8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Alger, Editions Charlot, s.d. (1943), pt in-8°, 61 pp, broché, papier lég. jauni, bon état (Coll. Les Ecrivains soviétiques)
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Nikolaï Tikhonov (1896-1979) resta dans Léningrad pendant les 900 jours du siège et participa au combat à la Direction des services de presse et de propagande de l'armée. Il rédigea des articles, des tracts, fit un grand nombre d'émissions exaltant l'héroïsme des assiégés, écrivit des vers comme “Kirov avec nous” (Sergueï Kirov) et des œuvres en prose recueillies sous le titre de “Récits de Léningrad”. Il obtint le Prix Staline en 1942.
Julliard, 1965, in-8°, 245 pp, broché, ex. du SP, bon état
DelPrado/Osprey Publishing, 2000, gr. in-8°, 64 pp, 76 photos, 12 pl. de profils d'avions et d'uniformes en couleurs par John Weal et Mike Chappell, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
P., Association des anciens Franc-Tireurs et Partisans français, s.d. (1946), in-12, 32 pp, préface de Marcel Cachin, une photo de Charles Tillon, broché, marge sup. des premiers feuillets lég. tachée, bon état
Alinéa, 1989, in-8°, 199 pp, traduit de l'italen, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Souvenirs de Libye du psychiatre italien Mario Tobino (1916-1991). — "Le désert de Libye" ou la guerre immobile. En 1941, la 31e Compagnie sanitaire dans laquelle sert Marcello, de désert en désert, vient aux côtés des Allemands, ses "alliés", assiéger Tobrouk encore occupée par les Anglais. Comme presque toujours chez Tobino, la réalité sensible et sensuelle ne fait qu'un avec le mythe. Il n'y a plus pour ainsi dire de proportions et de durées qu'intérieures. Le Désert règne en maître absolu. Sensations, impressions, souvenirs s'enchevêtrent et s'imbriquent aigus, brillants, nostalgiques. On y voit, agrandis jusqu'à la démesure, le grostesque Oscar Pilli dans sa folie sans frein, la vaillante et fragile Alexandrine, le noble Mahmoud, le mousse Favaccia ou ces femmes arabes si belles tout à coup noyées dans leur bourracan. Un kaléïdoscope de personnages qui apparaissent et disparaissent, au gré de la guerre et du vent, le jaune “ghibli”. — "Le Désert de Libye" (1952, trad. Alinéa, 1989) a été adapté au cinéma par Dino Risi (1985), puis par Mario Monicelli (2006).
Arléa, 1996, in-8°, P. Arléa, 1996, 221p., petit in-8, broché (bon état), recueil de témoignages.
Pygmalion, 1986-1987, 2 vol. gr. in-8°, 509 et 503 pp, 64 pl. de photos hors texte, sources, glossaire, index, brochés, état correct
Tome I : 20 avril 1889 - Octobre 1938 ; Tome II : Novembre 1938 - 30 avril 1945. — Considérée comme un classique, cette monumentale biographie d'Adolf Hitler, fondée sur des témoignages directs et des recherches approfondies (interview de la soeur d'Hitler, dossier de l'US Army Counter-Intelligence Command), révèle des détails saisissants sur sa vie privée. Elle a fait l'unanimité de la critique internationale.
Laffont, 1983, fort in-8°, xiv-974 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bouquins)
Considérée comme un classique, cette monumentale biographie d'Adolf Hitler, fondée sur des témoignages directs et des recherches approfondies (interview de la soeur d'Hitler, dossier de l'US Army Counter-Intelligence Command), révèle des détails saisissants sur sa vie privée. Elle a fait l'unanimité de la critique internationale. — "Adolf Hitler a bouleversé plus que personne le XXe siècle. Nul autre de nos contemporains n'a brisé autant d'existences, suscité autant de haine. Ce n'est que ces dernières années que ceux qui l'ont connu personnellement ont accepté – ou été en mesure – de parler de lui en toute liberté. John Toland a basé cette biographie monumentale sur leurs témoignages directs et des recherches approfondies comprenant un grand nombre de sources jusqu'alors inconnues ou inaccessibles : les dossiers de l'U.S. Army Counter-Intelligence Command, comprenant l'interview de la soeur de Hitler, Paula – des documents inédits des Archives nationales tels qu'un rapport psychiatrique secret sur Hitler, daté de 1918 – des documents inédits des Archives gouvernementales britanniques – la correspondance Goering-Negrelli de 1924-1925, récemment découverte, qui jette une lumière nouvelle sur les relations entre le nazisme et le fascisme – les discours secrets de Himmler – des journaux, notes et mémoires inédits comprenant les souvenirs si révélateurs de Traudl Junge, la plus jeune secrétaire de Hitler. Avec un sens magistral de l'Histoire, John Toland présente Hitler dans le contexte de l'époque qui l'a formé. La figure qui émerge de ces pages est à bien des égards plus effrayante que sa traditionnelle caricature démoniaque, car Toland a donné au démon un visage humain. Ce livre démasque de nombreux mensonges, redresse maintes distorsions. Il contient aussi des révélations saisissantes et des détails inconnus jusqu'ici sur la vie privée de Hitler. Il propose enfin de nouvelles perspectives, les plus plausibles, sur beaucoup d'événements connus. Mais le plus remarquable, c'est que John Toland a donné forme et signification à la grande abondance de détails et de précisions ici rassemblés." — "Ouvrage extraordinairement brillant de biographie, d'histoire militaire, sociale et politique, il peut être considéré comme le livre définitif sur Adolf Hitler." (The National Observer) — "Le livre capital qu'il faut lire si l'on veut en savoir davantage sur Hitler ou la guerre en Europe". (Newsweek) — Outre sa biographie d'Hitler, John Toland (1912-2004) a publié plusieurs livres sur la Seconde Guerre mondiale qui sont autant de classiques, en particulier "Les 100 derniers jours : 27 janvier-8 mai 1945" et "L'Empire du Soleil-Levant : gloire et chute, 1936-1945" qui a reçu le prix Pulitzer.
Pygmalion, 1978, gr. in-8°, 503 pp, 32 pl. de photos hors texte, sources, glossaire, index, broché, état correct
Tome II seul (sur 2). — "Adolf Hitler a bouleversé plus que personne le XXe siècle. Nul autre de nos contemporains n'a brisé autant d'existences, suscité autant de haine. Ce n'est que ces dernières années que ceux qui l'ont connu personnellement ont accepté – ou été en mesure – de parler de lui en toute liberté. John Toland a basé cette biographie monumentale sur leurs témoignages directs et des recherches approfondies comprenant un grand nombre de sources jusqu'alors inconnues ou inaccessibles : les dossiers de l'U.S. Army Counter-Intelligence Command, comprenant l'interview de la soeur de Hitler, Paula – des documents inédits des Archives nationales tels qu'un rapport psychiatrique secret sur Hitler, daté de 1918 – des documents inédits des Archives gouvernementales britanniques – la correspondance Goering-Negrelli de 1924-1925, récemment découverte, qui jette une lumière nouvelle sur les relations entre le nazisme et le fascisme – les discours secrets de Himmler – des journaux, notes et mémoires inédits comprenant les souvenirs si révélateurs de Traudl Junge, la plus jeune secrétaire de Hitler. Avec un sens magistral de l'Histoire, John Toland présente Hitler dans le contexte de l'époque qui l'a formé. La figure qui émerge de ces pages est à bien des égards plus effrayante que sa traditionnelle caricature démoniaque, car Toland a donné au démon un visage humain. Ce livre démasque de nombreux mensonges, redresse maintes distorsions. Il contient aussi des révélations saisissantes et des détails inconnus jusqu'ici sur la vie privée de Hitler. Il propose enfin de nouvelles perspectives, les plus plausibles, sur beaucoup d'événements connus. Mais le plus remarquable, c'est que John Toland a donné forme et signification à la grande abondance de détails et de précisions ici rassemblés." — "Ouvrage extraordinairement brillant de biographie, d'histoire militaire, sociale et politique, il peut être considéré comme le livre définitif sur Adolf Hitler." (The National Observer)
Le Livre de Poche, 1970, in-12, 507 pp, 5 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
La grande poussée japonnaise en Asie et l'impossibilité américaine pour enrayer cette conquête jusqu'à la bataille de Midway qui fût un tournant dans la guerre du Pacifique. — Le cri de « Banzaï ! » poussé par les troupes japonaises victorieuses devait retentir pendant six mois dans le Sud-Ouest du Pacifique à dater de la surprise qui fit de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941, le synonyme d'une tragédie. Elle allait se poursuivre par une série de défaites telles que les États-Unis n'en avaient jamais connues. Les unes après les autres, les bases des îles de Guam et de Wake, Hong-Kong, Singapour « l'imprenable », Java, où la flotte alliée fut défaite, la péninsule de Bataan , Corregidor, tombèrent aux mains des envahisseurs. Cette progression, marquée par des épisodes tels que la fameuse « Marche à la mort », aux Philippines, de Mariveles à San Fernando – une des pires atrocités de la guerre – se déroula inexorablement sans que jamais pourtant l'honneur des armes alliées fût en défaut « but not in shame... » jusqu'à la bataille livrée les 4 et 5 juin 1942 par l'amiral Fletcher, au large de Midway, à un ennemi très supérieur en nombre. Sans être décisif dans l'immédiat, ce combat annonçait le renversement de la situation dans le Pacifique et l'issue victorieuse de la guerre. Sous les ordres de l'amiral Nimitz et du général MacArthur, l'empire nippon, conquis suivant les méthodes de la guerre éclair, allait se rétrécir d'île en île. Pour la première fois, le conflit entre le Japon et les U.S.A. est rapporté avec une richesse d'information à l'échelle du sujet. John Toland, qui est aussi l'historien de « Bastogne », a mené une enquête longue et minutieuse, interrogeant près de huit cents témoins, tant au Japon, où il a épousé son interprète, Toshiko Matsumura, que dans les autres régions de l'Asie qui intéressaient son livre. Il a su parfaitement restituer le vaste théâtre de tant d'opérations aussi nécessaires au succès de la guerre que celles qui se déroulèrent en Europe. — "Un reportage sans prétention qui laisse pourtant entrevoir ça et là l'image d'une Amérique pacifiste, hésitante et désarmée qui fera dans le malheur l'apprentissage de ses responsabilités." (Revue française de science politique, 1964)
Calmann-Lévy, 1962, in-8°, 350 pp, 20 pl. de photos hors texte, nombreuses cartes
Calmann-Lévy, 1972, gr. in-8°, 345 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de photos hors texte, 8 cartes, broché, bon état
L'originalité du livre de Toland est d'être écrit du point de vue japonais. L'auteur a bénéficié de l'aide de sa femme, japonaise. — "Ce livre est surtout un récit vivant des principaux épisodes de la guerre du Pacifique destiné à un large public. L'auteur a puisé une information sérieuse dans les archives japonaises et américaines ainsi que dans les témoignages des principaux acteurs et simples survivants du drame. Partant de la mutinerie du 26 février 1936, l'ouvrage relate rapidement l'extension de la conquête japonaise en Chine et l'évolution politique qui conduit à l'attaque sur Pearl Harbour. La conquête des Philippines par l'armée japonaise, les combats de Guadalcanal et des Mariannes, la bataille du golfe de Leyte, la défense des Ryukyu, la destruction d'Hiroshima et de Nagasaki, et la capitulation du Japon sont décrits avec détail, dans un style sobre et évocateur. Si les événements politiques occupent moins de place que les opérations militaires, J. Toland a eu néanmoins le souci d'en présenter la trame. Il souligne, à juste titre, comment le panasiatisme que propageait le Japon rencontrait certaines aspirations profondes des peuples d'Asie orientale, et combien la guerre menée par les États-Unis en Europe contre une nation occidentale et sa conception nazie différait de celle entreprise par eux en Asie, qui n'était pas seulement une lutte contre une nation agressive se battant pour survivre en tant que puissance moderne, mais « un combat idéologique contre un continent entier ». L'analyse demeure certes limitée ; cependant, la qualité du récit, la sûreté de l'information et la pondération des jugements confèrent à cet ouvrage une réelle utilité pour un sujet sur lequel la bibliographie en français est particulièrement indigente." (Marianne Bastid-Bruguière, Revue française d'histoire d'Outre-Mer, 1974)
Editions Sociales, 1969, pt in-8°, 314 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Souvenirs)
Témoignage d'André Tollet (1913-2001). Résistant, il fut en 1944 président du Comité parisien de la Libération. Signataire des accords du Perreux en 1943, il fut membre du Bureau confédéral de la CGT de 1945 à 1951. Nommé par la CGT, il siégea à l'Assemblée consultative provisoire en 1944-1945. — "André Tollet, président du Comité parisien de Libération, entend démontrer dans son ouvrage que les militants ouvriers d'obédience communiste n'ont pas attendu le déclenchement des opérations contre la Russie soviétique pour oeuvrer contre l'occupant nazi. Mais c'est avant tout une histoire de la guerre vue au travers de l'expérience personnelle de l'auteur, très discret sur la période du pacte germano-soviétique, mais mettant l'accent sur les mesures prises contre les syndicalistes et tout le mouvement ouvrier de l'avant-guerre jusqu'au 22 juin 1941. Tollet est une des victimes de la répression, et il nous décrit le régime imposé aux prisonniers politiques à Fresnes où il fut incarcéré, puis à Compiègne d'où il s'évada le 22 juin 1942. On retiendra les précisions données sur les conditions de vie dans la région parisienne en 1942-1943, sur les réactions du monde du travail au S.T.O., sur les sabotages de la production, sur l'activité syndicale clandestine, dont André Tollet est un des meneurs, sur les grèves, le refus de la Charte du Travail, la réunification de la C.G.T., la formation du Comité parisien de la Libération, les opérations des G.S.D. (groupes de sabotage et de destruction), sur la participation de la classe ouvrière à la résistance armée et à la préparation de l'insurrection générale. La libération de Paris occupe tout naturellement un important chapitre de 70 pages..." (Marcel Baudot, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale)
Messidor, Editions sociales, 1983, in-8°, 293 pp, préface de Germaine Willard, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Témoignage d'André Tollet (1913-2001). Résistant, il fut en 1944 président du Comité parisien de la Libération. Signataire des accords du Perreux en 1943, il fut membre du Bureau confédéral de la CGT de 1945 à 1951. Nommé par la CGT, il siégea à l'Assemblée consultative provisoire en 1944-1945. — "André Tollet, président du Comité parisien de Libération, entend démontrer dans son ouvrage que les militants ouvriers d'obédience communiste n'ont pas attendu le déclenchement des opérations contre la Russie soviétique pour oeuvrer contre l'occupant nazi. Mais c'est avant tout une histoire de la guerre vue au travers de l'expérience personnelle de l'auteur, très discret sur la période du pacte germano-soviétique, mais mettant l'accent sur les mesures prises contre les syndicalistes et tout le mouvement ouvrier de l'avant-guerre jusqu'au 22 juin 1941. Tollet est une des victimes de la répression, et il nous décrit le régime imposé aux prisonniers politiques à Fresnes où il fut incarcéré, puis à Compiègne d'où il s'évada le 22 juin 1942. On retiendra les précisions données sur les conditions de vie dans la région parisienne en 1942-1943, sur les réactions du monde du travail au S.T.O., sur les sabotages de la production, sur l'activité syndicale clandestine, dont André Tollet est un des meneurs, sur les grèves, le refus de la Charte du Travail, la réunification de la C.G.T., la formation du Comité parisien de la Libération, les opérations des G.S.D. (groupes de sabotage et de destruction), sur la participation de la classe ouvrière à la résistance armée et à la préparation de l'insurrection générale. La libération de Paris occupe tout naturellement un important chapitre de 70 pages..." (Marcel Baudot, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale)
P., Nagel, 1945, in-12, 155 pp, traduit du russe, broché, bon état (Coll. Documents contemporains)
Dernier ouvrage de l'écrivain russe mort en 1945 à l'âge de 57 ans, publié sous forme d'articles dans "Isvèstia" au cours des différentes phases de la guerre sur le front de l'Est.
France-Empire, 1981, in-8°, 238 pp, une carte, broché, couv. illustrée lég. abîmée, état correct,
Albin Michel, 1966, in-8°, 252 pp, traduit de l'américain, 14 photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Dans cet ouvrage, l'auteur tente de démêler à travers les intrigues, les erreurs ou l'aveuglement des autorités, tant civiles que militaires, les raisons véritables du meurtre de l'amiral Darlan. Cette enquête passionnée et passionnante est en même temps un réquisitoire sévère contre le pouvoir politique en temps de guerre." (Revue française de science politique, 1967)
New York, Brentano's, 1943, in-12, 311 pp, broché, état correct
Première édition en langue française de cette biographie très critique de Pierre Laval. L'édition originale en anglais : "Pierre Laval", date de 1941 (New York, Oxford University Press). Par Henry Torrès (1891-1966), célèbre avocat, puis député et sénateur. Figure emblématique de la gauche, il est connu pour avoir, entre autres, défendu en 1927 Samuel Schwartzbard, assassin de Simon Petlioura, socialiste et indépendantiste ukrainien responsable de nombreux pogroms. Dans les années 1920, il défend nombre d'anarchistes telle que Germaine Berton, en 1923, dont il obtient l'acquittement à l'issue de son procès pour l'assassinat, qu'elle avait reconnu, du responsable monarchiste de l'Action française, Marius Plateau. En 1924 il défend l'anarchiste italien Ernesto Bonomini, assassin de Nicola Bonservizi l'un des représentants du fascisme italien en France. Et en 1927 il fait libérer, avec le soutien de Louis Lecoin et Sébastien Faure, les anarchistes Francisco Ascaso Abadia, Buenaventura Durruti et Gregorio Jover...
Lyon et P., Editions Archat, 1943, in-4°, 150 pp, 30 illustrations de Pierre Probst à pleine page, broché, couv. lég. salie, bon état
Flammarion, 1982, gr. in-8°, 405 pp, 16 pl. de photos hors texte, documents, index, broché, bon état
Flammarion, 1982, gr. in-8°, 405 pp, 16 pl. de photos hors texte, documents, index, broché, bon état, envoi a.s.
Plon, 1980, gr. in-8°, 574 pp, notes, index, broché, tranche lég. salie, bon état
Ce livre est un événement dans la mesure où il apporte un éclairage nouveau par rapport aux idées reçues. Il conduit à une révision fondamentale, dans de nombreaux cas, de ce qui était tenu pour acquis en matière de vérité historique. Et ce qui frappe tout au long de cette ouvre magistrale, c'est l'impartialité. Quarante ans après 1940, comment Raymond tournoux – tel un bénédictin pointilleux – a-t-il pu renouveler le sujet ? En étudiant avec méthode les archives diplomatiques de l'étranger, jusqu'ici inaccessibles, en collectant et en analysant les cahiers, carnets, mémoires, recueils personnels de notes, tous textes – tenus avec soin par des acteurs ou observateurs placés à des postes clés – restés secrets depuis lors; en mettant à jour, enfin, les témoignages irremplaçables qui lui ont été confiés au cours des décennies passées, avec l'engagement de les produire en temps voulu – ni trop tôt ni trop tard – pour servir l'Histoire. La somme remarquabe qui en résulte accompagne des révélations fascinantes. Il s'agit d'un authentique travail scientifique, chaque ligne, pour ainsi dire, étant suivie de ses références et de son appareil critique. Se paçant toujours au niveau supérieur des faits et des idées, le livre couvre les deux France tragiques – celle du Maréchal et celle du Général – mais l'ouvrage s'élève aussi à la dimension d'une fresque mondiale, avec les déroulements de la Seconde Guerre, les personnages de Roosevelt, de Churchill, de Staline, de Mussolini, de Hitler. A la vérité, un prodigieux livre d'histoire. — "Sur une période déjà largement explorée, R. T. apporte du nouveau dans la mesure où il a connu, fréquenté et interrogé la plupart des acteurs. De plus il a dépouillé nombre d'archives françaises et étrangères. Tous les chapitres sont suivis de documents éclairant tel ou tel point précis : affrontement Laval-Weygand, le Maréchal et l'Afrique du Nord (lettres de Weygand à l'auteur, etc.). R. T. a dépouillé, par exemple, les archives inédites du général de La Laurencie et y a trouvé un message de Pétain aux Parisiens, resté dans les cartons par la volonté des occupants. A la lecture de ce message (p. 219) on peut se poser la question de savoir pourquoi la diffusion en a été interdite. Le rôle du Québécois Dupuy est analysé à plusieurs reprises. Les événements sont vus sous un jour nouveau et le livre, comme les précédents ouvrages de l'auteur, se lit aisément." (Revue française de science politique, 1982)
France-Empire, 1975, pt in-8°, 253 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, dos sali, jaquette illustrée, bon état
Mémoires de guerre d'un cavalier affecté au 12e Régiment de Chasseurs à cheval. La drôle de guerre, la campagne de France, capture et évasion, la France Libre, la Résistance. Raphaël Léonard Touze (1915-1997) deviendra ensuite ambassadeur au Tchad et à Maurice.
Boulogne, EPA, 1979, in-8° à l'italienne, 256 pp, 379 photos en noir, cart. illustré de l'éditeur, coins lég. frottés, bon état
"Les engins blindés naisent avec le vingtième siècle. En moins de cinquante ans l'évolution des techniques est telle que ce type de matériel va atteindre un haut niveau de sophistication et une grande sûreté d'emploi. En outre, cette période est riche en événements. Elle est marquée par deux gueres mondiales et quelques opérations militaires dans les territoires coloniaux..." (introduction) — "Cet ouvrage, abondamment illustré de photographies le plus souvent inédites, retrace par le détail l’histoire du matériel automobile spécialisé, utilisé dans l’armée française sur le théâtre d’opération métropolitain et d’outre-mer, de 1900 à 1944. Il comprend les véhicules, improvisés, étudiés ou produits en série pour les différentes armes, ce qui permet en fait de suivre l’évolution des doctrines. Pour la cavalerie, il part de la première automitrailleuse Girardot et Voigt de 1902 et de celles de 1914. Il étudie les Automitrailleuses de cavalerie ou de combat (AMO) de reconnaissance (AMR) ou de découverte (AMD) d’entre les deux guerres, jusqu’au char S-35 SOMUA de 19 t qui équipait, en 1940, les dragons et cuirassiers des divisions légères mécaniques (DLM), excellent engin que les Allemands devaient récupérer. Ne sont pas oubliées les « voitures blindées de transport de combattants », les voitures de liaison et de commandement blindés et les véhicules improvisés de la dernière guerre. L’histoire de « l’artillerie spéciale » est particulièrement significative. On voit se développer les idées du général Estienne avec le char Schneider de 1916, le char Saint-Chamont et le char léger Renault FT-17. Mais l’artillerie spéciale disparait dans la réorganisation de l’armée d’après 1918, pour être absorbée par l’infanterie. Celle-ci fait produire des chars légers successeurs du FT-17. Elle développe le « char de bataille » du général Estienne qui est destiné à combattre d’autres chars, pour aboutir au char le plus puissant de 1940, le B1 bis de 31 t armé d’un canon de 47 mm qui équipera les divisions cuirassées. Un char lourd de 45 t est également étudié pour la destruction des fortifications mais ne verra jamais le jour. L’infanterie, entre les deux guerres, a également développé ses engins légers d’accompagnement et de ravitaillement dont le plus connu est la chenillette Renault de 1931 et celle de 1937. L’artillerie prend sa part dans l’histoire des blindés avec les véhicules porteurs d’armes antiaériennes et l’artillerie automotrice (un automoteur de 370 mm a été étudié mais n’a jamais été réalisé). Le génie est présent avec ses engins de franchissement, ancêtre des ponts Gillois, dont l’engin Somua-Coder expérimenté en 1939. L’outre-mer a ses véhicules propres, par exemple le char colonial Renault D 3, l’automitrailleuse AMD Laffly SISTOE dont le 5e régiment de spahis algériens se servait encore en 1946. Au Levant fleurissent les engins adaptés au désert et le Bren Carrier britannique, analogue à nos chenillettes. Quelques pages sont également réservées à l’Extrême-Orient et aux exportations. Un livre bien présenté, à la documentation très précise et très claire." (Revue Défense Nationale, 1980)
André Bonne, 1948, in-8°, 449 pp, broché, bon état
"La pensée du Maréchal." — Par le directeur de cabinet de Pétain en 1944. De décembre 1943 à août 1945, les crises entre le Maréchal et les Allemands, les intrigues collaborationnistes, l'action de la Résistance, les tentatives de paix séparée, les tractations entre De Gaulle et Pétain, l'enlèvement du Maréchal, son internement à Sigmaringen et son retour en France. Dédié "aux milliers de bons Français qui ont tout sacrifiés au service de la Patrie envahie, et qui expient aujourd'hui ces "crimes" dans les prisons, les cachots et les camps de la IVe République". — "Je vous raconterai à ce propos une anecdote. Quand j'étais en France, le Premier Président du Tribunal de la Seine a bien voulu m'indiquer qu'une affaire civile très importante viendrait devant lui le lendemain. C'était une action civile en diffamation, quelque chose d'assez rare en France. L'action était intentée par une personne très connue : De Lattre de Tassigny, contre un nommé Jean Tracou, auteur d'un livre ayant pour titre: « Le Maréchal aux liens ». Les avocats étaient Mme Blum, d'un côté, et Me Isorni, de l'autre. Tracou avait rapporté des propos qui étaient fort injurieux pour De Lattre de Tassigny, et surtout une conversation que Tracou disait avoir eu lieu à Vichy en juin 1940 entre De Lattre de Tassigny, Laval et un autre ministre qui était encore en vie. L'audience a duré environ trois heures. Les journaux n'en ont pas rendu compte et ne l'ont même pas signalée. J'ai eu quelque difficulté à trouver la décision quinze jours plus tard. J'ai trouvé un tiers de colonne dans Le Monde, disant que le Tribunal, pour marquer son indignation, avait alloué deux millions de dommages-intérêts à De Lattre de Tassigny. Il faut souligner que l'affaire était estimée très importante..." (C. J. Hamson, Revue internationale de droit comparé, 1956)