8, rue Bréa
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France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 LA PENSEE UNIVERSITA, 1962, in-8°, Préface de Pierre Guiral. Aix-en-Provence, La Pensée universitaire, 1962, 590p. (multigraphiées), 13 planches, bibliographie & index, in-8, broché (bon état).
L'Archipel, 2020, gr. in-8°, 451 pp, 8 pl. d'illustrations en couleurs hors texte, biblio sélective, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. à un académicien
Qui fut vraiment Marie-Antoinette ? Pour le découvrir, il a fallu, par-delà les siècles, entendre sa voix. En s'appuyant sur les correspondances, chroniques, mémoires rédigés au XVIIIe siècle par les ambassadeurs, ministres, gouvernantes, duchesses et femmes de chambre, Elisabeth Reynaud nous donne à lire son journal intime. Celui d'une femme, qui eut le courage d'afficher sa singularité et de s'affranchir de l'étiquette pesante de la cour de France, où elle arrive en 1770, à 14 ans, pour épouser le dauphin. On y entend ses cris d'amour, d'orgueil, de colère ou d'angoisse. On découvre au plus près celle qui fut l'épouse de Louis XVI, l'amante du comte de Fersen, l'amie passionnée de la Polignac, mais aussi la mère de quatre enfants, dont trois moururent en bas âge. Le portrait de celle qui monta à l'échafaud le 16 octobre 1793, à la veille de ses 38 ans, ayant affronté son destin.
Grasset, 1935, in-8°, 310 pp,
Lausanne, Editions Rencontre, 1966, pt in-8°, 178 pp, 32 pl. de gravures et photos hors texte, reliure simili-cuir éditeur, un portrait couleurs en médaillon au 1er plat, bon état (Coll. Ces femmes qui ont fait l'Histoire)
Bayonne Editions Harriet, 1984, gr. in-8°, 243 pp, préface de Pierre Hourmat (propre à cette édition), préface d'Albert Mathiez (édition de 1923), 10 reproductions de documents anciens hors texte, biblio, reliure skivertex bleu de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, jaquette illustrée, bon état. Réimpression tirée à 300 exemplaires de l'édition de Paris, Alcan, sans date (1923)
Antoine Richard (1890-1947) a été professeur à l’Ecole normale de Lescar et à celle de Dax.
P., Louis Janet, s.d. (1840), in-12, (8)-328 pp, 6 gravures lithographiées hors texte, dictionnaire biographique des personnages les plus célèbres in fine, reliure demi-basane noire, dos lisse avec titre doré et filets à froid (rel. de l'époque), mors frottés, qqs rares rousseurs, bon état. Peu courant
Par Charles Richomme (1816-1866), homme de lettres, employé à la Bibliothèque impériale, qui écrivit vers 1839 une “Histoire de Napoléon écrite pour la jeunesse” qui eut un succès certain (une deuxième édition fut publiée en 1857). Il récidiva avec cette “Histoire de la Révolution française” pour que ces deux ouvrages, réunis, forment un cours d'histoire contemporaine.
Artra, 1985, in-8°, 391 pp, qqs documents et photos, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Quimper, Nature et Bretagne, 1976, in-8°, 375 pp, illustrations dans le texte, biblio, broché, bon état
Editions Galic, 1962, pt in-8°, xvi-386 pp, cart. éditeur, titre doré et portrait en vignette au 1er plat, rhodoïd, bon état
Réédition de l'édition Baudouin de 1824. — "Il serait difficile de peindre la confuse et lente ordonnance de cette marche, qui dura depuis une heure et demie jusqu'à sept. Elle commença par une décharge générale de toute la mousqueterie de la garde de Versailles et des milices parisiennes. On s'arrêtait de distance en distance pour faire de nouvelles salves ; et alors les poissardes descendaient de leurs canons et de leurs chevaux, pour former des rondes autour de ces deux têtes coupées, et devant le carrosse du roi ; elles vomissaient des acclamations, embrassaient les soldats, et hurlaient des chansons dont le refrain était : Voici le boulanger, la boulangère et le petit mitron. L'horreur d'un jour sombre, froid et pluvieux ; cette infâme milice barbotant dans la boue ; ces harpies, ces monstres à visages humains, et ces deux têtes portées dans les airs ; au milieu de ses gardes captifs, un monarque traîné lentement avec toute sa famille ; tout cela formait un spectacle si effroyable, un si lamentable mélange de honte et de douleur, que ceux qui en ont été les témoins n'ont encore pu rasseoir leur imagination."
P., Lamulle & Poisson, s.d. (1899), in-8°, xix-372 pp, préface de M. A. de La Borderie, une vue de Quiberon et 2 cartes hors texte, broché, dos factice, couv. défraîchie, état correct. Edition originale. Rare
"... Le gouvernement anglais de ce temps trouvait grand plaisir et grand profit à voir la France condamnée à la République. Mais pour lui, le profit et le plaisir eussent encore été plus grands s'il avait pu faire tuer les Français républicains par les Français royalistes et réciproquement, et gagner à ce jeu pour l'Angleterre quelque bon port, quelque station maritime d'où les Anglais feraient à volonté des incursions, des pilleries et des ravages" écrit dans sa préface Arthur de La Borderie en résumant les idées de l'auteur. Ce dernier a puisé dans les archives britanniques, républicaines et royalistes pour composer une histoire objective de l'affaire de Quiberon et tenter de laver le Comte d'Artois de l'accusation de lâcheté dont il eut à souffrir. En annexe, la liste de tous les fusillés.
P., Nouvelles Editions du Pavillon et Imprimerie nationale, 1989, in-4°, 367 pp, biblio, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, sous emboîtage illustré
P., Charpentier et Fasquelle, 1908, in-12, xx-430 pp, broché, couv. lég. défraîchie, état correct (Coll. L'élite de la Révolution), envoi a.s. de Charles Vellay (nom du destinataire effacé)
"Babœuf écrivait en 1796 : « Le robespierrisme, c'est la démocratie, et ces deux mots sont parfaitement identiques ; donc, en relevant le robespierrisme, vous êtes sûr de relever la démocratie. » La même conviction sans doute a fait agir les éditeurs qui, après Saint-Just, viennent de placer Marat et Fouquier-Tinville parmi I'« élite de la Révolution » et y joignent maintenant les discours et rapports de Robespierre, « constituant l'âme même de la Révolution » (p. xix). Quelle que soit l'opinion qu'on puisse avoir sur l'avocat sentimental d'Arras, devenu le dictateur que l'on sait, un recueil de ses écrits pouvait être utile ; seulement, il aurait fallu qu'il fût complet, et celui-ci ne commence qu'en février 1791; il aurait fallu l'enrichir surtout d'un commentaire explicatif impartial qui fait également défaut. Par contre, l'éditeur ne peut assez s'apitoyer sur « le martyr vivant de la République » égorgé par les conspirateurs de thermidor, « las d'un régime austère qui n'était fondé que sur la vertu » (p. 379). On serait bien tenté de lui répondre, avec les paroles de Robespierre lui-même : « Gardons quelques larmes pour des calamités plus touchantes ! »" (Revue Historique, 1909)
Bruxelles, H. Tarlier, 1830, 2 vol. in-12, xii-335 et 436 pp, un portrait en frontispice et une planche de fac similé, reliures demi-vélin à la bradel, dos lisses, pièces de titre chagrin carmin et filets dorés, couv. conservées (rel. postérieures), qqs rares rousseurs, bon état
L'ouvrage, promis en 4 volumes, a été interrompu par la Révolution de Juillet. Tourneux indique que ces Mémoires ont été rédigés par Charles Reybaud, et désavoués par une lettre de Charlotte Robespierre dans une lettre adressée le 24 mai 1830 à « l'Universel » (Quérard VII, 564).
PUF, 1950, gr. in-8°, xxxii-703 pp, préface par Georges Lefebvre, introduction par Marc Bouloiseau, broché, bon état
Assemblées électorales d'Artois – Etats généraux – Assemblée Nationale Constituante.
P., Librairie Nizet et Bastard, 1941, gr. in-8°, 184 pp, index, broché, 1er plat piqué, bon état. Rare
Le tome I a été publié chez Félix Alcan en 1926. Ce volume contient 108 lettres et notes en grande partie inédites : lettres omises par Courtois dans son rapport du 16 nivôse an III - Documents relatifs au 9 thermidor - Dénonciations et lettres diverses adressées à Robespierre et trouvées dans ses papiers - Lettres d'Augustin Robespierre ou qui lui furent adressées dans sa mission à l'armée d'Italie (sept. 1793 - juin 1794) - Lettres publiées depuis 1926 dans divers ouvrages et revues.
Dinan, Bazouge et Rennes, Caillière, s.d. (1894-1895), 2 vol. in-8°, 459 et 623 pp, troisième édition, gravures hors texte, reliures pleine toile havane, pièces de titres basane noire, couv. et dos conservés, bon état
Nouvelle édition augmentée de l'histoire de la Révolution en Bretagne (Dinan, 1861, in-4°). Cette édition traite des origines au Second Empire ; avec après chaque chapitre, des notes et pièces justificatives. — "Avec « Histoire et Panorama d'un Beau Pays ou St-Malo, St-Servan, Dinan, Dol et environs », de Bertrand Robidou, nous avons une des plus anciennes productions d'histoire et de géographie régionales. Il y a dans ce livre des descriptions géographiques qui sont de petits chefs-d'œuvre sur les côtes, les vallées, le bocage : « sous vos pieds, houle un océan de feuillages, avec un flux et reflux de chants, de murmures, de chutes d'eau, bruits qui arrivent jusqu'à vous à travers les dômes touffus baignés des rayons empourprés du matin ». Bertrand Robidou est autant géographe qu'historien, ce qui lui donne un bel avantage sur les historiens locaux d'aujourd'hui. Sa géographie humaine d'hier est devenue histoire : « Cette contrée est déchirée, à l'est, par le Couesnon, fleuve pirate débordé sur nos terres.. Son histoire tient du drame : c'est au son du tocsin que les riverains, armés comme pour une grande bataille, marchent contre cet ennemi superbe qui emporte, trois ou quatre fois par siècle, les digues que leurs faibles bras relèvent sans relâche ». Les cent vingt notices paroissiales et communales couvrant les deux arrondissements de Dinan et de Saint-Malo, mises à jour jusqu'à la fin du XIXe siècle, sont encore indispensables à consulter et donnent des renseignements qu'on ne trouve nulle part ailleurs ; celles de St-Malo, St-Servan, Dinan, Dol, comportent plusieurs dizaines de pages ; de la cathédrale de la dernière ville, il dit qu'elle « ne le cède à aucune, ni en France, ni en Angleterre, pour la perfection du style, l'unité, la simplicité et la belle ordonnance du plan ». Si une certaine partie de l'histoire générale de la région a un peu vieilli, elle est encore, pour l'essentiel, d'un grand intérêt en raison du sérieux de la recherche de l'auteur. Le style est toujours agréable." (Alfred Jamaux) — "On parle bien de ce qu'on connaît bien et de ce qu'on aime bien ; et M. Robidou nous parle de son pays natal, un beau-pays. Saint-Malo, Saint-Servan, Dinan, Dol, toute cette région, l'auteur nous en donne, selon sa promesse, et l'histoire et le panorama. Le panorama est exact. M. Robidou a parcouru ce beau pays et l'a bien vu. Rien ne vaut ces œuvres écrites par un citoyen sur sa ville, par un habitant sur son pays, et le petit grain de sa partialité qu'on peut trouver dans ces ouvrages n'est pas pour déplaire, surtout aux compatriotes de l'écrivain. Il faut louer d'intéressantes pages sur la période révolutionnaire : on y peut trouver, je crois, des choses que M. Robidou a dites le premier et qu'il a bien dites avec un réel souci d'impartialité. Par toutes ces pages, d'ailleurs, je le répète, un violent amour du pays Malouin fait vivre l'histoire et s'animer le panorama." (Lan Al Lenner, L'Hermine, 9e année, 1897-1898)
Hachette, 1955, in-8°, 256 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Dans son dernier livre sur la “Vie quotidienne au temps de la Révolution”, M. Jean Robiquet rappelle, d'après Sébastien Mercier, que, à la Convention, durant la séance même où l'on votait la mort du Roi, des dames, au fond de la salle, mangeaient des glaces, des oranges, buvaient des liqueurs, « dans le plus charmant négligé... »" (Le Figaro, 19 janvier 1939) — "Malgré les charettes et la guillotine, amours, mariages, trafics, plaisirs, tout le train-train journalier." — Par Jean Robiquet (1874-1960), historien et critique d’art, conservateur du musée Carnavalet.
Le Mée sur Seine, Amatteis, 1988, gr. in-8°, 335 pp, 167 illustrations dans le texte et hors texte, sources, broché, couv. illustrée, bon état
Fayard, 1998, gr. in-8°, xii-379 pp, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état
Une enquête que Daniel Roche mena dans les archives notariées et qui s’attache à décrire concrètement l’évolution des conditions de vie du peuple parisien salarié, du logis au cabaret, de l’école à l’atelier. L’ouvrage s’inscrit dans une « histoire de la culture matérielle », promise à se développer tant en France que dans le monde anglophone et qui s’attache, à travers l’histoire des objets et des consommations, à marier l’histoire de la production des biens aux systèmes de valeurs et de représentations qui conditionnent leurs usages. — Entre le peuple chaud de l'histoire militante et le peuple froid d'une histoire trop pensée, j'ai tenté de retrouver l'identité spécifique d'une classe qui se constitue. Michelet nous y invite. "Oh, qui saura parler au peuple ?... sans cela nous mourrons" disait-il au chansonnier Béranger, signifiant ainsi l'existence d'un état populaire originel qui pour lui était la terre promise. Le peuple de Michelet n'est pas seulement l'objet d'une démonstration historique. C'est aussi un personnage familier, observé le dimanche aux barrières de Paris, entendu dans le témoignage d'une grand-mère perspicace et qui se souvient des années noires comme des bons moments, interrogé dans l'atelier, sur le chantier, au cabaret : Michelet, historien de l'immédiat, montre comment il faut confronter les écrits des observateurs. Pour l'historien du dernier quart du XXe siècle, toute la difficulté est là. L'unanimité sensible qui fonde la cohérence du Peuple romantique peut-elle être projetée sur le monde laborieux qui s'entasse dans le Paris des Lumières ? Oui, dans une certaine mesure, si l'on confronte l'observation du dedans et celle du dehors, si l'on admet que les changements dans les classes inférieures sont bien plus lents qu'en haut, si l'on concède aux petites gens le droit à l'étrangeté que leur refusent en tous temps les hommes d'ordre. Pour arriver à ce but, il faut utiliser à la fois les témoins et les archives dormantes, principalement celles que les notaires ont laissées. Il faut aussi interroger les "littérateurs", les économistes "moraux", les médecins. Tous ces témoignages et réflexions permettent de replacer le peuple parisien au cœur d'une méditation générale sur la croissance dont les figures principales sont la Ville et l'individu urbanisé.
Tchou, 1969, in-12 à l'italienne, 189 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Les murs ont la parole)
"De bonnes citations, une bibliographie et une chronologie, mais le chercheur regrettera parfois l'absence de références précises dans le cours du texte." (Revue française de science politique, 1970) ; "Dans le recueil La liberté ou la mort, présenté par Denis Roche, Saint- Just arrive en tête avec soixante citations, devançant Marat et Robespierre, cinquante-cinq, et Camille Desmoulins, cinquante." (Annales historiques de la Révolution française)
P., Henri Plon et Ch. Delagrave ; Plon, 1867 et 1876, in-12, 415 et xx-336 pp, 8 planches et un plan dépliant d'Athènes et des environs hors texte dans le 2e ouvrage, les deux ouvrages reliés ensemble en un volume demi-toile havane, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), bon état
Mercure de France, 1966, in-8°, 412 pp, notes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Le Temps retrouvé)
Les Mémoires de Mme Roland se situent à la croisée du public et du privé, de l’histoire et de l’intime. Elle les a rédigés lors de son incarcération à la prison de l’Abbaye en 1793. Ils sont divisés en deux parties très distinctes : d’une part des Mémoires proprement historiques, d’autre part des « Mémoires particuliers » qui sont une chronique de la vie privée de la moyenne bourgeoisie parisienne entre 1760 et 1780, et permettent d’entrer dans l’intimité de la jeune Marie-Jeanne dite Manon Phlipon. — C'est à Paul de Roux que l'on doit d'avoir établi cette édition des passionnants Mémoires de madame Roland, grande figure du XVIIIe siècle intellectuel et politique, qui doit notamment sa postérité à ces mots prononcés en montant à l'échafaud : « Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! » — "Source exceptionnelle pour l'histoire de la Révolution entre 1789 et 1793." (Fierro, 1282) — "Madame Roland naît en 1754, fait des études brillantes, épouse un financier du roi : ces prémices aboutissent en général à un salon bourgeois. Elle eut un salon. Elle y rencontra l'Histoire, et l'Histoire ne la lâcha plus. Roland de la Platière, son mari, devint ministre de l'Intérieur, alors elle put penser qu'elle triomphait, et avec elle l'idéal révolutionnaire : Plutarque, les stoïciens, la justice, l'égalité, la vertu. Mais le vent tourna. Les Girondins avaient tous fréquenté chez elle : elle fut suspecte comme eux, et comme eux condamnée. Toute la Révolution défile dans ces Mémoires, avec ses frémissements et ses violences." (4e de couverture)
P., Georges Hurtrel, Artiste-Editeur, 1886, in-12, 239 pp, un portrait-frontispice à l'eau-forte gravé et aquarellé par A. Poirson, 5 planches hors texte et de très nombreuses gravures dans le texte, broché, couv. rempliée crème imprimée en bleu, sous chemise de percaline rouge décorée de fers spéciaux dorés de l'éditeur (rubans de fermeture manquants), tirage à 1000 exemplaires numérotés à la main et signés par l'artiste-éditeur (Fierro, 1282 ; Vicaire VI, 1175-1176)
Très jolie édition donnant les principaux extraits des Mémoires de l'égérie des Girondins, rédigés pendant ses cinq mois de détention à l'Abbaye et à Sainte-Pélagie.
Firmin-Didot, 1855, in-12, 526 pp, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs filetés et soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos lég. et uniformément passé, bon état (Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e siècle, t. VIII). Exemplaire finement relié et sans rousseurs, ce qui est peu courant
"Epouse du ministre de l'Intérieur, Roland de La Platière, égérie des Girondins, madame Roland fut une des personnalités les plus fortes de la Révolution. Détestée des Montagnards, elle fut arrêtée avec les Girondins, le 31 mai. Durant ses cinq mois de détention, elle rédigea ses mémoires, source exceptionnelle pour l'histoire de la Révolution entre 1789 et 1793." (Fierro, 1282)
Genève, Société Générale d'Imprimerie, 1904, gr. in-8°, 68-(4) pp, biblio, broché, bon état
Edition originale de cette thèse soutenue à la Faculté de théologie protestante de Paris.