8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Éditions Centrales, s.d. (1941), in-12, 184 pp, broché, bon état
Récit de captivité collaborationniste. La « Bibliographie française » recense ce livre en 1941. — "Mobilisé en septembre 1939, Pierre-Henri Vital laisse seuls sa femme et ses trois enfants. Affecté au 400e régiment de pionniers à la frontière avec l'Allemagne, il découvre durant la Drôle de guerre une armée dans un état d'impréparation patent et souffre au fil des mois de cette « incertitude mortelle »... Lorsque la guerre éclate, acculé par l'ennemi, il parvient avec ses hommes à rejoindre Strasbourg puis les Vosges. C'est à Gérardmer qu'ils décident de mener une contre-offensive désespérée, prenant pour modèle les poilus de la Grande guerre. Blessé, Pierre-Henri Vital est soigné dans un hôpital de guerre par des Allemands qui contre toute attente se révèlent bienveillants et plus proches de lui que ses propres camarades, qu'il juge avec une grande sévérité. Face à ces célibataires qui évoquent avec fierté leurs multiples conquêtes, il prône une sexualité inscrite dans le seul cadre du mariage et exalte le « foyer ». Accusant le « libéralisme économique » d'être responsable de cette perte des valeurs ayant conduit la France à sa défaite, Pierre-Henri Vital se fait le héraut d'un catholicisme des plus réactionnaires, allant jusqu'à clore son récit par un « Notre Père ». Travail, Famille, Patrie, mais plus encore exaltation de la religion et admiration aveugle de l'Allemagne... Comme autant de thématiques favorables au maréchal Pétain, au gouvernement de Vichy et à la politique de collaboration." (Manuel Valls-Vicente, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
Messidor, 1982, in-8°, 272 pp, 16 pl. de photos et fac-similés hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. La Vérité vraie)
"Bien que quelques 700 000 travailleurs français aient été employés dans les usines du IIIe Reich, le "Service du Travail Obligatoire" reste un des aspects les plus méconnus de la Seconde Guerre mondiale."
Ramsay, 1984, in-8°, 243 pp, broché, bon état
Quinze entretiens avec des résistants : Michel Slitinsky, Marie-Jo Chombart de Lauwe, Lucie et Raymond Aubrac, Colonel Paillole, Georges Coulonges, Elie Denoix de Saint-Marc, Pierre Legranc, Serge Ravanel, Roger Arnould, etc. — "Ils n'étaient pas du même milieu ; leurs appartenances politiques pouvaient être divergentes et leurs rêves de vie diamétralement opposés. Mais, entre 1940 et 1944, ils ont choisi le même bord, celui de la Résistance. Qu'ils aient été maquisards, agents de liaison, agents secrets, responsables de réseaux, ils ont donné le meilleur d'eux-mêmes. Pour sauver l'honneur. Quarante ans plus tard, il est permis de s'interroger. Quelle place a tenu la Résistance dans leur vie ? Ont-ils eu des positions unies dans les guerres d'Indochine, d'Algérie ? Se retrouvent-ils dans le même engagement politique quotidien ? Quel regard portent-ils sur leur passé ? Jean-Pierre vittori a fait un voyage en Résistance et osé poser les questions qui permettait, seul, le recul du temps."
P., Bibliothèque des Etudes poétiques, 1965, in-12, 142 pp, broché, bon état
"Votre 'Epopée sans Gloire' s'inscrit dans la plus authentique tradition de ce genre merveilleux né aussi bien pour célébrer une victoire que pour consoler d'un désastre, et le sous-titre 'Témoignage' prend toute se valeur : la légende est exclue de votre récit. Vous avez su traduire les reflets réels des états d'âmes successifs des prisonniers pendant leur longue captivité, leurs révoltes et leurs espérances. Laissez-moi vous complimenter pour le rythme et l'harmonie de vos vers, pour leur clarté et leur métrique selon la raison classique." (François Albert-Buisson)
GLM/Ramsay, 1988, in-8°, 400 pp, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Rudolf Vrba, né sous le nom de Walter Rosenberg (1924-2006), est un des seuls Juifs à s'être évadé du camp d'Auschwitz. Interné dans le camp de concentration en juin 1942, il est témoin de l'extermination en masse des Juifs à Auzchwitz-Birkenau. Il parvient à s'évader le 10 avril 1944, en compagnie d'Alfred Wetzler. Arrivés en Slovaquie, les deux hommes témoignent, auprès de dirigeants juifs du génocide en cours. Leur compte-rendu détaillé du mode opératoire des nazis à Auzchwitz est connu sous le nom de Rapport Vrba-Wetzler. Ce document transmis en occident en juin 1944, est rendu en partie public fin juin. Il a probablement contribué à renforcer le mouvement international de protestation contre la déportation des Juifs de Hongrie. Engagé dans l'armée des partisans tchécoslovaques en septembre 1944, Rudolf Vrba sera décoré pour sa bravoure. Il fait, après la guerre, une carrière de chercheur en neurochimie et d'enseignant en pharmacologie. En 1963, il publie un livre sur son emprisonnement à Auzchwitz (I Cannot Forgive). Il est l'un des témoin du film Shoah de Claude Lanzmann. — "Un million de Hongrois vont mourir, Auschwitz est prêt à les recevoir. Mais si vous les prévenez maintenant ils se révolteront. Ils n'iront pas dans les fours. Votre tour viendra aussi. Aujourd'hui c'est celui des Hongrois. Il faut les avertir le plus vite possible." Voici le récit effrayant d'un homme qui a passé près de deux ans dans le camp d'extermination d'Auschwitz. Le 14 avril 1944, Rudolf Vrba et son ami Fred Wetzler parviennent à s'enfuir, et le 25 avril ils remettent leur "Rapport sur les camps de concentration d'Auschwitz, Birkenau et Maïdanek". Celui-ci est immédiatement transmis au chef de la communauté juive de Hongrie. En vain : quatre cent mille juifs hongrois seront assassinés. Une chronique méticuleuse de la vie quotidienne au coeur de cet enfer, avec l'espoir insensé de s'échapper pour pouvoir témoigner, et faire cesser le massacre.
Perrin, 1995, in-8°, 307 pp, préface de Jacques Delarue, 8 pl. de photos hors texte, une carte, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Du 25 mai au 4 juin 1940, les Français et les Anglais développèrent, pour reprendre aux Allemands la tête du pont d'Abbeville, la seule grande offensive alliée de 1940. L'auteur reconstitue avec minutie la dernière phase de cette immense bataille méconnue. — "Henri de Wailly a livré il y a 25 ans un ouvrage remarqué sur la bataille d’Abbeville en 1940, "La Victoire évaporée". C’est peu dire qu’il est le meilleur connaisseur des combats menés contre les têtes de pont allemandes au sud de la future « ligne Weygand »." (Guerres & Histoire, 2020)
Florent Massot, 2001, in-8°, 160 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, état correct. Sans le CD de chansons de Yankel Hershkowicz qui était offert avec le livre.
"Une odeur de chair et de cheveux brûlés flotte constamment dans l'air. Les fours incinérateurs ne suffisent plus, on a creusé en lisière de la forêt de grandes fosses où l'on entasse les cadavres avant de les arroser d'essence, comme à Chelmno ou à Treblinka." En octobre 1944, Jo Wajsblat, un juif polonais de 15 ans, est poussé dans la chambre à gaz. La porte s'est refermée... puis rouverte sur ordre de Mengele. Survivant de Birkenau, il attendra plus de cinquante ans pour révéler son secret.Le témoin imprévu parle de son expérience exceptionnelle, mais également des personnages qui l'ont marqué. Si raconter son histoire est un moyen de lutter contre la banalisation, comme le souligne Gilles Lambert, "c'est aussi pour Jo Wajsblat une ultime façon de s'excuser d'avoir survécu."
Plon, 1979, in-8°, 348 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, état correct
Mémoires du général Vernon A. Walters, interprète, négociateur, conseiller écouté de cinq présidents américains, de Truman à Nixon. Le général Walters est entré dans Rome avec le général Clark. Il a assisté à la rencontre de Truman et MacArthur dans l'île de Wake. Il était à Paris pour la conférence Kennedy-Khrouchtchev, etc, etc. Il a fini sa carrière comme directeur adjoint de la CIA. — De 1941 à 1975, Vernon Walters poursuivit une carrière militaire brillante qui, du grade de simple seconde classe le mena à celui de général de corps d'armée et de conseiller particulier de cinq présidents américains : Harry Truman, Dwight Eisenhower, Richard Nixon, John F. Kennedy et Gerald Ford. En 1942, il débarqua au Maroc avec le corps expéditionnaire américain et commença une extraordinaire carrière d'interprète en interrogeant les prisonniers français. Capable de parler plusieurs langues, il accompagna les présidents dans leurs déplacements à l'étranger, put ainsi rencontrer la plupart des dirigeants de cette époque (De Gaulle, Pompidou, Khrouchtchev, Tito, Franco, etc...) et participer aux négociations les plus secrètes comme celles devant mettre fin à la guerre du Viet-Nam ou celles permettant de renouer des relations diplomatiques avec la Chine. Il termina sa carrière comme directeur adjoint de la CIA à un moment crucial de son histoire, celui de l'affaire du « Watergate ». Une autobiographie et un témoignage de première main d'une grande franchise. Le général Walters fut un témoin privilégié qui se retrouva placé, grâce à ses talents de polyglotte, au centre névralgique des plus grandes affaires internationales de l'époque. Il nous fait partager une expérience unique des hommes et des évènements qui ont marqué l'histoire du vingtième siècle. Nous y découvrons la grande amitié qui régnait entre De Gaulle et Eisenhower, la fabuleuse mémoire de De Gaulle, les talents de comédien de Mossadegh, le courage de Nixon pris dans des émeutes à Lima et Caracas, la haine des Nord-Vietnamiens réclamant avec une froide détermination la tête du général Thieu etc, etc.
WASERHOLE (Emile), avec la collaboration de Martine Coppier.
Reference : 58733
(1992)
Albertville, Claude Alzieu, 1992, in-8°, 279 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, bon état
Schmil – Emile Waserhole raconté par Martine Coppier. La biographie d'un Juif Polonais, de Paris à Grenoble, son enfance d'émigré à Belleville... les persécutions dans la Capitale et Grenoble pendant la Seconde Guerre mondiale, ses actions de "Résistance", jusqu'à sa fabuleuse réussite dans le commerce des Stocks américains et des jeans. Ses facettes de joueur de poker et d'amateur d'oeuvres d'art, son éternel enthousiasme communicatif où la guerre et la peur côtoient l'insouciance, le bluff et l'humour noir. Où la vie se joue comme un coup de poker... — "Hé toi. Tu serais pas Juif ?" La scène se passe à l'Hôtel Moderne, à côté des Trois Dauphins, place Grenette, le siège de la Gestapo. Le type qui pose la question est un collabo. ll a repéré le jeune garçon que trois miliciens viennent de pousser dans le hall. Celui-ci se retourne, lui fait face, ne se démonte pas : "Un peu que je suis Juif ! D'ailleurs, je vais te faire voir !" Et il commence à défaire la ceinture de son pantalon. Le collabo, amusé, se fend d'un sourire : "Bon, ça va. Paye-moi plutôt un verre..." Ainsi commence "Schmil", le récit quasi picaresque que Martine Coppier consacre à la vie d'un Grenoblois bien connu. Emile Waserhole, aujourd'hui patron des "Stocks américains" de la rue Saint-Jacques. Waserhole, de son prénom Emile, autrement dit Schmil en yiddish, le petit Juif polonais émigré avec sa famille dans les années 20, et se retrouvant à Belleville dans un quartier de misère... Après le Belleville de l'enfance, c'est le Grenoble de 1943-44, où lui et sa famille se sont réfugiés, parce que l'occupation italienne y est réputée moins dure. Mais voici que les Allemands arrivent, et qu'il faut recommencer à se cacher. Schmil a 20 ans, et pas du tout l'envie de vivre comme un rat. Alors il se montre, toujours dans la gueule du loup, vivant ces années noires sur le fil, à coup de chance et de culot. Et le récit de Martine Coppier retrouve l'atmosphère du Grenoble occupé, fait revivre les grands moments de révolte et de résistance, mais aussi les trafics, la faim, les compromissions, les démissions. Et, une fois la Libération arrivée, d'étranges volte-face, et des frénésies d'épuration qui sentent leur résistant du dernier quart d'heure... (Jean Serroy)
Grasset, 1986, in-8°, 335 pp, 16 pl. de photos et fac-similés hors texte, cartes, état moyen (couv. lég. abîmée, 2 traces de chocs au 2e plat). Tel quel
Laffont, 1968, in-8°, 286 pp, traduit de l'anglais, préface du Major général Sir Edward Spears, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La tentative avortée du général de Gaulle de débarquer à Dakar, avec l'appui des forces britanniques, pour faire basculer le Maghreb et l'Afrique Occidentale dans le camp de la France Libre. — "Septembre 1940. La France abattue, à demi-occupée par l’armée allemande, va commencer son premier hiver sous le régime de Vichy. Seule, l’Angleterre tient encore debout face à Hitler, qui déchaîne la Blitz aérien contre elle. C’est alors que Churchill et de Gaulle conçoivent un plan qui peut bouleverser profondément le cours de la guerre. Jusque-là, seuls le Tchad, puis l’Afrique Equatoriale Française, se sont ralliés à l’appel du 18 juin. Tout le Maghreb et l’immense bloc de l’Afrique Occidentale demeurent dans l’obédience de Pétain. ...Et si, un beau matin, de Gaulle se présentait devant Dakar, appuyé par une imposante escadre anglaise ? Si, grâce à une action concertée avec ses partisans sur place, le plus grand port du Sénégal se ralliait à lui, faisant basculer à nouveau toute l’A.O.F. dans la guerre, ne serait-ce pas l’amorce du renversement des choses ? Alors une flotte anglaise prit la mer pour Dakar, emportant de Gaule et deux mille soldats français... Avec eux, le général Watson, chez qui le sens de l’honneur n’exclut pas un humour typiquement britannique, a vécu la tentative, puis l’échec de Dakar. En nous livrant ses souvenirs, vingt-cinq ans après, il redonne vie à une page d’histoire mal connue parce qu’elle s’est tournée à un moment où le monde était en proie à tant d’autres drames. Celui-ci, pourtant, mérite qu’on s’y arrête : il a failli briser l’élan du général de Gaulle et changer un projet audacieux en catastrophe irréparable. La sûreté de l’information et l’exactitude de la reconstitution ont obtenu à ce texte la caution des plus hautes autorités de la France libre." (4e de couverture)
DelPrado/Osprey Publishing, 1999, gr. in-8°, 63 pp, 49 photos, 12 pl. de profils d'avions et d'uniformes en couleurs, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
DelPrado/Osprey Publishing, 2000, gr. in-8°, 64 pp, 84 photos, 12 pl. de profils d'avions et d'uniformes en couleurs par John Weal et Mike Chappell, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
Spellmount Publishers Ltd, 1990, in-4°, 192 pp, plus de 200 photographies (dont un certain nombre supprimées par la censure de l'époque), cartes, texte sur 3 colonnes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Editions du Félin, 2001, gr. in-8°, 340 pp, traduit de l'anglais, chronologie de la persécution des Juifs par Vichy, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Des fils et des filles souffrent encore de la perte atroce de leur père et mère morts dans les chambres à gaz. Les vieux, les pauvres, les infirmes et les déments endurent encore quotidiennement l'angoisse rétrospective de la torture, de la faim et de l'humiliation que leur a infligées une nation chrétienne dont ils attendaient protection. Il n'est pas nécessaire de trouver des preuves pour savoir qui est responsable de ce grand crime contre l'humanité. Il suffit de consulter les deux "statuts des juifs" qui commencent par ces mots : "Nous, Maréchal de France, chef de l'État français", et s'achèvent par cette signature : Philippe Pétain. — "Le crime de Pétain ? C'est « la contribution enthousiaste et volontaire de la France à l'extermination des Juifs européens. »" (Times Literary Supplement)
Flammarion, 2018, in-8°, 362 pp, avant-propos de Stéphane Courtois, 18 photos, fac-similés et dessins, notes, broché, couv. illustrée, bon état
"J'aurais dû couler des jours studieux et tranquilles, quand l'histoire de mon père m'a rattrapée. Jean Weinberger, alias Wenger, un père que je n'ai jamais connu. Poète et romancier d'origine juive, journaliste militant au groupe hongrois du PCF, amoureux de la France et de la liberté, il fut déporté à Drancy le 25 septembre 1942, puis assassiné à l'âge de 33 ans par les nazis... De la tragédie qui s'était jouée avant et qui avait précipité sa perte, je ne savais presque rien... Rien de la légende vivante qu'il avait été dans les milieux de l'antifascisme pendant les années 30. Rien des intrigues tramées en haut lieu, de Moscou à Paris, en un engrenage maléfique. Mais assez cependant pour donner à ce récit les accents d'un thriller politique..." (Catherine Weinberger-Thomas) — “L'Affaire Wenger” n'est pas seulement un ouvrage personnel, intime, écrit dans une très belle langue, et dont on tourne les pages sans plus s'arrêter. Il raconte aussi le combat de ceux qui comprirent, avant tous, ce qui se jouait dans l'URSS de Staline, et furent prêts à en payer le prix pour défendre la liberté à l'ère des totalitarismes.
SEDIMO, 1964, in-8°, 290 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Témoignage par l'un des rescapés d'Auschwitz et le seul survivant du camp de Janov en Galicie polonaise.
Nice, Editions du Losange, 1997, in-8°, 275 pp, préface de Jean Teulé, 31 photos, broché, couv. illustrée, bon état
Mémoires de Max Weinstein, ancien de « l'Humanité ». L'auteur y parle notamment en termes simples et chaleureux de son enfance à Nancy, de la terrible période de l'exode de 1940 qui conduisit sa famille à Roanne... Une partie importante de l'ouvrage est consacrée à l'évocation de l'engagement de Max dans la Résistance au sein de l'Union de la jeunesse juive et de la MOI. Au travers de ces mémoires, c'est le climat dans lequel de jeunes juifs communistes ont participé au combat libérateur contre le nazisme qui est ici évoqué.
Belfond, 2013, gr. in-8°, 257 pp, traduit du tchèque, 17 dessins en couleurs et 1 en noir, 16 photos, glossaire, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état
Helga a huit ans quand elle commence son journal. Nous sommes en 1938 et les nazis ont envahi Prague. Les écoles sont fermées, son père a perdu son travail, toute la famille est confinée dans l'appartement. Un à un, les proches disparaissent, les déportations commencent. En 1941, Helga et ses parents sont envoyés à Terezín, ils y resteront trois ans. Et Helga raconte : les voyages interminables, les conditions inhumaines, la faim, les maladies, la souffrance. Mais aussi l'amitié, les petits moments de joie, l'espoir. Et puis l'horreur. Helga écrit toujours et dessine pour obéir à son père : « Dis-leur ce que tu vois. » Seules Helga et sa mère survivront. À la fin de son journal elle a quinze ans. Elle fait partie de la petite centaine d'enfants rescapés sur plus de quinze mille déportés. — "Ce récit est animé d'une vitalité enfantine et d'un courage extraordinaires." (Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire)
Les Indes savantes, 2019, gr. in-8°, 192 pp, 3 photos, 10 cartes, index, broché, couv. illustrée, bon état
De l'automne 1944 à mai 1945, des garnisons allemandes sont restées retranchées sur la façade atlantique. Le siège de ces poches adverses a principalement reposé sur des forces françaises issues de la Résistance et baptisées Forces françaises de l'Ouest (FFO). Depuis 1945, la notion d'oubli accompagne immanquablement leur évocation, à l'image d'une formule cinglante née dès 1944 : Forces françaises de l'Ouest, forces françaises oubliées. Est-il possible d'objectiver cette sentence ? Tel est l'objet de cet ouvrage, qui propose un regard renouvelé sur l'environnement politique et militaire des FFO. Il développe une analyse inédite de l'origine des combattants des FFO et de leur quotidien durant les longs mois de siège des poches allemandes. Il interroge enfin les voies mémorielles ayant perpétué de la notion d'oubli accolée aux FFO.
Santa Barbara, 1983, in-8°, 196 pp, 2 photos, broché, bon état. Texte en anglais
Albin Michel, 1996, gr. in-8°, 417 pp, préface de Lucie Aubrac, 8 pl. de photos hors texte, chronologie, biographie abrégée de quelques résistantes, biblio, index, broché, bon état
Infirmière dans le maquis, agent de liaison, boîte aux lettres, convoyeuse d'évadés ou d'enfants juifs, rédactrice ou distributrice de la presse clandestine... les femmes ont joué les rôles les plus divers dans la Résistance. Discrètes mais efficaces, la plupart de ces héroïnes reprirent simplement une vie normale après la guerre, sans jamais se glorifier de leurs actions ni se prévaloir d'un courage qu'elles estimaient tout bonnement "normal". Quoi de plus normal, en effet, que recueillir un enfant, aider une femme dont le mari est en prison ou accueillir un fuyard ? Et pourtant, en ces sombres temps, chacun de ces gestes signifiait l'emprisonnement, la torture, la déportation peut-être, et parfois, la mort. A la lecture des nombreuses interviews de survivantes, recueillies par Margaret Collins Weitz, on constate que ces combattantes de l'ombre, presque ignorées par l'histoire, s'engagèrent souvent dans le combat dès 1940 et contribuèrent notablement par leurs actions incessantes à la lutte pour la Libération. Replaçant ces témoignages parfois très émouvants dans un contexte socio-historique où la responsabilité des femmes était peu reconnue, l'auteur, historienne, reconstitue la vie quotidienne de celles qui, de tous horizons et de tous partis, devinrent des soeurs en résistance. Par ce document, où se retrouvent des femmes inconnues et d'autres devenues célèbres (Danielle Mitterrand, Lucie Aubrac, Françoise de Boissieu, Geneviève de Gaulle...), elle comble une lacune de l'histoire de France au temps de l'Occupation, et rend justice à celles qui ont péri sur le chemin de la liberté.
France Loisirs, 1999, gr. in-8°, 417 pp, préface de Lucie Aubrac, 8 pl. de photos hors texte, chronologie, biographie abrégée de quelques résistantes, notes, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Infirmière dans le maquis, agent de liaison, boîte aux lettres, convoyeuse d'évadés ou d'enfants juifs, rédactrice ou distributrice de la presse clandestine... les femmes ont joué les rôles les plus divers dans la Résistance. Discrètes mais efficaces, la plupart de ces héroïnes reprirent simplement une vie normale après la guerre, sans jamais se glorifier de leurs actions ni se prévaloir d'un courage qu'elles estimaient tout bonnement "normal". Quoi de plus normal, en effet, que recueillir un enfant, aider une femme dont le mari est en prison ou accueillir un fuyard ? Et pourtant, en ces sombres temps, chacun de ces gestes signifiait l'emprisonnement, la torture, la déportation peut-être, et parfois, la mort. A la lecture des nombreuses interviews de survivantes, recueillies par Margaret Collins Weitz, on constate que ces combattantes de l'ombre, presque ignorées par l'histoire, s'engagèrent souvent dans le combat dès 1940 et contribuèrent notablement par leurs actions incessantes à la lutte pour la Libération. Replaçant ces témoignages parfois très émouvants dans un contexte socio-historique où la responsabilité des femmes était peu reconnue, l'auteur, historienne, reconstitue la vie quotidienne de celles qui, de tous horizons et de tous partis, devinrent des soeurs en résistance. Par ce document, où se retrouvent des femmes inconnues et d'autres devenues célèbres (Danielle Mitterrand, Lucie Aubrac, Françoise de Boissieu, Geneviève de Gaulle...), elle comble une lacune de l'histoire de France au temps de l'Occupation, et rend justice à celles qui ont péri sur le chemin de la liberté.
Fayard, 1973, gr. in-8°, vi-453 pp, préface de Jacques Delarue, postface du R. P. Riquet, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"L'ouvrage de Georges Wellers qui a vécu, en interne, dans le « camp juif » de Compiègne, dans les camps de Drancy et d'Auschwitz et, finalement, dans le camp d'evacués à Buchenwald est à la fois un témoignage de ce qu'a été, sous le IIIe Reich, la vie concentrationnaire des Juifs et une analyse des conditions qui expliquent comment a pu être entreprise et pratiquée l'incroyable et pourtant si réelle « solution finale de la question juive », par l'extermination systématique de millions d'êtres humains. Cette analyse a pour base une connaissance approfondie de multiples travaux scientifiques sur le nazisme et de la documentation de l'époque nazie concernant la question juive, particulièrement en France. L'ouvrage est une contribution de valeur aux efforts pour éclairer la solution nazie de la question juive dans son principe et dans son exécution en France. En particulier, l'exposé de l'histoire du camp d'internement de Drancy contribue à remplir une lacune dans l'historiographie concentrationnaire." (J. Billig, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1975) — "Né en Russie en 1904, établi en France en 1929, Georges Wellers, athée, est frappé par les mesures antiiuives en 1941, séjourne à Drancy assez longtemps pour assister à soixante déportations, avant d'être déporté à son tour vers Auschwitz et Buchenwald. A la Libération, tout en reprenant ses recherches en physiologie (CNRS), il se fait l'historien de la persécution des Juifs et du phénomène concentrationnaire. Parmi ses ouvrages, “L'Etoile Jaune à l'heure de Vichy” reste irremplaçable sur le camp de Drancy." (Annales ESC, 1993)
Sylvie Messinger, 1981, in-8°, 414 pp, index, broché, bon état
"Malgré de nombreuses publications concernant la persécution des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, maints aspects de cette période ont pas encore été éclaircis. En 1979, un colloque a réuni à Paris des historiens français et étrangers ainsi que des acteurs et des témoins. Les interventions étaient centrées autour de trois thèmes : la responsabilité du Gouvernement de Vichy et de ses institutions dans la persécution des Juifs ; l'attitude des Eglises et des chrétiens face à la persécution ; les réactions des mouvements de résistance face au problème juif. (...) Les Actes de ce colloque apportent de nombreux éléments sur la position des non-Juifs à l'égard des Juifs en France sous l'occupation allemande. C'est un ouvrage de référence qui servira aux chercheurs s'intéressant à cette époque." (Doris Bensimon, Archives de sciences sociales des religions, 1982)