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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Les Dossiers d'Aquitaine, 2002, in-8°, 192 pp, 14 photos et fac-similés, repères chronologiques, annexe biographique, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Mémoires de France), envoi a.s. de Kiem et Denise Pham-Van. On joint 2 coupures de presse (en photocopies) sur le livre
L'histoire de Kiem, ancien prisonnier de guerre du camp des Annexes à Dole, est un véritable roman d'aventures passant de l'Indochine à la bataille de Normandie, de la Résistance à l'armée du général Leclerc, de la libération du sol de France à la victoire sur le nazisme. Orphelin dès l'âge de cinq ans, il subit sa première mise à l'écart (mise aux annexes) dans une famille d'accueil. Il est alors affecté aux tâches domestiques et accessoirement à la fonction de garçon de fouet. Tout au long de son parcours, le destin s'acharne à le reléguer aux annexes de la vie. Pourtant, semblable à l'étrave du navire remontant du tréfonds des abysses, il se redresse chaque fois et vainc les éléments rebelles. Denise, sa marraine de guerre, son rayon de soleil, son grand amour, l'aide à s'évader du camp de prisonniers, sévèrement gardé par les Allemands. Ensemble, ils affrontent tous les tourments de l'existence et transmettront, forts et fiers, leur soif de bonheur et d'espérance en l'avenir.
Cercle du Nouveau Livre d'Histoire, 1966, in-8°, 300 pp, 16 pl. de photos hors texte, reliure toile éditeur avec une vignette illustrée sur le premier plat
Podzun-Pallas-Verlag, s.d. (v. 1975), in-4°, 176 pp, 220 photos, texte en allemand et en anglais, cart. éditeur, jaquette illustrée en couleurs, bon état
Les unités de véhicules blindés légers et de motocyclettes de l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.
Copernic, 1981, in-4°, 280 pp, 402 photos, cartonnage illustré de l'éditeur,
Recueil de photos de chars allemands classés par modèles, avec légendes. Une ou 2 photos par page. "Avec des photos de la collection privée du général Guderian."
Atelier Alpha Bleue, 1990, in-8°, 294 pp, 28 pl. de photos hors texte, reliure demi-chagrin noir à coins, dos à 5 nerfs, auteur, titre et fleurons dorés, couv. illustrées conservées, bon état. Exemplaire bien relié
En octobre 1944, le docteur Scherrer s'engage dans le 1er régiment du Morvan, le Royal-Morvan. Le 24, il est blessé lors d'un combat à Château-Lambert. En 1950, Il publie cet ouvrage qui obtient le Prix Général Muteau décerné par l'Académie française en 1951. Ce livre est un témoignage implacable et parfois terrible sur la vie et les hommes d’un régiment FFI en 1944-1945, combattant ensemble malgré des convictions politiques et religieuses très différentes. Texte sans concession qui dit aussi bien le courage et la valeur de ces résistants que leurs défaillances, leurs excès et leur injustice. — "L'histoire de la campagne d'hiver d'un régiment FFI, chargé de tenir un secteur du front des Vosges, en automne 1944, et bientôt d'enfoncer les lignes allemandes pour descendre en Alsace, constitue l'essentiel de ce récit. Mais l'intérêt du livre tient plus au « témoignage » qu'il veut être qu'à la narration des faits, somme toute connus. Le vocable FFI résonne mal aux oreilles de plusieurs pour qui il suggère la « cohorte des engagés de la douzième heure, jouant au soldat dans les villes de l'arrière », pour reprendre les expressions mêmes de M. Scherrer. Aussi l'auteur a-t-il voulu rendre justice à certaines de ces troupes qui ont activement participé à la libération du territoire." (Robert du Parc, Etudes, 1950)
Atelier Alpha Bleue, 1990, in-8°, 294 pp, 28 pl. de photos hors texte, reliure demi-basane cerise, dos à 4 nerfs soulignés à froid, auteur et titre dorés, couv. illustrée conservée, bon état
En octobre 1944, le docteur Scherrer s'engage dans le 1er régiment du Morvan, le Royal-Morvan. Le 24, il est blessé lors d'un combat à Château-Lambert. En 1950, Il publie cet ouvrage qui obtient le Prix Général Muteau décerné par l'Académie française en 1951. Ce livre est un témoignage implacable et parfois terrible sur la vie et les hommes d’un régiment FFI en 1944-1945, combattant ensemble malgré des convictions politiques et religieuses très différentes. Texte sans concession qui dit aussi bien le courage et la valeur de ces résistants que leurs défaillances, leurs excès et leur injustice. — "L'histoire de la campagne d'hiver d'un régiment FFI, chargé de tenir un secteur du front des Vosges, en automne 1944, et bientôt d'enfoncer les lignes allemandes pour descendre en Alsace, constitue l'essentiel de ce récit. Mais l'intérêt du livre tient plus au « témoignage » qu'il veut être qu'à la narration des faits, somme toute connus. Le vocable FFI résonne mal aux oreilles de plusieurs pour qui il suggère la « cohorte des engagés de la douzième heure, jouant au soldat dans les villes de l'arrière », pour reprendre les expressions mêmes de M. Scherrer. Aussi l'auteur a-t-il voulu rendre justice à certaines de ces troupes qui ont activement participé à la libération du territoire." (Robert du Parc, Etudes, 1950)
Denver, Outskirts Press, 2006, gr. in-8°, (18)-510 pp, traduit de l'allemand, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
"I was at the forefront of planning, organizing and carrying out the deportations to the concentration camps. I submitted recommendations to Superior Officers regarding the most cost effective and efficient methods to utilize in the camps to ensure the maximum number of executions on a daily basis. I participated in the killings of civilians and Jews conducted by Einsatzgruppen Units in the Ukraine and continued to offer proposals on means to expedite the process. I have killed with ruthless disregard for humanity. I ordered young German soldiers to kill with ruthless disregard for humanity. I personally authorized favorable reports on the use of Zyklon B as a gassing chemical and personally pulled the trigger of a machine gun to shoot civilians on the snowy steppes of the Ukraine. I hanged Polish, French and Dutch civilians during summary and reprisal executions. I am a criminal."
P., Salvator, 2005, in-8°, 443 pp, traduit de l'allemand, 45 photos, un tableau généalogique, broché, couv. illustrée, bon état
Sur la base de nouvelles sources (oeuvres complètes, correspondances diverses), l'auteur nous décrit l'itinéraire exemplaire et courageux du pasteur luthérien allemand, Dietrich Bonhoeffer. Dans cet ouvrage, il fait preuve d'une très grande maîtrise pour présenter en Dietrich Bonhoeffer l'homme, écrivain, le résistant à Hitler, le théologien d'exception qui ouvre de nouvelles voies au christianisme contemporain. Après une longue période – puisque le livre de Eberhard Bethge remonte à 1967 – cette biographie devient l'ouvrage de référence sur Dietrich Bonhoeffer.
Belfond, 1983, gr. in-8°, 221 pp, qqs documents reproduits, broché, couv. illustrée, bon état
Au procès de Nuremberg, Albert Speer – l'un des plus hauts dignitaires du IIIe Reich, architecte favori du Führer qui en fit son ministre de l'armement – réussit à convaincre ses juges qu'il n'était pas responsable des effroyables crimes dont on l'accusait et échappa à la pendaison : simple technocrate, il n'aurait fait qu'obéir aux ordres, il n'avait jamais trempé dans l'horreur. Faux, usage de faux, démontre l'historien allemant Matthias Schmidt. Aidé de son collaborateur et ami Wolters, Albert Speer a falsifié la chronique qui retraçait au jour le jour les activités de son ministère. Un historien a retrouvé dans une bibliothèque anglaise l'original de ce texte qui prouve de manière éclatante et irréfutable la participation active de Speer aux atrocités qu'il a toujours approuvées. Dans ses Mémoires rédigés durant ses vingt ans de détention (Au coeur du IIIe Reich, Journal de Spandau), Speer a post-fabriqué une image de lui en tous points contraire aux faits. Grâce à Matthias Schmidt, un mythe enfin s'écroule.
Plon, 1950, in-8°, iii-368 pp, traduit de l'allemand par René Jouan, chronologie, broché, bon état
Par l'interprète de la Wilhelmstrasse. — "Un livre vivant, intéressant, empreint d'une grande honnêteté de pensée et d'expression." (André François-Poncet)
Plon, 1963, in-8°, 280 pp, sources, broché, bon état
Le procès de Pierre Pucheu, qui fut ministre de l’intérieur du gouvernement de Vichy, a eu lieu à Alger en mars 1944 devant le tribunal d’armée et se termina, on le sait, par la condamnation à mort et l’exécution de l’accusé. Ce fut le premier des grands procès dits de collaboration, mais malgré le bruit qu’il fit à l’époque il était jusqu’ici assez mal connu ; la polémique qui s’en est emparé était sans doute le principal responsable... Dans le contexte de l’opération Torch, Pierre Pucheu sollicite auprès du général Giraud un sauf conduit lui permettant de se rendre à Alger et d’être incorporé dans une unité combattante. Pierre Pucheu débarque à Casablanca le 6 mai 1943. Aussitôt il est mis en résidence surveillée dans le Sud marocain puis transféré à Ksar-es-Souk. Faute de réponse du général Giraud, Pierre Pucheu fini par écrire le 7 août 1943 au général de Gaulle pour l’informer de l’accord de Giraud pour son séjour en AFN et du fait qu’il est prêt à rejoindre une unité combattante avec le grade le plus modeste si nécessaire et ce en abandonnant toute activité politique. Pas de réponse, mais un transfèrement à la prison civile de Meknès. En métropole le 30 août 1943, le Comité centrale de la résistance se prononce sur le cas Pucheu d’une manière extrêmement dure : « Pierre Pucheu, ancien ministre de l’Intérieur de Vichy, pourvoyeur des prisons et des fusillades, reconnu coupable de complicité d’assassinat, est condamné à mort par le peuple français ». — "La condamnation de Pucheu, assassinat légal selon la formule de Robert Aron, décision politique prise au nom de la « raison d'Etat » ou application de la législation de droit commun ? C'est cette dernière thèse que soutient l'auteur, membre du tribunal d'armée qui rendit la sentence à Alger. Justifiant la condamnation à mort, il semble cependant avoir souhaité, selon le vœu formulé par le tribunal, que la peine ne fût pas exécutée." (Revue française de science politique, 1964)
Presses de la Cité, 1996, gr. in-8°, 345 pp, sources, broché, couv. illustrée, bon état
"Jusqu'en novembre 1942, le maréchal Pétain exerça, sans partage, le pouvoir à Vichy. La France disposait encore d'une zone libre, d'une armée réduite et surtout de son Empire et de sa flotte. Si le Maréchal joua un double jeu, comment expliquer que des centaines de soldats français et alliés moururent dans un combat fratricide lors du débarquement en Afrique du Nord en novembre 1942 ? L'amiral Darlan et les généraux d'Afrique ayant décidé de cesser le feu et de retourner leur forces contre les Allemands, le Maréchal les fustigea publiquement. Les approuva-t-il secrètement ? S'il les approuvait, pourquoi envoya-t-il l'amiral Platon à Tunis pour ordonner la lutte contre les Anglo-Saxons et pourquoi ne donna-t-il pas à temps à l'amiral de Laborde l'ordre de sortir la Flotte française du piège de Toulon ? De très nombreux ouvrages ont été consacrés au maréchal Pétain. Mais celui-ci, écrit à partir de documents souvent peu connus ou inédits, donne un éclairage original sur le comportement du Maréchal."
Plon, 1980, in-8°, 512 pp, traduit de l'américain, notes bibliographiques, broché, bon état
Traduction française de : Soldiers of the Night : The Story of the French Resistance. — Dans ce livre qui fera date, David Schoenbrun recrée l'histoire et l'humanité de la Résistance française telle qu'il l'a vue de ses propres yeux. "Tout simplement magnifique. “Soldats du silence” n'est pas seulement un grand récit d'aventure, mais une contribution durable à l'histoire de la Seconde Guerre mondiale." (Theodore H. White) — "The most complete account of the French Resistance in English, and the most sensitive." (New York Times Book Review)
Plon, 1964, gr. in-12, 334 pp, préface du Général de Gaulle, broché, bon état. Edition originale, ex. du SP, prière d'insérer, envoi a.s.
"Voici l'accompagnement oral et passionné des Mémoires de guerre, le choeur de la tragédie. Un livre fait pour être entendu plutôt que lu. Un modèle plus utile encore par ce qu'il enseigne sur la maîtrise des micros que par ce qu'il rappelle des thèmes de la France libre. Dix lignes d'une lettre de 1945 forment la « préface du général de Gaulle » annoncée." (Revue française de science politique, 1965)
Plon, 1980, gr. in-8°, 307 pp, annexes, broché, couv. illustrée, état correct
Révélant ou rétablissant des faits mal connus, rapprochant des pièces d'archives souvent inédites, M. Schumann à composé un vaste tableau et donne une vue générale de l'Appel du 18 juin. — "A la date du 18 Juin 1940, alors que le général de Gaulle a pris le parti de lancer à la radio de Londres son fameux appel, que se passe-t-il dans le monde ? Pour répondre à cette question, Maurice Schumann organise, avec une grande habileté, autour d'Hitler et de Mussolini, de Pétain, de Churchill, de Roosevelt, de Staline, de Yonai, de Franco, de Noguès... et de Paris, les faits plus ou moins bien connus et des documents d'archives souvent inédits. Il analyse, il critique, il confronte lucidement et rigoureusement. Ainsi se précisent des points d'histoire et l'enchaînement des événements. Ainsi s'éclairent non seulement les actes, mais les intentions des principaux protagonistes à un sommet du drame qui se joue et qui mettra quatre années encore à trouver son dénouement. En lisant cet ouvrage, on admirera le recul qu'a su prendre l'auteur et on comprendra à quel point les décisions de quelques hommes politiques, prises souvent dans l'incertitude et dans la fièvre, peuvent être lourdes d'avenir et engager à longue portée le destin des peuples." (Pierre Frison, revue Etudes, 1980)
Gallimard, 1974, in-8°, 181 pp, 8 pl. de photos et documents hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Témoins)
L'histoire d'un jeune Juif allemand engagé et tué dans les Forces Françaises Libres. Peter Schwiefert, jeune Allemand demi-juif, de famille bourgeoise et libérale, décide en 1938 de quitter l'Allemagne par haine du nazisme et meurt à l'âge de vingt-sept ans en 1945, dans les rangs des Forces Françaises Libres où il s'était engagé. Il a écrit ces lettres entre 1938 et 1941, pour la plupart adressées à sa mère.
Editions des Deux-Rives, 1945, in-12, 166 pp, broché, couv. lég. effrangée, état correct
Table : Introduction ; 1. Les faits : Le procès de Riom ou les accusés accusent – Le mythe Pétain sauveur de la France – Le complot contre la République – Gustave Hervé, « manager » de Pétain – De la conspiration à la « collaboration » – La trahison engendre la défaite – « Vichy-Etat » ou le « gauleiter » ; 2. Les documents : Première campagne d'Hervé – Deuxième offensive d'Hervé 1936. La voix d'Hervé s'enfle – Le « Grand Occident » – Conclusion. — "... Ce Gustave Hervé d'après-guerre, « fantoche profasciste » selon L'Humanité, grotesque « Tatave » ou « Gugusse » selon les ligues antifascistes, toujours brocardé pour son passé et ses palinodies successives, dont les conférences banlieusardes sont facilement sabotées par les communistes en 1927-1928, et dont les frêles organisations sont plus moquées que craintes, est pourtant l'auteur d'un fameux slogan. En 1935, il publie un recueil d'articles sous le titre : « C'est Pétain qu'il nous faut », sans l'accord, affirme-t-il, du principal intéressé. Pétain est bien à ses yeux, et pas seulement aux siens, le sauveur suprême susceptible de sortir la France d'un marasme aux causes multiples. Le « chef », il le guette depuis 1916. Hervé en décline à l'envi toutes les qualités : soldat, vainqueur, d'une grande autorité morale, au-dessus des joutes politiciennes, capable, seul, de réaliser l'Union sacrée face à la turbulente « Germania », et seule alternative souhaitable à Léon Blum. Il ne reste qu'à fournir au vieux Maréchal un programme dont Hervé a déjà arrêté et publié les grandes lignes depuis les années 1920. Cette retentissante campagne de presse vaudra à Gustave Hervé de figurer de façon posthume dans la thèse du « complot » développée lors de l'instruction du procès de Pétain en 1945, notamment par André Schwob. Celui-ci versera au dossier à charge la campagne de propagande d'Hervé de 1935 pour accréditer la thèse d'une préméditation politique destinée à placer Pétain au pouvoir. André Schwob soulignera à juste titre la troublante ressemblance du programme bâti par Hervé avec celui mis en oeuvre par Vichy. S'il est, en réalité, bien peu probable qu'Hervé, homme calciné et isolé, ait pu être le « manager» de Pétain, il reste, en 1945, un personnage bien commode à extirper des années d'avant-guerre..." (Gilles Heuré, Itinéraire d'un propagandiste : Gustave Hervé, de l'antipatriotisme au pétainisme, 1871-1944, dans Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1997)
DelPrado/Osprey Publishing, 2000, gr. in-8°, 64 pp, 62 photos, 12 pl. de profils d'avions et d'uniformes en couleurs par Tom Tullis et Mike Chappell, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
Macon, Protat frères, 1941, pt in-8°, xiv-182 pp, qqs graphiques, biblio, broché, bon état
La Palatine, 1963, in-8°, 254 pp, broché, couv. illustrée, état correct
Témoignage sur l'enfer des camps de concentration. "Témoin direct des atrocités nazies, le docteur Sedel a tout vu (...) Ce livre est précis et honnête, sans emphase ni lyrisme. C’est un compte rendu bouleversant de simplicité et le récit d’un homme seul devant l’inconcevable." (France Soir)
Calmann-Lévy, 1994, in-8°, 205 pp, 2 documents en fac-similé, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Pierre Seel est né en Alsace. Il est déporté pour homosexualité en 1942 à Schirmeck, puis au camp de Struthof, sur le territoire français. — "C'est une voix devenue blanche qu'on entendra ici. Pierre Seel se souvient : la déportation dans les camps nazis, la torture et l'humiliation, puis l'enrôlement forcé – comme Alsacien – dans l'armée allemande, le front de l'Est, l'évasion et la capture par les Russes. Mais il se souvient aussi de son retour de guerre : le mur de réprobation dressé devant lui, l'homosexualité inavouable, la décision de mener une existence « comme les autres », le mariage et la vie réglée. Qu'aura-t-il fallu pour que, un beau jour d'avril 1982, il choisisse de briser cette apparence et pour que son long silence devienne un long combat pour la vérité ? Dans le récit de cette vie rompue, on lira l'aveu poignant d'un homme qui voudrait, simplement, que justice lui soit enfin rendue." (4e de couverture)
Seghers, 1974, gr. in-8°, 661 pp, un dessin en frontispice,16 pl. de photos et illustrations hors texte, dessin et fac-similés dans le texte, index, table de concordance des noms et des pseudonymes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"J'ai hésité longtemps avant d'écrire cette histoire. Trente ans. Avec le recul, je crois aujourd'hui qu'un témoignage vécu au jour le jour peut être utile. A-t-on jusqu'ici entrepris de relever l'itinéraire des poètes de la Résistance, d'en regrouper les auteurs, de fournir à l'Histoire un travail de synthèse ? Dans le labyrinthe des réseaux, le chassé-croisé des pseudonymes, au détour des événements, des prisons au maquis, de Lyon à Alger, des camps de déportation aux clandestins, du musée de l'Homme à Poésie 40-44 et à bien d'autres, a-t-on essayé, depuis plus de trente ans, d'aller aux sources, aux motivations, de faire revivre cette époque ? Si surprenant que cela paraisse à première vue, non ! Ceux qui se pencheront sur la poésie de la Résistance trouveront ici le rappel d'un temps de misères et de sang, de férocité et de colère, de contestation et d'espoir. Au-delà de mon expérience personnelle, et pour reprendre un titre de Pablo Neruda, j'essaierai de faire entendre le "Chant général" qui fut celui de cette époque, l'écho d'une opposition viscérale, celle du chagrin et de la parole, de la mort vaincue par la volonté de survivre." (avant-propos)
Plon, 1998, fort in-8°, 710 pp, 6 illustrations in-texte, 92 photographies hors texte, 3 index, 10 cartes, un glossaire, broché, couv. illustrée, tranche inf. lég. salie, bon état (Coll. Terre humaine)
Le ghetto de Varsovie, 350.000 Juifs ; juillet 1942. Des rumeurs insistantes font état de la déportation imminente des Juifs. C'est à ce moment précis que le jeune archiviste de la communauté, Hillel Seldman, décide de consigner dans un journal le récit de l'horreur quotidienne pour le transmettre à la postérité. Il poursuivra cette chronique de l'angoisse jusqu'à son arrestation en janvier 1943, sauvé par un extraordinaire passeport paraguayen. Le "Journal du ghetto", rédigé en hébreu, a paru en 1946, suivi d'une traduction yiddish en 1947. N'ayant jamais fait l'objet d'une édition dans une langue à diffusion internationale, ce texte est resté méconnu alors qu'il s'agit d'un document humain bouleversant qui nous restitue, à travers le vécu d'un homme profondément religieux, la résistance obstinée et multiforme des Juifs de Varsovie à l'entreprise génocidaire nazie, infamante dans l'histoire de l'Allemagne. Préfacé, traduit de l'hébreu et du yiddish et annoté par Nathan Weinstock, le "Journal du ghetto" de Seidman est accompagné d'un dossier documentaire et critique composé par Nathan Weinstock et Georges Bensoussan, avec la collaboration de Micheline Weinstock, qui fait de ce livre un document unique.
Pygmalion, 2003, gr. in-8°, 170 pp, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état
Lorsque Churchill ordonna à ses services : "Et maintenant, mettez le feu à l'Europe", savait-il que ceux-ci seraient conduits à éliminer l'un des plus importants maillons de la résistance française ? La tragédie du réseau Prosper reste, en effet, l'une des grandes énigmes du combat mené par les services secrets au cours de la Seconde Guerre mondiale. Son brutal démantèlement par les Allemands, en 1943, après une longue période d'infiltration par leurs espions, conduisit à l'arrestation et à la déportation de plus de mille personnes, dont peu revinrent. Et ces rescapés, honteusement lâchés ensuite par les Pouvoirs publics, durent souvent affronter des accusations d'incompétence et de trahison. Pourquoi ? Churchill les sacrifia-t-il sciemment afin de protéger les préparatifs du débarquement en Normandie dont ce réseau n'avait pas connaissance, laissant ainsi les Allemands persuadés que le jour J surviendrait dans le Pas-de-Calais où ils avaient commencé à rassembler leurs forces de frappe ? Après avoir passé en revue toutes les sources d'information disponibles, Richard Seller livre le dossier complet de cette ténébreuse affaire, où plane le cynisme terrifiant des hommes au pouvoir. (4e de couverture)
Payot, 1989, in-8°, 270 pp, préface de Jean-Pierre Azéma, index, broché, bon état (Bibliothèque historique)
Au sein d'une production historiographique très centrée sur le cadre franco-français, ce livre reste à ce jour l'une des rares tentatives de comparaison entre divers mouvements de résistance à travers l'Europe. Jacques Semelin y propose la notion de "résistance civile" pour qualifier la résistance spontanée de certains acteurs de la société civile et/ou de l'Etat par des moyens politiques, juridiques, économiques ou culturels. Rompant avec les représentations "héroïsantes" de la lutte contre l'occupant nazi, cette notion permet de décrire une résistance du quotidien, des humbles, des anonymes, qu'elle soit celle d'étudiants, d'ouvriers ou de fonctionnaires. L'ouvrage s'appuie sur une quarantaine de cas de résistance civile de masse à travers l'Europe nazie (manifestations, grèves, protestations d'Eglises ou de cours de justice, activités de propagande ou sauvetage de Juifs, etc.), dont il raconte des pages peu connues, ainsi ces femmes "aryennes" protestant dans les rues de Berlin en 1943 contre l'arrestation de leurs maris juifs. — "Jacques Semelin, psychologue de formation, docteur en histoire contemporaine, est un chercheur de grande qualité rattaché au laboratoire « Communication et politique » du CNRS. "Sans armes face à Hitler" est d’un incontestable intérêt. L’auteur considère avec « un nouveau regard » qu’il fallait combler une bibliographie lacunaire, qu’il fallait évoquer le rôle et l’action de dizaines, voire de centaines de milliers de personnes qui furent engagés dans une résistance non armée dans l’Europe occupée par les nazis. Cette affirmation rompt avec l’image traditionnelle d’une lutte issue de la seule violence insurrectionnelle, certes… Et pourtant, et faut-il le rappeler, d’autres moyens furent mis en œuvre pour lutter contre l’ignoble, et pour sauver des gens. Semelin – qui a d’ailleurs consulté les documents du C.D.J.C. – recense plusieurs formes de résistance civile : des grèves aux manifestations, de la désobéissance au S.T.O., de la protestation d’Églises, de cours de justice ou d’organismes divers... Aussi le concept de « résistance civile » qu’il développe – expression qu’il préfère à d’autres – a un sens, y compris dans le système le plus totalitaire, répressif et inhumain qui soit, dans « celui de la brutalité extrême, celle du nazisme ». Notons enfin, que son huitième chapitre est consacré à « la résistance civile face au génocide », chapitre consacré sur les résistances que les nazis ont pu rencontrer, ici ou là, dans l’application de leur programme. On ne peux que conseiller la lecture de l’ouvrage de Jacques Semelin." (Le Monde Juif, 1989/4)