8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Tours, Arrault, 1939, gr. in-8°, viii-370 pp, broché, bon état
Livre Club du Libraire, 1962, in-8°, 316 pp, préface de Pierre Bessand-Massenet, 18 pl. de gravures et portraits hors texte, reliure toile bleue de l'éditeur, gardes illustrées, bon état
Mémoires sur la Révolution du chroniqueur et écrivain Louis-Sébastien Mercier (1740-1814), publiés sous le Directoire, où il évoque les sulfureuses nuits au Palais-Royal.
Poitiers, Société des Antiquaires de l'Ouest, 1950, in-8°, 75 pp, broché, couv. lég. tachée, bon état (Extrait du Bulletin de la Société des Antiquaires de l'Ouest, Tome I, 4e série). Peu courant
Table : La grande disette de 1785 ; La boulangerie municipale niortaise ; L'extension de la boulangerie municipale niortaise aux paroisses de l'élection ; La disette de l'hiver 1788-1789. La crise mincipale niortaise ; Le Conseil d'administration du Bien public ; La première municipalité révolutionnaire ; L'émeute du 5 septembre 1790 ; Les conséquences de l'émeute du 5 septembre 1790.
Lyon, Henry Georg, 1883, in-12, (6)-164 pp, une gravure en frontispice et 2 gravures hors texte en couleurs, broché, couv. imprimée rempliée, bon état. Ouvrage tiré à 300 ex. sur papier de Hollande (Coll. Bibliothèque lyonnaise)
Lyon, Henry Georg, 1886, in-12, (6)-138 pp, une gravure en frontispice, broché, couv. imprimée rempliée, bon état. Ouvrage tiré à 300 ex. sur papier de Hollande (Coll. Bibliothèque lyonnaise)
P., Jean de Bonnot, 1974, 7 vol. in-8°, 380, 445, 478, 418, 536, 430 et 396 pp, imprimé sur papier vergé filigrané, nombreuses gravures et documents d'époque dans le texte et pleine page hors texte, reliures de l'éditeur plein cuir vert, dos lisses et plats richement décorés à l'or fin (emblèmes révolutionnaires, filets et guirlandes), têtes dorées, bon état
La fameuse et superbement écrite "Histoire de la Révolution française" de Michelet, des origines jusqu'à la mort de Robespierre (10 thermidor), publiée originellement de 1847 à 1853. — Pour la nation française, la Révolution est une résurrection. Des profondeurs cachées de l'âme populaire monte un chant glorieux qui abolit une réalité devenue stérile et qui célèbre l'avènement d'une humanité nouvelle. C'est bien ainsi que l'Europe accueillera la parole de la Révolution, comme l'Empire romain, jadis, avait accueilli la parole évangélique: une route jusque-là ignorée s'ouvre, où les siècles futurs trouveront racine. Tel est le paysage où, pendant plus de dix ans, Michelet va s'aventurer, dans une fièvre où l'enchantement et l'angoisse sont constamment mêlés. A travers la Révolution, Michelet s'abandonne à la quête fascinée des passions humaines confrontées à un drame de nature divine, puisque là, l'homme cherche à fonder une histoire antérieurement gouvernée par les dieux. Mais son vrai projet, c'est sa propre résurrection. Comme tout être vivant au cours de son périple terrestre, il est alors en proie à son propre enfer, rongé par le doute, la désespérance et la mélancolie. Cette image noire de sa propre existence, il va la régénérer en la plongeant dans la lumière. Il en sortira illuminé. Et c'est par là que la lecture de l'Histoire de la Révolution française reste si fondamentale pour tout homme d'aujourd'hui. Car ici est manifesté de manière exemplaire comment, au-delà de nos déchirements ou de nos incertitudes personnelles, une vision amoureuse du passé peut nous aider à retrouver place dans le devenir humain et à restituer ainsi une signification à notre destin individuel si souvent abandonné au hasard. Contre les puissances de mort à l'oeuvre dans notre temps, Michelet a inscrit ici l'histoire dans une polyphonie somptueuse où la Vie éclate avec une bouleversante fécondité. (Claude Mettra)
P., Marpon et Flammarion, s.d. (1879), 9 vol. in-8°, xlvii-384, 395, 320, ix-396, 394, 455, 360, 367 et 366 pp, nombreuses vignettes, culs de lampe et gravures pleine page hors texte par Daniel Vierge, reliures demi-percaline verte, dos lisses avec titres dorés (rel. début 20e s.), bon état
La fameuse et superbement écrite "Histoire de la Révolution française" de Michelet, des origines jusqu'à la mort de Robespierre (10 thermidor), publiée originellement de 1847 à 1853. — Pour la nation française, la Révolution est une résurrection. Des profondeurs cachées de l'âme populaire monte un chant glorieux qui abolit une réalité devenue stérile et qui célèbre l'avènement d'une humanité nouvelle. C'est bien ainsi que l'Europe accueillera la parole de la Révolution, comme l'Empire romain, jadis, avait accueilli la parole évangélique: une route jusque-là ignorée s'ouvre, où les siècles futurs trouveront racine. Tel est le paysage où, pendant plus de dix ans, Michelet va s'aventurer, dans une fièvre où l'enchantement et l'angoisse sont constamment mêlés. A travers la Révolution, Michelet s'abandonne à la quête fascinée des passions humaines confrontées à un drame de nature divine, puisque là, l'homme cherche à fonder une histoire antérieurement gouvernée par les dieux. Mais son vrai projet, c'est sa propre résurrection. Comme tout être vivant au cours de son périple terrestre, il est alors en proie à son propre enfer, rongé par le doute, la désespérance et la mélancolie. Cette image noire de sa propre existence, il va la régénérer en la plongeant dans la lumière. Il en sortira illuminé. Et c'est par là que la lecture de l'Histoire de la Révolution française reste si fondamentale pour tout homme d'aujourd'hui. Car ici est manifesté de manière exemplaire comment, au-delà de nos déchirements ou de nos incertitudes personnelles, une vision amoureuse du passé peut nous aider à retrouver place dans le devenir humain et à restituer ainsi une signification à notre destin individuel si souvent abandonné au hasard. Contre les puissances de mort à l'oeuvre dans notre temps, Michelet a inscrit ici l'histoire dans une polyphonie somptueuse où la Vie éclate avec une bouleversante fécondité. (Claude Mettra)
Nelson et Calmann-Lévy, s.d. (1916), in-12, 477 pp, une gravure en couleurs montrant Louis XVI montant à l'échafaud en frontispice, reliure percaline crème décorée de l'éditeur, sans la jaquette, bon état (Révolution Française)
Nelson, s.d. (v. 1910), 2 vol. in-12, 384 et 383 pp, reliures percaline crème décorées de l'éditeur, sans la fragile jaquette du tome I, jaquette illustrée au tome II, bon état
Entre 1825 et 1845, Auguste Mignet (1796-1884) fut l'un des hommes les plus célèbres de sa génération. Né à Aix-en-Provence, fils d'un serrurier aisé, il put faire de brillantes études de droit et se lia avec Thiers d'une amitié fraternelle. Lauréat de l'Académie des inscriptions et belles-lettres pour une étude sur les institutions féodales, il partit en 1821 pour Paris, où il se fit aussitôt remarquer par des articles vigoureux dans “Le Courrier français”, quotidien libéral, et par des cours d'histoire donnés à l'Athénée devant un public enthousiaste. Mais c'est son “Histoire de la Révolution française” qui, en 1824, le porte au sommet de la gloire : il y propose une explication rationnelle des sursauts révolutionnaires par la lutte des classes (Chateaubriand voit là du « fatalisme historique ») et tire de son analyse des préceptes qui constituent comme un bréviaire des révolutions bourgeoises. Bientôt traduit en vingt langues, le livre fait le tour du monde. En 1830, Mignet collabore activement au “National”, qu'il a fondé avec Thiers et Carrel, et devient l'un des principaux artisans des Trois Glorieuses, puis une personnalité de premier plan durant la monarchie de Juillet. Converti à l'histoire, qu'il regarde comme la science humaine par excellence, il veut, avec Guizot et Victor Cousin, établir cette discipline au sommet de la culture française. Dans ce but, il se fait nommer, ou élire, directeur des Archives diplomatiques (1830), membre (1833) puis secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales et politiques (à ce titre, il prononce des “Éloges” très admirés), membre de l'Académie française (1836), directeur des comités historiques du ministère de l'Instruction publique. Ces hautes fonctions lui échappent en partie entre 1848 et 1856, mais il conserve un réel prestige grâce à son œuvre écrite. “Établissement de la Réforme à Genève” (1834), “Négociations relatives à la succession d'Espagne” (1835 et 1842), “Antonio Pérez et Philippe II” (1845), “Vie de Franklin” (1848), “Histoire de Marie Stuart” (1851), “Charles Quint, son abdication, sa retraite” (1854), “Rivalité de Charles Quint et de François Ier” (1875), tels sont les titres de ses principaux ouvrages : on y observe un recul progressif des préoccupations philosophiques, une exigence de plus en plus rigoureuse d'information solide et d'impartialité. (Yvonne Knibiehler, Encyclopaedia Universalis)
Plon, 1988, fort in-8°, 634 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Révolution de Paris, Révolution des grandes villes de province, Révolution des campagnes : “La Grande Révolution” de Pierre Miquel, pour la première fois, les embrasse toutes simultanément. Voici comment ce qui “couvait” dans la France profonde a soudain explosé, libérant des forces auxquelles le pouvoir traditionnel ne pouvait résister, voici comment les Français de cette époque ont vécu ce formidable éveil : ceux du Tiers, les “hommes en noir”, qui bousculent les habits dorés de l'Ancien Régime ; les “pieds gris” de la France paysanne qui peu à peu secouent des traditions millénaires ; la “ronde des piques” qui remue les villes comme les campagnes ; le “roi des Parisiens”, Louis XVI, cerné dans un palais, antichambre d'une prison ; les “Bleus”, cette armée nouvelle qui réveille la “furia francese” ; les “bonnets rouges” qui valsent entre le sang et la vertu ; les “directeurs”, anciens jacobins, qui administrent la France avec astuce, roublardise et habileté ; les “généraux”, issus du peuple, enfants de la Révolution, qui sont avec les volontaires de l'an II les personnages les moins connus de cette époque exaltante."
P., Charpentier et Fasquelle, 1921, in-12, xvi-275 pp, broché, papier lég. jauni, état correct (Coll. L'élite de la Révolution)
Tome II seul (sur 2). Remarquable synthèse qui contient, pour chaque discours de Mirabeau, un historique et de larges extraits.
P., Charpentier et Fasquelle, 1912, in-12, xv-553 pp, reliure demi-percaline aubergine, dos lisse avec auteur, titre, année et monogramme P.B.G. dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état (Coll. L'Élite de la Révolution), envoi a.s. de Louis Lumet au journaliste et écrivain Pierre-Barthélemy Gheusi (1865-1943)
Remarquable synthèse qui contient, pour chaque œuvre de Mirabeau, un historique, une bibliographie détaillée, un résumé et de larges extraits.
P., Collin de Plancy, 1823, 2 vol. in-12, xlvj-396 et 423 pp, un portrait de Mirabeau gravé par Rouargue d'après Chasselot en frontispice du premier volume, reliures demi-basane naturelle, dos lisses ornés de filets et de fleurons dorés, plats de papier marbré (rel. de l'époque), un mors faible, sinon bon état
P., Editions du Centaure, s.d. (1929), gr. in-8°, xvi-310 pp, un portrait en frontispice, broché, qqs rares rousseurs, bon état (Coll. Les Grands Orateurs Républicains)
Berlin, Colloquium Verlag, 1980, in-8°, xxi-460 pp, reliure toile éditeur, jaquette, bon état. Colloque tenu à Berlin en 1977 : 19 études érudites (en allemand). On joint un compte-rendu critique de l'ouvrage (2 pp) par Roland Marx.
Uzès, La Capitelle, 1963, pt in-8°, 145 pp, 13 pl. de photos hors texte, 3 plans, liste des détenus sous la Terreur au palais épiscopal d'Uzès, broché, qqs rares annotations crayon, bon état
Genève, Editions du Milieu du Monde, 1943, pt in-8°, 413 pp, 16 pl. de gravures hors texte, broché, couv. défraîchie, état correct
"La mort du père de Molé sur l'échafaud, ses fiançailles, son mariage, les salons sous le Directoire, l'Angleterre après la paix d'Amiens, la réorganisation de la France, l'entrée au conseil d'Etat." (Fierro, 1041 ; Tulard, 1030).
P., Henri Plon, 1847-1850, 32 vol. in-4°, reliures demi-basane fauve, dos lisses avec palette dorée en queue, pièces de titre et de tomaison basane carmin et verte (rel. de l'époque signées Roget relieur à Cholet), qqs dos tachés, bon état
L’une des sources majeures pour l’histoire de la Révolution française. Bon exemplaire complet du volume d’introduction et des deux volumes de table. Détail : Tome préliminaire : Introduction historique contenant un abrégé des anciens Etats-Généraux, des Assemblées des notables et des principaux événements qui ont amené la Révolution. Tomes 1 à 9 : Assemblée constituante. – Tomes 10 à 13 : Assemblée législative. – Tomes 14 à 25 : Convention nationale. – Tomes 26 : Convention nationale, Directoire. – Tomes 27 à 29 : Directoire. – Tomes 30 et 31 : Tables. — "Mine inépuisable de renseignements aisément exploitables grâce aux tables alphabétiques. Outre les événements journaliers, il contient les actes publics, les diplômes, les traités et toutes les pièces intéressantes méritant d'être conservées. Les débats, délibérations et décrets des assemblées y sont spécialement traités." (Tourneux, 10378)
La Colombe, 1959, in-8°, 141 pp, cartes, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"L'auteur ne s'est pas donné pour tâche de retracer, une fois de plus, l'histoire de l'insurrection vendéenne. Mais militaire, et dominé par les préoccupations du moment, il a vu dans la chouannerie un exemple de « guerre subversive » et c'est dans ces perspectives qu'il a situé son étude. C'est à ce titre aussi que cet ouvrage assez mince, mais intelligent et nuancé, est susceptible aujourd'hui de retenir l'attention. Dans la mesure où il dégage, sans prétention mais avec netteté, certaines « constantes » de la guerre subversive, il offre d'utiles références historiques et peut contribuer à éclairer la genèse et le déroulement de certains conflits contemporains." (Revue française de science politique, 1960)
Picard, 1913, in-8°, 419 pp, une gravure de l'assassinat des plénipotentiaires français en frontispice, index, broché, bon état
Tome III seul (sur 3) — Sommaire : Déclaration de guerre ; La rupture ; L'assassinat des ministres français ; Après l'attentat ; La défense de Jean Debry. — Le Congrès de Rastatt est une réunion diplomatique entre la jeune République française, la Prusse, l’Autriche et un certain nombre de princes allemands. C’est l’une des très rares rencontres entre ambassadeurs de l’histoire du monde où des ambassadeurs trouvèrent la mort. Ce congrès dont la réunion eut lieu à Rastatt avait pour but de régler les désaccords concernant l'occupation de certaines régions d'Allemagne par la France, en particulier la rive gauche du Rhin, suite à la signature du traité de Campo-Formio.
P., de l'Imprimerie de la République, Germinal an XII (1804), in-8°, 159 pp, reliure demi-basane carmin, dos lisse orné de filets et fleurons dorés, pièce de titre chagrin vert (rel. de l'époque), traces de salissures et coupes frottées en tête, marges sup. salies, sinon bon état. Edition originale
Une des dernières impressions de l’Imprimerie de la République, en passe de devenir « impériale », tirée à 40.000 exemplaires et donnée sans l’aval de l’auteur et à son insu : il s’agit d’un mémoire remis en mars 1798 par Montgaillard, et contenant des lettres originales de Louis XVIII, de Condé, etc., adressées à Roberjot, alors ministre de la République à Hambourg. Ce Mémoire révélait la correspondance du Prétendant, futur Louis XVIII, et alors "comte de Lille", ainsi que du Prince de Condé et d'autres personnalités royalistes, avec le général Pichegru. Il fut livré à l'impression par Bonaparte, et d'abord publié en entier dans le Moniteur de germinal an XII (mars-avril 1804). C'est toujours sur ordre du Premier Consul qu'il en fut tiré une édition à part, qui fut largement diffusée à l'étranger (dont les Etats-Unis) pour les usages de la propagande napoléonienne...
dans la Revue de Paris, 1950, in-8°, 21 pp, broché, manque au dos, bon état
On trouve dans le même numéro des études sur Cotonniers aux Indes : un chapitre de l'histoire cotonnière pendant la guerre de Sécession (par André Siegfried), Chine et Tibet (par Jacques Bacot), etc.
P., Imprimerie Royale, 1837, gr. in-8°, xv-231 pp, un autoportrait dessiné par l'auteur et gravé par Dupont tiré sur papier de Chine en frontispice, une notice biographique non signée en tête, reliure demi-veau glacé havane à coins, dos lisse orné en long, pièce de titre chagrin noir, filets dorés sur les plats, tranches jaspées (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, un mors fendu, bon état
Ce texte parut pour la première fois sous le titre : « Relation de la captivité de S.A.S. Mgr le duc de Montpensier...» , tiré de l'imprimerie particulière de Twickenham en 1816. Il fut souvent réimprimé par la suite sous ce titre de « Mémoires...». Le frère de Louis-Philippe y raconte en effet ses 43 mois de captivité d'avril 1793 au 5 novembre 1796 dans les prisons de Marseille. « Fils cadet du duc d'Orléans (Philippe Egalité), frère de Louis-Philippe, le duc de Montpensier raconte sa longue captivité à Marseille en compagnie du prince de Conti et de la duchesse de Bourbon. Son récit est très détaillé et donne à la fois une bonne peinture des mœurs révolutionnaires et une analyse politique des principaux événements du temps. » (Fierro, 1070). Le récit s'achève par l'embarquement pour l'Amérique (novembre 1796). - Cette édition — qui, sortie de l'Imprimerie royale, a un caractère officiel — est d'une typographie soignée et tirée sur grand papier.
La Vouivre, 2006, in-8° carré, vi-185 pp, édition établie par le comte Morand d'après les archives familiales inédites, texte sur 2 colonnes, 41 ill. dans le texte et hors texte, index, broché, bon état
Avec Kleber, Morand ouvre les premiers pourparlers et sonde Anglais et Turcs sur les conditions qu'ils mettraient à un éventuel repli français : Desaix et Poussielgue ne feront que prendre son relais. On lit avec intérêt comment un militaire se fait diplomate. Sous Menou, bien conscient, et pour cause, de la situation précaire des français, il mesure sa responsabilité dans la défense du delta du Nil et la résistance du Caire. C'est peut-être dans cette sombre période, privée d'espoir, que l'on trouve les pages les plus poignantes. On y lit l'angoisse du militaire isolé avec ses hommes, sans nouvelles et sans ordres... (Préface)
P., Guillaumin, 1893, gr. in-8°, xxiii-469 pp, préface de Léon Say, reliure demi-basane carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, coiffe sup. abîmée, sinon bon état
Seconde édition de ces mémoires publiés pour la première fois en 1858. — "Connu comme l'auteur de statistiques sur l'agriculture ou l'industrie, Moreau de Jonnès fut aussi un jeune soldat d'artillerie de marine, qui participa à la guerre des Antilles et un conteur assez proche par sa verve de Marbot et d'Alexandre Dumas. Sur Fort-de-France et Saint-Pierre en 1802 (ch. XVII-XVIII) on trouvera d'utiles indications ainsi que sur la rupture de la paix d'Amiens. Le récit s'arrête en 1805." (Tulard, 1063) — "Il raconte dans ses souvenirs divers épisodes de l'histoire parisienne : les Tuileries en 1791, le champ de Mars le 17 juillet de la même année, la journée du 10 août 1792. Volontaire en 1792 dans le bataillon d'Ille-et-Vilaine, il se retrouve à Brest puis à Toulon, à l'affaire de Quiberon, puis aux Antilles et dans l'expédition d'Irlande." (Fierro, 1075)