8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 P., Louis-Michaud, 1908-1911 3 vol. pt in-8°, 192, 190 et 190 pp, 92 gravures de l'époque (35, 32 et 35) dans le texte et à pleine page, les 3 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane caramel, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de trois volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. L'abdication de Bayonne (1808) ; 2. Saint-Domingue à la veille de la Révolution. Extraits des souvenirs du Baron de Wimpffen ; 3. Les débuts de Botany Bay. Souvenirs de Georges Barrington, ancien convict.
P., Louis-Michaud, 1909-1910, 3 vol. pt in-8°, 192, 192 et 188 pp, 107 gravures de l'époque (36, 36 et 35) dans le texte et à pleine page, les 3 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane caramel, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de trois volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. Un séjour en France sous Louis XV, récit du séjour à la Cour de M. de Pöllnitz (1692-1775), conseiller de Frédéric le Grand à Berlin et grand voyageur européen ; 2. La chasse aux luthériens des Pays-Bas. Souvenirs de Francisco de Enzinas (Francisco de Enzinas, alias Dryander, mort à Strasbourg en 1552, humaniste espagnol, fut ami et disciple de Mélanchthon, très lié à Bucer, Calvin et à tous les personnages importants du monde réformé. Il publia une vingtaine d’ouvrages, dont le premier Nouveau Testament en espagnol) ; 3. La vie au barreau. Souvenirs de Pierre-Nicolas Berryer, doyen des avocats de Paris de 1774 à 1838.
Les Dossiers d'Aquitaine, 2002, gr. in-8°, 188 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
En entrant le premier dans la Bastille, le 14 juillet 1789, le grenadier Joseph Arney devient le premier héros de la Révolution française. Témoin privilégié de son époque, il nous mène en compagnie d'une multitude de personnages épiques, sur les chemins d'aventure d'un monde tumultueux. Basés sur des fondements historiques, ces récits-mémoires sont des extraits commentés de lettres, en partie détruites ou perdues, écrites par son demi-frère, Sébastien Arney.
P., Catleya Editions, 1999, in-4°, 132 pp, nombreuses reproductions en couleurs, cartonnage éditeur, jaquette illustrée. L'artiste canadien Tony Scherman se consacre depuis 1994 à un cycle de portraits gigantesques de Napoléon, chacun décrivant un tournant décisif de sa vie. Illustrations et commentaires rendent compte de son travail dans cet ouvrage publié à l'occasion de l'exposition présentée par la galerie Navarra en collaboration avec la galerie Templon à Paris en octobre et novembre 1999.
SCHLOBACH (Jochen) et Maciej ZUROWSKI (éd.).
Reference : 125232
(1992)
ISBN : 9788323006039
Éditions de l’université de Varsovie, 1992, gr. in-8°, 228 pp, broché, bon état (« Les Cahiers de Varsovie », n° 18)
Actes du colloque de Sarrebruck, avril 1987 : 18 études érudites.
Librairie de la Société bibliographique, 1882, in-12, 36 pp, broché, état correct (Coll. Brochures sur la Révolution française), envoi a.s.
Seuil, 1995, fort in-8°, 1087 pp, 45 portraits (gravures et photos) sur 12 pl. hors texte, index des noms propres, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Un curieux livre qui tient à la fois du dictionnaire d'hommes politiques et d'un guide des évolutions historiques de la République française. Constitué de courtes notices historiques sur les présidents de l'Assemblée, on y suit en filigrane l'évolution constitutionnelle, historique et sociale. Les premières biographies de présidents de l'Assemblée pendant la Révolution française sont passionnantes, car, du fait d'un système de rotation du poste, ce sont tous ceux qui ont participé à la Révolution, noms connus comme anonymes qui défilent... — "Nul livre, jusqu'à celui-ci, n'a réuni les portraits des présidents de l'Assemblée nationale. Sans doute parce qu'ils furent nombreux - quelque 240 au total ! - et que leur importance historique se révèle inégale, comme la durée même de leur mandat : seize ans pour Jacques Chaban-Delmas, un record ; une journée pour un certain François-Henri de Virieu, élu le 27 avril 1790 et démissionnaire le lendemain. Pourtant, cette diversité elle-même est intéressante, superposant à celle des Assemblées, dont le nom et le rôle varient selon les Constitutions, celle des personnalités titulaires du "fauteuil". Ainsi défile une belle galerie de "grands noms", depuis les présidents des Assemblées révolutionnaires, élus pour quinze jours (ce qui explique leur nombre) : en 1789, Bailly ou Louis-Philippe d'Orléans ; en 1790, Talleyrand ; en 1791, Mirabeau, puis Alexandre de Beauharnais ; en 1792, Condorcet ; Danton et Robespierre en 1793, Saint-Just en 1794, sans compter ceux qui sont élus plusieurs fois, tels Sieyès ou Cambacérès ; puis viennent, sous le Premier Empire, Fontanes ; sous Louis-Philippe, Casimir Perier ; sous le Second Empire, Morny ; et c'est l'incomparable succession des grandes figures de la IIIe République, de Grévy ou Gambetta jusqu'à Bouisson ou Herriot ; enfin, s'approchent des noms mieux connus, Félix Gouin, Vincent Auriol, Edgar Faure ou Laurent Fabius. Personnages divers et rôles divers dont le président de l'Assemblée nationale, Philippe Séguin, historien de formation et de tempérament, s'est attaché à réunir la mémoire. Du haut du "perchoir", les Français pourront ainsi contempler deux siècles d'une histoire qui, jamais close, est aussi l'aventure d'une nation." (4e de couverture)
Plon, 1913, gr. in-8°, xi-600 pp, 2e édition, biblio, index, reliure demi-chagrin carmin, dos lisse refait avec titres et filets dorés, bon état
Premier volume seul (sur 2) : la première édition a été publiée en 1901 et rééditée à l'occasion de la parution d'un second tome en 1913. — "Dans le premier volume, paru il y a douze ans, et réédité aujourd'hui même, M. Seligman avait étudié le passage de la justice de l'ancien régime à la justice du régime nouveau : ce que la Constituante avait renversé, ce qu'elle avait construit. Bien qu'il eût montré chemin faisant le fonctionnement des nouveaux tribunaux et raconté quelques affaires célèbres, telles que l'affaire Besenval, l'affaire Favras, l'affaire des 5 et 6 octobre, il s'était attaché surtout à l'organisation judiciaire, aux institutions. Ce nouveau volume, qui fait suite au précédent, présente un caractère différent. Les institutions y sont plutôt à l'arrière-plan, les « affaires » au premier... (...) Ce livre est un des plus neufs et des plus importants qui aient paru dans ces dernières années sur l'histoire de la Révolution." (Albert Mathiez, Annales révolutionnaires, 1913, à propos du second tome)
Paris, Retaux-Bray, 1890, in-12, x-358 pp, broché, couv. imprimée. La société française à la veille de la Révolution. Les dernières années de l'Ancien Régime.
SERMAN (William) et Jean-Paul BERTAUD.
Reference : 100536
(1998)
ISBN : 9782213031682
Fayard, 1998, fort gr. in-8°, 855 pp, 85 cartes, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Cet ouvrage présente toutes les données indispensables à la connaissance de l'histoire des armées françaises, de leur organisation et de leur action, de 1789 à 1919, à savoir : 1. Les changements intervenus dans les institutions militaires (recrutement et avancement, création et rôle des écoles, liens entre gouvernement et haut commandement) ; 2. Les origines sociales, la formation scolaire, les sentiments religieux, les opinions, les droits et les comportements politiques, les conditions de vie des officiers, des sous-officiers, officiers-mariniers, hommes de troupe et matelots ; 3. Les transformations des armements et les modifications de la tactique ; 4. La participation des militaires à la défense de l'ordre établi, ou, au contraire, aux conspirations et aux mouvements contestataires qui menacent le gouvernement en place, ou bien aux révolutions et aux coups d'Etat ; 5. Les causes, les caractéristiques et les conséquences des guerres, tant civiles qu'européennes ou coloniales ; 6. Le déroulement des campagnes et des batailles principales, dont le récit est accompagné de nombreuses cartes.
Editions du Félin, 1997, fort in-8°, 499 pp, préface de Michel Vovelle, chronologie, généalogie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Qui sait aujourd'hui qui est Antonelle, nommé premier maire d'Arles en 1790 ? Député à l'Assemblée législative, juré au tribunal révolutionnaire, puis mis en prison par Robespierrre, il a été comparé à Bonaparte sous le Directoire. L'homme est un paradoxe vivant : issu de la vieille noblesse et très riche, il s'engage sans retenue dans la Révolution française aux côtés des plus démunis. Sous le Directoire, il échafaude avec Babeuf la conspiration des Égaux, puis théorise le concept – banal aujourd'hui, mais extrêmement neuf à l'époque – de "démocratie représentative", dont il est le père inconnu. Opposant à la dictature de Bonaparte, il se retire à Arles après 1800 pour y devenir le bienfaiteur de sa ville et de son quartier. — "Un grand livre en vérité, à la lecture passionnante et une biographie réussie : tels sont les mérites essentiels à mes yeux d'un ouvrage tout aussi bien fondé en érudition que très original et provocant dans l'énonciation de ses thèses. D'abord évoquons le personnage : Antonelle était mal connu et même très méconnu, une sorte d'aventurier en politique aux éclipses aussi troublantes que ses coups d'éclat et sa désinvolture. En réalité il fut un (assez) tard venu à la Révolution, peu présent dans les premiers élans de la révolution provençale. C'est comme officier (noble) de la Garde nationale qu'il fait ses premières armes et puis le voici élu maire d'Arles, rapidement gagné au soutien du parti des radicaux (« les monnaidiers ») contre les modérés qui lorgnent du côté de la contre-révolution nîmoise ou avignonnaise... (...) ... Il reste que la thèse de Pierre Serna est un livre puissant qui, à l'instar ou dans la continuité de grands travaux sur le Directoire – je pense à ceux de Jean- René Suratteau et Isser Wolloch pour les plus anciens, de Bernard Gainot, Christine Le Bozec et Philippe Bourdin pour les plus récents – nous conduit à repenser toute cette période de cinq années ou tant de « possibles » s'exprimèrent vigoureusement et qu'on ne saurait donc tenir pour une sorte de « queue » de la Révolution, triste fin de partie sans mise, ni enjeux, avec des joueurs fatigués et nostalgiques. Pierre Serna, ce n'est pas son moindre mérite, nous oblige à reconsidérer l'histoire du Directoire au regard d'une transition longue, des années 1780 jusqu'en plein cœur de la (prétendue) Restauration : c'est dire l'importance historiographique de son grand opus." (Claude Mazauric, Annales historiques de la Révolution française, 1998)
Sans lieu, 1789, 2 vol. in-8°, 307 et 320 pp, brochés, couv. factices muettes, pt. travail de vers en marge de quelques feuillets du tome 2, bon état
Ce recueil comprend : " Réflexions sur la Réformation des Etats Provinciaux ", texte politique qui est une défense du Tiers Etat et qui est attribué par l'INED (N°4175) à l'avocat J. M. A. Servan ; Avis salutaire du Tiers Etat...; Exhortation pressante aux trois ordre de la province du Languedoc ; Observations adressées aux Communautés de Provence, sur la constitution de leurs états ; Les pourquoi d'un homme ignorant et les parce que d'un homme sincère ; Petit Colloque élémentaire entre Mr. A. et Mr B. sur les abus, le droit, la raison, les états généraux et ce qui s'ensuit. par un vieux juris-consulte allobroge ; Avis charitable du Tiers et du Quart aux trois ordres du royaume ; etc.. etc..
Payot, 1938, in-8°, 277-(10) pp, traduit de l'anglais, fac-similés de lettres, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Biographie de celle que Lamartine a appelée « l'Ange de l'assassinat ». Joseph Shearing est le pseudonyme de Marjorie Bowen (1885-1952).
Grenoble, Allier frères, 1899, gr. in-8°, 87 pp, reliure pleine percale caramel, couvertures effrangées conservées, bon état. Intéressant témoignage, notamment sur l'importance des désertions et le mépris dans lequel l'armée tenait les volontaires de 92.
Beauvais, Archives départementales de l'Oise, 1997-1998, 2 vol. in-4°, 321 et 299 pp, brochés, couv. illustrées, bon état
Beauvais, Archives départementales de l'Oise, 2001, in-4°, 365 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Beauvais, Archives départementales de l'Oise, 2001, in-4°, 375 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Beauchesne, 1955, in-8°, 310 pp, préface de S.A.R. le prince Xavier de Bourbon, un portrait en frontispice et 8 pl. de gravures hors texte, broché, bon état
Editions Sociales, 1950, in-12, 350 pp, broché, bon état
La première édition de ce livre date de 1939, elle est peu commune car elle fut saisie au début de la guerre avec le fond des Editions Sociales afin d'être détruite.
Arthaud, 1983 fort in-8° carré, 480 pp, 188 héliogravures en noir et 16 pl. en couleurs hors texte, 17 cartes et plans, chronologie, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Civilisations)
"Cet ouvrage reste fondamental pour l'étude de la société civile de 1800 à 1815. C'est le complément indispensable des deux précédents volumes. Les trois livres forment un tout et donnent à l'œuvre de Soboul sa véritable dimension, ils s'insèrent tout naturellement dans ce que Soboul lui-même appelait, au commencement du tome II « l'interprétation sociale classique de la Révolution »." (Jacques Godechot, Annales historiques de la Révolution française, 1985)
Arthaud, 1970, fort in-8° carré, 635 pp, 222 héliogravures en noir et 8 planches en couleurs hors texte, 53 cartes et plans, tableaux chronologiques, biblio, reliure skivertex noir éditeur (édition "Club" ne comprenant pas de jaquette), bon état (Coll. Les Grandes Civilisations)
"Dans la crise de l'Ancien Régime qui, en France, détermina finalement la Révolution, de multiples fibres se nouent. La tâche de l'historien consiste en partie à clarifier les rapports entre l'économique, le social, le politique... Qu'il se garde cependant de supposer que de telles distinctions aient été nettes pour qui vivait à la fin du XVIIIe siècle. Mais s'il veut aboutir pour la Révolution de 89 à une quelconque explication, force est bien pour lui de recourir à quelque théorie rattachant les mentalités et les idées aux besoins et aux pressions de la société. Si la grandeur d'un siècle se mesure à l'éclat de la pensée libre et au souci du destin terrestre des hommes, le XVIIIe siècle est sans conteste le plus grand de notre histoire. Couronné par la Révolution, il s'assigna une place exceptionnelle dans l'évolution du monde contemporain. Les hommes des Lumières voulurent, comme le proclama l'Incorruptible en l'an II, « remplir le voeu de la nature, accomplir les destins de l'humanité, absoudre la Providence du long règne du crime et de la tyrannie... et voir au moins briller l'aurore de la félicité universelle ». Siècle dont la valeur prophétique d'exemple n'est point encore épuisée. Ainsi s'expliquent sans doute ces vains efforts pour dénier au siècle des Lumières, siècle révolutionnaire par excellence, sa spécificité historique. Mais ainsi s'expliquent aussi le tressaillement qu'a ressenti le monde, et l'espoir persistant dans la conscience des hommes." (présentation de l'éditeur)
Arthaud, 1970, fort in-8° carré, 635 pp, 222 héliogravures en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, 53 cartes et plans, tableaux chronologiques, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Civilisations). Edition originale
"Dans la crise de l'Ancien Régime qui, en France, détermina finalement la Révolution, de multiples fibres se nouent. La tâche de l'historien consiste en partie à clarifier les rapports entre l'économique, le social, le politique... Qu'il se garde cependant de supposer que de telles distinctions aient été nettes pour qui vivait à la fin du XVIIIe siècle. Mais s'il veut aboutir pour la Révolution de 89 à une quelconque explication, force est bien pour lui de recourir à quelque théorie rattachant les mentalités et les idées aux besoins et aux pressions de la société. Si la grandeur d'un siècle se mesure à l'éclat de la pensée libre et au souci du destin terrestre des hommes, le XVIIIe siècle est sans conteste le plus grand de notre histoire. Couronné par la Révolution, il s'assigna une place exceptionnelle dans l'évolution du monde contemporain. Les hommes des Lumières voulurent, comme le proclama l'Incorruptible en l'an II, « remplir le voeu de la nature, accomplir les destins de l'humanité, absoudre la Providence du long règne du crime et de la tyrannie... et voir au moins briller l'aurore de la félicité universelle ». Siècle dont la valeur prophétique d'exemple n'est point encore épuisée. Ainsi s'expliquent sans doute ces vains efforts pour dénier au siècle des Lumières, siècle révolutionnaire par excellence, sa spécificité historique. Mais ainsi s'expliquent aussi le tressaillement qu'a ressenti le monde, et l'espoir persistant dans la conscience des hommes." (présentation de l'éditeur)
Arthaud, 1970, fort in-8° carré, 635 pp, 222 héliogravures en noir et 8 pl. en couleurs hors texte, 53 cartes et plans, tableaux chronologiques, biblio, index documentaire, reliure toile éditeur, sans la jaquette, bon état (Coll. Les Grandes Civilisations). Edition originale, ex. du SP
"Dans la crise de l'Ancien Régime qui, en France, détermina finalement la Révolution, de multiples fibres se nouent. La tâche de l'historien consiste en partie à clarifier les rapports entre l'économique, le social, le politique... Qu'il se garde cependant de supposer que de telles distinctions aient été nettes pour qui vivait à la fin du XVIIIe siècle. Mais s'il veut aboutir pour la Révolution de 89 à une quelconque explication, force est bien pour lui de recourir à quelque théorie rattachant les mentalités et les idées aux besoins et aux pressions de la société. Si la grandeur d'un siècle se mesure à l'éclat de la pensée libre et au souci du destin terrestre des hommes, le XVIIIe siècle est sans conteste le plus grand de notre histoire. Couronné par la Révolution, il s'assigna une place exceptionnelle dans l'évolution du monde contemporain. Les hommes des Lumières voulurent, comme le proclama l'Incorruptible en l'an II, « remplir le voeu de la nature, accomplir les destins de l'humanité, absoudre la Providence du long règne du crime et de la tyrannie... et voir au moins briller l'aurore de la félicité universelle ». Siècle dont la valeur prophétique d'exemple n'est point encore épuisée. Ainsi s'expliquent sans doute ces vains efforts pour dénier au siècle des Lumières, siècle révolutionnaire par excellence, sa spécificité historique. Mais ainsi s'expliquent aussi le tressaillement qu'a ressenti le monde, et l'espoir persistant dans la conscience des hommes." (présentation de l'éditeur)
CDU, 1963, in-4°, 139 pp, texte dactylographié, biblio, broché, état correct (Coll. Les cours de Sorbonne)
Julliard, 1966, in-12, 271 pp, 16 pl. d'illustrations hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Archives)
Peut-on régner innocemment ? Par quel malaise, par quel trouble de la conscience nationale ce procès, dont pas une pièce ne manque, dormait-il au complet dans les pieux catalogues et les répertoires silencieux ? Vouliez-vous une Révolution sans Révolution ? interroge Robespierre. Juger un roi comme un citoyen, s'exclame Saint-Just, ce mot étonnera la postérité froide ! Devant elle A. Soboul pour la première fois met en scène, à l'heure du choix décisif, les Conventionnels régicides.