8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Fayard, 1970, in-8°, 410 pp, traduit de l'allemand, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Une histoire de la « SS » par l'historien Joseph Wulf (1912-1974). Issu d'une famille juive, appartenant à la bourgeoisie cultivée polonaise, il sera déporté à Auschwitz. Lors de l’évacuation du camp en janvier 1945, il parvient à s’échapper avec quelques co-détenus et à éviter ainsi la marche de la mort. Historien autodidacte, Joseph Wulf est connu avant tout pour son travail en commun avec Léon Poliakov : leur premier volume, Le Troisième Reich et les Juifs, est publié en 1955. Il sera suivi par toute une série sur le Troisième Reich : ... et « ses serviteurs » en 1956 (ayant pour objet les Affaires étrangères, la justice, la Wehrmacht), ... « ses penseurs » en 1959 (sur l’idéologie national-socialiste et les milieux scientifiques), ... « ses exécutants » en 1961 (sur le ghetto de Varsovie) pour lequel Wulf travaillera seul. Wulf et Poliakov ne voulaient publier « que des documents », et à savoir « des documents allemands » afin que les lecteurs aient un accès direct aux sources du national-socialisme. Les dix-huit ouvrages de Joseph Wulf sur le national-socialisme ont été traduits dans de nombreuses langues et on peut dire qu’il jouissait d’une renommée internationale, malgré la non-reconnaissance de ses pairs et du public ouest-allemands. Il ne trouvera aucun éditeur allemand pour son dernier livre, "L’industrie de l’horreur", qui ne sera publié qu’en français... Joseph Wulf a anticipé de nombreux débats qui n’ont éclaté que bien plus tard, tels le rôle de la Wehrmacht sur le front de l’Est ou la continuité des élites en RFA. (voir Laurence Guillon, « Les difficiles progrès de l’histoire juive et de l’histoire de la Shoah en Allemagne durant la guerre froide, à l’exemple de Joseph Wulf et de Helmut Eschwege », 2012)
France-Empire, 1956, pt in-8°, 313 pp, 4 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
Le 6 juin 1940, le « Jules Verne », avion-corsaire de l'Aéronavale, bombardait Berlin pour la première fois dans l'Histoire. Sous le commandement de Henri Daillière, figure héroïque et légendaire, tombé en 1942 en combat aérien, il devait accomplir, entre la mi-mai et l'armistice, une série ahurissante de missions, après avoir été transformé à la hâte en guerrier, alors qu'il avait été prévu pour les lignes commerciales transatlantiques. Sans repos, dans la sarabande infernale de ces mois fiévreux, il vole, de Flessingue à Anvers, de Rostock à Rome, de Livourne à Walcheren, grand oiseau noir dans la nuit, mitraillé partout, jamais vaincu. Son pilote, Henri Yonnet, Officier de la Légion d'Honneur, Médaille Militaire, Croix de guerre, raconte cette extraordinaire épopée, avec la simplicité d'un homme qui ne s'est départi de son silence que pour rendre hommage à ses camarades d'équipage et à un chef prestigieux et inoubliable. Yves Laty est le journaliste ami de Henri Yonnet qui a rédigé le livre.
Fayard, 1962, in-8°, 291 pp, traduit de l'anglais (“Rommel, the Desert Fox”), préface du maréchal Auchinleck, 12 cartes, états de service et « papiers » de Rommel en annexe, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Grandes études contemporaines)
Desmond Young, général anglais, retrace, de 1914 à sa mort, la carrière de Rommel qu'il a connu en pleine action puisqu'il fut son adversaire dans le désert de Libye. L'auteur s'est attaché à dégager la personnalité de cet étrange général du Reich qui avait, en quelques mois acquis une stature légendaire aux yeux des soldats anglais d'Afrique, peu sensibles pourtant au prestige personnel. Qui était Rommel ? Grâce à la famille et aux compagnons d'armes du Feld-maréchal, Desmond Young a pu compulser des archives privées qui lui permettent de donner une réponse détaillée et définitive à cette question. Il décrit toutes les étapes de son grand adversaire : son commandement dans les Alpes autrichiennes, son action dans la campagne de France en 1940, ses offensives et ses retraites à la tête de l'Afrika Korps, son rôle dans la défense du Mur de l'Atlantique et enfin sa participation au tragique complot contre Hitler, rôle qui lui valut d'être assassiné par l'homme qui avait fait de lui un maréchal du Reich. — "Voici une étude sur Rommel à laquelle d'autres historiens ajouteront peut-être quelques details notamment en ce qui touche les opérations mais qui ne sera dépassée par aucune autre pour la probité qui a constamment guidé l'auteur. D'ailleurs, le brigadier général Desmond Young ne s'est pas proposé de suivre Rommel pas à pas dans tous ses combats, mais bien de mettre en lumière les traits d'une physionomie remarquable d'officier allemand. A cet effet il ne s'est epargné aucune peine pour nous laisser un portrait fidèle d'un modèle qui lui a inspiré une grande admiration. Après avoir fait une bonne partie de la campagne de Libye au cours de laquelle les troupes de Rommel le capturèrent devant Gazala, D. Young, qui s'est evadé d'Italie à l'époque de la débâcle de Mussolini, s'est rendu en Allemagne après la fin des hostilités et y a séjourné auprès de la famille, des amis, des anciens officiers de Rommel, pour mener une enquête scrupuleuse et nourrie de données puisées aussi près des sources que possible. (...) La dernière partie de l'ouvrage, longuement développée par Desmond Young est tout spécialement intéressante. Les témoignages de Mme Rommel, ceux du général Speidel, dernier chef d'état-major du maréchal, qui fut arrête par les S.S. et eut la chance de se tirer d'une situation désespérée, ceux de l'ancien maire de Stuttgart, le Dr Strölin, qui entraîna Rommel dans la conspiration devant mettre Hitler hors d'état de nuire, d'autres encore, éclairent d'une manière saisissante la fin de Rommel. (...) Cette étude sera utile aux historiens par l'impartialité scrupuleuse et le soin avec lesquels le général Desmond Young a voulu peindre le caractère d'un grand chef allemand." (Général Renondeau, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale)
Club du Livre Slectionné, 1951, in-12, 284 pp, traduit de l'anglais (“Rommel, the Desert Fox”), préface du maréchal Auchinleck, un portrait de Rommel en frontispice, 10 photos hors texte, 11 cartes sur un dépliant hors texte, états de service et « papiers » de Rommel en annexe, reliure simili-cuir bordeaux décorée de l'éditeur, rhodoïd, bon état. Tiré à 3000 ex., tous numérotés
Desmond Young, général anglais, retrace, de 1914 à sa mort, la carrière de Rommel qu'il a connu en pleine action puisqu'il fut son adversaire dans le désert de Libye. L'auteur s'est attaché à dégager la personnalité de cet étrange général du Reich qui avait, en quelques mois acquis une stature légendaire aux yeux des soldats anglais d'Afrique, peu sensibles pourtant au prestige personnel. Qui était Rommel ? Grâce à la famille et aux compagnons d'armes du Feld-maréchal, Desmond Young a pu compulser des archives privées qui lui permettent de donner une réponse détaillée et définitive à cette question. Il décrit toutes les étapes de son grand adversaire : son commandement dans les Alpes autrichiennes, son action dans la campagne de France en 1940, ses offensives et ses retraites à la tête de l'Afrika Korps, son rôle dans la défense du Mur de l'Atlantique et enfin sa participation au tragique complot contre Hitler, rôle qui lui valut d'être assassiné par l'homme qui avait fait de lui un maréchal du Reich. — "Voici une étude sur Rommel à laquelle d'autres historiens ajouteront peut-être quelques details notamment en ce qui touche les opérations mais qui ne sera dépassée par aucune autre pour la probité qui a constamment guidé l'auteur. D'ailleurs, le brigadier général Desmond Young ne s'est pas proposé de suivre Rommel pas à pas dans tous ses combats, mais bien de mettre en lumière les traits d'une physionomie remarquable d'officier allemand. A cet effet il ne s'est epargné aucune peine pour nous laisser un portrait fidèle d'un modèle qui lui a inspiré une grande admiration. Après avoir fait une bonne partie de la campagne de Libye au cours de laquelle les troupes de Rommel le capturèrent devant Gazala, D. Young, qui s'est evadé d'Italie à l'époque de la débâcle de Mussolini, s'est rendu en Allemagne après la fin des hostilités et y a séjourné auprès de la famille, des amis, des anciens officiers de Rommel, pour mener une enquête scrupuleuse et nourrie de données puisées aussi près des sources que possible. (...) La dernière partie de l'ouvrage, longuement développée par Desmond Young est tout spécialement intéressante. Les témoignages de Mme Rommel, ceux du général Speidel, dernier chef d'état-major du maréchal, qui fut arrête par les S.S. et eut la chance de se tirer d'une situation désespérée, ceux de l'ancien maire de Stuttgart, le Dr Strölin, qui entraîna Rommel dans la conspiration devant mettre Hitler hors d'état de nuire, d'autres encore, éclairent d'une manière saisissante la fin de Rommel. (...) Cette étude sera utile aux historiens par l'impartialité scrupuleuse et le soin avec lesquels le général Desmond Young a voulu peindre le caractère d'un grand chef allemand." (Général Renondeau, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale)
London, Hart-Davis, 1952, in-8°, 320 pp, avant-propos de l'amiral Sir George Creasy (commandant en chef de la Home Fleet), 39 photos sur 24 pl. hors texte, 9 cartes, nombreux dessins et croquis de Mike Willoughby dans le texte, reliure toile verte de l'éditeur, titres dorés au dos, plan du sous-marin sur les gardes, sans la jaquette, bon état. Texte en anglais
Mémoire du commandant du sous-marin britannique Storm pendant la Seconde Guerre mondiale : l'apprentissage de la guerre sous-marine dans l'Atlantique Nord et la Méditerranée contre les Allemands ; le H.M. Submarine Storm dans l'océan Indien et les eaux indonésiennes et malaises contre les Japonais.
Bucarest, Méridiane, 1974, pt in-8°, 168 pp, 6 cartes, biblio, reliure pleine basane fauve, dos à 2 faux-nerfs soulignés à froid, titres dorés au dos et au premier plat (rel. de l'éditeur), bon état. Peu courant
Opta, 1977, in-8°, 253 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état
Sur les FTP-MOI.
Editions de l'Eclat, 2007, in-12, 317 pp, traduit de l'italien, broché, couv. illustrée, bon état
A partir du jour où, du fait des lois raciales anti-juives, le père de l'auteur est renvoyé de l'Orchestre de la Radio Diffusion italienne où il était violoniste, l'enfance d'Aldo Zargani se déroulera dans un en-deçà du temps fait de déménagements à la sauvette, errances tragi-comiques d'une ville à l'autre, d'une logeuse à l'autre, d'une colline à l'autre entre bandes de partisans et prêtres salésiens, sans que jamais l'espoir de retrouver la lumière ne soit perdu. "Sept ans de malheur" dans la vie d'un enfant, dont l'auteur porte la marque et qu'il relate pourtant avec une verve et une pudeur qu'on a comparées à celles d'un Federico Fellini aux prises avec sa propre enfance dans l'Italie fasciste. Premiers émois amoureux, premières peurs, premiers enthousiasmes et toujours l'amour de ses proches comme mot de passe pour échapper aux situations les plus tragiques. Récompensé par plusieurs prix littéraires lors de sa parution en Italie, “Pour violon seul” a été également traduit en anglais, allemand et espagnol.
London, Routledge et Kegan Paul, 1977, in-8°, xxvii-268 pp, 62 photos hors texte, 7 cartes, biblio., index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
Time-Life Books, 1980, in-4°, 208 pp, traduit de l'anglais, très nombreuses photographies en noir et en couleurs, cartes, biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. La Deuxième Guerre mondiale)
De Pearl Harbor à Midway.
New York, Basic Books, 1947, pt in-8°, xviii-334 pp, 8 pl. de photos hors texte, notes, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état. Texte en anglais
"L'ouvrage de Susan Zuccotti, The Italians and the Holocaust, est une tentative courageuse d'analyser le problème de la réponse de l'Italie - et plus particulièrement des Italiens - à l'antisémitisme fasciste et nazi et au génocide des Juifs d'Europe par les nazis. Zuccotti nous donne d'abord un aperçu général des dimensions du génocide des Juifs italiens et une brève histoire des Juifs en Italie depuis l'Antiquité. Elle poursuit son récit par un compte rendu chronologique de l'introduction des mesures antisémites en Italie et dans les territoires occupés par l'Italie, d'abord par les Italiens eux-mêmes, puis, après septembre 1943, en collaboration avec les forces d'occupation allemandes. Zuccotti conclut son histoire en expliquant comment les Juifs, avec l'aide de chrétiens italiens, ont réussi à survivre en Italie, leurs tentatives réussies et avortées de s'enfuir en Suisse, et l'activité antifasciste des Juifs. Il faut remercier Zuccotti d'avoir entrepris ce travail ; l'histoire du génocide des Juifs italiens est complexe et confuse. Son livret contient des passages clairs, lucides et pleins de compassion. Zuccotti éprouve de la sympathie pour les personnes sur lesquelles elle écrit, et elle soulève des questions essentielles..." (The Journal of Modern History, 1990)