8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61SUÈS (Marcel-W.), en collaboration avec Herbert von Moos et F. C. Endres.
Reference : 106119
(1941)
Berne, Editions Hallwag, 1941-1947, 6 vol. in-4°, 355, 351, 331, 347, 360 et 504 pp, 1288 photos, 305 cartes dans le texte, 9 cartes en couleurs hors texte, texte sur 2 colonnes, chronologie et index dans chaque tome, reliures pleine toile de l'éditeur, un mors partiellement fendu, coiffes sup. lég. frottées, sans les jaquettes, bon état
Complet en six volumes. — Chronique des années de guerre, rédigée d'après les commentaires des journalistes suisses de la radio et de la presse nationale par Marcel-William Suès (1899-1989), journaliste et chroniqueur diplomatique à la Société des Nations de 1926 à 1941, d'après « Das grosse Weltgeschehen » de Herbert von Moos et Franz Carl Endres. Cette série est probablement la première Histoire de la Deuxième Guerre mondiale (le premier volume est paru en 1941, le cinquième en 1944) et elle offre un point de vie original, « neutre », l'auteur suisse présentant les faits en s'abstenant de tout parti-pris, de toute critique, ce qui donne un tout autre éclairage aux événements et une curieuse impression à la lecture... Beaucoup de photos sont d'origine allemande.
Laffont, 2001, in-8°, 265 pp, broché, bon état
Septembre 1939 : Varsovie est écrasée sous les bombes allemandes. Avant d'être réduite au silence, la radio nationale réalise sa dernière émission. Les accords du Nocturne en ut dièse mineur de Chopin s'élèvent. l'interprète s'appelle Wladyslaw Szpilman. Il est juif. Pour lui, c'est une longue nuit qui commence... Six ans plus tard, lorsque Radio-Pologne reprendra ses émissions, ce sera en diffusant le même morceau, par le même interprète. Entre-temps, Szpilman aura tout vécu - et survécu à tout : le ghetto, l'extermination des siens, l'insurrection de Varsovie puis la destruction de la ville par les Allemands. Quand, gelé et affamé, errant de cachette en cachette, il est à un pouce de la mort, apparaît le plus improbable des sauveteurs : un officier allemand, un juste nommé Wilm Hosenfeld. Hanté par l'atrocité des crimes de son peuple, celui-ci le protégera. En 1946, Szpilman publie son récit. On l'appelle " le Robinson Crusoé de Varsovie ". Le livre est presque aussitôt proscrit par le régime communiste. Il faudra plus cinquante ans pour que l'on redécouvre enfin ce texte étrangement distancié, à la fois sobre et émouvant. Après avoir été directeur de la radio nationale polonaise, Wladyslaw Szpilman a eu une carrière internationale de compositeur et de pianiste. Il est mort à Varsovie en juillet 2000.
Lettres du Monde, 1991, in-8°, 215 pp, broché, traces de scotch sur les gardes, C. de bibl., bon état
La Découverte, 1986, in-8°, 461 pp, broché, état correct
Recueil de témoignages sur la Deuxième Guerre mondiale.
Tournai, Casterman, 1971, in-8°, 271 pp, biblio, index biographique des médecins ayant participé activement au massacre des aliénés, broché, état correct
"Le massacre des débiles mentaux, voulu par Hitler, pour débarrasser la race aryenne germanique de ses éléments asociaux, débuta des l'automne 1939. Preparé dans le plus grand secret par la chancellerie du Führer, il fut l'oeuvre exclusive du Parti national-socialiste. Le gouvernement du Reich n'intervint pas dans son élaboration ; aucune loi ne fut votée pour justifier le programme d'extermination désigné sous le nom de code Action T 4. Ce programme fut réalisé en vertu d'un décret ultra-secret, émis en 1938, par un organisme nazi créé tout spécialement par la chancellerie du Führer. Dès le début de la campagne de Pologne, le recensement des aliénés fut organisé au moyen de questionnaires que durent remplir les directeurs d'asiles ; une societé de transport SS fut créée pour amener les malades de leur asile à un institut où des experts, se basant sur les réponses données par les médecins des asiles, décidaient sans appel de l'envoi des victimes aux chambres à gaz. Un bureau légalisait les décès et envoyait aux familles des lettres de condoléances. L'opposition des clergés Protestant et catholique, qui rencontrait l'appui des populations, le mécontentement de l'armée, indignée de l'exécution d'un certain nombre d'invalides de la première guerre mondiale et, peut être aussi, le fait que l'Action T 4 avait atteint un de ses objectifs, celui de former des équipes de tueurs en vue de la Solution finale du problème juif, sont autant d'explications complémentaires à l'ordre donné par Hitler en août 1941 de suspendre l'extermination collective des aliénés. Toutefois, si la chancellerie du Führer cessa ses pressions sur les directions d'asiles, des médecins nazis continuèrent jusqu'à la fin de la guerre à pratiquer l'extermination individuelle. L'ouvrage des Dr. Ternon et Helman est une intéressante synthèse de l'abondante littérature historique suscitée par le comportement du corps medical allemand sous le regime nazi. L'exploitation d'un certain nombre de sources inédites a permis aux auteurs de faire oeuvre originale." (L. Papeleux, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1973)
Seghers, 1976, pt in-8°, 238 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Ancien ministre du général de Gaulle, Louis Terrenoire a été déporté à Dachau aux premiers jours de l'été 1944. Il veut porter témoignage de la parfaite entente qui, dans des camps de déportation nazis (ici, Kempten et Kottern, dépendances de Dachau), a uni des hommes venus des horizons idéologiques les plus éloignés. Il nous rappelle que les communistes ne furent pas seuls à s'organiser dans les camps, et il nous décrit le fonctionnement d'un réseau chrétien qui organisa la survie de plusieurs centaines de prisonniers. Ainsi, au plus noir de la souffrance, s'effacèrent les barrières et fut scellée une estime réciproque qui subsiste aujourd'hui encore. En retraçant cet épisode peu connu de la déportation et en faisant revivre quelques figures légendaires, Louis Terrenoire apporte une affirmation supplémentaire de l'obstination des hommes à reconquérir la liberté.
Editions Baudiniere, 1941, in-12, 256 pp, broché, couv. illustrée, traces de scotch en haut et en bas du dos, bon état
« Ce livre n’est pas un roman. Il n’est pas l’histoire d’un homme, de plusieurs hommes. Il est l’histoire des hommes de l’aviation, des hommes de la guerre, cette guerre 1939-1940… » — Roland Tessier fut rédacteur de la revue « Les Ondes » et chef du service de presse de « Radio Paris » pendant la période de l'Occupation. — "Avant-propos. Ce livre n'est pas un roman. Il n'est pas l'histoire d'un homme, de plusieurs hommes. Il est l'histoire des hommes de l'aviation, des hommes de la guerre, cette guerre 1939-1940. J'ai réuni en ces pages des croquis de ce que furent leurs vols, leurs joies, leurs peines, leurs victoires, leurs deuils. Je n'ai pas cherché à lier entre eux – et surtout pas par une pauvre histoire sentimentale ! – ces croquis. À quoi bon ? N'était-il pas plus vrai, plus humain, plus sincère, de saisir au passage, avec simplicité, netteté, vivacité, les périodes de leur vie de combattants de l'air ? Pas même n'ai-je voulu prendre un personnage principal. Je les ai pris, eux, c'est tout. Eux de la grande famille de l'air. Et j'ai écrit comme ils parlent, simplement, sans phrases, sans mots, sans vouloir – je m'en défends bien – fleurir une littérature que j'estime devoir être, avant tout, celle du reporter. On a beaucoup critiqué l'aviation après notre lamentable défaite. On a dit et on a écrit que l'aviation militaire française n'avait pas fait son devoir. C'est faux. Nos pilotes, nos équipages, nos mécanos ont accompli leur devoir, et souvent même plus que leur devoir Ils ont montré le plus pur esprit de sacrifice, d'abnégation Ils ont témoigné du plus grand courage. Ce n'est pas leur faute, à eux, si pour cette guerre de 1939-1940 on a mis à leur disposition des moyens et des matériels très réduits, tant en quantité qu'en qualité. Ce n'est pas leur faute si des politiciens sans scrupule les ont lancés dans un ciel qui ne pouvait que leur être fatal. Car le courage de l'homme ne peut suffire à tout. Il faut qu'il soit servi, dans une guerre moderne, par un matériel impeccable. Que peut-on reprocher à un pilote restant au sol faute d'avoir un avion à sa disposition ? Les Français doivent comprendre que l'arme qui eut dû être la plus puissante : l'aviation, était peut-être en réalité la moins forte. J'ai écrit la première partie de ce livre (début septembre 1939 à fin avril 1940) durant les premiers mois de la guerre. Cette première partie devait, à elle seule, constituer un volume. Le manuscrit en avait été déposé aux Editions Baudinière dans les premiers, jours de mai. Ce livre n'a pu paraître. On se doute pourquoi... Je l'avais un peu oublié. Mais j'ai entendu que des gens s'attaquaient non pas aux dirigeants responsables de notre aviation, mais à nos pilotes et à nos équipages martyrs. Et j'ai crié : halte ! J'ai ressorti mon livre. J'ai relu mon manuscrit. Mais je n'ai rien changé au texte. Tout simplement, dans cette première partie, ai-je remis à leur place les paragraphes et les phrases que la censure française avait cru devoir supprimer en avril 1940. Car d'après cette censure s'exerçant dans des bureaux bien chauffés, notre armée de l'air ne manquait de rien, nos pilotes remportaient force victoires sans subir jamais aucune défaite ! Mauvaise plaisanterie... Et j'ai ajouté une seconde partie. La plus courte, mais la plus tragique... Elle va du 10 mai à l'armistice. Elle montre ce que fut la lutte des deux aviations ennemies, elle dit pourquoi l'aviation française fut si malmenée, elle explique aux combattants du sol la raison pour laquelle ils furent si rarement survolés par les ailes françaises. Il faudra comprendre. Je l'ai dit et je le répète : les pilotes et les équipages ont fait leur devoir, ont tiré le maximum des matériels mis à leur disposition. Les responsables de notre aviation – qu'ils soient ministres ou autre chose, cela est sans importance – n'ont fait que des erreurs, que des bêtises... que de la politique ! Qu'ajouterais-je ? Je pourrais, certes, durant des pages et des pages, regretter et critiquer les dirigeants qui négligèrent de donner à la France une aviation digne d'elle. Je pourrais encore louer le personnel navigant, mettre en lumière, dans cet avant-propos, son courage et sa ténacité. Mais à quoi bon ? Mieux vaut, dès maintenant, laisser parler nos hommes de l'air. Le lecteur, quand il refermera ce livre, aura compris quels furent les espoirs déçus, l'impuissance, le crève-cœur, les douleurs de l'aviation française. Espérons que les Français sauront se souvenir de ceux qui sabotèrent leurs ailes. Et ce volume que j'ai écrit à la gloire de mes camarades de l'air, je, veux, simplement, le déposer sur l'Autel de l'aviation, modeste gage de reconnaissance et d'adieu à ceux qui ne sont plus, à ceux-là même qui payèrent de leur sang les errements et l'insouciance des dirigeants qui, sans, que nous y fussions préparés, nous jetèrent dans la guerre." (R. T., février 1941)
Albin Michel, 1965, in-8°, 267 pp, 25 photos sur 16 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire du XXe siècle)
Le général de Gaulle est le héros d'un drame à quatre personnages. Ses partenaires : la France, la Résistance et les partis politiques. Ce livre est le récit de leurs rapports d'août 1944 à janvier 1946.
Berg International, 2004, gr. in-8°, 249 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Tout commença à Nuremberg. Naître dans cette ville allemande, dans une famille juive, au beau milieu des années vingt, promet un destin au mieux agité, au pire tragique. Témoin des grandes ruptures du XXe siècle, Rita Thalmann raconte ici l'histoire de sa jeunesse et son apprentissage de l'indépendance. Entre histoire et mémoire, entre analyse et vécu, l'historienne, dialoguant avec la jeune fille qu'elle a été, tisse ses réflexions et ses souvenirs. Ce sont d'abord ceux d'une exilée, ballottée avec sa famille, au gré des décrets sur l'immigration, entre l'Allemagne, la Suisse, l'Alsace et la Bourgogne. Dans cette période noire où la législation varie selon les crispations nationales et les poussées d'antisémitisme, elle doit sa survie à l'existence d'un réseau de solidarité qui commence avec la directrice de son lycée. Ce sont aussi les souvenirs d'une jeune fille, éducatrice à l'OSE, qui trouve la force, malgré la perte de ses parents, de reprendre ses études après la guerre. À Paris, elle deviendra historienne et militante. Elle s'inscrit au Parti communiste et participe aux grandes luttes de l'époque. Le "complot des blouses blanches" et l'affaire Slansky sont autant de sonnettes d'alarme pour Rita Thalmann. Prenant conscience de la duplicité et de la dérive antisémite du Parti, elle s'émancipe de sa tutelle pour parvenir à la maturité intellectuelle. Ce sont enfin les souvenirs d'une historienne, une femme de son temps qui sait que si l'on ne veut pas subir l'histoire, il faut tenter de la comprendre. A fortiori quand il s'agit de la sienne.
Editions du Cerf, 1990, in-8°, 371 pp, broché, bon état
Actes du colloque international organisé à l'initiative de la Fondation Auschwitz (3-5 novembre 1998). Présentation de Jean-Michel Chaumont. Au centre des controverses autour de la « question allemande » deux grandes interrogations sur la modernité : les systèmes totalitaires et les crimes et génocides nazis. Les événements du jour précipitent questions historiques, politiques, éthiques, voire méthodologiques qui ont été débattues ces dernières années. De nouvelles orientations de recherche et de nouvelles analyses ont enrichi les théories sur le ou les totalitarismes, les enquêtes historiques et la critique politique. Cet ouvrage fait le point sur cet héritage de notre temps et identifie les obstacles à franchir pour le réinterroger avec fécondité. Les discussions consacrées aux totalitarismes – riches aussi bien en analyses « internes » qu'en approches « comparatistes » – permettent de tirer quelques bilans fort instructifs quant aux multiples usages d'une notion qui n'a cessé de préoccuper la pensée contemporaine. Le débat sur la singularité des crimes et génocides nazis a mis en lumière les enjeux qu'implique la « mise en perspective historique » du IIIe Reich, comme l'a montré le débat des historiens allemands : « Devant l'Histoire ».
Payot, 1955, in-8°, 158 pp, traduit par le capitaine de vaisseau R. Jouan, préfaces du contre-amiral Kimmel et de l'amiral de la flotte W. F. Halsey, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre)
"L'auteur, qui commandait les destroyers américains à Pearl Harbor lors de l'attaque du 7 décembre 1941, a réuni ici une documentation abondante pour prouver la thèse suivante : le gouvernement américain, c'est-à-dire le président Roosevelt, fut bien informé des plans japonais, mais il ne fit rien pour en empêcher la réalisation ; il ne les communiqua même pas au commandement de la flotte, afin que l'émotion provoquée par l' « attaque surprise » des Japonais amène l'opinion américaine à sortir de la neutralité. Cette thèse est loin d'emporter la conviction, mais le livre intéressera sans nul doute tous les historiens de la deuxième guerre mondiale." (Revue française de science politique, 1956) — "Le dossier de l'attaque japonaise contre Pearl-Harbor est déjà volumineux, mais il nous manquait la thèse de ceux qui firent d'abord figure d'accusés. Le contre-amiral Theobald, qui commandait les destroyers à Pearl-Harbor lors de l'agression du 7 décembre 1941, a réuni dans un volume clair et précis les arguments et les documents qui tendent à décharger les chefs militaires de toute responsabilité pour en faire retomber le poids entièrement sur le président Roosevelt. On ne s'étonnera pas que l'amiral Kimmel, qui commandait alors la flotte du Pacifique, et l'amiral de la flotte Halsey, aient donné à cette étude deux préfaces pleines de reconnaissance. Ce dernier présente l'amiral Kimmel et le général Short comme de "grands martyrs militaires". Les voilà maintenant lavés de tout soupçon. Les informations et, en particulier, les "messages Magic" qui auraient pu les éclairer sur la gravité de la situation et sur les intentions japonaises n'avaient pas été portés à leur connaissance. Les documents produits lors de l'enquête de la commission Roberts ont permis de blanchir les secrétaires à la guerre et à la marine, le général Marshall et l'amiral Stark. "Si Pearl-Harbor fut un désastre du point de vue naval, écrit l'auteur, ce fut aussi le prélude à la défaite totale des puissances de l'Axe." La réserve des isolationnistes disparut en effet lorsque l'opinion américaine apprit qu'au matin du 7 décembre 1941 l'agression japonaise avait provoqué la mort de 4.303 marins et soldats, en détruisant six cuirassés et une centaine d'avions. L'Amérique entrait en guerre sans soupçonner que Roosevelt avait sciemment maintenu dans les eaux hawaïennes une flotte affaiblie, comme pour inviter le Japon à l'attaquer, et que le premier souci du président était d'entraîner le pays dans le conflit. L'auteur évite de formuler le moindre jugement. Il se contente d'exposer, d'analyser, de rétablir la chronologie des faits, écartant toute "discussion morale" sur l'habileté avec laquelle Roosevelt sut vaincre l'isolationnisme des États-Unis. Mais le lecteur possédera tous les éléments d'une méditation sur l'art d'engager un peuple dans un conflit en laissant à l'adversaire le rôle d'agresseur." (Claude Julien, Le Monde, 1955)
Londreys, 1986, in-8°, 195 pp, 8 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, pelliculage de la couverture lég. décollé sinon bon état
Plon, 1973, in-8°, 277 pp, 8 pl. de photos hors texte, appendices et biographie, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Julliard, 1970, in-8°, 214 pp, notes, documents, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Un journal apocryphe de Pie XII que l'auteur a composé en utilisant les discours et les lettres de ce pape. Toutes les dates, tous les faits, tous les noms cités sont authentiques.
Editions de Minuit, 1945, in-12, 60 pp, broché, couv. blanche à rabats imprimée en noir, bon état. Deuxième édition et première édition publique aux Editions de Minuit de ce texte paru dans la clandestinité en décembre 1943. Exemplaire numéroté sur Vélin
"Recueil de sept contes du temps de la guerre, dont le dernier, intitulé F.T.P., est un appel à la résistance active, puisqu'il met en scène le déraillement d'un train par des partisans." (Vignes, 11).
Belfond, 1978, gr. in-8°, 316 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, broché, bon état
Albin Michel, 1980, in-8°, 269 pp, préface de Rebecca West, 15 photos, 2 fac-similés, une carte et un croquis, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteur, chirurgien à l'hôpital militaire britannique de Berlin, qui a examiné Hess en 1973, prétend que le détenu n° 7 de Spandau n'était en fait pas le véritable Rudolf Hess, mais un sosie : le vrai aurait été abattu par les nazis lors de son vol vers l'Angleterre...
Issy-les-Moulineaux, Muller édition, 2000, in-8°, 149 pp, préface de François Vilarem 15 photos, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteur : ayant quitté son village pour être marin, il était matelot sur le torpilleur Tramontane, qui fut coulé à Oran le 8 novembre 1942, lors du débarquement des Américains en A.F.N. Privé de bateaux, c'est dans le Régiment Blindé de Fusiliers Marins de la 2e D.B. du général Leclerc qu'il participa volontairement à la Libération de la France, depuis la Normandie jusqu'en Allemagne. Cette épopée est relatée dans son livre. Ce n'est pas la guerre d'un général, avec une tactique savamment élaborée, mais celle d'un sans grade. Démobilisé, il rentre aux P.T.T., pour être agent d'exploitation. Après avoir travaillé à Paris-Montparnasse de 1947 à 1950, c'est à Paris-Tri-Nord qu'il passe la plus grande partie de sa vie professionnelle (sauf une année à Chartres gare, 1970). Lorsqu'il prend sa retraite, il est contrôleur divisionnaire.
Baudinière, 1952, in-8°, 223 pp, 36 pl. de photos hors texte, carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, ex. du SP, envoi a.s. (nom du destinataire rayé)
Éditions Baudinière, 1942, in-12, 254 pp, broché, traces de scotch en haut et bas du dos, état correct
Combats de 1940 en Picardie : Thiescourt, Salency, l’Oise.
Marabout, 1970, in-12, 187 pp, plus de 100 photos, documents, cartes, texte sur 2 colonnes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Histoire illustrée de la Seconde Guerre mondiale)
P., Sequana, 1940, in-12, 96 pp, broché, bon état (La France nouvelle, I)
Réunit et commente les documents officiels relatifs à l'action du Maréchal Pétain. Ce volume s'étend jusqu'à la mi-août 1940.
Sequana, 1941, in-12, 96 pp, broché, dos recollé, couv. salie, état moyen (La France nouvelle, V)
L'Harmattan, 1988, in-8°, 170 pp, une photo en frontispice, broché, bon état
Eva Tichauer est née à Berlin à la fin de la guerre de 1914-1918 dans une famille juive et socialiste. Elle est en deuxième année de médecine, lorsque qu'éclate la guerre en 1939 et son enchaînement fatal : l'exode jusqu'à la frontière espagnole, le retour à Paris dans un appartement déjà visité par la Gestapo, l'interruption des études. Le père est arrêté en 1941, la mère et la fille sont victimes de la rafle du Vel. d'Hiv. Après Drancy c'est la déportation à Auschwitz. De sa famille, elle sera la seule à revenir de cet enfer.