8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 P., Librairie Pierre Roger, 1925, gr. in-8° carré, lxii-474 pp, 2 portraits de Miranda et 6 cartes ou plans, dont 3 dépliants, hors texte, salissures sur les derniers feuillets, état correct
Le général vénézuélien, Francisco de Miranda (1750-1816), participa à la Révolution française. Il prit ensuite une part active à la libération de son pays (soulèvements de 1806 à 1810 au Vénézuela).
Hachette, 1966 in-8°, 282 pp, une carte, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état (Prix Thiers de l'Académie française 1967). Peu courant
George III était le troisième monarque de la maison de Hanovre mais à la différence de ses deux prédécesseurs, il était né en Grande-Bretagne et sa langue maternelle était l'anglais. Le règne et la vie de George III, plus longs que ceux de tous les précédents souverains britanniques, furent marqués par une série de conflits ayant impliqué une grande partie de l'Europe et des territoires jusqu'en Afrique, en Amérique et en Asie. Au début de son règne, la Grande-Bretagne, à l'issue de la guerre de Sept Ans (1756-1763), devint la puissance dominante en Amérique du Nord et en Inde. Puis, un rééquilibrage des puissances eut lieu après la guerre d'indépendance américaine, qui vit les colonies américaines entrer en révolution et acquérir leur autonomie en 1783. La suite de son règne fut marqué à partir de 1793 par des guerres successives contre la France révolutionnaire et napoléonienne qui se terminèrent par la défaite de Napoléon Ier en 1815.
Aix-en-Provence, Alinéa, 1989, in-4° à l'italienne (28 x 24), 208 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses illustrations en noir dans le texte et sur 48 planches en couleurs hors texte, notes, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Nicole Pellegrin le souligne dès la première page : elle ne présente pas un dictionaire, encore moins une somme de connaissances sur les pratiques vestimentaires de la Révolution ; elle propose un abécédaire que le lecteur pourra savourer, sans ordre... Le lecteur accomplit une longue promenade, rendue agréable par la variété des rubriques, l'ampleur du champ balisé et l'érudition de l'auteur. Peu à peu, celle-ci réussit à infuser dans son texte l'essentiel des apports de Norbert Elias, de Philippe Perrot et de Mona Ozouf. Le vêtement est ici étudié comme un langage dont l'ensemble des éléments forme système ; bouleverser celui-ci, c'est brouiller les codes de la communication... Mais l'auteur ne fait pas que vulgariser ; elle met ainsi en évidence l'importance du déshabillage des cadavres dans le rituel du massacre..." (Alain Corbin, Annales ESC, 1991)
Calmann-Lévy, 1888 in-8°, iv-499 pp, reliure demi-chagrin noir, dos lisse avec titres, doubles filets, fleuron et date dorée en queue (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
Excellente biographie d'Hélène Massalka, originaire de Pologne, épouse du prince de Ligne, puis du comte Potocki. L'auteur a eu accès à sa correspondance. Lucien Perey est le pseudonyme de Luce Herpin (1825-1914). — "Ses lettres présentent un intérêt historique, dans les détails qu'elle donne sur le monde de la noblesse peu à peu ralliée à l'empire, et qui déjà ne boude plus, n'osant plus croire à un autre avenir, au milieu des victoires de Napoléon. Hélène Potocka donne même un portrait de l'empereur, qui prouve qu'elle subit aussi l'ascendant de sa gloire... Si ces mémoires d'une jolie femme sont curieux, c'est surtout par la peinture qu'elle fait de la société de son temps. Les anecdotes piquantes ne manquent point. (...) Un des documents curieux de l'étude consiste dans la reconstitution de la garde-robe d'Hélène Potocka. Il y est fait mention de cinquante camisoles de nuit en taffetas blanc, de deux cents paires de bas de soie blanche et cent paires de jarretières pareilles. Voilà d'affriolants détails intimes sur cette belle mondaine d'autrefois." (L'Année littéraire, 1888)
Calmann-Lévy, 1923 in-12, iv-499 pp, broché, bon état
Bonne biographie d'Hélène Massalka, originaire de Pologne, épouse du prince de Ligne, puis du comte Potocki. L'auteur a eu accès à sa correspondance. — "... Ses lettres présentent un intérêt historique, dans les détails qu'elle donne sur le monde de la noblesse peu à peu ralliée à l'empire, et qui déjà ne boude plus, n'osant plus croire à un autre avenir, au milieu des victoires de Napoléon. Hélène Potocka donne même un portrait de l'empereur, qui prouve qu'elle subit aussi l'ascendant de sa gloire... Si ces mémoires d'une jolie femme sont curieux, c'est surtout par la peinture qu'elle fait de la société de son temps. Les anecdotes piquantes ne manquent point. La veille de l'entrée de Louis XVIII à Paris, alors qu'il couchait à Saint-Ouen, il avait remis le soin de sa sécurité au duc de Berry. Mais celui-ci avait un rendez-vous amoureux avec une danseuse de l'Opéra et donna le commandement de la garde nationale au maréchal Oudinot, lequel avait, lui, rendez-vous, pour la nuit, avec sa femme. Il se déchargea sur le commandant de la garde nationale qui, à son tour, pour un motif analogue, appela un colonel de la ligne, et celui-ci, en cette nuit qui devait être si bien remplie pour l'amour, délégua ses pouvoirs à un capitaine. Voilà qui fait l'éloge de la chaleur de coeur des officiers de l'entourage du roi, sinon de leur scrupuleuse observation à leurs devoirs ! (...) Un des documents curieux de l'étude de M. Perey consiste dans la reconstitution de la garde-robe d'Hélène Potocka. Il y est fait mention de cinquante camisoles de nuit en taffetas blanc, de deux cents paires de bas de soie blanche et cent paires de jarretières pareilles. Voilà d'affriolants détails intimes sur cette belle mondaine d'autrefois." (L'Année littéraire, 1888)
Bruxelles, Lamertin, 1914, gr. in-8°, xiii-269 pp, 19 planches hors texte dont une dépliante, tableaux et illustrations dans le texte, documents, notes bibliographiques, broché, couv. lég. salie, bon état, envoi a.s.
Remarquable étude sur le théâtre politique et l'esprit public bruxellois au début du régime français. — "Peu de périodes de notre histoire présentent autant d'intérêt que celle qui sépare la première invasion française de 1792 de la fin du Consulat et de l'avènement du Premier Empire..." (Préface) — "M. Pergameni s'est efforcé d'étudier dans ce volume l'action exercée sur l'esprit public bruxellois par l'administration de la République française entre 1794 et 1804. Son livre s'appuie sur une documentation abondante, recueillie pour la majeure partie aux Archives générales du royaume et aux archives de la ville de Bruxelles. L'auteur a mené son enquête avec la plus scrupuleuse impartialité et nous croyons ses conclusions définitives. Le gouvernement révolutionnaire n'est pas parvenu à se concilier les sympathies de la population de Bruxelles. M. Pergameni nous paraît avoir établi que la cause de cet insuccès doit être cherchée dans la politique antireligieuse et antitraditionaliste suivie dans les provinces belges. Les habitants, très attachés à leur religion et à d'anciennes libertés, se trouvaient constamment froissés par la violence faite à leurs croyances et à leurs traditions et inquiétés par la délation érigée en système. Il fallut la politique nouvelle du Consulat, il fallut surtout le Concordat pour ramener les esprits à de meilleures dispositions. Le volume de M. Pergameni est rempli de faits. Citons notamment tout ce qui concerne l'attitude du clergé à l'égard des déclarations et des serments ; l'auteur y fournit des précisions toutes nouvelles sur le nombre et le nom des prêtres assermentés. Rappelons aussi les pages pittoresques consacrées aux fêtes révolutionnaires que l'esprit frondeur des Bruxellois se refusait à prendre au sérieux. Le livre entier, d'ailleurs, est à lire ; ajoutons qu'il est fort bien illustré, à l'aide de reproductions de documents contemporains. Il devra être consulté avec soin par tous ceux qui s'occupent de l'histoire de l'époque révolutionnaire en Belgique ; il rendra également des services à ceux qui essaient d'étudier la Révolution française dans toute l'ampleur de son développement." (François-L. Ganshof, Revue Historique, 1922)
Julliard, 1959, in-8°, 443 pp, préface d'André Maurois, sources des témoignages cités, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Il y a toujours un reporter)
"Les principaux événements de la Révolution française, jusqu'au 9 thermidor, décrits par des témoins. Cet intéressant recueil présente au public beaucoup de textes peu connus." (Revue française de science politique, 1960) — "Ce ne sont pas là les à-côtés de l'Histoire, c'est l'Histoire elle-même, humaine et palpitante." (André Maurois) — "Florilège de mémoires et de comptes rendus authentiques, rédigés par des témoins oculaires des événements capitaux qui se produisirent en France entre le 4 mai 1789 et le 31 décembre 1795, ce premier recueil d'une collection qui nous promet de sombres et fructueuses délices : un livre aussi méritoire par l'originalité de sa méthode que par la variété de sa matière." (Albert-Marie Schmidt, Réforme) — "Quelle excellente idée ont eue les deux auteurs de “La Révolution”. Tous ces témoignages, les auteurs les ont choisis avec une louable impartialité, donnant tour à tour la parole à des partisans des idées nouvelles, à des modérés, à des royalistes convaincus ou désabusés, à des étrangers comme Goethe, le Genevois Etienne Dumont, l'Américain Gouverneur Morris, le Zurichois Henri Meister." (François Fosca, Tribune de Genève).
Les Sables-d'Olonne, Le Cercle d'Or, 1989, in-8°, 157 pp, 8 pl. de gravures et fac-similés hors texte, biblio, index, broché, bon état
Toulouse, Privat, 1983, in-8°, 294 pp, préface de Jacques Godechot, index, bon état
Le Coteau, Editions Horvath, 1988, gr. in-8°, 160 pp, 144 gravures, fac-similés et cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"La Convocation des Etats-Généraux en 1789 par Louis XVI a pour but d'aboutir à l'étude d'une réforme profonde du régime monarchique. Elle a été précédée des premiers signes d'une opposition de Paris et de la province. La tâche des douze cent quatorze députés réunis est de rechercher les solutions nécessaires après huit cents ans d'un régime qui remonte à l'avènement des premiers Capétiens. Les auteurs se sont attachés à répondre à une double question : comment répondre à la montée de la révolte et étudier le foisonnement des idées nouvelles, de principes philosophiques diffusés au XVIIIe siècle et à leur signification. Après une première partie dans laquelle Michel Peronnet, de l'Université de Montpellier, procède à une synthèse de la Révolution dont le texte bien documenté est le pivot de cette collection départementale, Daniel Pellus a réalisé pour la Marne un résumé des événements qui ont bouleversé notre département et le cours même de la Révolution : Varennes, Valmy, et analysé les formes que revêtit la Révolution en Champagne du Nord, avec les grands et petits faits qui contribuèrent à notre histoire. Rédigé dans un style agréable, émaillé d'anecdotes, ce petit ouvrage est une bonne introduction à l'année du Bicentenaire." (Académie Nationale de Reims, 1988)
Les Indes savantes, 2012 in-8°, 310 pp, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
L'histoire de la Révolution et de l'Empire s'est écrite en tenant compte, entre autres, d'une littérature abondamment produite par les acteurs des années 1789-1815. Mais derrière la célébrité des textes d'une marquise de La Rochejaquelein, d'un baron Marbot ou d'un sergent Bourgogne se cache l'histoire éditoriale de ces ouvrages, parfois rocambolesque, souvent aventureuse, toujours passionnante. À partir de 1814 en effet, des textes des témoins de la Révolution et de l'Empire passent du domaine privé à l'espace public, et contribuent à marquer la culture romantique et l'identité nationale de leurs récits. Forts connus, ces textes n'ont pourtant jamais été l'objet d'une histoire expliquant comment ils sont devenus des livres. La façon dont les témoins ont mis par écrit leurs souvenirs est pourtant riche d'enseignements sur la portée des événements révolutionnaires et impériaux. Elle éclaire aussi le rôle de la mémoire dans la culture romantique, politique et nationale du XIXe siècle. Elle révèle comment les héritiers de ces acteurs se sont sentis à leur tour investis de la mission de transmettre aux générations futures des témoignages dont certains n'étaient initialement voués qu'à exister dans un cercle privé. Natalie Petiteau se livre ici à une étude systématique des processus de mise par écrit et de publication des mémorialistes de la Révolution et de l'Empire, en mettant toutefois l'accent sur les témoins des années impériales, plus nombreux et plus célèbres. Quelques études de cas montrant par ailleurs l'apport de ces textes aux historiens prolongent ce travail.
Bruxelles, Complexe, 1986, gr. in-8°, 251 pp, 14 gravures hors texte, notes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le Temps et les Hommes), envoi a.s. à Jean-François Revel
"L'évolution est marquée. Au 17e siècle, la hiérarchie sociale est définie par la Providence. Au 18e, le bonheur de la terre prend désormais le pas sur les délices du ciel. D'où chez les auteurs bourgeois du siècle suivant l'idée d'un véritable dressage des serviteurs au sein de leur famille d'adoption. On saisit vite les nuances dans les rapports. Ceux-ci connaîtront cependant une trève durant la Révolution ou l'on ira jusqu'à supprimer le valet dans les jeux de cartes. Court répit : la réaction thermidorienne rétablira l'ordre traditionnel. Une remarquable étude des mentalités." (Lectures, 34, 1986) — "Après plusieurs ouvrages partiellement ou totalement consacrés à la domesticité urbaine, le livre de Claude Petitfrère a su trouver un angle d'attaque original parfaitement défini par son titre même. C'est en effet le regard du maître sur le domestique qui se trouve ici privilégié, à travers la littérature pédagogique et normative, les travaux des observateurs et des moralistes, les œuvres littéraires, l'iconographie et les sources publiques ou privées. Seconde originalité majeure de ce travail, cette perspective est suivie dans une longue durée qui mène le lecteur de l'époque de Louis XIV à celle de Charles X. Le premier des six chapitres rappelle l'importance numérique d'un milieu qui, dans la plupart des cas, constitue à la fin de l'Ancien Régime 7 à 10 % de la population urbaine, et sa double fonction : les hommes-machines de la domesticité accomplissent un certain nombre de tâches, mais ils sont là aussi « pour la décence et pour la montre », organisés en une hiérarchie très étirée. L'apport neuf du livre de C. Petitfrère réside surtout dans les chapitres suivants, consacrés à l'analyse des rapports entre maîtres et serviteurs. Ceux-ci sont d'abord d'autorité et de sujétion, mais, dans des sociétés urbaines qui, au point de départ de l'étude, sont profondément marquées par des valeurs religieuses, ne s'y limitent pas. L'égalité des hommes devant Dieu crée à chacun non seulement des obligations, mais, en fonction de sa condition, des devoirs envers l'autre : le maître est aussi « père et patron », c'est-à-dire protecteur, voire banquier et confident ; le serviteur peut être lui aussi un confident, un conseiller, un soutien, dans les moments difficiles dévoué jusqu'au sacrifice. La proximité, la familiarité suffiraient d'ailleurs à faire glisser les rapports sur le plan de l'affectivité : le domestique connaît trop bien son maître, sa maison et ses affaires pour ne pas susciter la méfiance, la peur du vol – aussi est-il plus durement réprimé que chez tout autre coupable – mais aussi de l'indiscrétion, voire de la trahison. Le serviteur, la servante doivent être des alliés, des complices : cette complicité peut devenir tendre ou abusive lorsque s'y mêle l'attirance des cœurs et le désir des corps qui, comme des études régionales l'ont également montré, font de la domesticité féminine le milieu d'origine le plus fréquent des filles-mères. Sur tous ces points, C. Petitfrère a su rendre avec finesse la diversité, dans le même instant, des situations réelles. Mais il a aussi démontré, notamment par l'analyse, menée sur 150 ans, de la littérature destinée aux maîtres et aux serviteurs, à quel point le discours des maîtres avait changé. La religion se dégrade en morale utilitaire, propre à améliorer le rendement de la machine domestique, ou en moyen de préservation sociale ou morale. Les nouvelles élites contemporaines de l'âge des Lumières et que la crise révolutionnaire renforce, « rêvent de dissocier le couple maître-serviteur, de mettre fin à ce corps à corps alternativement tendre et brutal pour le remplacer par des relations policées, purement fonctionnelles, faites de surveillance renforcée et de distanciation prudente ». Une fois de plus, cette échelle de temps se révèle opératoire pour jalonner l'histoire d'une mutation sociale et mentale, à laquelle le livre de C. Petitfrère apporte une remarquable contribution." (J. Quéniart, Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, 1987) — Ce livre est avant tout l'histoire d'un regard, celui que les maîtres de l'ancien temps portaient sur leurs domestiques. Regard riche et ambigu, nourri de la foi, des désirs, des fantasmes, des préjugés, des peurs de ceux qui le portent, autant que des réalités matérielles. Regard que l'on surprend non seulement dans l'abondante littérature que les élites ont consacrée à définir les normes de leurs rapports avec leurs serviteurs, mais dans de multiples témoignages épars : dispositions d'une loi, extraits de Mémoires, pages d'un livre de comptes, anecdote d'un roman, scènes de théâtre (Le Malade imaginaire de Molière, Le Barbier de Séville de Beaumarchais, La Fausse Suivante de Marivaux) aussi bien que dessin réaliste ou gravure licencieuse. Ce regard a ainsi une histoire qui ne saurait se satisfaire de l'image "à plat" d'un "bon vieux temps" sans âge. De l'époque du Roi Soleil à celle du dernier des Bourbons on le voit évoluer au rythme lent (mais bousculé par la Révolution) des changements d'une société qui s'individualise, invente l'intimité et consacre l'argent au centre de la relation humaine. Le regard du maître façonne en grande partie le comportement et jusqu'à la conscience de soi du domestique. C'est pourquoi L'Œil du Maître, histoire d'une subjectivité, apporte aussi une importante contribution à la connaissance "objective" de la condition ancillaire en France du XVIIe au XIXe siècle.
Victor Palmé, 1881-1886, 9 vol. in-8°, * pp, reliures pleine toile verte, pièces de titre de maroquin vert, C. de bibl. annulés, bon état
Tome I. La Révolution (xvi-540 pp). Tome II. La Terreur (401 pp). Tome III. Réaction thermidorienne (501 pp). Tome IV. Directoire (485 pp). Tome V. Consulat (499 pp). Tome VI. Empire (587 pp). Tome VII. Restauration & Cent-Jours (448 pp). Tome VIII. Louis XVIII (496 pp). Tome IX. Charles X (550 pp). Manque les deux derniers volumes sur La Monarchie de Juillet (T. X) et la République de 1848 (T. XI).
La Vouivre, 2010 in-8° carré, xxviii-175 pp, édition établie par Roger Quentin, texte sur 2 colonnes, 13 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, index, broché, bon état
André Peyrusse est une figure attachante du Premier Empire. Discret et fidèle aux chefs qu'il sert, Kleber et Bonaparte surtout, il livrera sur la campagne d'Égypte et de Syrie un regard intéressant car il s'y trouve témoin de premier ordre. Dans cette cinquantaine de lettres, il parle des hommes et de leurs espérances, des faits et de leur désespérance. Son point de vue est à la fois celui d'un provincial qui garde encore le contact avec les gens de sa région de Carcassonne, et celui d'un homme attaché au Trésor et son chef Estève, donc au fait de nombreuses choses et moins ambitieux que nombre de ceux qui suivirent Napoléon. Une préface tente de retracer le reste de sa biographie, sa famille ancrée dans le Sud-Ouest, les trois frères que l'on a souvent confondus, la carrière qu'il a poursuivie sous l'Empire et après.
Plon, 1928, in-12, v-282 pp, 2 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, état correct
"On ne se souvient guère aujourd’hui de Madame de La Ferté-Imbault, marquise d’Étampes, née à Paris en 1715 – l’année où disparut Louis XIV – et morte, toujours à Paris, en 1791, à la veille de l’exécution de Louis XVI. Personnalité importante de la société mondaine de son temps, Madame de La Ferté-Imbault n’apparaît pas seulement dans les mémoires et les correspondances de ses contemporains; elle a laissé un témoignage direct de sa vie et de son monde dans divers Mémoires, Anecdotes, Lettres, Portraits aujourd’hui encore inédits. C’est à partir de ces manuscrits que les deux plus grands spécialistes de notre comtesse, le marquis de Ségur et Constantin Photiadès, ont élaboré leurs biographies." (Benedetta Craveri, Revue d'histoire littéraire de la France, 2005) — "Un livre bien fait, bien écrit, qui, par le fond et la forme, contraste avec ces biographies bâclées dont est encombré en ce moment le marché littéraire... Cette fois, on n'a pas ravaudé en hâte des pages ramassées au hasard, on n'a pas démarqué de compilations périmées ; M. Constantin Photiadès a cherché les éléments de vérité à des sources inédites, il les a découverts dans les Archives nationales et dans les archives privées, notamment dans les papiers conservés par le marquis d'Estampes et par le comte Wladimir d'Ormesson. Son livre a amplement bénéficié de cette consciencieuse information ; c'est avec une très vivante précision qu'il évoque la figure du personnage auquel il, est consacré et le milieu où fut goûtée la fantaisie calculée de “La Reine des Lanturelus”. La marquise de La Ferté-Imbault avait l'esprit robuste et profond; son éducation et son penchant naturel l'attiraient vers les livres sérieux, les méditations graves ; il y avait en elle l'étoffe d'un moraliste. Elle était belle et bien faite, sa brune beauté lui valait de nombreux hommages, et au premier rang de ses admirateurs elle compta un roi, le bon Stanislas Leczinski. Mais de bonne heure les déboires et les tristesses ne manquèrent pas à sa vie ; veuve prématurément d'un mari léger et futile, elle vit mourir sa fille alors que celle-ci entrait. à peine dans l'adolescence ; et un peu plus tard elle eut la douleur de perdre sa nièce par alliance, morte en donnant le jour à une fille qui devait devenir la vicomtesse de Bourdeilles. Mais, pour ne pas entrer constamment en conflit avec sa mère si impérieuse, si jalouse de sa royauté salonnière, Marie-Thérèse s'était de longue date entraînée à la contrainte. Elle avait pris le parti de cacher tous les côtés graves et réfléchis de sa nature. Elle dissimulait sa réelle valeur sous les dehors du caprice et de l'étourderie. Elle babillait, elle ironisait, tout lui était prétexte à plaisanterie, et à folle plaisanterie bref, pour parler comme elle, « sa raison se déguisait sous un domino de déraison ». Ainsi allait, dans le bal masqué que lui semblait le monde, cette jeune femme qui était vertueuse et pieuse et qui, aux heures de solitude, avait les plus graves lectures, faisait sa compagnie préférée des Pères de l'Eglise, des prédicateurs chrétiens, des moralistes du seizième et du dix-septième siècle de ceux qu'elle appelait « ses vieux amis morts ». On ne voyait, on ne voulut voir longtemps en elle qu'une personne aimable, gaie, fantasque, dont la verve folle déridait les plus moroses – bref, le boute-en-train des Lanturelus. Le « Sublime Ordre des Lanturelus » avait été fondé au cours de l'hiver 1771. A l'instar des confréries occultes qui pullulaient alors, des sociétés badines se constituaient et prenaient figure de sociétés secrètes. Un secret qui était bientôt celui de Polichinelle ! On parlait des Lanturelus dans toutes les cours d'Europe. On savait que le baron de Grimm était « doyen de l'Ordre », le cardinal de Bernis « grand protecteur », le duc de La Trémoïlle « grand fauconnier », Le Pelletier de Saint-Fargeau « chancelier », etc. Marie-Thérèse avait débuté comme « grande-maîtresse », mais, de par la volonté de ses sujets, elle était devenue « Sa Très Extravagante Majesté Lanturelienne, fondatrice de l'Ordre et autocrate 'de toutes les Folies »... Il y a là un aspect de la vie mondaine du dix-huitième siècle qui méritait d'être fixé. (...) Il faut savoir beaucoup de gré à M. Constantin Photiadès de nous avoir fait mieux connaître cette femme d'esprit qui fut une femme de tête, une femme de coeur et une honnête femme." (Raymond Lécuyer, Le Gaulois, 15 mars 1928)
Plon, 1928, in-12, v-282 pp, 2 gravures hors texte, cart. bleu-nuit de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, bon état
"On ne se souvient guère aujourd’hui de Madame de La Ferté-Imbault, marquise d’Étampes, née à Paris en 1715 – l’année où disparut Louis XIV – et morte, toujours à Paris, en 1791, à la veille de l’exécution de Louis XVI. Personnalité importante de la société mondaine de son temps, Madame de La Ferté-Imbault n’apparaît pas seulement dans les mémoires et les correspondances de ses contemporains; elle a laissé un témoignage direct de sa vie et de son monde dans divers Mémoires, Anecdotes, Lettres, Portraits aujourd’hui encore inédits. C’est à partir de ces manuscrits que les deux plus grands spécialistes de notre comtesse, le marquis de Ségur et Constantin Photiadès, ont élaboré leurs biographies." (Benedetta Craveri, Revue d'histoire littéraire de la France, 2005) — "Un livre bien fait, bien écrit, qui, par le fond et la forme, contraste avec ces biographies bâclées dont est encombré en ce moment le marché littéraire... Cette fois, on n'a pas ravaudé en hâte des pages ramassées au hasard, on n'a pas démarqué de compilations périmées ; M. Constantin Photiadès a cherché les éléments de vérité à des sources inédites, il les a découverts dans les Archives nationales et dans les archives privées, notamment dans les papiers conservés par le marquis d'Estampes et par le comte Wladimir d'Ormesson. Son livre a amplement bénéficié de cette consciencieuse information ; c'est avec une très vivante précision qu'il évoque la figure du personnage auquel il, est consacré et le milieu où fut goûtée la fantaisie calculée de “La Reine des Lanturelus”. La marquise de La Ferté-Imbault avait l'esprit robuste et profond; son éducation et son penchant naturel l'attiraient vers les livres sérieux, les méditations graves ; il y avait en elle l'étoffe d'un moraliste. Elle était belle et bien faite, sa brune beauté lui valait de nombreux hommages, et au premier rang de ses admirateurs elle compta un roi, le bon Stanislas Leczinski. Mais de bonne heure les déboires et les tristesses ne manquèrent pas à sa vie ; veuve prématurément d'un mari léger et futile, elle vit mourir sa fille alors que celle-ci entrait. à peine dans l'adolescence ; et un peu plus tard elle eut la douleur de perdre sa nièce par alliance, morte en donnant le jour à une fille qui devait devenir la vicomtesse de Bourdeilles. Mais, pour ne pas entrer constamment en conflit avec sa mère si impérieuse, si jalouse de sa royauté salonnière, Marie-Thérèse s'était de longue date entraînée à la contrainte. Elle avait pris le parti de cacher tous les côtés graves et réfléchis de sa nature. Elle dissimulait sa réelle valeur sous les dehors du caprice et de l'étourderie. Elle babillait, elle ironisait, tout lui était prétexte à plaisanterie, et à folle plaisanterie bref, pour parler comme elle, « sa raison se déguisait sous un domino de déraison ». Ainsi allait, dans le bal masqué que lui semblait le monde, cette jeune femme qui était vertueuse et pieuse et qui, aux heures de solitude, avait les plus graves lectures, faisait sa compagnie préférée des Pères de l'Eglise, des prédicateurs chrétiens, des moralistes du seizième et du dix-septième siècle de ceux qu'elle appelait « ses vieux amis morts ». On ne voyait, on ne voulut voir longtemps en elle qu'une personne aimable, gaie, fantasque, dont la verve folle déridait les plus moroses – bref, le boute-en-train des Lanturelus. Le « Sublime Ordre des Lanturelus » avait été fondé au cours de l'hiver 1771. A l'instar des confréries occultes qui pullulaient alors, des sociétés badines se constituaient et prenaient figure de sociétés secrètes. Un secret qui était bientôt celui de Polichinelle ! On parlait des Lanturelus dans toutes les cours d'Europe. On savait que le baron de Grimm était « doyen de l'Ordre », le cardinal de Bernis « grand protecteur », le duc de La Trémoïlle « grand fauconnier », Le Pelletier de Saint-Fargeau « chancelier », etc. Marie-Thérèse avait débuté comme « grande-maîtresse », mais, de par la volonté de ses sujets, elle était devenue « Sa Très Extravagante Majesté Lanturelienne, fondatrice de l'Ordre et autocrate 'de toutes les Folies »... Il y a là un aspect de la vie mondaine du dix-huitième siècle qui méritait d'être fixé. (...) Il faut savoir beaucoup de gré à M. Constantin Photiadès de nous avoir fait mieux connaître cette femme d'esprit qui fut une femme de tête, une femme de coeur et une honnête femme." (Raymond Lécuyer, Le Gaulois, 15 mars 1928)
P., Laplace, Sanchez et Cie, 1881 in-12, xx-471 pp, 4 belles gravures coloriées sous serpentes, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs pointillés soulignés à froid, titre et caissons ornés, doubles filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
Fils d’un avocat et neveu d’un médecin, Picard (1769-1828) refusa de suivre la carrière du barreau ainsi que celle de la médecine, pour se livrer au théâtre. A l’âge de vingt ans, il fit représenter, en collaboration avec Joseph Fiévée le Badinage dangereux, au théâtre de Monsieur. La première de ses œuvres signalée par la critique est une comédie intitulée Médiocre et rampant, ou le moyen de parvenir , qui fut représentée en 1797. Cette même année, il se fit acteur et joua sur divers théâtres. En 1801, il devint chef de troupe, obtint le privilège du théâtre Louvois, et produisit avec activité des œuvres dans lesquelles il jouait lui-même sur la scène dont il était directeur, ce qui le fit comparer à Molière. L’Opera-Buffa, dont les représentations avaient lieu trois fois par semaine dans la même salle, fut placé en 1804 sous sa direction. En 1807, il quitta l’état de comédien et entra à l’Académie française. À la fin de la même année, sa troupe ayant fusionné avec celle des Comédiens-Italiens, l’administration de l’Académie impériale de musique lui fut confiée jusqu’en 1816. En 1816, il prit la direction de l’Odéon et, après que ce théâtre eut été détruit par un incendie en mars 1818, il obtint de transporter sa troupe à la salle Favart. Le 6 janvier 1820, il ouvrit la nouvelle salle de l’Odéon et quitta la direction en 1821. Le succès de Picard auprès de ses contemporains est dû à son naturel, sa franche gaieté, son talent de l’observation, l’art de faire saisir les ridicules et de développer une donnée scénique.
P., Le Vasseur et Cie, s.d. (1891), in-4°, xxiii-381 pp, un frontispice de Sergent, 98 illustrations et culs-de lampe d'après Raffet (la plupart), Carle Vernet, Charlet, Detaille, Sergent, pièces justificatives, cartonnage percaline rouge, dos et plat ornés, tranches dorées (reliure de l'éditeur), reliure lég. salie, bon état
Le seul historique de cette unité que l'on retrouve aux Pyramides, à Friedland et à Sébastopol.
P., Nouvelle Cité, 1988, in-8°, 273 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Ce livre couvre cent ans d'histoire. Cent ans au cours desquels l'Eglise, après avoir subi – et parfois promu – le choc de la Révolution, a dû continuellement se situer par rapport à elle : de l'Eglise constitutionnelle à la "Contre-révolution irréconciliable", de l'Eglise des évêques-réunis au concordat, autant d'attitudes dont nous sommes pour une part les héritiers. 1789, 1830, 1848, 1870, Pierre Pierrard suit pas à pas, sans polémique, cette histoire où la passion et les préjugés ont servi trop souvent d'arguments. Cet ouvrage extrêmement documenté ouvre au lecteur des perspectives inattendues.
Imprimerie Nationale, 1904, gr. in-4°, xiv-1040 pp, qqs illustrations et partitions dans le texte, copieuses tables en fin d'ouvrage, reliure cartonnée à la bradel de l'éditeur, très bon état (Ville de Paris. Publications relatives à la Révolution française)
Ouvrage de référence, répertoriant 2337 compositions avec notices historiques, analytiques et bibliographiques, recueillies et transcrites par Constant Pierre. Table : prédilection du peuple pour la chanson ; nature, forme et but des chansons de la période révolutionnaire, sujets traités ; les airs ou timbres ; les hymnes ; les documents manuscrits ou imprimés ; les éditions musicales ; les sources bibliographiques ; les collections publiques et privées ; tables alphabétiques des hymnes et chants, des chansons populaires, des airs ou timbres, des auteurs... — "Outre un inventaire chronologique des hymnes et chansons, ce monument procure une bibliographie complète des recueils et imprimés, une préface considérable et tous les index souhaitables. C. Pierre a estimé à trois mille environ les chansons produites par la Révolution française, plus 177 "hymnes" destinés aux fêtes patriotiques. Cela fait en gros une chanson par jour entre 1789 et 1800, mais avec une évolution statistique très diverse : progression moyenne de 1789 à 1792 – de 116 à 325 chansons –, brusque accélération en 1793-1794 – 590 et 701 chansons –, chute brutale en 1795, et ensuite, malgré une reprise en 1795, déclin continu : de 137 chansons en 1795 à 25 en 1800. L'évolution est, on s'en doute, étroitement liée à la conjoncture politique : liberté créatrice de la Révolution, propagande chansonnière d'Etat sous la Convention, méfiance ensuite et contrôle accru jusqu'au 18 brumaire." (François Moureau, Stratégie chansonnière de la Révolution française, 1989)
Imprimerie Nationale, 1899, gr. in-4°, lxxx-584 pp, partitions dans le texte, copieuses tables en fin d'ouvrage, reliure cartonnée papier beige à la bradel de l'éditeur, très bon état (Ville de Paris. Publications relatives à la Révolution française)
"Cet important ouvrage fait partie de la série historique relative à la Révolution française, publiée par le conseil municipal de Paris. Ce volume est presque exclusivement consacré à la reproduction des partitions musicales. Dans son introduction l'auteur cite l'opinion de M. René Brancour : « Ce magnifique élan d'enthousiasme, ce renouveau grandiose dont la Révolution dota le monde, n'avait guère été étudié dans ce domaine spécial, si riche si intéressant. On se doutait peu, en général, de ce réveil musical – disons mieux – de cette naissance de la musique à la fois solennelle et populaire dont les fêtes publiques furent tout ensemble la cause et l'objet. Les cérémonies de l'antiquité grecque et romaine furent renouvelées sur notre sol, et les Chérubini, les Gossec, les Méhul, que l'on se borne trop souvent à admirer sans les connaître, composèrent des hymnes destinés à être exécutés par les masses chorales et orchestrales, véritablement imposants. » M. Constant Pierre rappelle encore que « c'est à la participation des artistes musiciens de la garde nationale parisienne aux fêtes et aux cérémonies publiques de la période révolutionnaire qu'est due la création du Conservatoire »." (Fr. Funck-Brentano, Revue des Questions historiques, 1900) — Le musicologue Constant Pierre (1855-1918), dont les travaux font toujours autorité, a recensées, recueillies et transcrites les musiques des principaux hymnes et chants de la Révolution française. Appartenant à cette grande génération de découvreurs à l’extrême fin du XIXe siècle et à l’aube du XXe, il a publié ces recueils qui restent toujours si précieux : Musique des fêtes et cérémonies de la Révolution française (1899) et Les Hymnes et chansons de la Révolution (1904).
P., Mercure de France, 1939, in-12, 306 pp, broché, bon état
La lettre volée de Marie-Antoinette ; Paris en 1789 : le voyage de Martin ; Le pain des frères ou le poison de Cabanis ; Les vainqueurs de la Bastille ; L'ennemi des rois, la vicomterie ; Le fade Robespierre ; Un déporté de Fructidor ; etc. — "Ce livre réunit des tableaux de la Révolution de 89, hommes et choses échappés à la grande histoire et qu'une bonne plume semble sauver de la mort éternelle. Et pourtant, ne semble-t-il pas que personnages et épisodes de seconde zone livrent mieux la marque particulière et l'atmosphère d'une époque ? Les vainqueurs de la Bastille, le combat de l'avocat de Sèze devant le tribunal révolutionnaire, la vie d'Hubert Robert sous la Terreur, l'enfance du duc d'Enghien, Marseille dans les temps troubles, etc. M. Edmond Pilon est un érudit exemplaire, puisque, de cette poussière évidemment précieuse, il sait tirer un attrait..." (Le Figaro, 1939)
Picard, 1974, gr. in-8°, 295 pp, broché, bon état
Recueil de notices biographiques très complet de tous les officiers, originaires des régions situées entre La Rochelle et Angoulème, qui ont émigré entre les débuts de la Révolution française et la fin de l'Empire et servis dans les corps de l'Armée des Princes. — "Les travaux de Jean Pinasseau seront très utiles à tous ceux qui ont à faire des recherches sur les émigrés." (Jean-Claude Devos, Bibliothèque de l'école des chartes)
Perrin, 1996 in-8°, 272 pp, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Cambacérès, homme de l'ombre, des réseaux, du pouvoir et de l'argent, est un personnage clef de la Révolution et de l'Empire. Ce provincial, né à l'époque des Lumières, sait prendre le vent d'où qu'il vienne. Révolutionnaire de la première heure, il rédige les cahiers de doléances de la noblesse de Montpellier. Juriste habile, il se taille une réputation comme président du tribunal criminel de l'Hérault. Franc-maçon militant, il s'attache des fidélités indéfectibles. Mais c'est à Paris que se fait l'histoire du temps. Et Cambacérès y montre les mêmes qualités de sérieux et d'entregent, d'abord à la Convention, puis au Comité de Salut public et au Directoire. Son triomphe, il le doit à un homme, Napoléon Bonaparte, auprès duquel il devient tout à la fois le premier juriste de l'Empire – c'est lui qui rédige le code civil – et une sorte de vice-empereur qui, derrière le goût du luxe, de la pompe, de la table et des fêtes, régente la Cour et dispute à Talleyrand les rênes du pouvoir intérieur. Grâce à des archives inédites, Pierre-François Pinaud, enseignant à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, brosse le portrait de celui qui fut, avant la lettre, le "Premier ministre" de la France.
Perrin, 1914, in-8°, 529 pp, index, reliure demi-basane ocre à coins, dos à 5 nerfs pointillés et soulignés de doubles filets dorés, pièces de titres et de tomaison basane rouge, couv. conservées, signet (rel. moderne), bon état
Tome II seul (sur 2).