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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Stock, 1967, in-8°, 338 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"... L'auteur a travaillé dans les principales archives aux U.S.A. ainsi que dans des centres de recherche en Allemagne occidentale et en Angleterre. Il a également consulté les recueils les plus importants de documents déjà publiés – en premier lieu ceux du Procès des Criminels de Guerre à Nuremberg – ainsi que de nombreux mémoires et en général une littérature abondante. Nous sommes donc en présence d'une étude sérieuse et bien documentée qui dresse devant nous un bon tableau d'ensemble des Waffen-S.S. (...) Quiconque désire se documenter sur le sujet spécifique des Waffen-S.S. tirera le plus grand profit de cette étude consciencieuse." (Charles Bloch, Annales ESC, 1969) — "Georges H. Stein, s'il évoque, avec le ton qui convient les atrocités dont se rendirent coupables certaines unités combattantes SS, décrit par ailleurs avec un souci d'exactitude rigoureuse ce que fut cette garde prétorienne depuis sa formation de force paramilitaire jusqu'à sa constitution en armée de combat. Méthodiquement, Georges H. Stein étudie la structure et l'organisation des Waffen S.S. Il montre dans les années de victoires comme dans les années de défaites cette troupe aux cent visages, mue par une mystique commune voulue et consentie, se dressant, fidèle, jusqu'au bunker de la chancellerie tel un ultime rempart fait au dieu abattu. On lira ce document objectif avec l'intérêt que présente un livre d'histoire écrit avec le souci primordial de contribuer à la documentation réelle d'une époque." (Revue des Deux Mondes, 1967)
Editions de Trévise, 1964, in-8°, 342 pp, 16 pl. de documents hors texte, une carte, broché, bon état
Grenoble, Association nationale des pionniers et combattants volontaires du Vercors, 1985, in-8°, 178 pp, 8 pl. de photos et une carte hors texte, broché, bon état. Réédition de la rarissime première édition parue à Buenos-Aires en 1946
"Sur le maquis du Vercors, quelques publications tranchent par leur franchise, leur richesse d'informations et leur souci d'exactitude : le beau recit d'André Valot (lieutenant Stephen) retrace l'aventure des premiers camps de réfractaires du plateau d'Ambel avec justesse, émotion, et sans « héroisme » inutile." (Gilles Vergnon, “La construction de la mémoire du maquis du Vercors”, 1996) — "Stéphen était André Stéphen Valot, ingénieur forestier, spécialiste des câbles, qui avait été affecté à Ambel en février 1943. C'était un résistant àrdent et convaincu." (Pierre Brunet)
Syracuse University Press, 2005, in-8°, xxxix-356 pp, 9 illustrations, 4 cartes, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
This book focuses on Jewish life before Jews lost their autonomy and fell totally under Nazi power. These essays concern various aspects of Jewish daily life and governance, such as the Judenrat, the Warsaw Ghetto uprising, religious life, housing, death, smuggling, art, and the struggle for survival while under siege by the Nazi regime.
France-Empire, 1960, pt in-8°, 317 pp, traduit de l'américain par R. Jouan, 17 photos sur 8 pl. hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
"Le sous-marin Wahoo est un des plus célèbres de la flotte américaine. Sous le commandement du capitaine de corvette Morton, il accomplit des exploits qui restent légendaires avant de disparaître dans cette mer du Japon qu’aucun sous-marin américain n’avait forcé avant lui." — Excellent témoignage d'un marin du sous-marin américain Wahoo qui détruisit 19 bâtiments ennemis. Il s'agit de la période pendant laquelle l'auteur a servi à son bord pendant cinq patrouilles de guerre. Il fut débarqué à l'aube de la dernière croisière du Wahoo, celle dont le bâtiment ne devait pas revenir.
Preussisch Oldendorf, 1984, fort in-8°, 608 pp, 40 pl. de photos hors texte, cartes, qqs illustrations, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en allemand
Payot, 1945, in-8°, 199 pp, traduit de l'anglais, une carte, in-8, broché, papier lég. jauni, bon état (Collection de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre)
Neuchâtel, La Baconnière, 1947, pt in-8°, 253 pp, 22 photos sur 12 pl. hors texte, broché, couv. à rabats, bon état
Précieux témoignage de l’ambassadeur de Suisse à Vichy sur ce qui s'est passé en août 1944 à Vichy. Après le départ du gouvernement de Pétain, les risques d’affrontements armés entre les Forces Françaises de l’intérieur (F.F.I.), la milice et de l’occupant allemand, pouvant entraîner pertes humaines et destructions sont pris très au sérieux. L’ambassadeur de Suisse à Vichy, Walter Stucki, est approché par le commissaire du gouvernement provisoire de la République, il le rencontrera le 22 août 1944 au Q.G. des F.F.I (Mont-Dore). Stucki propose de prêter son concours dans toute la mesure du possible pour empêcher les Français de continuer à se déchirer inutilement entre eux, de les amener à renoncer aux actes de vengeance et assurer dans l’ordre et la paix, la transmission des pouvoirs à Vichy. En tant que médiateur, Stucki entame des pourparlers avec le général commandant les troupes allemandes, lesquelles quittèrent Vichy, le 26 août 1944, permettant l’entrée des F.F.I. heureux et fiers sous les acclamations de toute la population...
Neuchâtel, La Baconnière, 1947, pt in-8°, 253 pp, 22 photos sur 12 pl. hors texte, reliure demi-toile bordeaux, dos lisse avec titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Précieux témoignage de l’ambassadeur de Suisse sur ce qui s'est passé en août 1944 à Vichy. Après le départ du gouvernement de Pétain, les risques d’affrontements armés entre les Forces Françaises de l’intérieur (F.F.I.), la milice et de l’occupant allemand, pouvant entraîner pertes humaines et destructions sont pris très au sérieux. L’ambassadeur de Suisse à Vichy, Walter Stucki, est approché par le commissaire du gouvernement provisoire de la République, il le rencontrera le 22 août 1944 au Q.G. des F.F.I (Mont-Dore). Stucki propose de prêter son concours dans toute la mesure du possible pour empêcher les Français de continuer à se déchirer inutilement entre eux, de les amener à renoncer aux actes de vengeance et assurer dans l’ordre et la paix, la transmission des pouvoirs à Vichy. En tant que médiateur, Stucki entame des pourparlers avec le général commandant les troupes allemandes, lesquelles quittèrent Vichy, le 26 août 1944, permettant l’entrée des F.F.I. heureux et fiers sous les acclamations de toute la population...
Editions EDITIC, 1994, in-8°, 16 pp, broché agrafé, couv. illustrée, bon état
Curieuse plaquette, peu courante, décrivant en dessins en couleurs avec légendes (un peu à la façon des livres d'enfants d'autrefois) le Débarquement et la Libération. Les personnages sont tous des canards (jaunes : Français et Alliés, verts : Allemands ou boches, rouges : communistes).
SUÈS (Marcel-W.), en collaboration avec Herbert von Moos et F. C. Endres.
Reference : 106119
(1941)
Berne, Editions Hallwag, 1941-1947, 6 vol. in-4°, 355, 351, 331, 347, 360 et 504 pp, 1288 photos, 305 cartes dans le texte, 9 cartes en couleurs hors texte, texte sur 2 colonnes, chronologie et index dans chaque tome, reliures pleine toile de l'éditeur, un mors partiellement fendu, coiffes sup. lég. frottées, sans les jaquettes, bon état
Complet en six volumes. — Chronique des années de guerre, rédigée d'après les commentaires des journalistes suisses de la radio et de la presse nationale par Marcel-William Suès (1899-1989), journaliste et chroniqueur diplomatique à la Société des Nations de 1926 à 1941, d'après « Das grosse Weltgeschehen » de Herbert von Moos et Franz Carl Endres. Cette série est probablement la première Histoire de la Deuxième Guerre mondiale (le premier volume est paru en 1941, le cinquième en 1944) et elle offre un point de vie original, « neutre », l'auteur suisse présentant les faits en s'abstenant de tout parti-pris, de toute critique, ce qui donne un tout autre éclairage aux événements et une curieuse impression à la lecture... Beaucoup de photos sont d'origine allemande.
Laffont, 2001, in-8°, 265 pp, broché, bon état
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s'élèvent. l'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence... Six ans plus tard, lorsque Radio-Pologne reprendra ses émissions, ce sera en diffusant le même morceau, par le même interprète. Entre-temps, Szpilman aura tout vécu - et survécu à tout : le ghetto, l'extermination des siens, l'insurrection de Varsovie puis la destruction de la ville par les Allemands. Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, celui-ci le protégera. En 1946, Szpilman publie son récit. On l'appelle " le Robinson Crusoé de Varsovie ". Le livre est presque aussitôt proscrit par le régime communiste. Il faudra plus cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant. Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000.
Lettres du Monde, 1991, in-8°, 215 pp, broché, traces de scotch sur les gardes, C. de bibl., bon état
La Découverte, 1986, in-8°, 461 pp, broché, état correct
Recueil de témoignages sur la Deuxième Guerre mondiale.
Tournai, Casterman, 1971, in-8°, 271 pp, biblio, index biographique des médecins ayant participé activement au massacre des aliénés, broché, état correct
"Le massacre des débiles mentaux, voulu par Hitler, pour débarrasser la race aryenne germanique de ses éléments asociaux, débuta des l'automne 1939. Preparé dans le plus grand secret par la chancellerie du Führer, il fut l'oeuvre exclusive du Parti national-socialiste. Le gouvernement du Reich n'intervint pas dans son élaboration ; aucune loi ne fut votée pour justifier le programme d'extermination désigné sous le nom de code Action T 4. Ce programme fut réalisé en vertu d'un décret ultra-secret, émis en 1938, par un organisme nazi créé tout spécialement par la chancellerie du Führer. Dès le début de la campagne de Pologne, le recensement des aliénés fut organisé au moyen de questionnaires que durent remplir les directeurs d'asiles ; une societé de transport SS fut créée pour amener les malades de leur asile à un institut où des experts, se basant sur les réponses données par les médecins des asiles, décidaient sans appel de l'envoi des victimes aux chambres à gaz. Un bureau légalisait les décès et envoyait aux familles des lettres de condoléances. L'opposition des clergés Protestant et catholique, qui rencontrait l'appui des populations, le mécontentement de l'armée, indignée de l'exécution d'un certain nombre d'invalides de la première guerre mondiale et, peut être aussi, le fait que l'Action T 4 avait atteint un de ses objectifs, celui de former des équipes de tueurs en vue de la Solution finale du problème juif, sont autant d'explications complémentaires à l'ordre donné par Hitler en août 1941 de suspendre l'extermination collective des aliénés. Toutefois, si la chancellerie du Führer cessa ses pressions sur les directions d'asiles, des médecins nazis continuèrent jusqu'à la fin de la guerre à pratiquer l'extermination individuelle. L'ouvrage des Dr. Ternon et Helman est une intéressante synthèse de l'abondante littérature historique suscitée par le comportement du corps medical allemand sous le regime nazi. L'exploitation d'un certain nombre de sources inédites a permis aux auteurs de faire oeuvre originale." (L. Papeleux, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1973)
Seghers, 1976, pt in-8°, 238 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Ancien ministre du général de Gaulle, Louis Terrenoire a été déporté à Dachau aux premiers jours de l'été 1944. Il veut porter témoignage de la parfaite entente qui, dans des camps de déportation nazis (ici, Kempten et Kottern, dépendances de Dachau), a uni des hommes venus des horizons idéologiques les plus éloignés. Il nous rappelle que les communistes ne furent pas seuls à s'organiser dans les camps, et il nous décrit le fonctionnement d'un réseau chrétien qui organisa la survie de plusieurs centaines de prisonniers. Ainsi, au plus noir de la souffrance, s'effacèrent les barrières et fut scellée une estime réciproque qui subsiste aujourd'hui encore. En retraçant cet épisode peu connu de la déportation et en faisant revivre quelques figures légendaires, Louis Terrenoire apporte une affirmation supplémentaire de l'obstination des hommes à reconquérir la liberté.
Editions Baudiniere, 1941, in-12, 256 pp, broché, couv. illustrée, traces de scotch en haut et en bas du dos, bon état
« Ce livre n’est pas un roman. Il n’est pas l’histoire d’un homme, de plusieurs hommes. Il est l’histoire des hommes de l’aviation, des hommes de la guerre, cette guerre 1939-1940… » — Roland Tessier fut rédacteur de la revue « Les Ondes » et chef du service de presse de « Radio Paris » pendant la période de l'Occupation. — "Avant-propos. Ce livre n'est pas un roman. Il n'est pas l'histoire d'un homme, de plusieurs hommes. Il est l'histoire des hommes de l'aviation, des hommes de la guerre, cette guerre 1939-1940. J'ai réuni en ces pages des croquis de ce que furent leurs vols, leurs joies, leurs peines, leurs victoires, leurs deuils. Je n'ai pas cherché à lier entre eux – et surtout pas par une pauvre histoire sentimentale ! – ces croquis. À quoi bon ? N'était-il pas plus vrai, plus humain, plus sincère, de saisir au passage, avec simplicité, netteté, vivacité, les périodes de leur vie de combattants de l'air ? Pas même n'ai-je voulu prendre un personnage principal. Je les ai pris, eux, c'est tout. Eux de la grande famille de l'air. Et j'ai écrit comme ils parlent, simplement, sans phrases, sans mots, sans vouloir – je m'en défends bien – fleurir une littérature que j'estime devoir être, avant tout, celle du reporter. On a beaucoup critiqué l'aviation après notre lamentable défaite. On a dit et on a écrit que l'aviation militaire française n'avait pas fait son devoir. C'est faux. Nos pilotes, nos équipages, nos mécanos ont accompli leur devoir, et souvent même plus que leur devoir Ils ont montré le plus pur esprit de sacrifice, d'abnégation Ils ont témoigné du plus grand courage. Ce n'est pas leur faute, à eux, si pour cette guerre de 1939-1940 on a mis à leur disposition des moyens et des matériels très réduits, tant en quantité qu'en qualité. Ce n'est pas leur faute si des politiciens sans scrupule les ont lancés dans un ciel qui ne pouvait que leur être fatal. Car le courage de l'homme ne peut suffire à tout. Il faut qu'il soit servi, dans une guerre moderne, par un matériel impeccable. Que peut-on reprocher à un pilote restant au sol faute d'avoir un avion à sa disposition ? Les Français doivent comprendre que l'arme qui eut dû être la plus puissante : l'aviation, était peut-être en réalité la moins forte. J'ai écrit la première partie de ce livre (début septembre 1939 à fin avril 1940) durant les premiers mois de la guerre. Cette première partie devait, à elle seule, constituer un volume. Le manuscrit en avait été déposé aux Editions Baudinière dans les premiers, jours de mai. Ce livre n'a pu paraître. On se doute pourquoi... Je l'avais un peu oublié. Mais j'ai entendu que des gens s'attaquaient non pas aux dirigeants responsables de notre aviation, mais à nos pilotes et à nos équipages martyrs. Et j'ai crié : halte ! J'ai ressorti mon livre. J'ai relu mon manuscrit. Mais je n'ai rien changé au texte. Tout simplement, dans cette première partie, ai-je remis à leur place les paragraphes et les phrases que la censure française avait cru devoir supprimer en avril 1940. Car d'après cette censure s'exerçant dans des bureaux bien chauffés, notre armée de l'air ne manquait de rien, nos pilotes remportaient force victoires sans subir jamais aucune défaite ! Mauvaise plaisanterie... Et j'ai ajouté une seconde partie. La plus courte, mais la plus tragique... Elle va du 10 mai à l'armistice. Elle montre ce que fut la lutte des deux aviations ennemies, elle dit pourquoi l'aviation française fut si malmenée, elle explique aux combattants du sol la raison pour laquelle ils furent si rarement survolés par les ailes françaises. Il faudra comprendre. Je l'ai dit et je le répète : les pilotes et les équipages ont fait leur devoir, ont tiré le maximum des matériels mis à leur disposition. Les responsables de notre aviation – qu'ils soient ministres ou autre chose, cela est sans importance – n'ont fait que des erreurs, que des bêtises... que de la politique ! Qu'ajouterais-je ? Je pourrais, certes, durant des pages et des pages, regretter et critiquer les dirigeants qui négligèrent de donner à la France une aviation digne d'elle. Je pourrais encore louer le personnel navigant, mettre en lumière, dans cet avant-propos, son courage et sa ténacité. Mais à quoi bon ? Mieux vaut, dès maintenant, laisser parler nos hommes de l'air. Le lecteur, quand il refermera ce livre, aura compris quels furent les espoirs déçus, l'impuissance, le crève-cœur, les douleurs de l'aviation française. Espérons que les Français sauront se souvenir de ceux qui sabotèrent leurs ailes. Et ce volume que j'ai écrit à la gloire de mes camarades de l'air, je, veux, simplement, le déposer sur l'Autel de l'aviation, modeste gage de reconnaissance et d'adieu à ceux qui ne sont plus, à ceux-là même qui payèrent de leur sang les errements et l'insouciance des dirigeants qui, sans, que nous y fussions préparés, nous jetèrent dans la guerre." (R. T., février 1941)
Albin Michel, 1965, in-8°, 267 pp, 25 photos sur 16 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire du XXe siècle)
Le général de Gaulle est le héros d'un drame à quatre personnages. Ses partenaires : la France, la Résistance et les partis politiques. Ce livre est le récit de leurs rapports d'août 1944 à janvier 1946.
Berg International, 2004, gr. in-8°, 249 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Tout commença à Nuremberg. Naître dans cette ville allemande, dans une famille juive, au beau milieu des années vingt, promet un destin au mieux agité, au pire tragique. Témoin des grandes ruptures du XXe siècle, Rita Thalmann raconte ici l'histoire de sa jeunesse et son apprentissage de l'indépendance. Entre histoire et mémoire, entre analyse et vécu, l'historienne, dialoguant avec la jeune fille qu'elle a été, tisse ses réflexions et ses souvenirs. Ce sont d'abord ceux d'une exilée, ballottée avec sa famille, au gré des décrets sur l'immigration, entre l'Allemagne, la Suisse, l'Alsace et la Bourgogne. Dans cette période noire où la législation varie selon les crispations nationales et les poussées d'antisémitisme, elle doit sa survie à l'existence d'un réseau de solidarité qui commence avec la directrice de son lycée. Ce sont aussi les souvenirs d'une jeune fille, éducatrice à l'OSE, qui trouve la force, malgré la perte de ses parents, de reprendre ses études après la guerre. À Paris, elle deviendra historienne et militante. Elle s'inscrit au Parti communiste et participe aux grandes luttes de l'époque. Le "complot des blouses blanches" et l'affaire Slansky sont autant de sonnettes d'alarme pour Rita Thalmann. Prenant conscience de la duplicité et de la dérive antisémite du Parti, elle s'émancipe de sa tutelle pour parvenir à la maturité intellectuelle. Ce sont enfin les souvenirs d'une historienne, une femme de son temps qui sait que si l'on ne veut pas subir l'histoire, il faut tenter de la comprendre. A fortiori quand il s'agit de la sienne.
Editions du Cerf, 1990, in-8°, 371 pp, broché, bon état
Actes du colloque international organisé à l'initiative de la Fondation Auschwitz (3-5 novembre 1998). Présentation de Jean-Michel Chaumont. Au centre des controverses autour de la « question allemande » deux grandes interrogations sur la modernité : les systèmes totalitaires et les crimes et génocides nazis. Les événements du jour précipitent questions historiques, politiques, éthiques, voire méthodologiques qui ont été débattues ces dernières années. De nouvelles orientations de recherche et de nouvelles analyses ont enrichi les théories sur le ou les totalitarismes, les enquêtes historiques et la critique politique. Cet ouvrage fait le point sur cet héritage de notre temps et identifie les obstacles à franchir pour le réinterroger avec fécondité. Les discussions consacrées aux totalitarismes – riches aussi bien en analyses « internes » qu'en approches « comparatistes » – permettent de tirer quelques bilans fort instructifs quant aux multiples usages d'une notion qui n'a cessé de préoccuper la pensée contemporaine. Le débat sur la singularité des crimes et génocides nazis a mis en lumière les enjeux qu'implique la « mise en perspective historique » du IIIe Reich, comme l'a montré le débat des historiens allemands : « Devant l'Histoire ».
P., Les Editions de la Nouvelle France, 1946, in-12, 275 pp, broché, non coupé, bon état
Edition originale de ce recueil d'articles publiés pour la plupart dans le "Figaro" par Jérôme (1874-1953) et Jean Tharaud (1877-1952) en 1944-1946. dont "Une fois pour toutes.", réponse de septembre 1944 à un article du "Populaire" s'étonnant du passage de l'antisémitisme à la Résistance des deux écrivains.
Londreys, 1986, in-8°, 195 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, pelliculage de la couverture lég. décollé sinon bon état
Plon, 1973, in-8°, 277 pp, 8 pl. de photos hors texte, appendices et biographie, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Julliard, 1970, in-8°, 214 pp, notes, documents, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Un journal apocryphe de Pie XII que l'auteur a composé en utilisant les discours et les lettres de ce pape. Toutes les dates, tous les faits, tous les noms cités sont authentiques.