8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Bartillat, 1996 in-8°, 214 pp, chronologie, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le grand historien Jean Tulard accepte pour la première fois de se prêter au jeu des questions et des réponses en choisissant de revenir sur des périodes qu'il connaît : la Révolution et l'Empire. Mais pour nous montrer qu'il existe encore une lecture nouvelle de ces événements. En effet, Jean Tulard aborde les années 1789-1815 sous l'angle des passions. Cela semblait inéluctable compte tenu du caractère même de ces grands moments. Ainsi, Tulard nous fait-il revivre vingt-cinq ans d'une période clé de notre histoire : vingt-cinq ans d'héroïsmes, de déchirements, de traîtrises, d'ambitions, d'amours... Passionné par les mouvements de l'Histoire, il peut discourir sur les passions révolutionnaires et napoléoniennes sans que ces dernières empêchent la distance nécessaire à toute objectivité. Un regard pénétrant et une critique caustique permettent à travers ces libres propos de dégager des aperçus sur la Révolution et l'Empire neufs et insolites.
Mairie de Paris, 1989 in-8° carré, 72 pp, préface de Jacques Chirac, 76 gravures en noir et en couleurs, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Bien complet du grand dépliant en couleurs volant (57 x 40 cm) reproduisant un jeu de l'Oie révolutionnaire de l'époque (“Jeu de la Révolution française tracé sur le plan du jeu d'Oye renouvelé des Grecs”, explicité p. 36-37) au recto et un plan de Paris de 1789 (légendé p. 14-15) au verso
Catalogue d'exposition rédigé par Jean Tulard.
TULARD (Jean), Jean-François FAYARD et Alfred FIERRO.
Reference : 100716
(1987)
ISBN : 9782221045886
Laffont, 1987, fort in-8°, 1213 pp, chronologie, historiographie, filmographie, 9 cartes, index, broché, bon état (Coll. Bouquins)
Tout sur la Révolution : un récit clair, complet et objectif des événements qui ont secoué la France entre 1789 et 1799, suivi d'un dictionnaire d'égale importance de tous les personnages célèbres (Louis XVI, Robespierre, Barras, bien sûr, mais aussi les écrivains, les artistes, les savants), des institutions, des journées révolutionnaires et des grandes batailles, des faits de la vie quotidienne enfin (les tarifs des prostituées comme l'alimentation des campagnes, la façon dont on voyageait ou la manière d'acquérir à bon compte des biens nationaux, etc.) ; une chronologie mettant en concordance les calendriers grégorien et révolutionnaire ; un tableau des répercussions de la Révolution dans le monde, aux Indes comme en Amérique ; une vaste orientation bibliographique permettant de se retrouver parmi les milliers de livres parus sur le sujet ; une filmographie des œuvres ayant évoqué la Révolution.
GLM/Laffont, 1988, fort in-8°, 1223 pp, chronologie, historiographie, filmographie, 9 cartes, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Bouquins)
Tout sur la Révolution : un récit clair, complet et objectif des événements qui ont secoué la France entre 1789 et 1799, suivi d'un dictionnaire d'égale importance de tous les personnages célèbres (Louis XVI, Robespierre, Barras, bien sûr, mais aussi les écrivains, les artistes, les savants), des institutions, des journées révolutionnaires et des grandes batailles, des faits de la vie quotidienne enfin (les tarifs des prostituées comme l'alimentation des campagnes, la façon dont on voyageait ou la manière d'acquérir à bon compte des biens nationaux, etc.) ; une chronologie mettant en concordance les calendriers grégorien et révolutionnaire ; un tableau des répercussions de la Révolution dans le monde, aux Indes comme en Amérique ; une vaste orientation bibliographique permettant de se retrouver parmi les milliers de livres parus sur le sujet ; une filmographie des œuvres ayant évoqué la Révolution.
P., Emile-Paul, 1929, in-8°, 315 pp, 12 pl. de gravures et portraits hors texte, dont le frontispice, notes, broché, couv. illustrée, bon état
"Dans ce livre, qui fait suite au "Monsieur Comte de Provence", paru l'an dernier, et qui conte la vie du futur Charles X jusqu'en 1804, date de la mort de Mme de Polastron, les auteurs sont aussi sévères pour leur triste héros qu'ils l'avaient été pour son frère. On ne saurait le leur reprocher: M. de Nolhac n'a-t-il pas écrit: « Le comte d'Artois, dont les folies contribuèrent à perdre la monarchie, n'a droit qu'à la justice de l'histoire » ? Leur sévérité est telle qu'elle donne parfois à leur livre une allure de pamphlet. Ils l'ont senti eux-mêmes et s'en défendent (p. 82)... L'ouvrage exploite largement les mémoires, dont il donne de nombreuses citations." (G. Lestien, La Quinzaine critique des livres et des revues)
P., Emile-Paul, 1923, pt in-8°, xv-358 pp, 11 portraits inédits hors texte, broché, bon état
La Belle Paméla était l'une des deux filles adultérines de Madame de Genlis et de Philippe d'Orléans, duc de Chartres, futur Philippe-Egalité, qui finira sur l'échafaud. — "Ce livre est l'œuvre conjointe de l'arrière-petite-fille de Paméla, Miss Lucy Ellis, et de l'historien français Joseph Turquan, et traite de cette vie intéressante avec beaucoup d'exhaustivité et d'autorité. Sur la question de la filiation, il ne laisse aucun doute – les responsables sont Philippe Egalité et Madame de Genlis." (The American Historical Review, 1924) — "... On connaît les singulières aventures de cette fille adoptive de Mme de Genlis. Les mauvaises langues pourtant nommaient tout haut le père et la mère : c'était le fruit, disait-on, de la liaison du duc d'Orléans et de Mme de Genlis. Quoi qu'il en soit, recueillie par Mme de Genlis qui s'en amusait comme d'un jouet, la petite étrangère fut élevée avec les enfants du duc d'Orléans qui, voulant lui donner un nom poétique et harmonieux l'avait baptisée « Paméla Seymour ». La petite fille en grandissant était devenue « une créature divine toute blanche sans beaucoup de couleurs avec des attitudes nonchalantes. » Bien que de nuance différente, ce qui ajoutait au piquant de sa physionomie, ses beaux yeux séduisirent lord Edward Fitz-Gérald qui pleurait la mort d'une maîtresse adorée et qui crut la voir revivre en elle. Il s'empressa de demander sa main, et, pour symboliser les idées de liberté dont les deux époux se montraient enthousiastes, la jeune femme se maria coiffée d'un bonnet rouge qu'elle orna de fleurs d'oranger ! A l'instigation de sa femme, lord Fitz-Gérald avait essayé de soulever l'Irlande pour y établir le régime de la liberté; son projet échoua et il mourut dans un combat au cours de sa lutte contre les Anglais. La belle Paméla ne porta pas longtemps son deuil, elle épousa au bout de quelques mois un consul d'Amérique, à Hambourg, du nom de Petcairn et après avoir divorcé rentra à Paris où elle se réfugia à l'abbaye au Bois pour y faire pénitence. Ce fut là que par une nouvelle lubie, elle se fit enlever par le duc de La Force et conduire à Montauban. Elle vécut chez lui jusqu'en 1830, époque où lui-même quitta Montauban. Paméla alors regagna Paris et vint s'y recommandera la bienveillance de Louis-Philippe. Mais l'ancien compagnon de son enfance, qui. s'il ne lui était pas uni par les liens du sang devait lui être attaché tout au moins par ceux de l'amitié, resta sourd à ses prières et se refusa même à lui accorder une audience ou à lui faire tenir le moindre secours. La belle Paméla ne survécut pas à tant de disgrâces, elle végéta quelques mois et mourut en 1831, réfugiée dans un grenier dans une situation voisine de l'indigence..." (Vicomte de Reiset)
P., Emile-Paul, 1923, pt in-8°, xv-358 pp, 11 portraits inédits hors texte, reliure demi-toile cerise, pièce de titre basane carmin, dos lisse, couv. conservées (rel. de l'époque), dos uniformément passé, état correct
La Belle Paméla était l'une des deux filles adultérines de Madame de Genlis et de Philippe d'Orléans, duc de Chartres, futur Philippe-Egalité, qui finira sur l'échafaud. — "Ce livre est l'œuvre conjointe de l'arrière-petite-fille de Paméla, Miss Lucy Ellis, et de l'historien français Joseph Turquan, et traite de cette vie intéressante avec beaucoup d'exhaustivité et d'autorité. Sur la question de la filiation, il ne laisse aucun doute – les responsables sont Philippe Egalité et Madame de Genlis." (The American Historical Review, 1924)
P., Emile-Paul Frères, 1923-1924, 2 vol. in-8°, xv-358 et 351 pp, 25 pl. de portraits inédits hors texte, brochés, couv. du 1er volume lég. salie, bon état
Rare complet du second volume. — La belle Paméla était l'une des deux filles adultérines de Mme de Genlis et de Philippe d'Orléans, duc de Chartres, futur Philippe-Egalité, qui finira sur l'échafaud. — "... On connaît les singulières aventures de cette fille adoptive de Mme de Genlis. Les mauvaises langues pourtant nommaient tout haut le père et la mère : c'était le fruit, disait-on, de la liaison du duc d'Orléans et de Mme de Genlis. Quoi qu'il en soit, recueillie par Mme de Genlis qui s'en amusait comme d'un jouet, la petite étrangère fut élevée avec les enfants du duc d'Orléans qui, voulant lui donner un nom poétique et harmonieux l'avait baptisée « Paméla Seymour ». La petite fille en grandissant était devenue « une créature divine toute blanche sans beaucoup de couleurs avec des attitudes nonchalantes. » Bien que de nuance différente, ce qui ajoutait au piquant de sa physionomie, ses beaux yeux séduisirent lord Edward Fitz-Gérald qui pleurait la mort d'une maîtresse adorée et qui crut la voir revivre en elle. Il s'empressa de demander sa main, et, pour symboliser les idées de liberté dont les deux époux se montraient enthousiastes, la jeune femme se maria coiffée d'un bonnet rouge qu'elle orna de fleurs d'oranger ! A l'instigation de sa femme, lord Fitz-Gérald avait essayé de soulever l'Irlande pour y établir le régime de la liberté; son projet échoua et il mourut dans un combat au cours de sa lutte contre les Anglais. La belle Paméla ne porta pas longtemps son deuil, elle épousa au bout de quelques mois un consul d'Amérique, à Hambourg, du nom de Petcairn et après avoir divorcé rentra à Paris où elle se réfugia à l'abbaye au Bois pour y faire pénitence. Ce fut là que par une nouvelle lubie, elle se fit enlever par le duc de La Force et conduire à Montauban. Elle vécut chez lui jusqu'en 1830, époque où lui-même quitta Montauban. Paméla alors regagna Paris et vint s'y recommandera la bienveillance de Louis-Philippe. Mais l'ancien compagnon de son enfance, qui, s'il ne lui était pas uni par les liens du sang devait lui être attaché tout au moins par ceux de l'amitié, resta sourd à ses prières et se refusa même à lui accorder une audience ou à lui faire tenir le moindre secours. La belle Paméla ne survécut pas à tant de disgrâces, elle végéta quelques mois et mourut en 1831, réfugiée dans un grenier dans une situation voisine de l'indigence..." (Vicomte de Reiset) — "La Belle Paméla (Lady Edward FitzGerald) est l'œuvre conjointe de l'arrière-petite-fille de Paméla, Miss Lucy Ellis, et de l'historien français Joseph Turquan, et traite de cette vie intéressante avec beaucoup d'exhaustivité et d'autorité. Sur la question de la filiation, il ne laisse aucun doute – les responsables sont Philippe Egalité et Madame de Genlis." (The American Historical Review, 1924)
Perrin, 1956, in-12, 126 pp, 2 portraits de Marie-Antoinette hors texte, dont le frontispice, biblio, broché, bon état
Le mariage du dauphin de France, futur Louis XVI, avec Marie-Antoinette d’Autriche fut une conséquence du « renversement des alliances » ; mais si d’ennemie héréditaire qu’elle avait été, la maison des Habsbourg devint l’alliée de la France, le sentiment populaire, comme il arrive souvent, ne suivit pas le gouvernement dans cette évolution, et le préjugé défavorable du peuple ne tarda pas à se muer en haine à l’égard de celle qu’on appellera l’« Autrichienne »... — "Henri Valentino ajoute un nouveau volume aux nombreuses « vies » de Marie-Antoinette ; ce livre se distingue, toutefois, de ses prédécesseurs par un classement méthodique des « malchances » et des « fautes » de la reine. Au nombre de celles-ci, il place la liaison avec Fersen, sans se prononcer sur sa nature exacte, et les intelligences avec l'ennemi." (J. Godechot, Revue Historique, 1959)
P., Emile-Paul, 1913, in-12, xcv-234 pp, un portrait en frontispice, reliure demi-chagrin vert foncé, dos à 4 nerfs soulignés à froid, couverture et dos conservés, signet, qqs rousseurs, C. de bibl., bon exemplaire
"La vie quotidienne d'une jeune femme et de son père, notaire dans le Loir-et-Cher, notamment à Saint-Cyr-du-Gault, durant la Révolution." (Fierro 1431). — "Sur la Révolution à Blois, un ouvrage récent donne de pittoresques détails : ce sont les Mémoires de madame Vallon, édités, avec une importante introduction et de nombreuses notes, par M. Guy Trouillard, archiviste-paléographe." (Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1914)
Pontoise, Société historique et archéologique de l'arrondissement de Pontoise et du Vexin, 1967, in-8°, 205 pp, préface de Robert Bichet, 7 pl. de gravures et fac-similés hors texte, pièces justificatives, broché, bon état
Par André Vaquier (1886-1976), chartiste et historien d'Ermont et de ses environs. Cet ouvrage, à la fois érudit et passionnant, doit être rangé au nombre des meilleurs travaux d’histoire régionale.
P., Picard, 1907, in-8°, xv-358 pp, 6 pl. de gravures hors texte, reliure toile verte, dos lisse, pièce de titre chagrin noir, couv. et dos conservés, qqs soulignures crayon, bon état. Rare
"M. le Dr Vast descend de Viet, maître de poste à Châlons, en 1791, auquel M. G. Lenôtre, dans son ouvrage récent sur Le drame dé Varennes, a prêté un rôle équivoque. Il a entrepris de défendre la mémoire de son aïeul. A cet effet, il s'est livré à des recherches approfondies aux Archives nationales et dans les archives locales, et il soumet aujourd'hui au public le résultat de son enquête. On trouvera dans son livre un récit consciencieux du voyage de la famille royale, depuis le départ, de Paris jusqu'à l'arrivée à Varennes. M. V. relève, dans l'exposé de M. Lenôtre, d'assez nombreuses inexactitudes ou assertions aventureuses, et il semble bien que, la plupart du temps, il ait raison contre lui. (...) Les détails de la fuite à Varennes, si dramatiques qu'ils puissent être, n'ont pas pour l'histoire générale un très grand intérêt : ce qui est capital, c'est, en lui-même, le fait de la fuite et la dépopularisation qui en fut la conséquence pour la monarchie. Les sept derniers chapitres, consacrés à des points particuliers, contiennent la reproduction d'un certain nombre de documents inédits." (Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1907)
Versailles, 1991, in-8°, 101 pp, qqs photos et fac-similés, broché, bon état, prière d'insérer, envoi a.s.
P., Maison de commission en librairie, rue Saint-André-des-Arts, 1806, in-8°, (iv)-454-(2) pp, reliure demi-basane brune, dos lisse orné, tranches marbrées (rel. de l'époque), dos frotté, coiffe sup. abîmée, sinon bon exemplaire sans rousseurs. Edition originale. Rare
Le manuscrit de cet ouvrage, rédigé par le comte de Vauban alors retenu en prison, vint aux yeux de Napoléon qui y vit l'occasion d'en tirer parti. Avec ou sans l'accord de l'auteur, le manuscrit fut remis à Alphonse de Beauchamp qui l'arrangea selon des instructions reçues, et compromit ainsi Vauban auprès des royalistes (Quérard I,771). La première partie concerne le voyage de l'auteur à Saint-Pétersbourg mais l'essentiel de l'ouvrage concerne la désastreuse expédition de Quiberon en juin 1795, où l'armée royale perdit environ 1200 hommes de troupe et 192 officiers. (Barbier III, 239).
Albin Michel, 1952, pt in-8°, 364 pp, 14 cartes dans le texte, biblio, broché, couv. lég. défraîchie, qqs annotations crayon, bon état, ex. du SP, envoi a.s.
Pierre Vendryes (1908-1989) tente de mesurer les chances de réussite de l'armada méditérranéenne de 1798. Il fait aussi l'analyse de la campagne de 1800 en Italie. — "L'auteur se propose ici de prouver qu'une science de l'histoire basée sur l'application de la théorie des probabilités est possible, et essaie d'échafauder une telle science. L'expédition de Bonaparte en Egypte lui sert d'exemple." (Revue française de science politique, 1955)
Albin Michel, 1952, pt in-8°, 364 pp, 14 cartes dans le texte, biblio, reliure demi-chagrin maroquiné carmin à coins, couv. illustrée et dos conservés, dos uniformément passé, bon état, envoi a.s. à Jean Paulhan
Pierre Vendryes (1908-1989) tente de mesurer les chances de réussite de l'armada méditérranéenne de 1798. Il fait aussi l'analyse de la campagne de 1800 en Italie. — "L'auteur se propose ici de prouver qu'une science de l'histoire basée sur l'application de la théorie des probabilités est possible, et essaie d'échafauder une telle science. L'expédition de Bonaparte en Egypte lui sert d'exemple." (Revue française de science politique, 1955)
La Roche-sur-Yon, Société d'émulation de la Vendée, 1994, gr. in-8°, 400 pp, nombreuses gravures et photos, cartes et tableaux dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état
Copieux premier numéro de la revue annuelle du Centre vendéen de recherches historiques, créé en 1995, patronné par Pierre Chaunu et François Furet et hébergé par Paris IV-Sorbonne, le directeur étant Alain Gérard. — Sommaire : Entretien avec François Furet et Pierre Chaunu sur la guerre de Vendée ; Deux cents ans après : bilan historique d'un anniversaire (Alain Gérard) ; La guerre de Vendée : combien de morts ? (Jacques Hussenet) ; Dossier : La Vendée au Moyen Age (pp 91-177) : Châteaux et peuplement dans la seigneurie de la Garnache, XIe-XIIe siècles (Myriam Pineau) ; L'habitat seigneurial fortifié en Talmondais, XIe-XIVe siècle (Jean-Jacques Douillard) ; Le marais luçonnais jusqu'à la fin du Moyen Age (Karen Dubois) ; La baronnie de Pouzauges, Xe-XIIe siècle, le château, le peuplement (Nadine Tricoire) ; L'occupation du sol dans la région mareuillaise, des origines à la fin du Moyen Age (Myriam Doriath) ; Le diocèse de Luçon d'après les visites des vicaires généraux de 1533 et 1534 (Pierre Ragon) ; Les Bas-Poitevins dans les archives de Haute-Normandie entre 1604 et 1637 (Claude Bouhier) ; Les gardes suisses rescapés du 10 août et la guerre de Vendée (A.-J. Czouz-Tornare) ; La "Petite Église" en Poitou : pour une approche ethnologique (Guy Janssen) ; Le recrutement des instituteurs publics au XIXe siècle : une image inversée de la société vendéenne (Jean-Marc Herreng) ; Un député face à son époque : le marquis de Lespinay (1854-1906) (Alain Péridy) ; Notes de lecture ; Comptes-rendus.
Monaco, Editions Hemera, 1949, gr. in-8°, 271 pp, un portrait dessiné en sépia par Louis Vaillant en frontispice, broché, bon état (Coll. Les Grands Orateurs républicains)
Préface de 28 pages par M. Lhéritier suivi de 37 textes et discours présentés et commentés.
P., Librairie de la Bibliothèque nationale, 1883-1884, 2 vol. in-16, 190 et 190 pp, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-toile rouge, dos lég. sali, rousseurs éparses, bon état. Tomes I et II seuls (sur 5).
Auguste-Jean-Marie Vermorel était un journaliste socialiste de la première moitié du XIXe siècle. Il fonda la revue "La Jeune France", collabora à la "Réforme" et au "Courrier Français". Il fut élu au Conseil de la Commune et combattit sur les barricades de la Commune où il fut blessé. Transféré comme prisonnier à Versailles, il y mourut faute de soins.
P., Librairie militaire Chapelot, 1910, gr. in-8°, vii-513 pp, gravures, portraits et carte dans le texte et à pleine page, pièces justificatives (noms des officiers, statistiques, proclamations, adresses, etc.), reliure demi-basane noire, dos lisse avec titres dorés et filets à froid (rel. de l'époque), C. d'une bibl. de garnison annulé, bon état, envoi a.s.
I. Organisation de la Garde Nationale marseillaise : La Garde nationale Marseillaise et les régiments de l'ancien régime ; II. Rôle de la Garde Nationale marseillaise : Histoire militaire de l'insurrection d'Arles - Bataillon du 10 août ; III. Fin de la Garde Nationale marseillaise : Le Fédéralisme en Provence - Histoire de l'Armée Départementale ; Pièces justificatives.
Perrin, 1908, fort in-8°, 437 pp, 12 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1908, Pierre Vialles, un historien montpelliérain qui a déjà fait paraître un ouvrage sur la cour des Comptes de Montpellier, publie cette biographie importante. L'auteur a disposé de documents inédits sur sa carrière à Montpellier. Il insiste aussi sur le rôle de chef d'Etat qu'a tenu Cambacérès en 1794 et 1795." (Laurence Chatel de Brancion) — "L'œuvre de M. P. Vialles est solide, exacte, intéressante. Il nous fait mieux connaître l'intéressante figure de ce petit conseiller à la Cour des Aides de Montpellier que la Révolution porta jusqu'aux plus hautes charges de l'Etat. On a coutume de l'y voir briller au second rang, comme second consul ou archi-chancelier de l'Empire. L'un des mérites de ce livre est de nous rappeler que Cambacérès sut occuper dignement le premier rang, puisqu'il fut, depuis Thermidor jusqu'à la fin de la période conventionnelle, le véritable chef du gouvernement, comme président des Comités de législation, de sûreté générale et de salut public. Le livre de M. V. mérite plus particulièrement d'être signalé ici pour le long chapitre (pp. 12-66) consacré à la vie de Cambacérès à Montpellier jusqu'au début de la Révolution. On y trouve de précieux détails sur l'administration municipale du père de Cambacérès, qui fut maire de Montpellier durant de longues années (1753-1756 et 1761-1778), et sur la célèbre querelle de la Cour des Aides et des Etats de Languedoc. On a l'impression que dans ces conflits entre la noblesse terrienne, la noblesse de robe et la noblesse administrative doit résider la cause déterminante qui fit, dès les premiers jours de 1789, de hardis révolutionnaires d'hommes aussi éminemment modérés et amis de l'ordre que le président Bonnier ou le conseiller Cambacérès..." (L.-J. Thomas, Annales du Midi, 1910) — "M. Vialles a écrit un livre consciencieux, intéressant, souvent même amusant, et par certains endroits légérement scabreux, sur celui qui fut le grand jurisconsulte de la Convention, le second consul de la République et l'archichancelier de l'Empire. La tâche était rendue difficile par la disparition de documents importants tels le dossier Cambacérès qui a existé dans les papiers de la police générale jusqu'en 1814, et la collection des lettres que l'archichancelier envoyait quotidiennement à l'Empereur absent, et qu'il semble avoir brûlées dans la nuit du 29 au 30 mars 1814, avant de partir pour Blois avec Marie-Louise. Quarante et une de ces intéressantes lettres envoyées par Cambacérès à Napoléon pendant la campagne de France, du 25 janvier au 28 février 1814, échappées au feu et conservées aux Archives nationales, ont été réimprimées en annexe par M. Vialles." (André Fribourg, Revue de synthèse historique, 1908)
P., Londreys, 1989, in-8°, 327 pp, nombreuses gravures, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Bernard Royer, 1989, in-8°, 159 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
Réimpression, complétée par un index des sujets et noms de lieux, de l'édition de 1906 publiée sous le titre «La ville et commune de Bourges pendant la période révolutionnaire ».
PUF, 1936-1947, 2 vol. pt in-8°, lxxii-421 et cviii-357 pp, avant-propos de S. Charléty, biblio, index, reliures demi-basane noire à coins, dos à 4 nerfs guillochés, titres dorés, signets (rel. de l'époque), dos lég. frottés, bon état (Coll. Clio)
"Le deux volumes préludent à l'exposé des faits par de longs commentaires historiographiques et bibliographiques (sources manuscrites, imprimées, ouvrages modernes). Il m'a rarement été donné de lire matière aussi complexe et ingrate sous une forme aussi attrayante et riche en aperçus de tous genres. M. Villat domine la littérature gigantesque de son sujet. Pour la France, tout au moins, je crois bien que, virtuellement, aucun texte – et il les cite par centaines et centaines – n'a échappé à son analyse. Chaque chapitre de l'ouvrage comprend un exposé général et objectif des faits, en texte serré. Le chapitre terminé, M. Villat développe un jeu de notes qui poursuit un triple but : commenter les sources, établir la bibliographie de chaque thème, mettre au point l'état des questions controversées. La manière dont M. Villat s'est acquitté de ce triple devoir m'a littéralement émerveillé. Redisons-le : l'auteur joue de son sujet en virtuose et commente sa littérature avec tant de verve et de savoir que la lecture de ces nombreuses pages de pure érudition devient un régal. Une ombre à ce tableau cependant. Pour ne pas enfler démesurément ses volumes, M. Villat a laissé imprimer ses « notes » en caractères millimétriques. Leur lecture procurera infailliblement d'ici peu une importante clientèle d'escholiers aux opticiens et aux oculistes..." (Frans van Kalken, Revue belge de philologie et d'histoire, 1937) — "... M. Villat excelle à faire d'une analyse bibliographique quelque chose de vivant et d'intéressant en soi. De chaque ouvrage il dégage avec art les lignes directrices, les parties originales. Il évite à merveille l'aridité ou la sécheresse dans ce difficile travail critique, qu'il rend d'un bout à l'autre extrêmement attachant. (...) Un volume où les étudiants ne seront pas seuls à s'instruire et à trouver de précieux instruments, des mises au point remarquables et bien des suggestions." (A. Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, 1938)
PUF, 1940-1942, 2 vol. pt in-8°, lxxii-421 et cviii-357 pp, 1er volume dans la reliure pleine toile bleue de l'éditeur, titres dorés au dos, 2ème volume broché, bon état (Coll. Clio)
"Le deux volumes préludent à l'exposé des faits par de longs commentaires historiographiques et bibliographiques (sources manuscrites, imprimées, ouvrages modernes). Il m'a rarement été donné de lire matière aussi complexe et ingrate sous une forme aussi attrayante et riche en aperçus de tous genres. M. Villat domine la littérature gigantesque de son sujet. Pour la France, tout au moins, je crois bien que, virtuellement, aucun texte – et il les cite par centaines et centaines – n'a échappé à son analyse. Chaque chapitre de l'ouvrage comprend un exposé général et objectif des faits, en texte serré. Le chapitre terminé, M. Villat développe un jeu de notes qui poursuit un triple but : commenter les sources, établir la bibliographie de chaque thème, mettre au point l'état des questions controversées. La manière dont M. Villat s'est acquitté de ce triple devoir m'a littéralement émerveillé. Redisons-le : l'auteur joue de son sujet en virtuose et commente sa littérature avec tant de verve et de savoir que la lecture de ces nombreuses pages de pure érudition devient un régal. Une ombre à ce tableau cependant. Pour ne pas enfler démesurément ses volumes, M. Villat a laissé imprimer ses « notes » en caractères millimétriques. Leur lecture procurera infailliblement d'ici peu une importante clientèle d'escholiers aux opticiens et aux oculistes..." (Frans van Kalken, Revue belge de philologie et d'histoire, 1937) — "... M. Villat excelle à faire d'une analyse bibliographique quelque chose de vivant et d'intéressant en soi. De chaque ouvrage il dégage avec art les lignes directrices, les parties originales. Il évite à merveille l'aridité ou la sécheresse dans ce difficile travail critique, qu'il rend d'un bout à l'autre extrêmement attachant. (...) Un volume où les étudiants ne seront pas seuls à s'instruire et à trouver de précieux instruments, des mises au point remarquables et bien des suggestions." (A. Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, 1938)