8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 P., Librairie de C. Borrani, 1868, in-12, 376 pp, broché, couv. piquée, qqs rares rousseurs, bon état
Mirabeau ; Volney ; Marie-Joseph Chénier ; Madame Roland ; Les Journaux de la Révolution ; Ducis ; Népomucène Lemercier ; Andrieux ; Picard ; Jacques Delille ; Bernardin de Saint-Pierre ; Burke et Fox ; Goethe ; Schiller ; Alfieri.
Armand Colin, 1932, in-8°, 238 pp, qqs notes bibliographiques, broché, imprimé sur papier d'alfa, bon état (Coll. Ames et visages)
L'histoire de Mme du Barri n'est plus à faire, mais celle de M. du Barri, pourtant fort intéressante, est restée dans l'ombre. Comment ce hobereau, enlisé dans son domaine familial de Gascogne, voit-il soudain la fortune s'offrir à lui, au prix de quel marchandage donne-t-il son nom à la maîtresse du roi, quels avantages en résultent pour lui et pour les siens, c'est ce que nous conte avec esprit M. Armand Praviel. Piquantes anecdotes, tableau fidèle et animé de la Cour, de Toulouse, sous Louis XVI et sous la Révolution, esquisse brillante des paysages de Gascogne, tout contribue à faire vivre cet ouvrage, captivant comme un conte, mais scrupuleusement établi sur les documents les plus sûrs. (L'Editeur) — Jean-Baptiste Dubarry, comte du Barry-Cérès, vidame de Châlons-en-Champagne, né en 1723 à Lévignac et guillotiné à Toulouse le 17 janvier 1794 a été l'amant puis le beau-frère de la comtesse du Barry, devenue la favorite du roi Louis XV.
P., EDHIS, 1981, in-8°, 90 pp, reliure skivertex bordeaux de l'éditeur, bon état
Réimpression de la collection complète de l'édition originale publiée à Paris du 28 juin à août 1791, soit : un prospectus et 10 numéros de 8 à 10 pages., avec des suppléments. Ce journal fut l’organe officiel de la Société des Droits de l’Homme et du citoyen, l’une des plus importantes de l’histoire de la Révolution française. Il mena campagne contre le roi et contre la majorité des constituants, favorables au rétablissement du pouvoir royal. Les Cordeliers constituèrent alors le cœur du mouvement républicain.
P., EDHIS, 1981, in-4°, non paginé, 73 numéros de une page sur 3 colonnes, pleine reliure skivertex fauve de l'éditeur, très bon état. Réimpression de l’édition originale de la collection complète, publiée à Paris, par l’imprimerie du Cercle Social du 24 mai 1792 (n° 1) au 21 novembre 1792 (n° 73)
Réédition en fac-similé des 73 numéros de "La Sentinelle", très rare journal d'inspiration girondine dont le principal rédacteur était Jean-Baptiste Louvet de Couvray. Ce « journal patriotique » se présentait sous la forme d’affiches imprimées en gros caractères, placardées tous les deux jours sur les murs de Paris et des grandes villes françaises à partir de mai 1792. Organe de propagande des Girondins, ce journal-affiche fut placardé à profusion dans les rues, les lieux publics, les salles de réunions et même à la porte des églises. La rédaction en fut confiée à J. B. Louvet, brillant et célèbre polémiste et à Petion, maire de Paris, sous la surveillance de Roland. Il s’agit bien d’un document de toute première importance, tant pour l’histoire des techniques de la presse et des techniques de propagande que pour l’histoire générale de la grande Révolution. Ces affiches nous mettent en contact direct avec la réalité vivante et fluctuante de la pensée politique des Girondins arrivés à leur apogée. En celà, la Sentinelle se classe au tout premier rang des grands journaux révolutionnaires. D'abord dirigée contre les menées royalistes des Feuillants, La Sentinelle dirigea ses attaques contre les Montagnards Marat, Danton et Robespierre accusés d’aspirer à la dictature. La parution s’interrompit en novembre 1792 avant de reprendre l’année suivante. L'ouvrage reproduit les 73 premiers numéros du journal.
P., EDHIS, 1967, in-8°, 104 pp, 13 numéros de 8 pp, broché, bon état. Reprint de l’édition originale publiée à Paris, par P. André, du 2 juin 1790 (N°1) au 24 juin 1790 (N°13). Tirage limité à 500 exemplaires numérotés
Sorte de supplément à l’Ami du Peuple, ce journal, entièrement rédigé par Marat, était particulièrement destiné à dénoncer les manoeuvres et complots des ennemis de la Révolution et à dévoiler leurs relations avec les forces étrangères.
P., EDHIS, 1981, in-8°, reliure skivertex marron de l'éditeur, bon état. Reprint de l’édition originale de la collection complète publiée du 16 juillet à novembre 1793, numérotée de 243 à 271, comme faisant suite au journal de Marat assassiné la veille de la parution du numéro 242 de l’Ami du Peuple
Cette suite fut rédigée par Jacques Roux, le curé rouge de la section des Gravilliers, coeur du Paris populaire et révolutionnaire de 1793. Ce journal eut une existence éphémère mais ne fut pas interrompu pendant les séjours de Jacques Roux en prison ... jusqu’à la parution de l’ultime numéro (271), au début de novembre 1793.
Firmin-Didot, 1847, in-12, 473 pp, avant-propos et notes de François Barrière, jolie reliure demi-veau glacé fauve, dos lisse avec triples filets dorés soulignés à froid, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), bon état (Fierro, 331, 1070, 1259). Bel exemplaire
Du plus grand intérêt sur les prisons de la Révolution. Réunion des Mémoires de Cléry, le valet de chambre du roi, et d'Edgeworth de Firmont, le confesseur du roi, sur la captivité de la famille royale au Temple (pp. 17-239), de ceux du duc de Montpensier, fils cadet du duc d'Orléans et frère de Louis-Philippe, sur son arrestation et sa captivité à Marseille en compagnie du prince de Conti et de la duchesse de Bourbon (pp. 243-370) ("Son récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des moeurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps", Fierro, 1070), et de ceux d'Honoré Riouffe : "Mémoires d'un détenu pour servir à l'histoire de la tyrannie de Robespierre" (pp. 373-464). ("Homme de lettres, partisan des Girondins, Riouffe raconte son arrestation en octobre 1793 et sa détention jusqu'à la fin de la Terreur", Fierro, 1259)
[Prisons] – CLÉRY (Jean-Baptiste), Louis Antoine Philippe d'Orléans, duc de MONTPENSIER, Honoré RIOUFFE.
Reference : 32699
(1864)
Firmin-Didot, 1864, in-12, 473 pp, éclaircissements historiques et pièces officielles, broché, état correct (Bibliothèque des mémoires relatifs à l'histoire de France pendant le 18e siècle)
Réunion des mémoires de captivité de Cléry, Montpensier et Riouffe avec avant-propos et notes de François Barrière. Du plus grand intérêt sur les prisons de la Révolution. Les Mémoires de Cléry, le valet de chambre du roi, et d'Edgeworth de Firmont, le confesseur du roi, sur la captivité de la famille royale au Temple (pp. 17-239), ceux du duc de Montpensier, fils cadet du duc d'Orléans et frère de Louis-Philippe, sur son arrestation et sa captivité à Marseille en compagnie du prince de Conti et de la duchesse de Bourbon (pp. 243-370). "Son récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des moeurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps" (Fierro, 1070), et ceux de Riouffe : Mémoires d'un détenu pour servir à l'histoire de la tyrannie de Robespierre (pp. 373-464). "Homme de lettres, partisan des Girondins, Riouffe raconte son arrestation en octobre 1793 et sa détention jusqu'à la fin de la Terreur." (Fierro, 1259)
Amiot-Dumont, 1955, in-8°, 412 pp, un tableau généalogique de la descendance de Naundorff, un plan de la tour du Temple, broché, couv. illustrée, rhodoïd, bon état
L’affaire Naundorff revient au Tribunal, un siècle plus tard. Les héritiers Naundorff avaient tenté de faire annuler l’acte de décès de Louis XVII en 1851 ; mais ils furent déboutés. Ils interjettent appel, mais l’affaire n’est plaidée que vingt ans plus tard. Les héritiers perdent également devant la cour d’appel. L’un d’entre eux n’ayant pas relevé appel à l’époque, ses descendants ont pu se prévaloir de cette abstention en 1951. Ce compte-rendu du procès, qui s’est tenu en 1954, est présenté par une note liminaire d’Alain Decaux. On y retrouve les explications du bâtonnier Chresteil, les plaidoieries de Me René Escaich, Me G.-A. Chresteil, Me Maurice Garçon et du bâtonnier Malzieu, puis les conclusions du procureur général Béteille, et l'Arrêt de la Cour d'appel de Paris du 7 juillet 1954. Selon Parois, « dans l’arrêt rendu le 7 juillet 1954, la Cour oppose l’historien qui peut admettre certaines hypothèses au juge qui ne peut que statuer sur des faits précis et des preuves suffisantes. La Cour a, semble-t-il, admis que les « reconnaissances sont sans conteste importantes », en ajoutant que les preuves fournies à l’appui des prétentions de Naundorff ne sont pas « telles » qu’elles peuvent permettre de faire annuler l’acte de décès du 24 prairial an III » (Parois, 865).
Treignac, Editions Les Monédières, 1988, in-8°, 140 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Une précieuse petite synthèse sur le Limousin pendant la période révolutionnaire.
P., Henri Plon, 1866, gr. in-8°, lxxvi-544 pp, fac-similé d'un autographe de Barbaroux, portraits de Buzot, Brissot, Barbaroux, gravés par Adrien Nargeot, reliure demi-percaline vieux-rose, dos lisse, pièce de titre basane chocolat, fleuron doré, date et double filet doré en queue (rel. de l'époque), dos lég. sali, qqs très rares rousseurs, bon état
"Constituant et Conventionnel, maire de Paris en 1791, Pétion fut un des chefs du courant girondin. Il a rédigé ses mémoires après le 31 mai 1793, alors qu'il se cachait." (Fierro, 1156) – "Membre de l'Assemblée constituante, puis de la Convention, Girondin, Buzot se suicida pour échapper à ses poursuivants. Il commença à écrire ses mémoires le 7 octobre 1793, alors qu'il était déjà traqué. ... [ces mémoires] dépeignent bien la Terreur et contiennent une foule d'informations sur les années 1793 et 1794." (Fierro, 249) – "Député des Bouches-du-Rhône à la Convention nationale, Barbaroux faisait parie du groupe des Girondins. Il a écrit ses mémoires alors qu'il se cachait près de Quimper." (Fierro, 70)
Rennes, Yves Salmon, 1980 (réédition de l'éd. de 1877), pt in-8°, 228 pp, une carte de la Vendée dépliante hors texte, notes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état. Réédition de l'éd. de 1877
Théodore, Comte de Quatrebarbes (1803-1871), raconte la vie d'une paroisse vendéenne, celle de Chanzeaux, bourgade des Mauges, située sur la route de Cholet à Angers. Chanzeaux fut l'une des paroisses qui souffrit le plus de la Révolution. A travers la vie de ses habitants, ce livre dépeint les mœurs de l'époque et es événements qui frappèrent la paroisse. Au final, Chanzeaux a perdu près de la moitié de ses habitants. L'auteur narre l'histoire précise des principaux faits marquant l'insurrection vendéenne : le passage de la Loire par les Vendéens, la marche sur Granville, les batailles de Dol, Pontorson, Angers, Le Mans et Savenay, la Caillaudière, les généraux vendéens, les colonnes infernales, la pacification de la Vendée jusqu'à la campagne de 1815, les mœurs vendéennes...
P., Imprimerie Nationale, 1889, 2 vol. in-4° (29 x 20 cm), (4)-463 et (4)-448 pp, reliures cartonnées de l'éditeur, dos lég. abîmés, intérieurs frais et sans rousseurs, bon état
Edition du centenaire, complète en 2 volumes, de l'ouvrage majeur de l'historien franc-maçon Edgar Quinet (1803-1875) sur la Révolution française. Exilé en Suisse à partir de 1858, Edgar Quinet y prépare son ouvrage “La Révolution”, qui paraît en France en 1865, où la première édition est épuisée en six jours. “La Révolution” dresse une analyse critique de la tradition démocratique française dans l’objectif de comprendre l’origine de la faillite démocratique ayant permis le Second Empire. Deux grands thèmes sont abordés : le rapport entre Révolution et religion (en particulier le catholicisme) et les deux phases contradictoires, libéral et despotique de 1789 et 1793. — "Ed. Quinet a écrit en 1865, sous le titre de Critique de La Révolution, et il a mis en tête de l'édition qui a suivi cette date, une sorte de critique comparative de son livre et des livres similaires qui avaient récemment précédé le sien. Nous plaçons de même ce morceau en tête de l'édition présente. Il est désormais l'Introduction naturelle de l'ouvrage."
Edic-Economica, 1987, gr. in-8°, xx-344 pp, préface d'André Corvisier, 8 pl. de gravures et fac-similés hors texte, annexes, biblio, index, broché, bon état
"Avec cet ouvrage, Jean-Luc Quoy-Bodin a fait une oeuvre objective d'historien, et non de pamphlétaire, redressant au passage quelques contre-vérités. Cela permet d'éclairer d'un jour nouveau la vie de ceux qui, il y a deux siècles, furent francs-maçons. Il précise que la mode des « loges » venue d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande se situe en France en 1744, au moment de la guerre contre l'Autriche. La franc-maçonnerie, jugée comme un mouvement humaniste, gagna bientôt toutes les armées européennes. Les grands maîtres se recrutant parmi les membres les plus en vue de la haute noblesse, la franc-maçonnerie fut alors taxée d'« aristocratie dans une aristocratie ». Jean-Luc Quoy-Bodin, qui a effectué un gros travail de recherche, a retrouvé les noms des initiés dans l’armée et peut ainsi suivre jusqu’a la Restauration la marche d’une société dont le coté secret semble assez relatif. Ce qui est trés intéressant, c’est qu’il montre la situation morale de l’armée à la fin du XVIIIe siécle et le malaise qui y régnait. Les grades élevés étant interdits aux roturiers, les « officiers de fortune » ne pouvaient, aprés de longs services dans le rang, qu’accéder au grade de capitaine en second. Les cahiers de doléances de 1789 se font l’écho de véhémentes protestations. De plus, l’ennui qui régnait dans les garnisons de province incita les officiers à se faire « initier » pour y trouver un pôle de distraction. « II s’agit d'étre diverti, plutot que converti », disait-on alors. Cette fantaisie dura tout un hiver, racontérent des témoins, puis d’autres amusements prévalurent... La Révolution fit évoluer l’esprit de ces maçons d’occasion..." (Françoise Escoffier, Revue des Deux Mondes, mai 1988)
P., Librairie historique, 1820, 2 vol. in-12, iv-246 et 186 pp, 2 gravures en frontispices, les 2 tomes reliés ensemble en un volume demi-veau vert, dos lisse à quadruple filets et titres dorés (rel. de l'époque), un mors faible, qqs rousseurs, bon état
Ministre à Nîmes depuis 1785, il fut élu député aux Etats généraux de 1789. Il se fit remarquer par son hostilité contre le clergé, mais à la Convention, où il siégeait avec les Girondins, il combattit la mise en jugement de Louis XVI et vota pour l'appel au peuple et le sursis. Membre de la commission des Douze qui surveillait les actes du Tribunal révolutionnaire, il se vit envelopper dans la proscription des Girondins et périt sur l'échafaud en 1793.
Plon, 1947-1950, 2 vol. in-8°, 344 et 258 pp, une carte dépliante hors texte dans le tome 1, brochés, couv. du tome 1 lég. défraîchie, sinon bon état. Seuls volumes parus. Le tome 1 a étét couronné par l'Académie des Sciences morales et politiques
"L'auteur, dans un dessin clair, rapide et d'allure tout à fait classique, sauf peut-être, et assez heureusement, pour la politique de Choiseul et de Vergennes dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle, a tracé la courbe de l'influence politique de la France de la fin des guerres de religion à la veille de la crise révolutionnaire." (A. Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, à propos du tome 1)
P., A. Lahure, 1887, gr. in-8°, (6)-124 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 larges nerfs et filets, signet, tête mouchetée, couv. conservée, rousseurs éparses, bon état. Edition non citée par Fierro
Journal autobiographique de l’un des acteurs de cette période trouble du Directoire. Jean-Pierre Ramel, Commandant de la garde du corps législatif raconte son arrestation lors du coup d’Etat du 4 septembre 1797 (18 fructidor An V), son transfert, son enfermement puis son évasion du camp de Sinnamary, en Guyane. Il est accompagné de députés et d’hommes d’Eglise. — "Ce journal, rédigé par Mathieu Dumas, eut un énorme succès de librairie. Il traite de la journée du 18 fructidor et du séjour à Cayenne des vaincus." (Fierro, 1227)
Saint-Avertin, 1988, in-8°, 185 pp, 2 pl. et 4 fac-similés hors texte, broché, tiré à 750 ex. numérotés seulement, bon état
Nevers, Librairie Ropiteau, 1912, in-12, 203 pp, broché, couv. lég. piquée, qqs rares rousseurs, bon état (Documents pour servir à l'Histoire de la Révolution)
"Guyot Sainte-Hélène (1740-1821), un avocat au Parlement de Paris qui devint juge au Tribunal de la Seine sous l'Empire, possédait un redoutable talent de pamphlétaire, et il s'attaque à l'administration du duché, d'abord en 1786 dans une charge contre le contrôleur général Parmentier dans deux lettres de Fromentet et Jean Fity, puis dans 'Patatras', son oeuvre essentielle où il parle au nom de Fleurimond Bondon, langueyeur de porcs, conseil ordinaire des pauvres manans et habitans du faubourg de Moüesse-lez-Nevers; cette grande attaque contre le Duc de Nivernais et ses conseillers mérite l'attention, le style est vigoureux, Guyot utilise à merveille la langue populaire." (Guy Thuillier, Anthologie des Auteurs Nivernais de 1789 à 1800)
P., Editions Chavane, 1950, in-12, 278 pp, 42 gravures hors texte, dont le frontispice, sources et biblio, broché, qqs pages détachées, bon état
"Mme Marie-Magdeleine de Rasky a jugé à propos de soutenir de nouveau la légitimité des prétentions des Naundorf." (Jacques Godechot, Revue Historique, 1955) — "Auteur naundorffiste, Mme de Rasky reconnaît pour branche aînée la branche canadienne." (Parois, 887)
Hachette, 1930, in-12, 219 pp, reliure demi-chagrin bordeaux, dos à 2 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Coll. Le Passé vivant)
Flammarion, 1926, in-12, 186 pp, broché, bon état (Coll. “Leurs amours”)
Jérôme Martineau, 1967, gr. in-8°, 179 pp, appendices pp. 149-177, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Ouvrage d'un naundorffiste convaincu." (Parois, 895) — On trouve en appendice d’intéressants textes comme celui intitulé « Les mèches de cheveux expertisées par le Dr. Locard ». — "Ne ratez surtout pas ce personnage, il est fabuleux ! Sur l'énigme de Louis XVII, plus de 4200 auteurs ont écrit. Mais aucun, certainement, n'avait l'étonnant, l'inquiétant, le stupéfiant mystère du dernier d'entre eux, M. Reicher-Sgradi. Sur son héros, Reicher-Sgradi, un petit homme brun, aux mains agiles et aux yeux sombres, est catégorique : il a survécu à son incarcération ; il est devenu le fameux Naundorf (en vieil allemand: «pas mauvais bourg», autrement dit : «bon bourg», autrement dit Bour(g)... bon !...) mort horloger et père de famille nombreuse à Delft, en Hollande, après avoir fait fortune grâce à l'invention de la bombe à shrapnell. Pour appuyer sa thèse, il cite des milliers d'anecdotes et de coïncidences qui ne peuvent pas en être ; il livre également 611 documents inédits qu'il a mis vingt ans à amasser à travers les bibliothèques et les chancelleries du monde entier. Avoir découvert 611 documents restés ignorés de ses 4200 confrères historiens qui se sont penchés sur cette énigme, est, en soi, un exploit exceptionnel. Mais s'il a pu le réaliser, c'est que M. Reicher-Sgradi est lui même un personnage extraordinaire. Il est roumain. Déporté, il est resté marqué par les sévices qu'il a subis durant cette période de sa vie, et c'est – paradoxe ! – à eux que nous devons qu'il soit devenu écrivain ; il souffre d'un mal chronique qui le prive pratiquement de sommeil. Et pour peupler ses heures d'insomnie, il écrit... Car si c'est sa vocation profonde, ce n'est que son second métier. En réalité il est « prévisionniste », c'est-à-dire que, spécialiste des problèmes agricoles, il étudie la conjoncture économique de certains pays pour en déduire leur proche avenir. Il serait peut-être ministre dans son pays natal, actuellement, si de graves divergences de vues avec ceux qui y détiennent le pouvoir ne l'avaient contraint à émigrer, il y a dix-huit ans, et à se fixer en France où il vit depuis. Mais il a conservé des «contacts» (impressionnants, sernble-t-il...) avec les pays de l'Est. Et les documents sur lesquels il base les études qu'il établit pour la FAO, la Banque Internationale, l'UNESCO, sur la rentabilité de tel ou tel pays en voie de développement, feraient parfois pâlir d'envie les spécialistes des meilleurs réseaux de renseignement du monde... Discret, aimable, souriant, disert, il est, au passage, devenu lui-même milliardaire et parle de son château du Médoc ou de sa propriété de Provence, comme un Parisien moyen de sa maison de campagne. Pour lui, tout cela ne semble qu'un jeu et les seules choses qui lui semblent vraiment sérieuses c'est de savoir si oui ou non Louis XVII était bien Naundorf, si Jeanne d'Arc a été brûlée à Rouen, ou si Martin Bormann est vivant... Ses vues sur le passé et ses explications de l'histoire sont surprenantes ; celles que lui inspire le présent ne le sont pas moins. Il se meut dans les ressorts occultes des puissances de ce monde avec « l'aisance d'un poisson dans l'eau » comme aurait dit Mao Tsé-toung d'un combattant de la révolution... Il explique, ainsi, par exemple, la politique étrangère du général de Gaulle « C'est le plus grand chef-d'oeuvre de Malraux. Celui-ci est, en effet, resté un pur marxiste, quoi qu'on en dise. Et il est parvenu à conditionner de Gaulle au point de lui faire faire de bonne foi la politique qui sert son idéal secret ! » Evidemment, ce n'est pas forcément vrai, il s'en faut. Mais avouez que c'est une idée qui donne à rêver pour une journée de vacances ! Et des idées de cette sorte, Reicher-Sgradi en a une à la minute..." (un journal suisse de 1967)
Jérôme Martineau, 1967, gr. in-8°, 179 pp, appendices pp. 149-177, reliure demi-chagrin noir, dos à nerfs fileté et fleurons fleur-de-lysés dorés, couv. illustrée et dos conservés (rel. de l'époque), mors frottés, bon état
On trouve en appendice d’intéressants textes comme celui intitulé « Les mèches de cheveux expertisées par le Dr. Locard ». — "Ouvrage d'un naundorffiste convaincu." (Parois, 895) — "Ne ratez surtout pas ce personnage, il est fabuleux ! Sur l'énigme de Louis XVII, plus de 4200 auteurs ont écrit. Mais aucun, certainement, n'avait l'étonnant, l'inquiétant, le stupéfiant mystère du dernier d'entre eux, M. Reicher-Sgradi. Sur son héros, Reicher-Sgradi, un petit homme brun, aux mains agiles et aux yeux sombres, est catégorique : il a survécu à son incarcération ; il est devenu le fameux Naundorf (en vieil allemand: «pas mauvais bourg», autrement dit: «bon bourg», autrement dit Bour(g)... bon I...) mort horloger et père de famille nombreuse à Delft, en Hollande, après avoir fait fortune grâce à l'invention de la bombe à shrapnell. Pour appuyer sa thèse, il cite des milliers d'anecdotes et de coïncidences qui ne peuvent pas en être ; il livre également 611 documents inédits qu'il a mis vingt ans à amasser à travers les bibliothèques et les chancelleries du monde entier. Avoir découvert 611 documents restés ignorés de ses 4200 confrères historiens qui se sont penchés sur cette énigme, est, en soi, un exploit exceptionnel. Mais s'il a pu le réaliser, c'est que M. Reicher-Sgradi est lui même un personnage extraordinaire. Il est roumain. Déporté, il est resté marqué par les sévices qu'il a subis durant cette période de sa vie, et c'est – paradoxe I – à eux que nous devons qu'il soit devenu écrivain ; il souffre d'un mal chronique qui le prive pratiquement de sommeil. Et pour peupler ses heures d'insomnie, il écrit... Car si c'est sa vocation profonde, ce n'est que son second métier. En réalité il est « prévisionniste », c'est-à-dire que, spécialiste des problèmes agricoles, il étudie la conjoncture économique de certains pays pour en déduire leur proche avenir. Il serait peut-être ministre dans son pays natal, actuellement, si de graves divergences de vues avec ceux qui y détiennent le pouvoir ne l'avaient contraint à émigrer, il y a dix-huit ans, et à se fixer en France où il vit depuis. Mais il a conservé des «contacts» (impressionnants, sernble-t-il...) avec les pays de l'Est. Et les documents sur lesquels il base les études qu'il établit pour la FAO, la Banque Internationale, l'UNESCO, sur la rentabilité de tel ou tel pays en voie de développement, feraient parfois pâlir d'envie les spécialistes des meilleurs réseaux de renseignement du monde... Discret, aimable, souriant, disert, il est, au passage, devenu lui-même milliardaire et parle de son château du Médoc ou de sa propriété de Provence, comme un Parisien moyen de sa maison de campagne. Pour lui, tout cela ne semble qu'un jeu et les seules choses qui lui semblent vraiment sérieuses c'est de savoir si oui ou non Louis XVII était bien Naundorf, si Jeanne d'Arc a été brûlée à Rouen, ou si Martin Bormann est vivant...Ses vues sur le passé et ses explications de l'histoire sont surprenantes ; celles que lui inspire le présent ne le sont pas moins. Il se meut dans les ressorts occultes des puissances de ce monde avec « l'aisance d'un poisson dans l'eau » comme aurait dit Mao Tsé-toung d'un combattant de la révolution... Il explique, ainsi, par exemple, la politique étrangère du général de Gaulle « C'est le plus grand chef-d'oeuvre de Malraux. Celui-ci est, en effet, resté un pur marxiste, quoi qu'on en dise. Et il est parvenu à conditionner de Gaulle au point de lui faire faire de bonne foi la politique qui sert son idéal secret ! » Evidernent, ce n'est pas forcément vrai, il s'en faut. Mais avouez que c'est une idée qui donne à rêver pour une journée de vacances ! Et des idées de cette sorte, Reicher-Sgradi en a une à la minute..." (un journal suisse de 1967)
Perrin, 1908, fort in-8°, xvii-448 pp, préface par le marquis Costa de Beauregard, un portrait en frontispice sous serpente et 12 pl. de gravures et portraits hors texte, un tableau généalogique dépliant, 2 fac similés, index, reliure demi-basane bleue, dos à 5 nerfs soulignés à froid, auteur et titre dorés, couv. conservées (pt accroc au 2e plat de couv.) (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état, envoi a.s. à l'académicien Alfred Mézières
Les souvenirs de la marquise de Lage de Volude, dame de la princesse de Lamballe, ayant émigré à Coblence en 1792 puis en Espagne, ont servi de trame à cette intéressante biographie. Mme de Lage fut mêlée de près aux grands événements de la Révolution et de l'Empire : à la Cour avant la Révolution ; la Révolution ; l'émigration en Suisse et en Allemagne ; en Espagne ; en Angleterre ; la Terreur à Bordeaux ; chez la duchesse d'Orléans à Figueras (1805-1807) ; installation à Saintes en 1807 ; Restauration ; Révolution de Juillet ; exil et mort à Bade en 1842. — "Légitimiste ardente et de revanche avide / Dans son intransigeance elle se verrouillait / Mais sous cape la dame acceptait un subside / De l'ogre Bonaparte et du roi de Juillet."