8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1964, gr. in-12, 334 pp, préface du Général de Gaulle, broché, bon état. Edition originale, ex. du SP, prière d'insérer, envoi a.s.
"Voici l'accompagnement oral et passionné des Mémoires de guerre, le choeur de la tragédie. Un livre fait pour être entendu plutôt que lu. Un modèle plus utile encore par ce qu'il enseigne sur la maîtrise des micros que par ce qu'il rappelle des thèmes de la France libre. Dix lignes d'une lettre de 1945 forment la « préface du général de Gaulle » annoncée." (Revue française de science politique, 1965)
Plon, 1980, gr. in-8°, 307 pp, annexes, broché, couv. illustrée, état correct
Révélant ou rétablissant des faits mal connus, rapprochant des pièces d'archives souvent inédites, M. Schumann à composé un vaste tableau et donne une vue générale de l'Appel du 18 juin. — "A la date du 18 Juin 1940, alors que le général de Gaulle a pris le parti de lancer à la radio de Londres son fameux appel, que se passe-t-il dans le monde ? Pour répondre à cette question, Maurice Schumann organise, avec une grande habileté, autour d'Hitler et de Mussolini, de Pétain, de Churchill, de Roosevelt, de Staline, de Yonai, de Franco, de Noguès... et de Paris, les faits plus ou moins bien connus et des documents d'archives souvent inédits. Il analyse, il critique, il confronte lucidement et rigoureusement. Ainsi se précisent des points d'histoire et l'enchaînement des événements. Ainsi s'éclairent non seulement les actes, mais les intentions des principaux protagonistes à un sommet du drame qui se joue et qui mettra quatre années encore à trouver son dénouement. En lisant cet ouvrage, on admirera le recul qu'a su prendre l'auteur et on comprendra à quel point les décisions de quelques hommes politiques, prises souvent dans l'incertitude et dans la fièvre, peuvent être lourdes d'avenir et engager à longue portée le destin des peuples." (Pierre Frison, revue Etudes, 1980)
Gallimard, 1974, in-8°, 181 pp, 8 pl. de photos et documents hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Témoins)
L'histoire d'un jeune Juif allemand engagé et tué dans les Forces Françaises Libres. Peter Schwiefert, jeune Allemand demi-juif, de famille bourgeoise et libérale, décide en 1938 de quitter l'Allemagne par haine du nazisme et meurt à l'âge de vingt-sept ans en 1945, dans les rangs des Forces Françaises Libres où il s'était engagé. Il a écrit ces lettres entre 1938 et 1941, pour la plupart adressées à sa mère.
Editions des Deux-Rives, 1945, in-12, 166 pp, broché, couv. lég. effrangée, état correct
Table : Introduction ; 1. Les faits : Le procès de Riom ou les accusés accusent – Le mythe Pétain sauveur de la France – Le complot contre la République – Gustave Hervé, « manager » de Pétain – De la conspiration à la « collaboration » – La trahison engendre la défaite – « Vichy-Etat » ou le « gauleiter » ; 2. Les documents : Première campagne d'Hervé – Deuxième offensive d'Hervé 1936. La voix d'Hervé s'enfle – Le « Grand Occident » – Conclusion. — "... Ce Gustave Hervé d'après-guerre, « fantoche profasciste » selon L'Humanité, grotesque « Tatave » ou « Gugusse » selon les ligues antifascistes, toujours brocardé pour son passé et ses palinodies successives, dont les conférences banlieusardes sont facilement sabotées par les communistes en 1927-1928, et dont les frêles organisations sont plus moquées que craintes, est pourtant l'auteur d'un fameux slogan. En 1935, il publie un recueil d'articles sous le titre : « C'est Pétain qu'il nous faut », sans l'accord, affirme-t-il, du principal intéressé. Pétain est bien à ses yeux, et pas seulement aux siens, le sauveur suprême susceptible de sortir la France d'un marasme aux causes multiples. Le « chef », il le guette depuis 1916. Hervé en décline à l'envi toutes les qualités : soldat, vainqueur, d'une grande autorité morale, au-dessus des joutes politiciennes, capable, seul, de réaliser l'Union sacrée face à la turbulente « Germania », et seule alternative souhaitable à Léon Blum. Il ne reste qu'à fournir au vieux Maréchal un programme dont Hervé a déjà arrêté et publié les grandes lignes depuis les années 1920. Cette retentissante campagne de presse vaudra à Gustave Hervé de figurer de façon posthume dans la thèse du « complot » développée lors de l'instruction du procès de Pétain en 1945, notamment par André Schwob. Celui-ci versera au dossier à charge la campagne de propagande d'Hervé de 1935 pour accréditer la thèse d'une préméditation politique destinée à placer Pétain au pouvoir. André Schwob soulignera à juste titre la troublante ressemblance du programme bâti par Hervé avec celui mis en oeuvre par Vichy. S'il est, en réalité, bien peu probable qu'Hervé, homme calciné et isolé, ait pu être le « manager» de Pétain, il reste, en 1945, un personnage bien commode à extirper des années d'avant-guerre..." (Gilles Heuré, Itinéraire d'un propagandiste : Gustave Hervé, de l'antipatriotisme au pétainisme, 1871-1944, dans Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1997)
DelPrado/Osprey Publishing, 2000, gr. in-8°, 64 pp, 62 photos, 12 pl. de profils d'avions et d'uniformes en couleurs par Tom Tullis et Mike Chappell, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
Macon, Protat frères, 1941, pt in-8°, xiv-182 pp, qqs graphiques, biblio, broché, bon état
La Palatine, 1963, in-8°, 254 pp, broché, couv. illustrée, état correct
Témoignage sur l'enfer des camps de concentration. "Témoin direct des atrocités nazies, le docteur Sedel a tout vu (...) Ce livre est précis et honnête, sans emphase ni lyrisme. C’est un compte rendu bouleversant de simplicité et le récit d’un homme seul devant l’inconcevable." (France Soir)
Calmann-Lévy, 1994, in-8°, 205 pp, 2 documents en fac-similé, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Pierre Seel est né en Alsace. Il est déporté pour homosexualité en 1942 à Schirmeck, puis au camp de Struthof, sur le territoire français. — "C'est une voix devenue blanche qu'on entendra ici. Pierre Seel se souvient : la déportation dans les camps nazis, la torture et l'humiliation, puis l'enrôlement forcé – comme Alsacien – dans l'armée allemande, le front de l'Est, l'évasion et la capture par les Russes. Mais il se souvient aussi de son retour de guerre : le mur de réprobation dressé devant lui, l'homosexualité inavouable, la décision de mener une existence « comme les autres », le mariage et la vie réglée. Qu'aura-t-il fallu pour que, un beau jour d'avril 1982, il choisisse de briser cette apparence et pour que son long silence devienne un long combat pour la vérité ? Dans le récit de cette vie rompue, on lira l'aveu poignant d'un homme qui voudrait, simplement, que justice lui soit enfin rendue." (4e de couverture)
Seghers, 1974, gr. in-8°, 661 pp, un dessin en frontispice,16 pl. de photos et illustrations hors texte, dessin et fac-similés dans le texte, index, table de concordance des noms et des pseudonymes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"J'ai hésité longtemps avant d'écrire cette histoire. Trente ans. Avec le recul, je crois aujourd'hui qu'un témoignage vécu au jour le jour peut être utile. A-t-on jusqu'ici entrepris de relever l'itinéraire des poètes de la Résistance, d'en regrouper les auteurs, de fournir à l'Histoire un travail de synthèse ? Dans le labyrinthe des réseaux, le chassé-croisé des pseudonymes, au détour des événements, des prisons au maquis, de Lyon à Alger, des camps de déportation aux clandestins, du musée de l'Homme à Poésie 40-44 et à bien d'autres, a-t-on essayé, depuis plus de trente ans, d'aller aux sources, aux motivations, de faire revivre cette époque ? Si surprenant que cela paraisse à première vue, non ! Ceux qui se pencheront sur la poésie de la Résistance trouveront ici le rappel d'un temps de misères et de sang, de férocité et de colère, de contestation et d'espoir. Au-delà de mon expérience personnelle, et pour reprendre un titre de Pablo Neruda, j'essaierai de faire entendre le "Chant général" qui fut celui de cette époque, l'écho d'une opposition viscérale, celle du chagrin et de la parole, de la mort vaincue par la volonté de survivre." (avant-propos)
Plon, 1998, fort in-8°, 710 pp, 6 illustrations in-texte, 92 photographies hors texte, 3 index, 10 cartes, un glossaire, broché, couv. illustrée, tranche inf. lég. salie, bon état (Coll. Terre humaine)
Le ghetto de Varsovie, 350.000 Juifs ; juillet 1942. Des rumeurs insistantes font état de la déportation imminente des Juifs. C'est à ce moment précis que le jeune archiviste de la communauté, Hillel Seldman, décide de consigner dans un journal le récit de l'horreur quotidienne pour le transmettre à la postérité. Il poursuivra cette chronique de l'angoisse jusqu'à son arrestation en janvier 1943, sauvé par un extraordinaire passeport paraguayen. Le "Journal du ghetto", rédigé en hébreu, a paru en 1946, suivi d'une traduction yiddish en 1947. N'ayant jamais fait l'objet d'une édition dans une langue à diffusion internationale, ce texte est resté méconnu alors qu'il s'agit d'un document humain bouleversant qui nous restitue, à travers le vécu d'un homme profondément religieux, la résistance obstinée et multiforme des Juifs de Varsovie à l'entreprise génocidaire nazie, infamante dans l'histoire de l'Allemagne. Préfacé, traduit de l'hébreu et du yiddish et annoté par Nathan Weinstock, le "Journal du ghetto" de Seidman est accompagné d'un dossier documentaire et critique composé par Nathan Weinstock et Georges Bensoussan, avec la collaboration de Micheline Weinstock, qui fait de ce livre un document unique.
Pygmalion, 2003, gr. in-8°, 170 pp, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état
Lorsque Churchill ordonna à ses services : "Et maintenant, mettez le feu à l'Europe", savait-il que ceux-ci seraient conduits à éliminer l'un des plus importants maillons de la résistance française ? La tragédie du réseau Prosper reste, en effet, l'une des grandes énigmes du combat mené par les services secrets au cours de la Seconde Guerre mondiale. Son brutal démantèlement par les Allemands, en 1943, après une longue période d'infiltration par leurs espions, conduisit à l'arrestation et à la déportation de plus de mille personnes, dont peu revinrent. Et ces rescapés, honteusement lâchés ensuite par les Pouvoirs publics, durent souvent affronter des accusations d'incompétence et de trahison. Pourquoi ? Churchill les sacrifia-t-il sciemment afin de protéger les préparatifs du débarquement en Normandie dont ce réseau n'avait pas connaissance, laissant ainsi les Allemands persuadés que le jour J surviendrait dans le Pas-de-Calais où ils avaient commencé à rassembler leurs forces de frappe ? Après avoir passé en revue toutes les sources d'information disponibles, Richard Seller livre le dossier complet de cette ténébreuse affaire, où plane le cynisme terrifiant des hommes au pouvoir. (4e de couverture)
Payot, 1989, in-8°, 270 pp, préface de Jean-Pierre Azéma, index, broché, bon état (Bibliothèque historique)
Au sein d'une production historiographique très centrée sur le cadre franco-français, ce livre reste à ce jour l'une des rares tentatives de comparaison entre divers mouvements de résistance à travers l'Europe. Jacques Semelin y propose la notion de "résistance civile" pour qualifier la résistance spontanée de certains acteurs de la société civile et/ou de l'Etat par des moyens politiques, juridiques, économiques ou culturels. Rompant avec les représentations "héroïsantes" de la lutte contre l'occupant nazi, cette notion permet de décrire une résistance du quotidien, des humbles, des anonymes, qu'elle soit celle d'étudiants, d'ouvriers ou de fonctionnaires. L'ouvrage s'appuie sur une quarantaine de cas de résistance civile de masse à travers l'Europe nazie (manifestations, grèves, protestations d'Eglises ou de cours de justice, activités de propagande ou sauvetage de Juifs, etc.), dont il raconte des pages peu connues, ainsi ces femmes "aryennes" protestant dans les rues de Berlin en 1943 contre l'arrestation de leurs maris juifs. — "Jacques Semelin, psychologue de formation, docteur en histoire contemporaine, est un chercheur de grande qualité rattaché au laboratoire « Communication et politique » du CNRS. "Sans armes face à Hitler" est d’un incontestable intérêt. L’auteur considère avec « un nouveau regard » qu’il fallait combler une bibliographie lacunaire, qu’il fallait évoquer le rôle et l’action de dizaines, voire de centaines de milliers de personnes qui furent engagés dans une résistance non armée dans l’Europe occupée par les nazis. Cette affirmation rompt avec l’image traditionnelle d’une lutte issue de la seule violence insurrectionnelle, certes… Et pourtant, et faut-il le rappeler, d’autres moyens furent mis en œuvre pour lutter contre l’ignoble, et pour sauver des gens. Semelin – qui a d’ailleurs consulté les documents du C.D.J.C. – recense plusieurs formes de résistance civile : des grèves aux manifestations, de la désobéissance au S.T.O., de la protestation d’Églises, de cours de justice ou d’organismes divers... Aussi le concept de « résistance civile » qu’il développe – expression qu’il préfère à d’autres – a un sens, y compris dans le système le plus totalitaire, répressif et inhumain qui soit, dans « celui de la brutalité extrême, celle du nazisme ». Notons enfin, que son huitième chapitre est consacré à « la résistance civile face au génocide », chapitre consacré sur les résistances que les nazis ont pu rencontrer, ici ou là, dans l’application de leur programme. On ne peux que conseiller la lecture de l’ouvrage de Jacques Semelin." (Le Monde Juif, 1989/4)
Grasset, 1980, gr. in-8°, 388 pp, broché, couv. illustrée, état correct. Edition originale (il n'est pas mentionné de grand papier)
Un récit autobiographique de Jorge Semprún qui se déroule dans le camp de concentration de Buchenwald. « Avais-je rêvé ma vie à Buchenwald ? Ou bien, tout au contraire, ma vie n'était-elle qu'un rêve depuis mon retour de Buchenwald ? » "Quel beau dimanche", que Semprun tient pour son livre "essentiel", sera cette vertigineuse recherche d'identité d'un double rescapé du nazisme et du stalinisme. Ici, l'ancien dirigeant du Parti communiste espagnol clandestin, en homme presque suspect à lui-même, cherche à dire, à comprendre quelle fut son histoire dans l'histoire du siècle. Inspiré, et même commandé par la lecture d' "Une journée d'Ivan Denissovitch" de Soljenitsyne, ce livre est aussi une réflexion irréductible sur la mort de la Révolution.
Munich, J. F. Lehmanns Verlag, 1965, pt in-8°, 344 pp, 2e édition, abondamment illustré par 184 photos et 85 croquis, reliure souple éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état. Texte en allemand
Laffont, 1964, in-8°, 423 pp, biblio, broché, couv. à rabats, soulignures stylo, état correct (Coll. L'Histoire que nous vivons)
Les lendemains de la victoire alliée ne furent pas pour tous des « lendemains qui chantent » : partout l'épuration a immédiatement suivi la Libération. C'est l'histoire des réprouvés de 1945 – les « vaincus de la Libération » que Paul Sérant a entrepris d'écrire. L'auteur évoque les conditions dans lesquelles fut conduite l'épuration, non seulement en France et dans les autres pays ayant connus l'occupation, mais aussi en Grande-Bretagne et dans les pays de l'Axe. Il examine les origines, les aspects insurrectionnels, les aspects officiels et les conditions d'un apaisement. — "M. Sérant nous montre en quelque sorte l’envers de la libération en présentant l’histoire de la répression qui l’a suivie." (Le Monde diplomatique)
Denoël, 2007, in-8°, 406 pp, préface inédite de l'auteur, traduit de l'anglais, une carte et un plan, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Commandant du camp d'extermination de Treblinka où furent gazés près de 900.000 Juifs, Franz Stangl illustre au même titre qu'Adolf Eichmann la banalité du mal. Débusqué par Simon Wiesenthal après avoir fui au Brésil à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il est jugé en Allemagne en 1970. C'est alors qu'il s'entretient avec Gitta Sereny. Au cours de six semaines d'entretien, celui qu'Himmler surnommait "notre meilleur commandant" et qui participa au meurtre de masse à Sobibor et Treblinka, se livre sans fard. Il tente d'expliquer ses actes, se confie, en trichant et dissimulant parfois, ce que l'auteur souligne ou corrige. Sans céder à la facilité, l'auteur nous fait pénétrer dans l'esprit d'un des plus grands meurtriers de l'histoire de l'humanité. Considéré comme un modèle du genre, ce livre demeure, aujourd'hui encore, un document hors du commun.
Plein Jour, 2016, in-8°, 521 pp, traduit de l'anglais, index, broché, couv. illustrée, bon état
Comment une nation se relève-t-elle de ses propres crimes ? Rassemblant soixante ans d'enquêtes journalistiques et d'expériences personnelles, Gitta Sereny raconte les décennies qui ont suivi la chute du Troisième Reich dans une somme d'une ampleur unique sur l'Allemagne hantée par ses monstres. Du congrès de Nuremberg auquel elle assista enfant, par hasard, au procès Demjanjuk à la fin du siècle, en passant par la découverte, adolescente, à Vienne, des premières persécutions antisémites, par son travail auprès des "enfants volés" du Lebensborn ou ses reportages sur les jeunes Allemands affrontant les fautes de leurs parents, elle traque la vérité en journaliste et en écrivain. Ses rencontres avec des personnalités comme Franz Stangl, Albert Speer, Leni Riefenstahl ou Kurt Waldheim sont autant de plongées dans les faux-semblants d'une génération qui commit ou accepta le pire. Ses récits d'affaires comme celle des prétendus carnets de Hitler, dont elle révèle ici, pour la première fois, la nature réelle, autant de combats avec les ambiguïtés de la mémoire. L'histoire est prise à bout portant, en train de se faire. On y assiste comme en direct, dans l'intensité et l'intimité d'une réflexion qui fut celle d'une vie entière, sur l'inhumanité des hommes et l'espoir indestructible de la rédemption.
Fayard, 1977, gr. in-8°, 432 pp, 16 pl. de photos hors texte, chronologie, 7 cartes et documents, broché, couv. illustrée, bon état. Bien complet des 2 cartes en dépliant volant
L'odyssée du 5e Etranger, 1940-1945. — La Légion ouvre ses portes à tous, venus du monde entier, qui parlent toutes les langues, à tous ceux qui refusent de subir leur destin et de vivre asservis. L'un fomente un complot contre les bolcheviks, un autre s'enfuit d'Autriche parce qu'il a du sang juif et que les nazis le cherchent, un troisième, chef d'une compagnie de jeunesses hitlériennes, a insulté un ministre de Hitler. Ils se retrouvent à la Légion, leur famille à présent. Une clause de l'armistice de 1940 prévoit le retour des sujets allemands dans leur pays. Pour beaucoup, ce serait la mort. Un détachement clandestin est constitué qui rejoindra, après cinq mois, l'Indochine à la fin de 1941. L'entraînement, les parachutages et les batailles sont l'ordinaire de ces hommes, attaqués en mars 1945 par les Japonais, avec une sauvagerie inouïe. Ils « sauvent l'honneur », presque seuls à lutter. Tels sont ces sous-officiers qui font la force de la Légion et dont les meilleurs mériteraient de porter, avec le galon d'adjudant-chef, le cercle d'or des Maréchaux de France sur lequel sont gravés ces mots : « Terror Belli, Decus pacis » (Terreur de la guerre, Honneur de la paix). (4e de couverture)
P., La Couronne, 1950, in-8°, 187 pp, broché, couv. illustrée, état correct (Coll. Documents politiques)
Bernard Serrigny (1870-1954), est un général français dont le nom est associé à la Première Guerre mondiale et à celui du maréchal Pétain, dont il fut longtemps très proche, « son vieil ami et compagnon d'armes ». En août 1945, il est amené à faire une déposition lors du procès Pétain. Puis il fait partie du Comité d'honneur de l'Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain, créée en 1951.
P., Editions Scali, 2007, in-8°, 319 pp, 8 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Avec Richard Strauss et Hitler, Bruno Serrou pose implicitement cette question : « Faut-il sauver le compositeur Richard Strauss ? » souvent contesté pour ses « compromissions » avec le régime nazi. R. Strauss, compositeur et chef d'orchestre allemand, n'était, à l'évidence, pas nazi, mais pour sauver les siens et sa liberté d'artiste, il a pratiqué « le principe de concession » et, parfois même au-delà, retrouvant en cela ceux qui créent, ont créé ou créeront sous le régime d'un dictateur...Véritable expert de l'oeuvre et de la vie de R. Strauss, se rendant là où il vécut, travailla, auprès de ceux de ses proches qui lui ont survécu, disposant de nombreux documents dont un Journal intime, Bruno Serrou s'exprime en double quasiment filial de son modèle, avec une honnêteté scrupuleuse, sans chercher à l'épargner. Cette biographie écrite avec talent, dans un certain désordre chronologique et un esprit d'enquête journalistique nous apprend beaucoup.
Londres, Service d'Information de la France Libre, 4 Carlton Gardens, 1940-1946, 48 vol. in-4°, brochés, bon état. Réunion des “Documents d'Information” n° 3 (1er oct. 1941), 7, 10 à 19, “Les Documents” n° 20 à 22, 25 à 42, “Les Cahiers Français” n° 43 à 51, 54 à 59 (oct. 1944, dernier numéro). Soit 48 numéros de 28 à 60 pages chacun (sur 59 parus)
Réunion de la plus grande rareté. — Le service d’information de la France Libre de Londres joue un rôle important dans l’entreprise de la France Libre, en s’efforçant d’informer et de convaincre Français de l’étranger et opinions internationales du bien fondé des objectifs de la France Libre. À partir de l’automne 1941, le service d’information de Londres publie en français une revue d’information bimensuelle intitulée “Documents d’information”. En juin 1942, au n° 20, cette revue, distribuée aux délégations pour alimenter leur effort de propagande à l’étranger, devient “Les Documents”, avec en sous-titre : « recueillis par le Service des publications de la France Combattante ». Le 1er juin 1943, au n° 43, elle prend le nom : “Les Cahiers Français”, le sous-titre étant désormais : « Revue d’information éditée par la Société des Éditions de la France Libre » puis, après décembre 1943, « par le Comité Français de Libération Nationale, Commissariat à l’Information ». — "On trouve dans “Les Documents”, outre les comptes rendus des activités de la la France Libre sur le sol anglais, en Afrique, en Amérique, des informations très précises sur les mouvements de la Résistance française, leur organisation, leurs stratégies, leurs actions, la reproduction à chaud de très nombreux documents parvenus à Londres : récits d'évasion, dessins d'enfants de la France occupée, photographies de destructions allemandes, cartes d'analyse stratégique, lettres de condamnés à mort et de nombreuses réimpressions de journaux clandestins parus sur le sol français. Les numéros 28, 38 et 43 se présentent ainsi comme des chemises réunissant la reproduction à l'identique de publications telles que “Libération”, “Combat”, “Le Franc-Tireur”, “France d'Abord”, “Libre France”, “La Vie Ouvrière”, “Bir Hakeim”, “Le Patriote”, “Le Père Duchesne”, “Les Lettres Françaises”, “L'Humanité”, “Résistance”, “L'Insurgé”... “Les Documents” puis “Les Cahiers Français” constituent à ce titre la première oeuvre de réimpression de journaux clandestins." (Vignes & Lacroix, “L'Intelligence en guerre”, 2001)
P., André Bonne, 1948, pt in-8°, 125 pp, broché, bon état
De l'illégalité juridique des arrêts rendus par les cours de justice depuis août 1944. — Servus Juris est le pseudonyme de Michel Brille (1895-1973). Mobilisé au cours de la guerre de 1914-1918, avec la classe 1915, il en revient mutilé à 85 %. Avocat de profession, il fait partie des animateurs des sections de jeunesse de l'Alliance démocratique. En 1936, lors des élections législatives qui voient la victoire du Rassemblement populaire, il est élu député de la Somme et siège au sein du groupe unifié de l'AD, l'Alliance des républicains de gauche et des radicaux indépendants. Il vote, le 10 juillet, en faveur de la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain. Il adhère aux idées de la Révolution nationale et devient, en janvier 1943, vice-président du Rassemblement national populaire de Marcel Déat et plaide pour celui-ci dans divers procès de presse. A la fin de la guerre, le Jury d'honneur, par sa décision du 19 décembre 1945, confirme l'inéligibilité qui le frappe en raison de son vote du 10 juillet 1940, favorable au projet de loi portant révision constitutionnelle. Poursuivanr son activité au barreau de Paris, il devient professeur de droit au Centre national d'enseignement par correspondance et collabore au journal L'Aurore. "A l'instar de nombre d'autres juristes, il estime que les condamnés de l'épuration n'ont pas « trahi » ; puisqu'ils n'en avaient pas l'« intention ». Plus d'un épuré, plus d'un avocat a retourné l'argument en rappelant qu'au début de l'Occupation, la France était quasi-unanime à approuver le maréchal Pétain quand il dénonçait le « traître » De Gaulle et ses félons." (Pierre Assouline, L'Épuration des intellectuels).
Bayeux, Editions Heimdal, 1998, in-8°, 495 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, bon état
En 1940, les parents de l'auteur, anglais, furent arrêtés pour être internés à Vittel. Echappant à l'arrestation, le jeune homme rejoint l'Angleterre, après un long périple, puis s'engage dans les forces spéciales (le SOE). En mars 1943, il est arrêté par les Allemands et déporté, notamment à Mauthausen et à Dachau. Libéré par les Américains fin avril 1945, il est promu major commandant à 24 ans.
Osprey Publishing, 2010, gr. in-8°, 94 pp, traduit de l'anglais, 14 iIlustrations de Terry Hadler en couleurs, 9 cartes en couleurs, 68 photos, chronologie, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Cet ouvrage détaille minutieusement les tactiques, l'organisation et l'arsenal des deux camps avant l'invasion de la France par les Allemands et raconte jour après jour le déroulement de cet épisode crucial de la Seconde Guerre mondiale, la défaite de la France et l'évacuation du Corps expéditionnaire britannique de Dunkerque.
SHERMER (David), Ronald HEIFERMAN, S. L. MAYER.
Reference : 74480
(1977)
ISBN : 9782245006191
Le Livre de Paris, Odège, 1977, gr. in-4° (24 x 32), 512 pp, plus de 600 gravures, photos et cartes en noir et en couleurs, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, un mors fendu sur 13 cm, bon état
En soixante terribles années de luttes et de violence, cinq conflits internationaux ont déjà modifié la balance du pouvoir, mis fin à la domination européenne dans le monde et marqué l'avènement des super-puissances : l'URSS, les Etats-Unis, la Chine... Et ce n'est pas fini, la violence continue, la lutte fait toujours rage. “Les Conflits du XXe siècle” tracent un tableau objectif et complet de cette période troublée, se fondant sur des milliers de documents d'archives, les récits des témoins, les déclarations officielles ou secrètes. Le livre comporte trois volets : Le premier consacré à la guerre 1914-1918, le deuxième à la seconde guerre mondiale, le troisième aux guerres qui ont enfiévré trois régions du globe : la Corée, le Viet-nam et le Moyen-Orient. Des centaines d'illustrations saisissantes, puisées à toutes les sources, font de cet ouvrage exceptionnel un véritable reportage... — Sommaire : Introduction par S. L. Mayer, La Première Guerre mondiale par Davis Shermer, La Seconde Guerre mondiale par Ronald Heiferman, Les guerres récentes par S. L. Mayer, Index. — Compte-tenu du poids du livre (2,8 kg), nous serons amenés à demander des frais d'envoi plus importants en cas d'expédition.