8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Hachette, 1948, in-8°, 304 pp, biblio, broché, couv. illustrée, C. de bibl., bon état
Paris, P. Amic l'aîné, 1843, 3 vol. pt in-4°, xvi-454, 474, 469-45 (table alphabétique et biographique) pp, illustré de 61 portraits lithographiés sur acier sous serpentes, reliures demi-chagrin carmin à coins, dos lisses avec titres, tomaisons et doubles filets dorés soulignés à froid, tranches jaspées (rel. de l'époque), coins inf. d'une vingtaine de feuillets abîmés au tome 2, qqs rousseurs éparses, sinon bon état
Salingardes, 1976-1978, 2 vol. in-8°, 255 et 268 pp, préface de Jacques Godechot, postface de Jacques Bousquet, 2 pl. de photos et une carte ancienne hors texte, brochés, couv. illustrées, qqs marques au crayon rouge en marges, bon état
Editions Sociales, 1984, in-8°, 305 pp, broché, couv. illustrée, annotations stylo sur 5 pp, état correct, envoi a.s.
"Notre ami Claude Mazauric a réuni dans ce volume huit études sur la Révolution. Elles sont groupées sous trois grands thèmes : « Politique et Révolution », « Jacobinisme et politique révolutionnaire », « Origine et trace de la Révolution jacobine ». Ce qui, toutefois, doit retenir l'attention, dans ce livre, c'est l'Introduction, dans laquelle Claude Mazauric se demande pourquoi la commémoration du bicentenaire de la Révolution se heurte à tant d'hostilité et à une véritable offensive des contrerévolutionnaires..." (Jacques Godechot, Annales historiques de la Révolution française, 1985)
P., H.-E. Martin, 1889, in-4°, xvi-506 pp, un fac-simile et 12 pl. hors texte, 3 cartes dans le texte, index, reliure demi-chagrin rouge, dos à 5 nerfs filetés et orné de fleurons, tranches dorées, reliure de prix (rel. de l'époque), coins émoussés, sinon bon exemplaire
P., Didier et Cie, 1867, in-8°, v-480 pp, reliure demi-basane cerise, dos lisse, titres et filets dorés, roulette en tête et palette en queue (rel. de l'époque), coiffe sup. arasée, C. de bibl. gratté, rousseurs, bon état. Première édition
Par Camille de Meaux (1830-1907), le beau-fils de Montalembert et l'une des personnalités conservatrices majeures de la Troisième République. Sur cet ouvrage, Montalembert écrira à Adolphe Dechamps : "Je crois que vous serez très content du livre de M. de Meaux. Il s'y montre un digne émule de Tocqueville pour le style et l'esprit général du livre, avec plus de netteté et surtout de courage chrétien dans les jugements. Mais lui aussi aura bien de la peine à se faire lire car il ne caresse aucune des passions mauvaises de notre temps." (Montalembert, lettre de 1867, publiée par Roger Aubert dans la Revue d'histoire de l'Eglise de France, 1970)
Le Mée-sur-Seine, 1989, in-8°, 256 pp, 55 gravures et plans, glossaire, édition originale, un des 500 ex. numérotés, envoi a.s.
P., Baudouin Frères, 1823, in-8°, 331 pp, reliure demi-basane havane, dos lisse avec filets dorés, pièces de titre et d'auteur basane noire, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, dos lég. frotté, bon état (Coll. des Mémoires relatifs à la Révolution française)
"Ces Mémoires, qui sous la forme d'une adresse à ses commettants des Basses-Pyrénées, retracent la carrière politique du député Girondin : quoiqu'il ait toujours adopté des positions modérées, notament dans l'affaire du procès du Roi, il ne figure pas sur la liste des proscrits du 2 juin 1793, mais il quitta Paris de lui-même . Meillan commence ses mémoires aux Massacres de Septembre 1792 et les termine à la mort de Robespierre. Bien sûr il se montre très hostile à la Terreur et aux Jacobins." (Tourneux, 24051 ; Fierro, 985)
Perrin, 1972, in-8°, 350 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, reliure skivertex carmin de l'éditeur, bon état
Charlotte Corday, guillotinée le 17 juillet 1793 pour l'assassinat de Marat, a excité les imaginations. Certains ont transformé la jeune Normande, née en 1768, en une sorte de Jeanne d'Arc investie d'une mission divine et avide de sacrifice. D'autres l'ont présentée comme un bas-bleu, ne croyant ni à Dieu, ni à diable, ou encore comme un monstre. Cependant, que l'on encense ou que l'on vitupère, le mystère Corday reste entier. C'est à l'éclaircir que Bernardine Melchior-Bonnet a consacré de longs mois de recherches. Comment une aristocrate de petite extraction, élevée dans de pieuses traditions, recluse dans sa campagne, se met-elle à ruminer des pensées meurtrières ? Comment décide-t-elle de tuer, elle qui voulait vouer sa vie à Dieu ? Peut-on se contenter de penser que son exaltation religieuse s'est transformée en exaltation politique ? Au travers d'un récit documenté, l'auteur retrace les étapes d'une décision, d'un voyage vers Paris, d'un meurtre et d'un procès qui mobilisèrent tous les acteurs de la Révolution, jusqu'au terrible Vergniaud, avouant : "Elle nous tue, mais elle nous apprend à mourir".
Larousse, 1965, gr. in-12, 320 pp, nombreuses illustrations, texte sur 2 colonnes, broché, bon état
Tours, Arrault, 1939, gr. in-8°, viii-370 pp, broché, bon état
Livre Club du Libraire, 1962, in-8°, 316 pp, préface de Pierre Bessand-Massenet, 18 pl. de gravures et portraits hors texte, reliure toile bleue de l'éditeur, gardes illustrées, bon état
Mémoires sur la Révolution du chroniqueur et écrivain Louis-Sébastien Mercier (1740-1814), publiés sous le Directoire, où il évoque les sulfureuses nuits au Palais-Royal.
Poitiers, Société des Antiquaires de l'Ouest, 1950, in-8°, 75 pp, broché, couv. lég. tachée, bon état (Extrait du Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, Tome I, 4e série). Peu courant
Table : La grande disette de 1785 ; La boulangerie municipale niortaise ; L'extension de la boulangerie municipale niortaise aux paroisses de l'élection ; La disette de l'hiver 1788-1789. La crise mincipale niortaise ; Le Conseil d'administration du Bien public ; La première municipalité révolutionnaire ; L'émeute du 5 septembre 1790 ; Les conséquences de l'émeute du 5 septembre 1790.
Lyon, Henry Georg, 1883, in-12, (6)-164 pp, une gravure en frontispice et 2 gravures hors texte en couleurs, broché, couv. imprimée rempliée, bon état. Ouvrage tiré à 300 ex. sur papier de Hollande (Coll. Bibliothèque lyonnaise)
Lyon, Henry Georg, 1886, in-12, (6)-138 pp, une gravure en frontispice, broché, couv. imprimée rempliée, bon état. Ouvrage tiré à 300 ex. sur papier de Hollande (Coll. Bibliothèque lyonnaise)
Abbeville, C. Paillart, imprimeur-éditeur, s.d. (v. 1889), gr. in-8°, 240 pp, page de titre et 14 illustrations à pleine page par A. Collombar, broché, couv. illustrée par Collombar, bon état
"A mes nièces et petites-nièces. (...) Je partage ces Souvenirs en trois parties : 1) Sous le titre du Petit Manoir breton, vous trouverez les souvenirs de votre aïeul, dit la Couronne, qui fut un des chefs de la guerre royaliste dans la Bretagne ; 2) Les Souvenirs de Quiberon. Je les tiens directement des lèvres d'un petit mousse, à bord du bateau de son père qui effectuait le débarquement des émigrés, des vaisseaux à terre ; 3) Sous le titre d'une Veillée au château de K..., j'ai résumé des récits d'une marquise septuagénaire dont la mère était dame d'honneur de Marie-Antoinette, une habituée de Versailles, de Trianon." (M. de R...)
P., Jean de Bonnot, 1974, 7 vol. in-8°, 380, 445, 478, 418, 536, 430 et 396 pp, imprimé sur papier vergé filigrané, nombreuses gravures et documents d'époque dans le texte et pleine page hors texte, reliures de l'éditeur plein cuir vert, dos lisses et plats richement décorés à l'or fin (emblèmes révolutionnaires, filets et guirlandes), têtes dorées, bon état
La fameuse et superbement écrite "Histoire de la Révolution française" de Michelet, des origines jusqu'à la mort de Robespierre (10 thermidor), publiée originellement de 1847 à 1853. — Pour la nation française, la Révolution est une résurrection. Des profondeurs cachées de l'âme populaire monte un chant glorieux qui abolit une réalité devenue stérile et qui célèbre l'avènement d'une humanité nouvelle. C'est bien ainsi que l'Europe accueillera la parole de la Révolution, comme l'Empire romain, jadis, avait accueilli la parole évangélique: une route jusque-là ignorée s'ouvre, où les siècles futurs trouveront racine. Tel est le paysage où, pendant plus de dix ans, Michelet va s'aventurer, dans une fièvre où l'enchantement et l'angoisse sont constamment mêlés. A travers la Révolution, Michelet s'abandonne à la quête fascinée des passions humaines confrontées à un drame de nature divine, puisque là, l'homme cherche à fonder une histoire antérieurement gouvernée par les dieux. Mais son vrai projet, c'est sa propre résurrection. Comme tout être vivant au cours de son périple terrestre, il est alors en proie à son propre enfer, rongé par le doute, la désespérance et la mélancolie. Cette image noire de sa propre existence, il va la régénérer en la plongeant dans la lumière. Il en sortira illuminé. Et c'est par là que la lecture de l'Histoire de la Révolution française reste si fondamentale pour tout homme d'aujourd'hui. Car ici est manifesté de manière exemplaire comment, au-delà de nos déchirements ou de nos incertitudes personnelles, une vision amoureuse du passé peut nous aider à retrouver place dans le devenir humain et à restituer ainsi une signification à notre destin individuel si souvent abandonné au hasard. Contre les puissances de mort à l'oeuvre dans notre temps, Michelet a inscrit ici l'histoire dans une polyphonie somptueuse où la Vie éclate avec une bouleversante fécondité. (Claude Mettra)
P., Marpon et Flammarion, s.d. (1879), 9 vol. in-8°, xlvii-384, 395, 320, ix-396, 394, 455, 360, 367 et 366 pp, nombreuses vignettes, culs de lampe et gravures pleine page hors texte par Daniel Vierge, reliures demi-percaline verte, dos lisses avec titres dorés (rel. début 20e s.), bon état
La fameuse et superbement écrite "Histoire de la Révolution française" de Michelet, des origines jusqu'à la mort de Robespierre (10 thermidor), publiée originellement de 1847 à 1853. — Pour la nation française, la Révolution est une résurrection. Des profondeurs cachées de l'âme populaire monte un chant glorieux qui abolit une réalité devenue stérile et qui célèbre l'avènement d'une humanité nouvelle. C'est bien ainsi que l'Europe accueillera la parole de la Révolution, comme l'Empire romain, jadis, avait accueilli la parole évangélique: une route jusque-là ignorée s'ouvre, où les siècles futurs trouveront racine. Tel est le paysage où, pendant plus de dix ans, Michelet va s'aventurer, dans une fièvre où l'enchantement et l'angoisse sont constamment mêlés. A travers la Révolution, Michelet s'abandonne à la quête fascinée des passions humaines confrontées à un drame de nature divine, puisque là, l'homme cherche à fonder une histoire antérieurement gouvernée par les dieux. Mais son vrai projet, c'est sa propre résurrection. Comme tout être vivant au cours de son périple terrestre, il est alors en proie à son propre enfer, rongé par le doute, la désespérance et la mélancolie. Cette image noire de sa propre existence, il va la régénérer en la plongeant dans la lumière. Il en sortira illuminé. Et c'est par là que la lecture de l'Histoire de la Révolution française reste si fondamentale pour tout homme d'aujourd'hui. Car ici est manifesté de manière exemplaire comment, au-delà de nos déchirements ou de nos incertitudes personnelles, une vision amoureuse du passé peut nous aider à retrouver place dans le devenir humain et à restituer ainsi une signification à notre destin individuel si souvent abandonné au hasard. Contre les puissances de mort à l'oeuvre dans notre temps, Michelet a inscrit ici l'histoire dans une polyphonie somptueuse où la Vie éclate avec une bouleversante fécondité. (Claude Mettra)
Nelson et Calmann-Lévy, s.d. (1916), in-12, 477 pp, une gravure en couleurs montrant Louis XVI montant à l'échafaud en frontispice, reliure percaline crème décorée de l'éditeur, sans la jaquette, bon état (Révolution Française)
Nelson, s.d. (v. 1910), 2 vol. in-12, 384 et 383 pp, reliures percaline crème décorées de l'éditeur, sans la fragile jaquette du tome I, jaquette illustrée au tome II, bon état
Entre 1825 et 1845, Auguste Mignet (1796-1884) fut l'un des hommes les plus célèbres de sa génération. Né à Aix-en-Provence, fils d'un serrurier aisé, il put faire de brillantes études de droit et se lia avec Thiers d'une amitié fraternelle. Lauréat de l'Académie des inscriptions et belles-lettres pour une étude sur les institutions féodales, il partit en 1821 pour Paris, où il se fit aussitôt remarquer par des articles vigoureux dans “Le Courrier français”, quotidien libéral, et par des cours d'histoire donnés à l'Athénée devant un public enthousiaste. Mais c'est son “Histoire de la Révolution française” qui, en 1824, le porte au sommet de la gloire : il y propose une explication rationnelle des sursauts révolutionnaires par la lutte des classes (Chateaubriand voit là du « fatalisme historique ») et tire de son analyse des préceptes qui constituent comme un bréviaire des révolutions bourgeoises. Bientôt traduit en vingt langues, le livre fait le tour du monde. En 1830, Mignet collabore activement au “National”, qu'il a fondé avec Thiers et Carrel, et devient l'un des principaux artisans des Trois Glorieuses, puis une personnalité de premier plan durant la monarchie de Juillet. Converti à l'histoire, qu'il regarde comme la science humaine par excellence, il veut, avec Guizot et Victor Cousin, établir cette discipline au sommet de la culture française. Dans ce but, il se fait nommer, ou élire, directeur des Archives diplomatiques (1830), membre (1833) puis secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques (à ce titre, il prononce des “Éloges” très admirés), membre de l'Académie française (1836), directeur des comités historiques du ministère de l'Instruction publique. Ces hautes fonctions lui échappent en partie entre 1848 et 1856, mais il conserve un réel prestige grâce à son œuvre écrite. “Établissement de la Réforme à Genève” (1834), “Négociations relatives à la succession d'Espagne” (1835 et 1842), “Antonio Pérez et Philippe II” (1845), “Vie de Franklin” (1848), “Histoire de Marie Stuart” (1851), “Charles Quint, son abdication, sa retraite” (1854), “Rivalité de Charles Quint et de François Ier” (1875), tels sont les titres de ses principaux ouvrages : on y observe un recul progressif des préoccupations philosophiques, une exigence de plus en plus rigoureuse d'information solide et d'impartialité. (Yvonne Knibiehler, Encyclopaedia Universalis)
Plon, 1988, fort in-8°, 634 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Révolution de Paris, Révolution des grandes villes de province, Révolution des campagnes : “La Grande Révolution” de Pierre Miquel, pour la première fois, les embrasse toutes simultanément. Voici comment ce qui “couvait” dans la France profonde a soudain explosé, libérant des forces auxquelles le pouvoir traditionnel ne pouvait résister, voici comment les Français de cette époque ont vécu ce formidable éveil : ceux du Tiers, les “hommes en noir”, qui bousculent les habits dorés de l'Ancien Régime ; les “pieds gris” de la France paysanne qui peu à peu secouent des traditions millénaires ; la “ronde des piques” qui remue les villes comme les campagnes ; le “roi des Parisiens”, Louis XVI, cerné dans un palais, antichambre d'une prison ; les “Bleus”, cette armée nouvelle qui réveille la “furia francese” ; les “bonnets rouges” qui valsent entre le sang et la vertu ; les “directeurs”, anciens jacobins, qui administrent la France avec astuce, roublardise et habileté ; les “généraux”, issus du peuple, enfants de la Révolution, qui sont avec les volontaires de l'an II les personnages les moins connus de cette époque exaltante."
P., Charpentier et Fasquelle, 1921, in-12, xvi-275 pp, broché, papier lég. jauni, état correct (Coll. L'élite de la Révolution)
Tome II seul (sur 2). Remarquable synthèse qui contient, pour chaque discours de Mirabeau, un historique et de larges extraits.
P., Charpentier et Fasquelle, 1912, in-12, xv-553 pp, reliure demi-percaline aubergine, dos lisse avec auteur, titre, année et monogramme P.B.G. dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état (Coll. L'Élite de la Révolution), envoi a.s. de Louis Lumet au journaliste et écrivain Pierre-Barthélemy Gheusi (1865-1943)
Remarquable synthèse qui contient, pour chaque œuvre de Mirabeau, un historique, une bibliographie détaillée, un résumé et de larges extraits.
P., Collin de Plancy, 1823, 2 vol. in-12, xlvj-396 et 423 pp, un portrait de Mirabeau gravé par Rouargue d'après Chasselot en frontispice du premier volume, reliures demi-basane naturelle, dos lisses ornés de filets et de fleurons dorés, plats de papier marbré (rel. de l'époque), un mors faible, sinon bon état
P., Editions du Centaure, s.d. (1929), gr. in-8°, xvi-310 pp, un portrait en frontispice, broché, qqs rares rousseurs, bon état (Coll. Les Grands Orateurs Républicains)