8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 DelPrado/Osprey Publishing, 1999, gr. in-8°, 63 pp, 49 photos, 12 pl. de profils d'avions et d'uniformes en couleurs, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
DelPrado/Osprey Publishing, 2000, gr. in-8°, 64 pp, 84 photos, 12 pl. de profils d'avions et d'uniformes en couleurs par John Weal et Mike Chappell, couv. illustrée, bon état (Coll. Les Combats du Ciel)
Spellmount Publishers Ltd, 1990, in-4°, 192 pp, plus de 200 photographies (dont un certain nombre supprimées par la censure de l'époque), cartes, texte sur 3 colonnes, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Editions du Félin, 2001, gr. in-8°, 340 pp, traduit de l'anglais, chronologie de la persécution des Juifs par Vichy, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Des fils et des filles souffrent encore de la perte atroce de leur père et mère morts dans les chambres à gaz. Les vieux, les pauvres, les infirmes et les déments endurent encore quotidiennement l'angoisse rétrospective de la torture, de la faim et de l'humiliation que leur a infligées une nation chrétienne dont ils attendaient protection. Il n'est pas nécessaire de trouver des preuves pour savoir qui est responsable de ce grand crime contre l'humanité. Il suffit de consulter les deux "statuts des juifs" qui commencent par ces mots : "Nous, Maréchal de France, chef de l'État français", et s'achèvent par cette signature : Philippe Pétain. — "Le crime de Pétain ? C'est « la contribution enthousiaste et volontaire de la France à l'extermination des Juifs européens. »" (Times Literary Supplement)
Flammarion, 2018, in-8°, 362 pp, avant-propos de Stéphane Courtois, 18 photos, fac-similés et dessins, notes, broché, couv. illustrée, bon état
"J'aurais dû couler des jours studieux et tranquilles, quand l'histoire de mon père m'a rattrapée. Jean Weinberger, alias Wenger, un père que je n'ai jamais connu. Poète et romancier d'origine juive, journaliste militant au groupe hongrois du PCF, amoureux de la France et de la liberté, il fut déporté à Drancy le 25 septembre 1942, puis assassiné à l'âge de 33 ans par les nazis... De la tragédie qui s'était jouée avant et qui avait précipité sa perte, je ne savais presque rien... Rien de la légende vivante qu'il avait été dans les milieux de l'antifascisme pendant les années 30. Rien des intrigues tramées en haut lieu, de Moscou à Paris, en un engrenage maléfique. Mais assez cependant pour donner à ce récit les accents d'un thriller politique..." (Catherine Weinberger-Thomas) — “L'Affaire Wenger” n'est pas seulement un ouvrage personnel, intime, écrit dans une très belle langue, et dont on tourne les pages sans plus s'arrêter. Il raconte aussi le combat de ceux qui comprirent, avant tous, ce qui se jouait dans l'URSS de Staline, et furent prêts à en payer le prix pour défendre la liberté à l'ère des totalitarismes.
SEDIMO, 1964, in-8°, 290 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Témoignage par l'un des rescapés d'Auschwitz et le seul survivant du camp de Janov en Galicie polonaise.
Nice, Editions du Losange, 1997, in-8°, 275 pp, préface de Jean Teulé, 31 photos, broché, couv. illustrée, bon état
Mémoires de Max Weinstein, ancien de « l'Humanité ». L'auteur y parle notamment en termes simples et chaleureux de son enfance à Nancy, de la terrible période de l'exode de 1940 qui conduisit sa famille à Roanne... Une partie importante de l'ouvrage est consacrée à l'évocation de l'engagement de Max dans la Résistance au sein de l'Union de la jeunesse juive et de la MOI. Au travers de ces mémoires, c'est le climat dans lequel de jeunes juifs communistes ont participé au combat libérateur contre le nazisme qui est ici évoqué.
Belfond, 2013, gr. in-8°, 257 pp, traduit du tchèque, 17 dessins en couleurs et 1 en noir, 16 photos, glossaire, chronologie, broché, couv. illustrée, bon état
Helga a huit ans quand elle commence son journal. Nous sommes en 1938 et les nazis ont envahi Prague. Les écoles sont fermées, son père a perdu son travail, toute la famille est confinée dans l'appartement. Un à un, les proches disparaissent, les déportations commencent. En 1941, Helga et ses parents sont envoyés à Terezín, ils y resteront trois ans. Et Helga raconte : les voyages interminables, les conditions inhumaines, la faim, les maladies, la souffrance. Mais aussi l'amitié, les petits moments de joie, l'espoir. Et puis l'horreur. Helga écrit toujours et dessine pour obéir à son père : « Dis-leur ce que tu vois. » Seules Helga et sa mère survivront. À la fin de son journal elle a quinze ans. Elle fait partie de la petite centaine d'enfants rescapés sur plus de quinze mille déportés. — "Ce récit est animé d'une vitalité enfantine et d'un courage extraordinaires." (Astrid de Larminat, Le Figaro littéraire)
Les Indes savantes, 2019, gr. in-8°, 192 pp, 3 photos, 10 cartes, index, broché, couv. illustrée, bon état
De l'automne 1944 à mai 1945, des garnisons allemandes sont restées retranchées sur la façade atlantique. Le siège de ces poches adverses a principalement reposé sur des forces françaises issues de la Résistance et baptisées Forces françaises de l'Ouest (FFO). Depuis 1945, la notion d'oubli accompagne immanquablement leur évocation, à l'image d'une formule cinglante née dès 1944 : Forces françaises de l'Ouest, forces françaises oubliées. Est-il possible d'objectiver cette sentence ? Tel est l'objet de cet ouvrage, qui propose un regard renouvelé sur l'environnement politique et militaire des FFO. Il développe une analyse inédite de l'origine des combattants des FFO et de leur quotidien durant les longs mois de siège des poches allemandes. Il interroge enfin les voies mémorielles ayant perpétué de la notion d'oubli accolée aux FFO.
Santa Barbara, 1983, in-8°, 196 pp, 2 photos, broché, bon état. Texte en anglais
Albin Michel, 1996, gr. in-8°, 417 pp, préface de Lucie Aubrac, 8 pl. de photos hors texte, chronologie, biographie abrégée de quelques résistantes, biblio, index, broché, bon état
Infirmière dans le maquis, agent de liaison, boîte aux lettres, convoyeuse d'évadés ou d'enfants juifs, rédactrice ou distributrice de la presse clandestine... les femmes ont joué les rôles les plus divers dans la Résistance. Discrètes mais efficaces, la plupart de ces héroïnes reprirent simplement une vie normale après la guerre, sans jamais se glorifier de leurs actions ni se prévaloir d'un courage qu'elles estimaient tout bonnement "normal". Quoi de plus normal, en effet, que recueillir un enfant, aider une femme dont le mari est en prison ou accueillir un fuyard ? Et pourtant, en ces sombres temps, chacun de ces gestes signifiait l'emprisonnement, la torture, la déportation peut-être, et parfois, la mort. A la lecture des nombreuses interviews de survivantes, recueillies par Margaret Collins Weitz, on constate que ces combattantes de l'ombre, presque ignorées par l'histoire, s'engagèrent souvent dans le combat dès 1940 et contribuèrent notablement par leurs actions incessantes à la lutte pour la Libération. Replaçant ces témoignages parfois très émouvants dans un contexte socio-historique où la responsabilité des femmes était peu reconnue, l'auteur, historienne, reconstitue la vie quotidienne de celles qui, de tous horizons et de tous partis, devinrent des soeurs en résistance. Par ce document, où se retrouvent des femmes inconnues et d'autres devenues célèbres (Danielle Mitterrand, Lucie Aubrac, Françoise de Boissieu, Geneviève de Gaulle...), elle comble une lacune de l'histoire de France au temps de l'Occupation, et rend justice à celles qui ont péri sur le chemin de la liberté.
France Loisirs, 1999, gr. in-8°, 417 pp, préface de Lucie Aubrac, 8 pl. de photos hors texte, chronologie, biographie abrégée de quelques résistantes, notes, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Infirmière dans le maquis, agent de liaison, boîte aux lettres, convoyeuse d'évadés ou d'enfants juifs, rédactrice ou distributrice de la presse clandestine... les femmes ont joué les rôles les plus divers dans la Résistance. Discrètes mais efficaces, la plupart de ces héroïnes reprirent simplement une vie normale après la guerre, sans jamais se glorifier de leurs actions ni se prévaloir d'un courage qu'elles estimaient tout bonnement "normal". Quoi de plus normal, en effet, que recueillir un enfant, aider une femme dont le mari est en prison ou accueillir un fuyard ? Et pourtant, en ces sombres temps, chacun de ces gestes signifiait l'emprisonnement, la torture, la déportation peut-être, et parfois, la mort. A la lecture des nombreuses interviews de survivantes, recueillies par Margaret Collins Weitz, on constate que ces combattantes de l'ombre, presque ignorées par l'histoire, s'engagèrent souvent dans le combat dès 1940 et contribuèrent notablement par leurs actions incessantes à la lutte pour la Libération. Replaçant ces témoignages parfois très émouvants dans un contexte socio-historique où la responsabilité des femmes était peu reconnue, l'auteur, historienne, reconstitue la vie quotidienne de celles qui, de tous horizons et de tous partis, devinrent des soeurs en résistance. Par ce document, où se retrouvent des femmes inconnues et d'autres devenues célèbres (Danielle Mitterrand, Lucie Aubrac, Françoise de Boissieu, Geneviève de Gaulle...), elle comble une lacune de l'histoire de France au temps de l'Occupation, et rend justice à celles qui ont péri sur le chemin de la liberté.
Fayard, 1973, gr. in-8°, vi-453 pp, préface de Jacques Delarue, postface du R. P. Riquet, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"L'ouvrage de Georges Wellers qui a vécu, en interne, dans le « camp juif » de Compiègne, dans les camps de Drancy et d'Auschwitz et, finalement, dans le camp d'evacués à Buchenwald est à la fois un témoignage de ce qu'a été, sous le IIIe Reich, la vie concentrationnaire des Juifs et une analyse des conditions qui expliquent comment a pu être entreprise et pratiquée l'incroyable et pourtant si réelle « solution finale de la question juive », par l'extermination systématique de millions d'êtres humains. Cette analyse a pour base une connaissance approfondie de multiples travaux scientifiques sur le nazisme et de la documentation de l'époque nazie concernant la question juive, particulièrement en France. L'ouvrage est une contribution de valeur aux efforts pour éclairer la solution nazie de la question juive dans son principe et dans son exécution en France. En particulier, l'exposé de l'histoire du camp d'internement de Drancy contribue à remplir une lacune dans l'historiographie concentrationnaire." (J. Billig, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1975) — "Né en Russie en 1904, établi en France en 1929, Georges Wellers, athée, est frappé par les mesures antiiuives en 1941, séjourne à Drancy assez longtemps pour assister à soixante déportations, avant d'être déporté à son tour vers Auschwitz et Buchenwald. A la Libération, tout en reprenant ses recherches en physiologie (CNRS), il se fait l'historien de la persécution des Juifs et du phénomène concentrationnaire. Parmi ses ouvrages, “L'Etoile Jaune à l'heure de Vichy” reste irremplaçable sur le camp de Drancy." (Annales ESC, 1993)
Sylvie Messinger, 1981, in-8°, 414 pp, index, broché, bon état
"Malgré de nombreuses publications concernant la persécution des Juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale, maints aspects de cette période ont pas encore été éclaircis. En 1979, un colloque a réuni à Paris des historiens français et étrangers ainsi que des acteurs et des témoins. Les interventions étaient centrées autour de trois thèmes : la responsabilité du Gouvernement de Vichy et de ses institutions dans la persécution des Juifs ; l'attitude des Eglises et des chrétiens face à la persécution ; les réactions des mouvements de résistance face au problème juif. (...) Les Actes de ce colloque apportent de nombreux éléments sur la position des non-Juifs à l'égard des Juifs en France sous l'occupation allemande. C'est un ouvrage de référence qui servira aux chercheurs s'intéressant à cette époque." (Doris Bensimon, Archives de sciences sociales des religions, 1982)
New York, Harper & Brothers, 1944, in-8°, 431 pp, index, reliure pleine toile bleue de l'éditeur, jaquette illustrée (pt manques et scotch sur les bords de la jaquette), bon état. Texte en anglais
"Peu d'hommes ont connu aussi bien que M. Sumner Welles les pensées du président Roosevelt. Son livre “The Time for Décision” raconte l'évolution de ce pays entre les deux guerres, ses erreurs, son isolationnisme, et comment, depuis son élection, le Président l'a orienté pour faire face à la dernière crise. Tour à tour secrétaire d'ambassade à Tokyo, à Buenos-Aires, puis chef du Département d'État pour l'Amérique latine, aide-secrétaire d'État, ambassadeur à Cuba, enfin sous-secrétaire d'État de 1937 à 1943 et représentant personnel de Roosevelt en Europe, M. S. Welles nous apporte sur le Président, dont il avait la confiance absolue, un témoignage inestimable. Il n'y a, en outre, qu'une poignée d'hommes au monde à avoir eu accès aux sources d'information où il a puisé. C'est dire l'intérêt exceptionnel de cet ouvrage..." (Raymond Jouve, revue Esprit, avril 1945)
Editions Pierre de Taillac, 2018, pt in-4°, 272 pp, 91 photos, 13 dessins et 8 plans en couleurs, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Blitzkrieg ! Ce mot évoque une armée allemande toute-puissante qui terrasse une à une les démocraties... Pourtant, les officiers nazis n'ont rien inventé. Les tactiques qu'ils mettent en oeuvre si brillamment sont la synthèse des méthodes mises au point lors du précédent conflit mondial. Dans les faits, aucune nation ne peut seule revendiquer la paternité de la guerre mécanisée : les Anglais apportent le char, les Allemands les troupes de choc, les Russes la bataille de profondeur... Il faut un extraordinaire concours de circonstances pour que seule l'Allemagne dispose, le 10 mai 1940, d'un outil de guerre mécanisée rodé. Et encore, peu d'officiers dans les rangs de la Wehrmacht ont conscience de la puissance de cette tactique. La campagne de France et l'exploitation de la percée de Sedan constituent pour tous les belligérants une révolution et l'éclatante démonstration de la validité des théories de Fuller, Martel, Estienne, qui bien avant Liddell Hart, Guderian et de Gaulle, avaient prophétisé l'avènement du moteur combattant. Hugues Wenkin dresse un tableau complet des origines du Blitzkrieg, de sa mécanique implacable, de ses limites et des traces qui perdurent encore aujourd'hui dans nos armées contemporaines.
Time-Life Books, 1979, in-4°, 208 pp, traduit de l'anglais, très nombreuses photographies en noir et en couleurs, croquis, cartes, biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. La Deuxième Guerre mondiale)
Histoire de la Blitzkrieg, depuis ses débuts jusqu'à la fin de la campagne de France.
Stock, 1965, in-8°, x-431 pp, 32 pl. de photos hors texte, 12 cartes, chronologie, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Tome I seul (sur 2).
Tallandier, 2010, in-8°, 269 pp, traduit et présenté par Nicolas Werth, 8 photos sur 4 pl. hors texte, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Le 10 août 1941, les armées allemandes lancent l'offensive finale sur Leningrad. Moins d'un mois plus tard, la ville est encerclée. Pendant 872 jours – le siège le plus long de l'histoire moderne –, seule la "route de la vie", passant par le lac Ladoga gelé, permet l'approvisionnement, du reste très insuffisant, des Léningradois, qui souffrent de la faim et du froid. Alexander Werth, correspondant de guerre britannique, offre de cette tragédie un témoignage exceptionnel qui retrace la défense de la ville par ses habitants et raconte les stratégies de survie quotidiennes cachées derrière les mots "héroïsme" et "patriotisme".
Plon, 1946, in-12, 246 pp, broché, bon état
Margaret Wettlin (1907-2003) décrit ses expériences et ses observations sur la vie civile soviétique pendant la guerre.
Flammarion, 1950, in-8°, 247 pp, un portrait hors texte, broché, bon état
"Ecrit à l'aide des souvenirs d'anciens subordonnés du général Frère, ce livre n'est pas seulement un hommage mérité à l'une des plus pures figures de ce temps, beau soldat, instructeur et éducateur hors de pair, grand chef et, finalement, martyr de la Résistance. Les historiens en retiendront de très intéressants détails sur les discussions d'avant-guerre relatives à l'emploi des chars, sur les magnifiques efforts déployés par les troupes de la VIIe armée au cours de la bataille de juin 1940, sur l'armée de l'armistice et la création de l'O.R.A., ainsi qu'un mot sévère de Pétain sur l'attitude résistante de Frère, détails qui prennent, sous la plume de l'auteur, un intérêt plus grand encore." (Général Lestien, Revue Historique, 1951) — "C'est un très beau livre, qui devrait être mis non seulement entre les mains de tous les officiers, mais entre les mains de tous les jeunes gens. Le général Weygand a retracé la brillante carrière du général Frère, depuis ses débuts, jusqu'à la bataille de 1940, où il fit preuve de ses qualités exceptionnelles de chef, jusqu'à sa fin de martyr lors de sa déportation dans un camp allemand. Après l'armistice, le général Frère, comme toute l'armée, comprit que la guerre n'était pas finie, et que les soldats de France reprendraient le combat pour achever la défaite de l'Allemagne, dont il ne doutait pas. Il exprimait sa conviction avec chaleur, il la communiquait aux jeunes officiers. Après avoir été chef de l'armée du Sud-Ouest, il fut le chef de l'armée secrète. Il continua de travailler à son œuvre en France, sous l'œil des Allemands. Il fut victime de cet héroïsme. Arrêté par les Allemands, déporté, traité comme on le devine, il succomba, toujours digne de l'admiration et du respect de tous ceux qui connaissaient sa vie." (Revue des Deux Mondes, 1950)
Flammarion, 1950, fort in-8°, 600 pp, 16 pl. de documents et 4 cartes dépliantes hors texte, broché, état correct, envoi a.s.
Troisième volume seul (sur 3) des mémoires de Maxime Weygand (le premier tome concerne la Première Guerre mondiale, le second l'entre-deux-guerres). — Table : Mission dans le Proche-Orient – Commandement en France : 1. La Bataille. 2. L'Armistice – Onze semaines au Gouvernement – Mission en Afrique. — Sur sa demande, Weygand est rappelé au service actif par le président Edouard Daladier en août 1939 pour diriger les forces françaises au Moyen-Orient. Il est nommé chef du Théâtre d'opérations de la Méditerranée orientale et doit, depuis son Quartier Général situé à Beyrouth, coordonner la présence militaire française au Levant et dans les Balkans. En octobre 1939, il se rend en Turquie afin de signer le traité d'assistance mutuelle liant ce pays à la France et la Grande-Bretagne. Dans les mois qui suivent, il tente de mettre en place plusieurs plans d'action militaire visant à la constitution d'un front d'Orient qui pourrait prendre à revers l'Allemagne et ses alliés. Il prépare notamment des projets de débarquement français à Salonique et en Roumanie, ainsi qu'une offensive contre l'URSS, alors liée à l'Allemagne par le Pacte germano-soviétique, dirigées principalement contre les champs de pétrole de Bakou. En mai 1940, la situation militaire en France est si compromise que le commandant suprême, le général Maurice Gamelin, jugé trop passif, est écarté. Weygand, alors en Syrie, est alors appelé le 17 mai par Paul Reynaud pour le remplacer. À la même date, le maréchal Pétain entre au Gouvernement. Les divisions blindées allemandes, ayant percé depuis le front à Sedan dès le 13 mai, poursuivent leur course à l'ouest et ont coupé l'Armée française en deux, enfermant une partie de celle-ci en Belgique avec les armées belge et anglaise...
Flammarion, 1950, fort in-8°, 600 pp, 16 pl. de documents et 4 cartes dépliantes hors texte, reliure demi-chagrin vert à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, auteur et titre dorés (rel. de l'époque), très bon état
Tome 3 seul (sur 3). — Table : Mission dans le Proche-Orient – Commandement en France : 1. La Bataille. 2. L'Armistice – Onze semaines au Gouvernement – Mission en Afrique. — Sur sa demande, Weygand est rappelé au service actif par le président Edouard Daladier en août 1939 pour diriger les forces françaises au Moyen-Orient. Il est nommé chef du Théâtre d'opérations de la Méditerranée orientale et doit, depuis son Quartier Général situé à Beyrouth, coordonner la présence militaire française au Levant et dans les Balkans. En octobre 1939, il se rend en Turquie afin de signer le traité d'assistance mutuelle liant ce pays à la France et la Grande-Bretagne. Dans les mois qui suivent, il tente de mettre en place plusieurs plans d'action militaire visant à la constitution d'un front d'Orient qui pourrait prendre à revers l'Allemagne et ses alliés. Il prépare notamment des projets de débarquement français à Salonique et en Roumanie, ainsi qu'une offensive contre l'URSS, alors liée à l'Allemagne par le Pacte germano-soviétique, dirigées principalement contre les champs de pétrole de Bakou. En mai 1940, la situation militaire en France est si compromise que le commandant suprême, le général Maurice Gamelin, jugé trop passif, est écarté. Weygand, alors en Syrie, est alors appelé le 17 mai par Paul Reynaud pour le remplacer. À la même date, le maréchal Pétain entre au Gouvernement. Les divisions blindées allemandes, ayant percé depuis le front à Sedan dès le 13 mai, poursuivent leur course à l'ouest et ont coupé l'Armée française en deux, enfermant une partie de celle-ci en Belgique avec les armées belge et anglaise...
Flammarion, 1970, fort in-8°, 503 pp, 44 photos et 4 illustrations sur 24 pl. hors texte, 8 pl. de documents en fac-similé hors texte, pièces annexes, broché, couv. illustrée, bon état
"Le général Weygand tenait, depuis le début de sa carrière, des cahiers de notes où il s'exprimait librement sur les faits et les hommes. S'il s'en est certainement servi pour rédiger ses “Mémoires”, son fils y a puisé plus largement encore et il en cite souvent des extraits suffisants pour en montrer l'intérêt. Jacques Weygand s'est étendu davantage sur les époques que les “Mémoires” de son père laissent quelque peu dans l'ombre : la vie de garnison de l'officier de cavalerie d'avant 1914 (c'est tout un aspect de l'histoire de la société de la IIIe République), la Pologne et plus encore le commandement au Levant, surtout, enfin, les années de guerre et d'après-guerre, à partir de novembre 1941 : la résidence surveillée dans le Midi, la captivité en Allemagne, le retour et le jugement... L'auteur se montre amer envers bien des hommes, et porte un jugement mitigé sur le maréchal Pétain. L'ouvrage ne manque ni de vie ni d'intérêt." (J.-M. d'Hoop, Revue historique, 1971)
London, Blandford Press, 1972, in-8°, 152 pp, 80 planches en couleurs, reliure toile éditeur, jaquette illustrée