8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Monaco, L. Jaspard, 1946, pt in-8°, 276 pp, broché, papier lég. jauni, bon état (Coll. Les grands témoins)
"Saint-Just n'appartient pas au groupe des hommes de la Révolution qui n'ont fait que suivre la marche des événements, adaptant leur conduite au déroulement des faits, mais il est de ceux qui, ayant envisagé la Révolution comme la source d'une transformation profonde, ont cherché à en définir l'idéal. C'est cet idéal révolutionnaire de Saint-Just que Ch. Vellay s'est efforcé de mettre en lumière en plaçant sous les yeux du lecteur un choix de textes du célèbre conventionnel, rangés suivant leur ordre chronologique." (H.-D. Gardeil, Revue des Sciences philosophiques et théologiques, 1949)
Perrin, 1911, in-8°, 252 pp, préface de G. Lenotre, 4 gravures hors texte, broché, bon état
L'auteur défend la thèse Mathurin Bruneau. G. Lenotre, dans la préface résume l’apport de cet ouvrage : les documents qui sont produits par Mme de Saint-Léger le sont dans leur intégralité, « sans addition ni émondage et, pour plus de précision, imprimés en caractères qui les différencient du récit où ils trouvent leur place ». « Le livre de Mme de Saint-Léger reprend le problème à ses données primitives et remet dans la bonne voie, – celle qu’ils n’auraient jamais dû quitter, – les chercheurs de la solution ». « La reproduction de textes authentiques, officiels et inédits pour la plus grande part, revêt un intérêt certain pour l’étude de la biographie de Charles de Navarre [Mathurin Bruneau] » (Parois, 963).
Triades-Editions, 1979, gr. in-8°, 252 pp, 3e édition, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, fortes rousseurs, état correct
Poème épico-magique de Louis-Claude de Saint-Martin, écrit au temps de la Révolution, vision anthropologique mêlée des échos des événements du moment. — Le “Crocodile” est paru en 1799, édité par l'imprimerie-librairie du Cercle social. L'on connaît ce club, issu des milieux maçonniques, fondé par Nicolas de Bonneville et l'abbé Claude Fauchet. Le « philosophe inconnu » avait déjà publié sous l'égide du Cercle, “Ecce Homo” et “Le nouvel homme” en 1792, “L'Eclair sur l'association humaine” en 1797, mais du présent ouvrage, il ne réclame pas la paternité, et signe : « Œuvre posthume d'un amateur de choses cachées. » Sans doute, veut-il par là manifester la place particulière de ce livre par rapport à sa production habituelle, de genre didactique. Nous songeons à “Des erreurs et de la vérité” (1775) ou à “L'homme de désir” (1790). Le “Crocodile” fut un échec. Saint-Martin souhaitait une seconde édition. Elle ne vit le jour qu'en 1962, préfacée par Robert Amadou et accompagnée d'un commentaire analytique de S. Rihouet-Coroze. Voici donc la troisième. L'action se situe sous Louis XV, elle conte un des multiples épisodes de la lutte éternelle entre le Bien et le Mal, mais, historiquement datée, elle veut être aussi l'annonce des affres révolutionnaires qui apparaissent à l'auteur à la fois comme punition et comme purification, passage nécessaire par le négatif. Poème épico-magique, parodie burlesque où l'on assiste au combat entre les forces des ténèbres, logées dans les entrailles de la bête immonde et qui symbolisent la philosophie des Lumières et ses soi-disant excès : le matérialisme, l'athéisme, l'appel à la violence. Le Crocodile et ses séides, génies supraphysiques, et personnages physiques, ces derniers hauts en couleur – tels la femme de poids ou le grand homme sec – défient et affrontent leurs « bons » adversaires. C'est le mystérieux Joaillier dont les attributs sont ceux du Christ, qui par ses miraculeuses interventions permettra à ses amis de triompher. Vision manichéenne et cocasse où l'Illuminisme, la « vraie » lumière, prétend dissiper les « fausses » Lumières de la philosophie du XVIIIe siècle ! Le symbole « mordicant », comme aurait dit Bachelard, du Crocodile renvoie à toute une tradition qui remonte à la mythologie égyptienne, et représente à la fois Satan et l'Enfer, l'armée des forces diaboliques, les damnés, et toutes sortes d'animaux nauséabonds, dignes du bestiaire de l'art roman. Il faut lire l'horrifique et surréaliste description de son anéantissement (Chants 97-98-99) ! (D. Leduc-Fayette, Revue Philosophique de la France et de l'Étranger, 1980)
Fribourg, Egloff, et P., LUF, 1946, 2 vol. in-12, 261 et 294 pp, notices biographiques, bibliographies, brochés, couv. à rabats imprimées en brun et noir, bon état (Coll. Le Cri de la France)
Edition soignée, imprimée sur vergé par Kundig à Genève.
La Renaissance du Livre, 1930, 2 vol. in-8°, vii-485 et 447 pp, 2 cartes hors texte, pièces annexes, biblio, index, brochés, non coupés, bon état
"... cet ouvrage met en lumière un grand nombre d'idées et de faits encore mal connus du public. Ne dit-on pas communément que les hommes de la Révolution compromirent, ruinèrent par endroits ce qui restait de notre domaine colonial au nom des formules livresques, aussi intempestives que généreuses, de l'égalité des races et de l'assimilation à la métropole ? « Périssent les colonies plutôt qu'un principe », s'écria, n'est-ce pas ? Robespierre le 13 mai 1791 dans le débat sur l'esclavage. Mais précisément, outre que cette apostrophe fameuse fut lancée dans des termes un peu différents, elle perd de son outrance dogmatique (plus même que ne le pense M. S.), si on la confronte ayec son contexte : illustration de cette vérité que, si nos colonies succombèrent, ce fut pour des raisons plus complexes que l'illuminisme des assemblées délibérantes. Les responsabilités encourues par celles-ci demeurent, cela va de soi, fort lourdes : l'octroi des droits politiques aux mulâtres le 15 mai 1791 ; l'abolition de l'esclavage le 16 pluviôse an II, sans qu'eussent été prises les mesures transitoires susceptibles d'atténuer les contre-coups du bouleversement social et économique qui allait en résulter ; l'application sans ménagements aux colonies de la législation métropolitaine, etc., autant de manifestations inconsidérées de la politique des principes, que M. S. ne cherche nullement à pallier, au contraire. Mais il ressort avec une égale évidence des débats parlementaires analysés et discutés par lui que la Constituante (sinon la Convention) se départit plus d'une fois de la rigueur du système, quand elle eut compris qu'en y assujettissant brutalement les colons, elles les jetterait dans le désespoir et la révolte (elle toléra, par exemple, le 15 mai 1791, de ne jamais délibérer « sur l'état politique des gens de couleur qui ne seraient pas nés de père et mère libres sans le voeu préalable, libre et spontané des colonies »). De même, en matière économique, l'une et l'autre assemblées chaussèrent beaucoup plus exactement qu'on ne le croit les bottes de l'Ancien Régime, dont le principe intangible avait été la subordination de la colonie au seul enrichissement de la métropole par l'intermédiaire du système de l'Exclusif : en dépit de tempéraments imposés par les circonstances (l'ouverture des ports antillais au commerce des Etats-Unis le 19 février 1793), l'extension aux colonies de notre sévère régime douanier et l'Acte de Navigation du 21 septembre 1793 réservèrent presqu'aussi rigoureusement que par le passé à la France les productions de son domaine d'outre-mer, ou du moins les lui auraient réservées si la guerre avec l'Angleterre ne nous avait pas éliminés de l'Atlantique. Que cette, politique fût judicieuse ou non, on ne saurait donc faire grief à la Révolution d'avoir ruiné les colonies par une violation systématique de la tradition. C'est aux colonies elles-mêmes qu'il faut demander le secret de leurs infortunes : l'anarchie qui les submergea dès les premiers jours, la rupture des communications maritimes, réduisirent partout les décisions de la métropole à rester des déclarations de principe, inappliquées, inapplicables, bien qu'elles servissent de prétextes commodes à l'entretien de la rébellion. Les colonies accomplirent pour ainsi dire leur révolution en vase clos, par le conflit de forces différentes de celles qui s'affrontaient en France. M. S. en déroule avec précision les péripéties à la Martinique, à la Guadeloupe, dans les Mascareignes. Mais la catastrophe de Saint-Domingue, où l'étendue du sol comme le chiffre de la population donnaient à ces forces une vivacité exceptionnelle, est la plus significative et la plus navrante. Les Grands-Blancs, c'est-à-dire les riches propriétaires de l'île, avaient salué avec enthousiasme dans l'anarchie métropolitaine une occasion de se débarrasser du « despotisme militaire » dont ils gémissaient avec plus ou moins de sincérité depuis des années, et aussi d'ouvrir leurs rJbrts au trafic des nations étrangères ; à dix ans de distance, ils rêvaient de jouer les colons de la Nouvelle-Angleterre, d'aboutir comme eux à une indépendance quasi-complète : ils se donnèrent des assemblées locales, des troupes qu'ils opposèrent aussitôt à celles de l'administration ; ils bafouèrent les gens du roi et les commissaires de la Constituante, excitèrent contre eux la tourbe des Petits-Blancs ; ils auraient bafoué de même tout gouvernement qui n'aurait pas été leur créature. Mais, en se servant de la Révolution, ils entendaient qu'elle respectât leurs privilèges de caste ; ils refusèrent avec horreur de reconnaître les mulâtres comme leurs égaux en droits politiques. C'était, par une cascade de conséquences inéluctables, se condamner à mort ; car, non seulement la révolte de cette classe d'hommes, nombreuse et ambitieuse, contre l'intransigeance des blancs, dégénéra en un cortège abominable de pillages, d'assassinats et d'incendies ; mais il était fatal que la subversion de toute autorité jetât à leur tour dans l'insurrection les 640.000 esclaves des ateliers, exaspérés par leurs souffrances et nourris de rancunes accumulées : la guerre servile inonda Saint-Domingue de sang, elle aboutit en 1799 à la perte virtuelle de la colonie, abandonnée à la domination sans contrôle européen de Toussaint-Louverture..." (A. Reussner, Bulletin de la Société des professeurs d'histoire et de géographie de l'enseignement public, 1931)
Plon, 1965 gr. in-8°, 327 pp, 42 illustrations sur 24 pl. hors texte, généalogie, broché, couv. illustrée à rabats, état correct, envoi a.s.
Saint-Paulien est le pseudonyme de Maurice Yvan Sicard. Il adhère au Parti Populaire Français de Jacques Doriot dès sa fondation en 1936. Mobilisé en 1939, il combat jusqu’à l'armistice. Secrétaire à la presse et à la propagande du PPF, il devient, pour finir, adjoint politique de son chef à la présidence du Comité de libération anti-bolchevique, créé par Doriot en Allemagne au début de 1945. Réfugié en Espagne fin 1946, il est condamné par contumace aux travaux forces à perpétuité. Il renonce alors à toute activité politique, sans pour autant renier aucun de ses engagements passés et prend le pseudonyme littéraire de Saint-Paulien en 1950 pour des livres d'histoire de l'art (Velasquez, Goya, Wateau) et des romans. En 1957, après treize ans d'exil, il se livre à la justice française et fait l'objet d'une grâce amnistiante. Maurice Yvan Sicard est décédé le 10 décembre 2000 à l’âge de 90 ans. Cinq de ses ouvrages ont été couronnés par l’Académie française.
P., De l'Imprimerie de Monsieur ; Chez P.F. Didot, Méquignon l'aîné, 1789, in-12, (4)-xxx-218 pp, reliure plein veau glacé, dos lisse orné, manques en tête et en queue, pièce de titre manquante (rel. de l'époque), premier plat détaché (charnière fendue), intérieur propre et sans rousseurs. Rare
A l'issue de la convocation des Etats-Généraux en 1789 et des événements récents, l'auteur exprime ses réflexions sur l'avenir du peuple, du clergé, du roi, de la noblesse. En préambule, Bernardin de Saint Pierre émet un doute quant aux décisions de l'Assemblée nationale, qui ne saurait à elle seule prendre des décisions justes pour le peuple. Sa réflexion politique tourne autour d'un équilibre des pouvoirs. La prose de l'auteur se caractérise, même dans cet essai politique par un accent de sincérité très personnel, le discours étant émaillé de maintes touches autobiographiques. Tirage différent de l'édition séparée, publié l'année de l'originale. Les Voeux d'un Solitaire et la Suite des Voeux d'un Solitaire étaient destinés à composer le cinquième volume des Etudes de la Nature ; publiés ensemble en 1789, Didot fit une édition séparée de la première partie, la même année. « Voeux pour le roi, le clergé, la noblesse, le peuple, la nation. L'exercice de toutes les professions devrait être permis aux gentilshommes. Nécessité d'abolir l'esclavage, d'octroyer aux indigènes les droits de citoyen actif, et d'augmenter par tous les moyens la population coloniale » (INED). Escoffier, 34 ; INED, 443.
La Table Ronde, 1977, in-8°, 427 pp, préface de Maurice de Charette, 8 pl. de gravures et portraits et une carte hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Il y a près de deux siècles, au nom de sa foi et de son roi, Charette a inventé la guerre subversive moderne, illustrée à notre époque, au nom d'idéologies opposées, par Mao, Giap ou Dayan – la guerre de paysans-soldats rassemblés en une armée de partisans aussi vite levée que dissoute, égaillée et réintégrée à la terre des ancêtres et qui regagne ses métairies le soir après le fracas des armes. À travers l'épopée et les récits de batailles, Michel de Saint Pierre nous révèle une face mal connue du héros : le panache et la passion mêlés dans ce sabreur entouré d'une véritable cour d'amour, ce chef de guerre qui n'allait jamais au combat sans être accompagné d'une « cavalcade d'amazones » et qui portait en se battant les foulards et les écharpes que des mains aimables avaient pour lui brodés de fleurs de lys."
Plon, 1903, in-8°, lvi-376 pp, index, reliure demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs filetés soulignés à froid, signet, 1er plat conservé (rel. moderne), dos très lég. frotté en tête, bon exemplaire
"Ces souvenirs du représentant de l'Eglise catholique à Paris traitent d'abord de l'agitation politique, puis du début des persécutions religieuses avec le refus par la majorité du clergé de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Salamon décrit les massacres de septembre 1792, ses incarcérations successives sous la Terreur et sous le Directoire." (Fierro, 1310).
Plon, 1890, in-8°, lvi-376 pp, pièces justificatives, index, reliure demi-chagrin brun, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté, coiffe sup. absente, coiffe inf. abîmée, état correct
"Né à Carpentras en 1750, fils d'un avocat qui devint premier consul de la ville, Salamon fit ses études secondaires, reçut les ordres mineurs et passa le doctorat en droit, ce qui lui permit de devenir auditeur de rote à Avignon, puis conseiller clerc au Parlement de Paris. Après les mesures prises par la Constituante contre l'Eglise, et lors de l'annexion d'Avignon à la France, Salamon prend le titre (qu'il n'eut jamais officiellement) d'internonce, en 1791. Sa correspondance avec Rome est dès lors très volumineuse, c'est une source importante de l'histoire de la France sous la Révolution, à utiliser toutefois avec prudence car Salamon, est non seulement fort partial contre la Révolution, mais se laisse facilement entraîner par son imagination. Arrêté le 28 août 1792, il est emprisonné à l'Abbaye et échappe de peu aux massacres de septembre. Pendant la Terreur, il se cache à Paris ; sous le Directoire, il aurait joué le rôle d'intermédiaire, mal défini, dans les négociations qui s'engagèrent entre le gouvernement français et le pape. Emprisonné pendant quelques mois à la fin de 1796, il est acquitté, mais surveillé par la police. En 1800 il est nommé administrateur apostolique en Normandie ; après la conclusion du Concordat, il n'arrive pas à se faire nommer évêque de Poitiers, il doit se contenter du siège in parlibus d'Orthosie et meurt à Saint-Flour le 11 juin 1829. Salamon, malgré ses vantardises, a laissé des témoignages importants sur l'histoire de l'Eglise de France pendant la période révolutionnaire." (Jacques Godechot, Revue Historique, 1973) — "Ces souvenirs du représentant de l'Eglise catholique à Paris traitent d'abord de l'agitation politique, puis du début des persécutions religieuses avec le refus par la majorité du clergé de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Salamon décrit les massacres de septembre 1792, ses incarcérations successives sous la Terreur et sous le Directoire." (Fierro, 1310)
Editions de Présent, 1989, in-8°, 167 pp, broché, couv. illustrée, bon état. "Alain Sanders a voulu cette fois raconter quelques-unes des horreurs de la Révolution française."
P., Champion, s.d. (1912), in-8°, 323 pp, paginé de 474 à 796, imprimé sur papier vergé, broché, non coupé, couv. défraîchie et lég. salie, sinon bon état
"Cet ouvrage comportera cinq volumes. Tome I : Le département, 278 pp. Tome II : Rouen, Le Havre, pp. 279 à 473. Tome III : Les Communes, pp. 474 à 796 (s'arrête à l'article : Jumièges). Le tome IV donnera la suite des Communes ; le tome V sera consacré aux individus et comportera une table. Les chapitres sont ordinairement divisés ainsi : 1) travaux (études publiées de 1801 à 1910) ; 2) documents (publications parues de 1789 à 1801). Pour le département, le classement est ainsi compris : A. Principales sources générales. B. Renseignements généraux (cartographie, itinéraires, etc.). C. Histoire politique ; a) États généraux ; b) Révolution. D. Histoire diocésaine. E. Histoire militaire. F. Histoire judiciaire. G. Histoire financière. H. Histoire économique et sociale. I. Instruction publique, sciences. J. Imprimerie, journaux, almanachs. Ce qui donne un intérêt exceptionnel à l'ouvrage de l'abbé Sanson, ce n'est pas seulement la richesse et l'abondance de ses fiches, c'est le résumé qu'il donne du contenu de chaque opuscule de quelque importance, sans parler des observations critiques qui sont souvent à retenir, et d'une excellente coopération apportée aux recherches de ceux qu'intéresse telle ou telle branche de ces études, par l'indication, en note, d'ouvrages rétrospectifs ou de travaux d'ordre général qu'il importe de lire pour posséder complètement le sujet à traiter. Pour tout travailleur s'intéressant à l'histoire normande, ce répertoire conscieusement dressé et soigneusement édité est très utile." (J. Depon, Revue des Etudes historiques, 1915) — "L'abbé Sanson vient de faire paraître deux nouveaux volumes de son répertoire bibliographique. (...) Le tome III comprend tout ce qui a trait aux Communes du département de la Seine-Inférieure. Et ce n'est pas la partie la moins précieuse du travail de l'abbé Sanson. Véritable bénédictin, il a voulu que les habitants des plus petites communes puissent, s'ils le désirent, « connaître ce qui fut publié sur l'enclos de leur exil, de leur retraite ou de leur naissance ». C'est pour cette pensée que nous devons de la gratitude au jeune prêtre qui n'a pas hésité à entreprendre une besogne colossale dans le seul but de contribuer à bien révéler l'histoire des petites patries. Il y a là un effort remarquable à tous points de vue..." (A. Le Corbeiller, Revue historique de la Révolution française, 1912)
P., Champion, s.d. (1912), in-8°, 237 pp, paginé de 1093 à 1329, imprimé sur papier vergé, broché, couv. défraîchie et lég. salie, état correct
"Cet ouvrage comportera cinq volumes. Tome I : Le département, 278 pp. Tome II : Rouen, Le Havre, pp. 279 à 473. Tome III : Les Communes, pp. 474 à 796 (s'arrête à l'article : Jumièges). Le tome IV donnera la suite des Communes ; le tome V sera consacré aux individus et comportera une table. Les chapitres sont ordinairement divisés ainsi : 1) travaux (études publiées de 1801 à 1910) ; 2) documents (publications parues de 1789 à 1801). Pour le département, le classement est ainsi compris : A. Principales sources générales. B. Renseignements généraux (cartographie, itinéraires, etc.). C. Histoire politique ; a) États généraux ; b) Révolution. D. Histoire diocésaine. E. Histoire militaire. F. Histoire judiciaire. G. Histoire financière. H. Histoire économique et sociale. I. Instruction publique, sciences. J. Imprimerie, journaux, almanachs. Ce qui donne un intérêt exceptionnel à l'ouvrage de l'abbé Sanson, ce n'est pas seulement la richesse et l'abondance de ses fiches, c'est le résumé qu'il donne du contenu de chaque opuscule de quelque importance, sans parler des observations critiques qui sont souvent à retenir, et d'une excellente coopération apportée aux recherches de ceux qu'intéresse telle ou telle branche de ces études, par l'indication, en note, d'ouvrages rétrospectifs ou de travaux d'ordre général qu'il importe de lire pour posséder complètement le sujet à traiter. Pour tout travailleur s'intéressant à l'histoire normande, ce répertoire conscieusement dressé et soigneusement édité est très utile." (J. Depon, Revue des Études historiques, 1915)
SAPINAUD de BOISHUGUET (Jeanne-Ambroise-Michel-Marie Talour de La Cartrie, Madame de) / TURREAU (Louis-Marie, dit de Garambouville, baron de Lignières).
Reference : 118930
(1823)
P., Baudouin Frères, 1823, in-8°, (4)-224-vi-192 pp, reliure demi-basane havane, dos lisse avec filets dorés, pièces de titre et d'auteur basane noire, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, dos lég. frotté, bon état (Coll. des Mémoires relatifs à la Révolution française)
"Avec ceux de Madame de La Rochejaquelein, les mémoires de madame de Sapinaud ont eu un très grand succès. Ils donnent une bonne description des guerres en Vendée." (Fierro, 1318) — "Mis à la tête de l'armée de l'Ouest en novembre 1793, Turreau se rendit célèbre par les massacres auxquels il fit procéder en Vendée. Dénoncé après la chute de Robespierre, il fut arrêté, jugé et acquitté en novembre 1795 par un tribunal militaire. Ses mémoires, écrits de sa prison, constituent une justification de son action." (Fierro, 1425)
P., Ollendorff, 1895, gr. in-8°, 81 pp, deuxième édition, 3 gravures hors texte, 11 plans dans le texte, broché, couv. lég. défraîchie, bon état
La fameuse controverse entre Victorien Sardou et Ernest Hamel, biographe de Robespierre, au sujet de la maison Duplay - habitée par Robespierre de 1791 à sa mort.
Editions Louis Pariente, 1989, gr. in-4°, 250 pp, un frontispice et 104 dessins, portraits, gravures et fac-similés, index, reliure skivertex bordeaux de l'éditeur, dos lisse, titres et caissons révolutionnaires dorés, symboles révolutionnaires et encadrement doré au 1er plat, tranches dorées, pt accrocs au dos, un mors lég. abîmé, bon état
Nouvelle édition commentée et augmentée par Liliane Pariente et Philippe Deville, enrichie de dessins de Christian Michaut et Jean-Pierre Merlin. Première réimpression complétée de quelques précisions. — "Comme tout le monde, Louis Pariente a sacrifié à la commémoration de la Révolution de 89. A sa façon, naturellement. L'idée lui est venue de reproduire en fac-similé le livre du Dr Constant Saucerotte “Les médecins pendant la Révolution” paru en 1887. L'ouvrage n'était pas de toute fiabilité – l'auteur, par exemple, gratifie Vauquelin du titre de médecin ? Qu'à cela ne tienne : on en complétera le texte par toutes les notes qu'il faudra et que Liliane Pariente et Philippe Deville rédigeront avec soin et compétence. Dépourvu d'illustration, il manquait d'attrait pour les lecteurs d'aujourd'hui habitués à voir autant qu'à lire ? Qu'à cela ne tienne : on y insérera de nombreuses reproductions et on mettra à contribution le talent de dessinateurs pour y ajouter un surcroît d'illustration. Ainsi naquit un beau volume de 34 x 25 cm relié en fibres de cuir, aux tranches dorées, qui joint au texte de Saucerotte, outre une multitude de fac-similés et dessins, une préface, d'innombrables notes atteignant parfois aux dimensions de la monographie, et jusqu'à une chronologie complète de la Révolution. Dûment muni d'un index nominum, il devient ainsi un ouvrage de référence sans cesser d'être un livre d'agrément." (Pierre Julien, Revue d'Histoire de la Pharmacie, 1990) — Table : Préface ; L'année 1789 ; Sentiments dans lesquels la Révolution trouvait les médecins à son début ; Les médecins dans les Assemblées Nationales ; Les médecins en dehors des fonctions politiques ; Les médecins pendant la Terreur ; Après la Convention ; Les intérêts professionnels en face de la Révolution ; Index abrégé des médecis, chirurgiens, pharmaciens et des « savants ».
P., Editions Hier et Aujourd'hui, 1947, in-8°, 207 pp, préface de Pierre Villon, 20 gravures dans le texte et hors texte dont le frontispice, biblio, broché, couv. illustrée d'un portrait en médaillon lég. abîmée, état correct
P., Baudouin Frères, 1824-1825, 4 vol. in-8°, 466-(4), 515, 588 et 508 pp, reliures demi-basane havane, dos lisse avec filets dorés, pièces de titre et d'auteur basane noire, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rousseurs, dos lég. frottés, bon état (Coll. des Mémoires relatifs à la Révolution française). Manquent les tomes 5 et 6 qui sont très rares
Tomes 1 à 4 (sur 6). Ouvrage majeur sur les guerres de Vendée. — "Juge et président du tribunal de Cholet, commissaire civil à l'état-major de Kléber pendant la Guerre de Vendée, Savary finit chef de brigade. Il raconte les atrocités de cette guerre civile en les réprouvant généralement." (Fierro 1324) — "Les Guerres des Vendéens, etc, ont paru sans nom d'auteur mais elles ont été généralement attribuées à M. Savary. Il y a dans cet ouvrage un nombre de lettres de lui et des pièces officielles qu'il n'a pu se procurer que comme chef d'état major dans cette guerre. L'auteur dit dans la préface : « J'ai lu tous les écrits qui ont paru sur la Vendée et la Chouanerie ; je les ai analysés, comparés entre eux, dans l'espoir d'y trouver la vérité des faits. J'avais, pour en juger, le triste avantage d'avoir été moi-même témoin et victime des déplorables événements qui ont si longtemps désolé les départements de l'Ouest. J'ai été trompé dans mon attente... » Or, l'on sait que M. Savary, et le titre même de l'ouvrage l'annonce, habitait dans la Vendée avant les troubles, puisqu'il était président du tribunal de Chollet. De plus, on reconnaît partout, dans cet ouvrage sa modestie, quand il parle de lui : « Je ne me présente point ici comme historien dit-il encore dans sa préface... ; je laisserai parler, agir les acteurs de cet épouvantable drame, chacun selon ses formes et son langage. La vérité s'y fera mieux sentir à travers les différentes phases de la Révolution : je me permettrai seulement quelques réflexions, quelques observations relatives aux événements, et le lecteur jugera »." (Quérard, 5, 493)
Louis-Michaud, 1911, pt in-8°, 192 pp, 32 gravures, dos abîmé (Coll. Historique illustrée). Senlis et Chantilly, les prisons d'Arras, les prisons de Lyon, relation du voyage des cent-trente-deux Nantais, relation du voyage des trente et un Provençaux.
P., Louis-Michaud, 1908-1911 3 vol. pt in-8°, 192, 190 et 190 pp, 92 gravures de l'époque (35, 32 et 35) dans le texte et à pleine page, les 3 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane caramel, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de trois volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. L'abdication de Bayonne (1808) ; 2. Saint-Domingue à la veille de la Révolution. Extraits des souvenirs du Baron de Wimpffen ; 3. Les débuts de Botany Bay. Souvenirs de Georges Barrington, ancien convict.
P., Louis-Michaud, 1909-1910, 3 vol. pt in-8°, 192, 192 et 188 pp, 107 gravures de l'époque (36, 36 et 35) dans le texte et à pleine page, les 3 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane caramel, dos lisse orné en long, titres dorés, tête dorée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état (Coll. historique illustrée)
Réunion de trois volumes de la Collection historique illustrée de l'éditeur Louis-Michaud : 1. Un séjour en France sous Louis XV, récit du séjour à la Cour de M. de Pöllnitz (1692-1775), conseiller de Frédéric le Grand à Berlin et grand voyageur européen ; 2. La chasse aux luthériens des Pays-Bas. Souvenirs de Francisco de Enzinas (Francisco de Enzinas, alias Dryander, mort à Strasbourg en 1552, humaniste espagnol, fut ami et disciple de Mélanchthon, très lié à Bucer, Calvin et à tous les personnages importants du monde réformé. Il publia une vingtaine d’ouvrages, dont le premier Nouveau Testament en espagnol) ; 3. La vie au barreau. Souvenirs de Pierre-Nicolas Berryer, doyen des avocats de Paris de 1774 à 1838.
Les Dossiers d'Aquitaine, 2002, gr. in-8°, 188 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
En entrant le premier dans la Bastille, le 14 juillet 1789, le grenadier Joseph Arney devient le premier héros de la Révolution française. Témoin privilégié de son époque, il nous mène en compagnie d'une multitude de personnages épiques, sur les chemins d'aventure d'un monde tumultueux. Basés sur des fondements historiques, ces récits-mémoires sont des extraits commentés de lettres, en partie détruites ou perdues, écrites par son demi-frère, Sébastien Arney.
P., Catleya Editions, 1999, in-4°, 132 pp, nombreuses reproductions en couleurs, cartonnage éditeur, jaquette illustrée. L'artiste canadien Tony Scherman se consacre depuis 1994 à un cycle de portraits gigantesques de Napoléon, chacun décrivant un tournant décisif de sa vie. Illustrations et commentaires rendent compte de son travail dans cet ouvrage publié à l'occasion de l'exposition présentée par la galerie Navarra en collaboration avec la galerie Templon à Paris en octobre et novembre 1999.
SCHLOBACH (Jochen) et Maciej ZUROWSKI (éd.).
Reference : 125232
(1992)
ISBN : 9788323006039
Éditions de l’université de Varsovie, 1992, gr. in-8°, 228 pp, broché, bon état (« Les Cahiers de Varsovie », n° 18)
Actes du colloque de Sarrebruck, avril 1987 : 18 études érudites.
Librairie de la Société bibliographique, 1882, in-12, 36 pp, broché, état correct (Coll. Brochures sur la Révolution française), envoi a.s.