8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Editions Rivages & Marseille, Musées de Marseille, 1989, gr. in-4°, 261 pp, illustrations, chronologie, broché, état correct
Catalogue d'exposition, ce livre propose des textes inédits et un choix de 314 oeuvres, pièces et documents. Avant-propos de Michel Vovelle.
Albin Michel, 1989, gr. in-8°, 255 pp, plus de 280 gravures de l'époque en noir dans le texte et en couleurs sur 16 planches hors texte, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Les événements, les faits divers et les divertissements d'une année heureuse. Avec en supplément... l'almanach gourmand, l'almanach mondain, et la mode du temps.
Aix-en-Provence, Edisud, 1987, gr. in-8° carré, 206 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Amiras / Repères occitans)
12 études érudites. "L'ouvrage suit un ordre de présentation chronologique, avant, pendant, après la Révolution. Les articles de Régis Bertrand et de René Merle mettent en place les conditions d'emploi du patois à l'époque des Lumières, et lient ces conditions au développement de l'intérêt pour l'ethnologie, dérivé du succès obtenu par l'anthropologie (Chavannes, 1768). Les études de Michel Peronnet, Alain Alcouffe, Georges Founder, J.-P. Damaggio et Bernard Traimond soulignent les luttes et les discussions qui, non seulement, informent la situation politique, mais aussi modèlent le contenu des vocables attachés à la représentation des notions et des événements, tel le praxème 'Midi'. L'article de Jacques Guilhaumou, appuyé sur la stricte méthodologie de l'analyse de discours, montre comment se constitue l'ethnotype du Marseillais, autour de 1793, et présente une judicieuse interprétation de la première partie d'un discours prononcé par Marc Antoine Julien, commissaire des guerres, au club des jacobins, le 30 août de cette année. Dans la dernière section de l'ouvrage, qui présente le devenir de la Révolution au début du XIXe siècle, les articles de Guy Latry, Philippe Gardy, Philippe Martel, Pierre Lagarde insistent essentiellement sur la mythologie qui s'édifie alors au travers de personnages plus ou moins célèbres et imaginaires (Millin, Cantegril), et des types (gavach) ou des représentations fantasmatiques d'une Arcadie alpine du sud, légendaire, dont l'influence se suit à la trace jusqu'à nos jours les plus contemporains. Il revient à H. Boyer de rédiger quelques mots pour ne pas conclure, certes, mais qui tirent très clairement l'enseignement de la diffusion d'une dénomination : le Midi, étiquette géographique, linguistique et ethnotypique, qui porte la preuve des opérations de classement, discrimination et ségrégation dont le territoire national a fait l'objet au moment même où l'on en clamait le plus haut l'unité. Des textes qui, en somme, n'ont rien perdu aujourd'hui de leur actualité et de leur intérêt par delà les enjeux de l'Histoire." (Jacques-Philippe Saint-Gérand, Romantisme, 1989)
Denoël, 1987, in-8°, 330 pp, 29 gravures sur 16 pl. hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Aventure coloniale de la France)
La construction d'un nouveau domaine colonial a été largement amorcée au cours du demi-siècle qui a suivi Waterloo. Malgré l'échec de la politique émancipatrice des assemblées révolutionnaires, l'indifférence de Napoléon 1er à l'égard du problème colonial, les hésitations de la monarchie de Juillet et de Napoléon III face à l'encombrante et pénible conquête de l'Algérie, de solides points d'appui ont pu être construits outre-mer. De cette vaste fresque, que Jean Martin éclaire par les recherches les plus récentes, se détachent les portraits des conquérants et des défricheurs venus de France – marins, soldats, religieux, administrateurs, commerçants – comme ceux de leurs adversaires, souverains issus de la tradition ou chefs nés de l'insurrection : Bugeaud et Abd el-Kader en Algérie, Doudard de Lagrée et Francis Garnier en Indochine, Faidherbe et El-Hadj Omar au Sénégal, Toussaint-Louverture et Victor Schoelcher aux Antilles. — "... En l'espace d'un peu plus d'un demi-siècle, la France, rassemblant les débris épars de son ancien empire, parvient à jeter les bases de son expansion coloniale moderne. Dès la période qui sépare 1815 de 1870, malgré les succès et les avancées, c'est l'incertitude, l'absence de doctrine cohérente qui dominent. Il faut attendre la IIIe République pour voir le radical et saint-simonien Paul Leroi-Beaulieu assembler un corps de doctrine relativement homogène alors que la construction de l'empire était déjà largement entamée. Simultanément, la France découvrait un islam proche, peintres et écrivains faisaient connaître le visage d'un autre monde, d'autres peuples ; à ce titre l'« algérianisme » ouvrait la voie à l'orientalisme, tel Eugène Fromentin aussi grand peintre qu'il fut grand écrivain. Mais restaient à venir les véritables bâtisseurs d'empire que furent Brazza, Ferry, Lyautey qui achevèrent de 1880 à 1912 l'entreprise amorcée avant la funeste année de 1871. Ajoutons qu'outre un index des noms propres, l'épopée en tableau synoptique procure une vision globale et fournit un aide mémoire de cette aventure trop proche pour être connue comme elle le mérite, c'est-à-dire à l'exclusion de tout manichéisme." (Jean-Michel Vernochet, Politique étrangère, 1987)
Nantes, Reflets du Passé, 1989, gr. in-8°, 141 pp, Préface de Charles-Henri de Cossé Brissac. Nantes, Reflets du Passé 1989, 141p., nombreuses illustrations en noir & en couleurs, grand in-8, reliure d'éditeur (bon état).
Seuil, 1989, in-8°, xvi-299 pp, préface de Emmanuel Le Roy Ladurie, 4 cartes, notes, index, broché, couv. illustrée, qqs rares annotations crayon, bon état
Ouvrage issu de thèse. — Dans les idées reçues de nos contemporains, la Vendée, rurale, archaïque, catholique et réactionnaire, constitue l'antithèse permanente de la France moderne et républicaine. Mythe ou réalité ? Jean-Clément Martin a suivi sur deux siècles l'imaginaire de la guerre de Vendée. — "Comment une région peut-elle s'identifier à un combat vieux de deux siècles ? C'est-à-dire, être reconnue par tous comme telle, « la Vendée » ; et, dans le même temps, fonder la légitimité de son propre discours sur cet événement. Les recherches de Jean-Clément Martin s'organisent à partir de cette interrogation. La mise en perspective prend corps dans trois livres et un long essai, sans compter les multiples articles d'érudition ou de vulgarisation, les mémoires universitaires ou les catalogues d'exposition : “La Vendée et la France”, puis “La Vendée de la mémoire”, ouvrages parus aux éditions du Seuil en 1987 et 1989, reprenant les deux parties d'une thèse d'Etat intitulée : “La guerre de vendée et son souvenir 1793-1980”..." (Antoine de Baecque, La Vendée de Jean-Clément Martin, in “Mots, n° 31”, juin 1992)
Presses Universitaires de Rennes, 1996, gr. in-8°, 229 pp, broché, couv. illustrée, bon état
L'objectif de ce livre est de parcourir deux les siècles qui nous séparent de la période révolutionnaire et tenter de rendre compte de l'étonnant chassé-croisé qui s'est joué entre histoire, historiographie et mémoires. A l'origine, chacun des textes ici rassemblés a été composé séparément ; chacun étudie un éclat de ce bloc monstrueux que composent les événements survenus dans notre pays entre 1789 et 1799, mais en y ajoutant ce qui a été dit et fait depuis lors à son propos. Mises ensemble et se répondant entre elles, ces études démontrent l'impossibilité de délier les concaténations entre les événements et leurs interprétations.
P., Editions France d’abord, s.d. (1946) in-12, 32 pp, préface de Charles Tillon, broché, bon état
Discours prononcé à Versailles le 30 juin 1946.
P., Encyclopaedia Universalis, 1988, 2 vol. pt in-4° à l'italienne, 352 et 384 pp, illustrés de 681 gravures dans le texte et hors texte, 26 cartes en 2 couleurs, texte sur 2 colonnes, impression sur papier vergé chiffon des Papeteries Arjomari-Prioux, reliures pleine toile à rayures bleu-blanc-rouge, une vignette aux 1er plats, auteur et titre au dos, emboîtage, bon état
P., Encyclopaedia Universalis, 1988, pt in-4° à l'italienne, 336 pp, illustré de 370 gravures dans le texte et hors texte, 6 cartes en 2 couleurs, texte sur 2 colonnes, petit répertoire révolutionnaire, imprimé sur papier vergé chiffon des Papeteries Arjomari-Prioux, reliure percaline tricolore de l'éditeur, une vignette représentant une citoyenne sabre au poing contrecollée au 1er plat, auteur et titre au dos, bon état
Chronologie abondamment illustrée du 20 août 1786 au 28 juillet 1794. Importantes pièces annexes donnant, sous la forme de grands tableaux récapitulatifs : le signalement de la France en 1789, les noms des principaux ministres et commissaires et ceux des membres du Comité de Salut public (du 6-IV-1793 au Neuf-Thermidor an II), etc.
Livre Club Diderot, 1975, in-8°, 309 pp, 6 gravures, biblio, reliure simili-cuir bleu-nuit de l'éditeur, bon état (Coll. Précurseurs)
"De tous les hommes de la Révolution, Marat, le plus décrié ( « Caligula de carrefour » , « Triboulet populaire » selon Chateaubriand), demeure le plus méconnu. De cette incompréhension, de cette haine, l'explication n'aurait-elle pas été donnée dès l'époque par Petion (Marat, « un homme qui a conseillé le pillage » ) ou par Roederer soulignant chez l'Ami du peuple « nul respect pour la propriété » ?... Son rôle a été amplifié par les uns qui le couvrent du sang de Septembre, sous-estimé par d'autres arguant qu'il ne subit jamais l'épreuve du pouvoir. Ce discrédit s'inscrit dans la bibliographie. Il n'existe aucune édition valable des oeuvres de Marat, aucune biographie, les ouvrages apologétiques de Bougeart (1865) et de Chèvremont (1880) étant aujourd'hui dépassés, ceux plus récents de Gottschalk (1929), de Gérard Walter (1933, 2e éd. 1960), de Gaston-Martin (1938) se présentant plutôt comme des essais. Jean Massin, en se fondant essentiellement sur l'imprimé, mais en analysant les textes d'un oeil neuf, tente une explication en profondeur..." (Albert Soboul, Annales historiques de la Révolution française) — "Attachant plaidoyer pour le responsable des massacres de. septembre. J. M. voit dans l'Ami du peuple un prophète méconnu, dont le rôle principal, dans la Révolution et plus encore dans l'histoire française, a été de favoriser la « prise de conscience par les masses populaires que leurs revendications n'étaient pas celles des riches du Tiers Etat » (p. 6). Déchiré, ardent, violent, courageux, ainsi paraît le Marat de J. M. qui ne craint pas de susciter la controverse." (Revue française de science politique)
Livre Club Diderot, 1975, in-8°, 316 pp, préface à la 2e édition, 19 illustrations, biblio, concordance des calendriers grégorien et révolutionnaire, reliure simili-cuir bleu-nuit de l'éditeur, bon état (Coll. Précurseurs)
"Jean Massin fait une part importante à l'activité de l'homme politique. Son récit est bien documenté et au courant des nombreuses études qui ont été publiées sur Robespierre (...) Ses conclusions nous semblent fort pertinentes. Quel est le bilan de Robespierre ? demande Jean Massin. « Contre la plus grande partie de la bourgeoisie elle-même, répond-il, Robespierre a conduit à la victoire la Révolution bourgeoise. » « II a sauvé la France de l'invasion étrangère. Il a maté suffisamment la contre-révolution monarchique et aristocratique pour qu'elle devienne impuissante à effectuer aucune restauration durable. Il a poussé la démocratie encore bourgeoise des droits de l'homme jusqu'aux extrêmes limites de l'égalité dont elle est susceptible. Il a amorcé une trajectoire d'égalité sociale et de limitation du droit de propriété qui rendra possible à ses successeurs d'aller jusqu'au socialisme... » II a pour la première fois expérimenté la dictature révolutionnaire." (Jacques Godechot, Annales ESC, 1957)
Club Français du Livre, 1956, in-8°, 318 pp, 19 gravures, biblio, reliure toile brique décorée de l'éditeur, bon état (Coll. Portraits de l'histoire). Edition originale, numérotée. Bien complet du dépliant volant contenant un plan des sections de Paris et 2 cartes
"Jean Massin fait une part importante à l'activité de l'homme politique. Son récit est bien documenté et au courant des nombreuses études qui ont été publiées sur Robespierre (...) Ses conclusions nous semblent fort pertinentes. Quel est le bilan de Robespierre ? demande Jean Massin. « Contre la plus grande partie de la bourgeoisie elle-même, répond-il, Robespierre a conduit à la victoire la Révolution bourgeoise. » « II a sauvé la France de l'invasion étrangère. Il a maté suffisamment la contre-révolution monarchique et aristocratique pour qu'elle devienne impuissante à effectuer aucune restauration durable. Il a poussé la démocratie encore bourgeoise des droits de l'homme jusqu'aux extrêmes limites de l'égalité dont elle est susceptible. Il a amorcé une trajectoire d'égalité sociale et de limitation du droit de propriété qui rendra possible à ses successeurs d'aller jusqu'au socialisme... » II a pour la première fois expérimenté la dictature révolutionnaire." (Jacques Godechot, Annales ESC, 1957)
P., Ollendorff, s.d. (1910), in-12, xxiii-360 pp, broché, bon état. Edition originale, envoi a.s.
Malmaison ; Magenta ; La Corse ; La Maison des Carmes ; On meurt dans les Casernes ; Messieurs de la Science ; Les Maubreuil ; Les émigrés et la Restauration. — Recueil d’articles parus dans le Gaulois et l’Echo de Paris au long de l’année 1910, plus le texte de trois conférences données à l'Université des Annales sur les émigrés et la Restauration. Le livre comprend également un texte inédit sur la crue de janvier 1910, non publié car jugé trop sévère pour les ingénieurs auxquels il attribue la responsabilité de l’inondation de Paris : « l’eau n’est point venue de la rivière, elle est venue des trous qu’ont faits les ingénieurs de l’Etat, de la Ville et des compagnies particulières... » (p. 166-173).
P., Ollendorff, 1905 in-12, iii-368 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 5 nerfs filetés, titres et caissons dorés, tête dorés, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), un mors fendu recollé, état correct
Le Déisme pendant la Révolution. Les Jeunes de langues. Les comptes d'une grande dame en 1738. Les Pauvres et l'Ancien Régime. Les courses de chevaux en France 1651-1814. L'image vraie de Napoléon. Bonaparte et la Louisiane. L'alliance franco-russe en 1807. L'argent à la cour de Napoléon. Napoléon et les banquiers. Les quadrilles à la cour de Napoléon 1806-1813. Malmaison pendant le Consulat. Fils du duc de Reichstadt. Murat : les débuts d'un roi. Le major général Alexandre Berthier.
P., Ollendorff, 1907, in-12, viii-346 pp, broché, bon état
Napoléon et les femmes. Napoléon à cheval. Napoléon était-il croyant ? Partie carrée (Naples, 1812). Le général comte de Flahaut. Rubans, dotations et majorats. Marie-Louise à Orléans. La Princesse Mathilde. Etc.
P., Ollendorff, 1908 in-12, viii-346 pp, broché, bon état
"Ce recueil d'articles du Gaulois et du Temps contient, à côté d'articles de violente polémique, des articles historiques très intéressants sur les Orphelines de la Légion d'honneur, sur Maret, dont M. Masson loue l'honnêteté, le patriotisme et le désintéressement (Napoléon le fit duc de Bassano), sur Jomini et sur les négociations par lesquelles, dès 1810, la Russie prépara la défection de l'habile stratégiste suisse, qui se jugeait victime d'une injustice et qui se fit bien payer sa désertion ; sur la campagne d'Ièna, sur le Cabinet noir, depuis l'Ancien Régime jusqu'au XIXe s.; sur les journées de septembre 1792, sur la légende du tsar Alexandre Ier, moine en Sibérie, sur le jour des Morts en 1794, sur le couronnement de Napoléon, où M. Masson résume la thèse qu'il a démontrée dans son volume : Le sacre, à savoir que les détails de la cérémonie étaient d'avance concertés entre le pape et l'empereur, sur l'avènement de Bonaparte, sur Louis XVIII avant la Restauration, sur la vénerie, de Napoléon à Charles X." (G. Monod, Revue Historique, 1908)
P., Ollendorff, 1909, in-8°, xxxix-290 pp, reliure demi-maroquin vert, dos lisse uniformément passé orné de symboles napoléoniens dorés, tête dorée, bon état
"L'existence de Joséphine depuis sa naissance jusqu'à son union avec le général Bonaparte." (Revue militaire française)
P., Ollendorff, 1908, in-8°, 300 pp, reliure demi-chagrin brun, dos à nerfs orné de fleurons
"L'existence de Joséphine depuis sa naissance jusqu'à son union avec le général Bonaparte." (Revue militaire française)
P., Ollendorff 1899, 1925 in-8°, xxxix-300 pp, cinquième édition, reliure demi-basane violine, dos lisse (rel. de l'époque), papier jauni, dos passé, coiffe sup. légèrement frottée, état correct
"L'existence de Joséphine depuis sa naissance jusqu'à son union avec le général Bonaparte." (Revue militaire française)
Editions Douin, 2014 3 vol. in-8°, 242, 422 et 374 pp, brochés, couv. illustrées, bon état
Frédéric Masson (1847-1923), historien et membre de l’Académie française, fut le plus grand spécialiste de Napoléon au début du XXe siècle. Secrétaire et ami du prince Jérôme Napoléon, il régnait sur une armée de documentalistes qui, dans son hôtel particulier de la rue de la Baume, dépouillaient des milliers de documents et lui préparaient les notes nécessaires à l’écriture de ses nombreuses études historiques sur le Premier Empire, en particulier sur l’entourage proche de Napoléon et surtout la famille de celui-ci (Napoléon et sa famille : 13 volumes de 500 pages). Même si les historiens contemporains ont, depuis, beaucoup défriché et fait avancer l’état de nos connaissances sur cette période, Frédéric Masson, auteur de plus de 50 volumes, nous offre une documentation encore aujourd’hui irremplaçable. Dans son œuvre, trois ouvrages sont dédiés à Joséphine : 1. Joséphine de Beauharnais, 1763-1796 ; 2. Joséphine, impératrice et reine ; 3. Joséphine répudiée, 1809-1814.
Genève, Slatkine-Mégariotis, 1977, in-8°, xvi-570 pp, index, reliure simili-cuir de l'éditeur, bon état. (Réimpression de l'édition de Paris, 1877)
"Ce livre n'embrasse que l'histoire intime d'un ministère pendant dix-sept années, mais le récit des vicissitudes qu'a traversées le département des Affaires étrangères pendant cette période si courte et si remplie qui s'étend de 1789 au Consulat, emprunte aux événements d'alors un intérêt exceptionnel, et jette sur les hommes et les choses de ce temps des lumières nouvelles dont profitera largement l'histoire générale. On ne peut résumer ce travail, dont le plan a été exécuté avec une compétence à laquelle la critique la plus sévère rendrait éloge... M. Masson suit dans tous ses détails l'organisation des bureaux, leurs attributions diverses, le personnel, depuis le ministre et les premiers commis jusqu'aux employés, étudiant le rôle et le sort de chacun, notant les réformes et signalant les abus..." (Revue des questions historiques, 1877)
Albin Michel, 1911, in-8°, x-385 pp, reliure demi-maroquin vert, dos lisse uniformément passé orné de symboles napoléoniens dorés, tête dorée, bon état
Poitiers, Société des Antiquaires de l'Ouest, 1968, in-8°, xxxviii-182 pp, 5 gravures hors texte, sources et biblio, index, broché, bon état (Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, 4e série, tome IX, année 1965)
"Puisant largement dans les Archives nationales, départementales et privées, l'auteur nous restitue la figure de ce juge seigneurial poitevin emporté dans le tourbillon révolutionnaire. Conventionnel, membre du Comité de Législation, puis chargé du contrôle des marchés de l'Etat, cet homme intelligent et débordant de vitalité fut un terroriste qui, directement ou par personnes interposées, domina Poitiers, sa cité. Poursuivant Thibaudeau et sa famille de sa vindicte, il ne sut pas toujours dominer ses passions personnelles. Mais comme beaucoup de terroristes, il fut intègre et, à la chute de Robespierre, sa condition de fortune n'avait guère changé. La réaction thermidorienne le conduisit à gagner sa vie comme fabricant de savons, avocat et journaliste, faisant flèche de tout bois pour subsister mais aussi pour rentrer en grâce. Contraint de s'éloigner de Paris, après la découverte du complot babouviste auquel il était pourtant étranger, il finit par obtenir un poste de magistrat. Ce sera, comme bien d'autres, un homme de loi compétent, minutieux et précis que la Révolution léguera à Napoléon Bonaparte. Ce dernier l'utilisera aussi bien en Allemagne qu'en Belgique. L'auteur, qui précise par touches successives la psychologie de son personnage, sait toujours le replacer dans son milieu et nous en donner ainsi une plus exacte mesure. Chemin faisant, il nous donne d'utiles précisions sur la France révolutionnaire et impériale." (Jean-Paul Bertaud, Le Mouvement social, 1961)