8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Hachette, 1906, in-12, 136 pp, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 4 nerfs, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bel exemplaire
Cet index général manque à de nombreuses collections.
Perrin, 1988, in-8°, 229 pp, préface d'Alain Decaux, 2 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteur du " Diable amoureux" – et d'une célèbre mais hypothétique prophétie de la Révolution fut guillotiné à l'âge de 72 ans en 1792. Commissaire de la marine à la Martinique, il avait refoulé les Anglais qui voulaient s'installer aux Antilles. Disciple de Pasqualis, il militait dans l'ésotérisme. Mais c'est pour avoir comploté pour le Roi qu'il perdit la tête. L'auteur est aujourd'hui propriétaire du château où il vécut.
P., Société des Bibliophiles / New York, Merrill and Baker, s.d. (1903), 2 vol. in-8°, xx-352 et 312 pp, 10 portraits hors texte sous serpentes, reliures percale bleue de l'éditeur, titres dorés au dos, têtes dorées, bon état Tiré à 503 ex. numérotés sur vergé (Versailles Edition). Texte en anglais
Complet en 2 volumes. De cette "Versailles Edition" limitée et numérotée, seuls 503 exemplaires en anglais ont été imprimés (n° 349, les 2 volumes sont numérotés). Compilée par Léon Vallée, la collection “Courtiers and Favourites of Royalty” comprend vingt volumes de « Mémoires de la Cour de France avec illustrations et fac-similés de documents provenant des Archives nationales françaises ». — Débauche, corruption, sacrilège, parjure et autres traîtrises, Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord traîne derrière lui un cortège d'accusations où rien ne manque, pas même le crime. Et pourtant, sous l'orage, ce prince "sans grimace, ni sourire" ne tremble ni ne recule, même lorsqu'il croise des Indiens prêts à le scalper au fin fond d'une forêt américaine. Né sous Louis XV, mort sous Louis-Philippe, l'homme des trois sacres et des treize serments, le virtuose du congrès de Vienne se révèle soucieux de la grandeur de l'État, comme de sa propre grandeur, face à la postérité...
Plon, 1982, in-8°, 832 pp, nouvelle édition revue par Jean-Paul Couchoud, biblio, index, reliure cuir vert de l'éditeur, bon état (Coll. Les Mémorables)
"Voici les Mémoires les plus attendus, les plus lus et les plus contestés sur le règne de Napoléon." (Jean Tulard) — Les Mémoires de Talleyrand ont eu une histoire éditoriale compliquée à l'image de leur auteur. Vol d'un premier manuscrit par un secrétaire infidèle en 1827, faux Mémoires écrits par le "teinturier" Lamothe-Langon en 1838, publication en 1891 par le duc de Broglie à partir d'un texte préparé par le diplomate Adolphe de Bacourt avant sa mort en 1865, enfin cette excellente édition critique publiée par Paul-Louis et Jean-Paul Couchoud en 1957. Comme le fait justement remarquer Jean Tulard, la vraie question est moins de l'authenticité du texte, tantôt écrit, tantôt dicté, et remanié, composé sans ordre chronologique en chapitres séparés, que du contenu proprement dit. On attendait des révélations, ce sont surtout des justifications car Talleyrand, quand il écrit, est encore aux affaires, soucieux de contrer les attaques sur des épisodes discutables de son lourd passé... — "Taillerand, Talrand, Tallérand – Napoléon l'appelait Taillerand, – on ne sait au juste comment le nommer ; on ne sait pas non plus qui il est, et il l'avait voulu ainsi, préférant rester une énigme, un mystère, aux yeux de la postérité. La prétention était adroite. L'énigme convient au politique ; le mystère peut cacher le traître. Il avait treize fois prêté serment à des gouvernements divers, et il ne se sentait pas gêné de ses dévouements prodigués à des "légitimités successives", comme disait Lavisse. Il expliquait qu'il avait toujours mieux suivi l'intérêt de la France que celui de ses maîtres passagers. Bonne excuse pour les doubles jeux. Malgré la parole donnée, l'explication serait plausible si les arrangements de politique extérieure de ce tortueux diplomate ne s'étaient pas accompagnés d'infâmes tractations financières et d'une "immense fortune" scandaleuse... La publication des Mémoires a été longtemps différée. Ils ont paru en 1891, en cinq volumes présentés par le duc de Broglie, d'après la copie authentique préparée par Mme de Dino, duchesse de Courlande, héritière des biens et du nom de Talleyrand. Le texte imprimé en 1891, aujourd'hui introuvable, reste bon ; c'est celui que MM. Couchoud reproduisent, en y ajoutant après chaque chapitre d'importants "Documents" tirés des archives de Talleyrand, de sa correspondance et de Mémoires ou lettres de contemporains le concernant. L'édition présente ne réimprime que la première partie des Mémoires, celle que Talleyrand avait arrêtée en 1816 lors de sa sortie de la vie politique, qu'il croyait alors achevée. Mais son ambassade de Londres, sous Louis-Philippe, entre 1830 et 1834, devait lui fournir la matière de deux autres tomes... L'intérêt de cette dernière partie est moins grand que de la première, où "le prince" rapporte les événements de la Révolution et de l'Empire auxquels il a été mêlé, et le rôle qu'il y a joué..." (Émile Henriot, Le Monde, 1958)
Plon, 1933, in-12, lxviii-254 pp, 3 gravures hors texte, biblio, broché, bon état
Excellente introduction. "À la fin de l'année 1795, Benjamin Constant est prié de quitter la France, avec Mme de Staël. Revenu avec elle en Suisse, Constant se partage entre sa famille, à Lausanne, et la résidence de sa maîtresse, à Coppet, sur les bords du lac Léman, où se forme un cercle de beaux esprits (Schlegel, Sismondi, Barante), tous amoureux de la maîtresse de maison. Constant rédige un pamphlet qui paraît dans le Moniteur à Paris : De la force du gouvernement actuel de la France et de la nécessité de s'y rallier. Attaqué, en sa qualité d'étranger, par le directeur de la Feuille du jour, il provoque celui-ci en duel. En cette même année 1796, il fait la connaissance de Julie Talma, la femme de l'acteur François Joseph Talma, pour laquelle il éprouve une passion violente..." (Larousse)
P., Librairie Anti-Cléricale, s.d. (1883), in-4°, (4)-964 pp, page de titre illustrée, nombreuses gravures sur bois dans le texte, reliure demi-basane cerise, dos lisse, titres et filets dorés, palette dorée en queue (rel. de l'époque), coiffes et coupes lég. frottées, bon état. Edition originale. Rare
Léo Taxil (pseud. de Gabriel Jogand-Pagès, 1854-1907) se fait d'abord connaître comme polémiste républicain anticlérical marqué à l'extrême-gauche, à Marseille dans les années 1870, puis à Paris au début des années 1880. Retrouvant la foi en 1885, il s'affirme, durant la deuxième partie de sa carrière, comme publiciste antirépublicain, fervent catholique et auteur d'écrits antimaçonniques, avant de révéler publiquement en 1897 avoir produit des faux dans la dénonciation d'une conspiration maçonnique présentée comme l'oeuvre de Satan...
Club Français du Livre, 1959 in-8°, 385 pp, 22 gravures, un tableau généalogique dépliant de Charles Bonaparte et Marie-Laetitia Ramolino, biblio, reliure toile brique ornée de l'éditeur, état correct (Coll. Portraits de l'histoire)
"Cet ouvrage, d'une présentation matérielle fort satisfaisante, fait le point, à l'intention de l'honnête homme, des connaissances sur Napoléon, telles qu'elles ressortent de la déjà considérable bibliographie napoléonienne. Quelques titres de cette bibliographie sont rappelés à la fin de l'ouvrage, cependant que des illustrations, des dépliants ou encarts donnent de l'époque et de la vie de Napoléon une image très concrète." (Revue française de science politique, 1960)
P., Baudouin Frères, 1824, 2 vol. in-8°, 400 et 420 pp, reliures demi-basane havane, dos lisse avec filets dorés, pièces de titre et d'auteur basane noire, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rousseurs, dos lég. frottés, bon état (Coll. des Mémoires relatifs à la Révolution française). Edition originale
"Avocat de Poitiers, partisan des idées nouvelles, Thibaudeau fut procureur-syndic de sa ville avant d'être élu à la Convention, où il vota la mort de Louis XVI. Elu au Conseil des Cinq-Cents, il fut un des défenseurs de la République modérée sous le Directoire avant de se rallier à Bonaparte au 18 Brumaire. Il écrivit ses mémoires durant son exil pendant la Restauration. Ils sont d'une excellente qualité, généralement exacts et bien informés. Thibaudeau est une des bonnes sources de l'histoire de la Révolution française." (Fierro, 1391)
P., Lecointe, 1834, 10 vol. in-8° + un atlas, 4e édition, avec 95 gravures sur acier hors texte, notes et pièces justificatives, une grande carte dépliante du théâtre de la campagne de 1796, très copieux index à la fin du tome 10, reliures demi-veau glacé fauve, dos à 4 petits nerfs filetés et caissons dorés, pièces de titre et de tomaisons veau glacé noir, dos lég. frottés, un coin abîmé au tome 2, rousseurs, bon état. Bel exemplaire finement relié à l'époque. Avec l'« Atlas pour servir à l'intelligence des Campagnes de la Révolution Française », dressé par Th. Duvotenay, gravé par Ch. Dyonnet. P., Furne, Jouve et Cie., s.d., in-4° à l'italienne (44 x 28 cm) comprenant 32 cartes et plans gravées sur acier, cartonnage demi-toile verte, pièces de titre chagrin carmin, bon état
Publiée de 1823 à 1827, cette “Histoire de la Révolution” valut à Adolphe Thiers de nombreux éloges et son élection à l'Académie Française en 1833. — "Comme son ami Mignet, Thiers est partisan d'une histoire philosophique, d'une histoire qui explique. Il revendique les acquis de la Révolution puis ceux du Consulat et de l'Empire. Son fatalisme le conduit à porter la raison d'État au rang de vertu. Il exalte l'ordre et trouve une légitimation à la grandeur, fut-elle guerrière. Subordonnant l'histoire à la politique, il destine ses ouvrages aux dirigeants et les conçoit comme une propédeutique du pouvoir. L'historien sert le politique. Cependant, le Thiers historien est encore plus un peintre qu'un philosophe. Très narratif et descriptif, il est un remarquable vulgarisateur qui veut tout savoir de l'époque qu'il évoque pour mieux la faire comprendre. Il est ainsi l'un des pionniers de l'histoire scientifique (utilisation des archives, visite des lieux décrits comme les champs de bataille, recours à des témoins directs et à des spécialistes). Entre la légende dorée et la légende noire, il inscrit son oeuvre dans l'histoire critique. Après avoir encensé le génie de Napoléon, il sait infléchir son jugement après le 2 décembre. Il est désormais convaincu que la patrie ne peut se livrer à un « homme providentiel ». Jean Tulard déplore que Thiers, en dépit de ses erreurs et de ses lacunes, n'ait pas été réédité, contrairement à Taine ou à Michelet..." (Eric Anceau, Revue historique, 1999) — Alfred Nettement louait en ses termes les qualités de l’auteur : « C’est le naturel et la puissante imagination de cet esprit supérieur, qui semble évoquer les temps qu’il décrit, montrer ce qu’il peint et qui fait palpiter le cœur de ses lecteurs aux émotions de la génération de 1789 ; c’est le sens profond avec lequel il explique les situations, la clarté et l’intérêt saisissant avec lequel il expose les grandes affaires, les finances, la diplomatie, la politique ». Si cette opinion peut paraître aujourd'hui trop laudative, il n’en pas moins vrai que cette “Histoire de la Révolution” reste une grande synthèse qu’il faut absolument connaître.
Berger-Levrault, 1974 fort in-8°, 734 pp, 5 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Depuis des décennies, le baron Thiry continue à construire le monument à la gloire de Napoléon qui est l’œuvre de toute sa vie. Vingt-quatre volumes avaient été consacrés au Premier Consul et à l’Empereur. C’est désormais au seul général Bonaparte que l’auteur s’intéresse, d’où le livre sur la campagne d’Égypte paru l’année dernière, et d’où cette étude sur la campagne d’Italie. Suivant sa manière habituelle, très minutieuse, soucieuse du détail, le baron Thiry saisit Napoléon Bonaparte le jour où il arrive à Nice (26 mars 1796) en tant que nouveau général en chef de l’armée d’Italie, le suit pas à pas tout au long de plus de 700 pages et l’abandonne le 2 décembre 1797 au moment où le général victorieux qui a dicté les conditions de paix, quitte Rastatt pour Paris, rêvant, dans sa berline, à son avenir. Ces 700 pages sont à peine suffisantes pour évoquer, par le menu, une campagne éblouissante, de Montenotte, Millesimo-Dego au passage du Tagliamento et à la marche sur Vienne en passant par Lodi, Mantou, Castiglione et Rivoli, sans compter l’action diplomatique de Bonaparte et les différentes conférences. Si l’on y ajoute les soucis domestiques de Bonaparte concernant Joséphine, lointaine et désirée, ou la passion de sa sœur Pauline pour le régicide Fréron, on constate l’amplitude du champ d’investigation..." (Revue Défense nationale, 1975)
Plon, 1894, in-8°, x-546 pp, 2 portraits hors texte, cart. pleine toile vermillon, dos lisse avec auteur, tomaison et doubles filets dorés, filets à froid sur les plats (rel. de l'époque), dos lég. passé, coiff sup. manquante, état correct
Tome I seul (sur 5) – Parmi les tout premiers mémoires à lire. (Fierro, 1395 ; Tulard, 1411)
Editions Seghers/Laffont, 1981, fort in-8°, 541 pp, dessins de Francis Bernard, broché, couv. illustrée lég. salie, bon état (Coll. Change, série rouge)
"Parallèlement au travail entrepris par un Noam Chomsky, par exemple, Jean-Pierre Faye élabore une critique littéraire qui s'inscrit, autant que son objet d'étude, dans le champ narratif. Lecture et écriture sont désormais considérées comme un seul état de la langue, à un moment donné de l'histoire. Dans Les Grandes Journées du père Duchesne, ses joyeuses et horribles narrations, Jean-Pierre Faye a mis en évidence ce rapport étroit, ambigu, entre histoire et récit, c'est-à-dire entre la vérité et la fiction..."
Fayard, 1970, in-8°, 393 pp, traduit de l'anglais, cartes et tableaux, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, état correct (Coll. L'Histoire sans frontières)
Ouvrage issu de thèse. — "Charles Tilly ne prétend pas refaire l'histoire des insurrections de l'Ouest. Son but est d'analyser les structures socio-économiques et aussi mentales et de dégager les liens qui peuvent les unir à l'explosion de 1793 ainsi qu'aux caractères particuliers de cette guerre. (...) A la base de son étude, il pose très correctement la question : « Pourquoi en Vendée et pas ailleurs ? » II est certain que là est le fond du problème et que toute étude qui le négligerait ne peut apporter de réponse satisfaisante. L'auteur entreprend l'étude de deux petites régions contiguës, le Saumurois à l'Est, qui ne fut pas touché par la révolte, et les Mauges, à l'Ouest, qui en furent l'un des plus virulents foyers. Or, les Mauges, entièrement comprises dans le département du Maine-et-Loire, en Anjou, ne constituent qu'une petite fraction de la région insurgée. Dans quelle mesure peut-on, sur la foi du titre, étendre les conclusions à l'ensemble ? Sans doute mieux vaut une étude limitée et approfondie qu'un vaste survol, mais il faut rester prudent et Tilly l'admet tout le premier. (...) Le livre de Tilly (...) apporte une contribution considérable à notre intelligence du grand mouvement contre-révolutionnaire qui a bouleversé l'Ouest et y a laissé une si durable empreinte." (Paul Bois, Revue française de science politique, 1971)
Tulle, Editions Lemouzi, 1967, gr. in-8°, 140 pp, préface de Robert Joudoux, broché, bon état
"L'histoire militaire de notre pays se confond avec l'histoire de France et c'est sous l'angle national que sont étudiés les soldats et leurs chefs. Mais ici, c'est de combattants nés dans un pays de France, au milieu de leurs camarades de bourgs et de villages que l'histoire nous est contée. Nous ne perdons pas de vue leur petite patrie que nous apprenons ainsi à mieux connaître. Ainsi défilent devant nous avec leurs exploits le fameux général comte Dumoulin et ses camarades de combat limousins, les chefs du 1er bataillon de la Haute-Vienne, les généraux Dupuy de Saint Florent et Léonard Cacatte. Personnages légendaires ainsi que leurs humbles troupiers, soldats exemplaires tout imprégnés des qualités, des travers aussi de leur race, souvent excessifs, mais sans jamais avoir quoi que ce soit de bas ou de mesquin." (Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 1968)
Editions de "La Bonne Idée", 1928, in-8°, 151 pp, préface de Frantz Funck-Brentano, 6 pl. de gravures hors texte, index, broché, bon état
"Le nom de l'actrice Marie-Joly a surnagé dans les souvenirs de la Révolution. Elle avait un grand charme de physionomie, sinon la beauté, elle jouait les rôles de soubrette, et plaisait au public par sa finesse, son entrain, sa grâce. Elle devint sociétaire de la Comédie-Française, et mourut à l'âge de 37 ans. M. Paul Tisseau a voulu faire revivre cette femme sémillante et pimpante dont la vie fut consacrée à l'art, qui avait le culte des beaux paysages, et dont le sourire cachait une sensibilité profonde. Il met en relief son talent, et à son sujet rappelle l'influence du théâtre pendant la Révolution. Il écrit sur la matière des pages pleines d'intérêt, notamment celles où il raconte la première représentation du Mariage de Figaro chez le comte de Vaudreuil, à Gennevilliers,le 26 septembre 1783, devant trois cents personnes de la Cour ; puis l'entrée de la pièce sur la scène de la Comédie-Française, le 27 avril 1784. « A partir de ce jour, dit-il, la Révolution était en marche »... Le récit est fort attachant." (Hippolyte Buffenoir, Revue des études historiques, 1928)
P., Charpentier, 1842, 2 vol. in-8°, [4]-554 et [4]-584 pp, brochés, couv. imprimées, rousseurs éparses, état correct
Ouvrage peu courant. Il s'agit d'une justification de la conduite politique du duc d'Orléans, Philippe dit plus tard Egalité, pendant la Révolution, notamment contre les allégations du pamphlet de Montjoye (Histoire de la conjuration de Louis-Philippe d'Orléans). S'il est vrai que ce dernier ouvrage a obstinément donné une vision négative de ce prince, la réhabilitation à laquelle se livre Tournois appartient au genre exactement opposé, et l'on se demande si sa parution n'était pas opportune (ou commanditée) au coeur de la Monarchie de Juillet.
Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1990, in-8°, 141 pp, broché, très bon état
Vive 89 en Côtes-du-Nord, 1993, in-8°, 263 pp, 31 gravures, 22 graphiques, cartes et tableaux, sources et biblio, bon état
P., Challamel, 1916 in-8°, 911 pp, 8 croquis et plans, 7 tableaux dépliants hors texte in fine, reliure demi-basane havane, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos uniformément passé et lég. frotté, coupes frottées, bon état
7 tableaux-résumés chronologiques d'histoire maritime contemporaine dépliants in fine (la marine française au XIXe siècle, la Guerre de Crimée, la Guerre de Sécession, la Guerre du Tonkin, la Guerre Sino-Japonaise, la Guerre Russo-Japonaise). — "Depuis quelques années déjà, M. J. Tramond enseigne l'histoire à notre Ecole navale à Brest, et il l'enseigne fort bien, comme le prouve cet excellent livre sur l'histoire maritime de la France qu'il vient de publier..." (Chr. Pfister, Revue Historique, 1917)
Lavauzelle, 1987, in-4°, 91 pp, 43 gravure et portraits en noir, 7 planches en couleurs, biblio, index, reliure simili-cuir bleu de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Chez l'auteur, à l'enseigne Le Troll, 1965, pt in-8°, 280 pp, broché, jaquette illustrée, bon état
On trouve en fin de volume, une généalogie d’après les survivantistes Naundorff et une bibliographie sommaire. L’objectif de cet ouvrage est de « permettre une vue d’ensemble à ceux dont l’enchevêtrement de textes touffus et contradictoires décourage la curiosité ». Selon Parois, il s’agit d’une « mise au point qui se veut impartiale où l’auteur ne prend position pour aucune thèse en particulier » (Parois, 1041).
Bordas, 1971, gr. in-8°, 592 pp, 532 gravures, photos et cartes, broché, couv. illustrée, très bon état (Collection d'histoire Louis Girard)
Excellent manuel de classe de Seconde.
Imprimerie Nationale, 1895 4 vol. in-4°, cxc-(2)--792, 729, 817 et 929 pp, cartonnages crème imprimés de l'éditeur, bon état (Ville de Paris. Publications relatives à la Révolution française)
Complet. Dans ces quatre volumes, l'historien et archiviste Alexandre Tuetey (1842-1918), a recueilli de nombreux documents inédits relatifs aux hospices et aux hôpitaux de Paris entre 1789 et 1795. D'un très grand intérêt pour les passionnés d'histoire sociale, ces volumineux recueils de sources constituent une véritable mine de renseignements pour la période révolutionnaire de l'histoire de Paris. Alexandre Tuetey décrit les hôpitaux, les hospices et maisons hospitalières, les œuvres de bienfaisance, les ateliers de charité, les ateliers de filature dans l’immédiate période pré-révolutionnaire et les réformes instituées par la nouvelle organisation administrative. Voici les titres des 4 volumes (le premier contient une longue introduction historique de 190 pages) : I. Les hôpitaux et hospices, 1789-1791. II. Les ateliers de charité et de filature, 1789-1791. III. Les hôpitaux et hospices, 1791-An IV. IV. Les hospices et ateliers de filature, 1791-An IV. — "... S’il y avait eu dans la conscience populaire le moindre commencement de socialisme, il se serait marqué dans la conception des ateliers publics. C’était une idée très répandue sous l’ancien régime, c’est une idée très répandue aussi dans les cahiers des États-Généraux que pour épargner aux campagnes surtout, la charge et le danger de la mendicité et du vagabondage, il fallait établir dans chaque communauté de petits ateliers de charité destinés à occuper et à fixer les ouvriers et ouvrières valides. Et en fait, l’ancien régime et la Révolution recourent largement à ce moyen d’assistance, soit en ouvrant des chantiers pour des travaux de terrassements, soit même en instituant des filatures et tissages de coton, de laine et de soie. On en trouvera de nombreux et curieux exemples au tome II du grand recueil de Tuetey sur “l’Assistance publique à Paris pendant la Révolution”, sous le titre spécial : “Ateliers de charité et de filature”. (...) C’est donc une simple forme de l’Assistance et de l’aumône. Aussi bien comme le montrent les rapports recueillis dans le livre de Tuetey, les enfants pauvres recueillis par les hospices et les maisons religieuses sont-ils envoyés en hâte aux ateliers de charité : c’est une décharge pour les maisons de bienfaisance et c’est en même temps une acclimatation de l’enfance au travail industriel, un recrutement de la main-d’œuvre pour la production capitaliste agrandie..." (Jean Jaurès, Histoire socialiste)
PUF, 1995 in-8°, 213 pp, cartes, biblio, broché, couv. illustrée de photos de l'auteur, bon état (Coll. Premier Cycle)
Les années 1789-1815 ont souvent – surtout l'époque napoléonienne – été sacrifiées dans les programmes de l'enseignement secondaire. Pour l'étudiant du premier cycle l'ère de la Révolution et de l'Empire, pourtant essentielle dans notre histoire, reste peu ou mal connue. Mais il ne peut plus se permettre de l'ignorer quand il s'engage dans des études d'histoire. Ce manuel – substance d'un cours professé en DEUG – n'a d'autre ambition que de lui servir de guide dans la connaissance de cette époque : mise en lumière des articulations politiques, intellectuelles et économiques, explication des événements, choix bibliographique pour approfondir une question, iconographie et même filmographie (la période ayant particulièrement inspiré le septième art). A côté de l'étudiant c'est le simple curieux d'histoire qui fera à son tour de ce guide son livre de chevet. — "Voilà un manuel qui va rendre bien des services aux étudiants, car l'ère de la Révolution et de l'Empire, pourtant essentielle dans notre histoire, est trop souvent sacrifiée dans les programmes de l'enseignement secondaire et reste, par conséquent, mal connue. Ce manuel, écrit par le maître en la matière et issu de son cours en Sorbonne, servira utilement de guide à tous ceux - étudiants ou simples curieux - qu'intéressent ces années 1789-1815. Ils y trouveront, sobrement exposés et dans un cadre événementiel précis, l'état de nos connaissances en la matière : politiques, économique ou intellectuelles, ainsi que des choix bibliographiques pour approfondir toute question." (F.M., La Revue administrative, 1996)
Fayard, 1985, fort in-8°, 501 pp, 3 cartes, repères chronologiques, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Histoire de France, sous la direction de Jean Favier, 4)
"Vieux pays soumis à des institutions et à des modes de pensées ancestraux, la France tente de reconstruire la société sur des principes nouveaux. Ce mouvement de fond dépasse largement les limites de la Révolution et de l'Empire ; au-delà du fracas des émeutes et des batailles, du combat d'idées et des luttes parlementaires, c'est l'accession au pouvoir des "notables" – ou de la bourgeoisie – qui fait l'unité des quelques soixante années qui s'écoulent de 1789 à l'échec de la Deuxième République. L'organisation administrative, économique et sociale s'en trouve bouleversée. Sur le plan politique, la déstabilisation de 1789 a été si forte que l'équilibre paraît impossible à trouver. De là les révolutions et les coups d'Etat qui jalonnent l'histoire de cette fin du XVIIIe et de ce début du XIXe siècle."