P., Ollendorff, s.d. (1910), in-12, xxiii-360 pp, broché, bon état. Edition originale, envoi a.s.
Reference : 5096
Malmaison ; Magenta ; La Corse ; La Maison des Carmes ; On meurt dans les Casernes ; Messieurs de la Science ; Les Maubreuil ; Les émigrés et la Restauration. — Recueil d’articles parus dans le Gaulois et l’Echo de Paris au long de l’année 1910, plus le texte de trois conférences données à l'Université des Annales sur les émigrés et la Restauration. Le livre comprend également un texte inédit sur la crue de janvier 1910, non publié car jugé trop sévère pour les ingénieurs auxquels il attribue la responsabilité de l’inondation de Paris : « l’eau n’est point venue de la rivière, elle est venue des trous qu’ont faits les ingénieurs de l’Etat, de la Ville et des compagnies particulières... » (p. 166-173).
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[Imprimerie de J.-A. Quillot] - Comité Central Républicain ; BAZE ; BERARD
Reference : 33946
(1848)
1 brochure in-8, Imprimerie de J.-A. Quillot, Agen, s.d. (circa 1848), 7 pp.Rappel du titre complet : Comité Central Républicain. [ Discours du Candidat Bérard, commissaire du gouvernement et candidat républicain en 1848 ] ... "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
Etat très satisfaisant. Très intéressante brochure politique : "Je vous quittai il y a onze ans pour aller à Paris et me préparer à l'école Polytechnique. J'étais pauvre, mes ressources n'étaient pas suffisantes. Mes études en souffrirent. Le dégoût me prit. Aux événements de1840, après la signature du traité du 14 juillet, des menaces de colation étrangères vinrent réveiller la France. Je m'engageai comme soldat ! La guerre ne se fit pas. Grâce à l'amitié de mon colonel, je pus reprendre mes études mathématiques et je fus admis à l'Ecole au nombre des premiers. Messieurs, cette grande Ecole est encore au-dessus de sa réputation patriotique. Avec quel bonheur je trouvai là la vieille tradition républicaine de 94, le culte saint de la patrie, un amour passionné de la gloire ; aussi protestâmes-nous toujours de nos paroles et de nos bourses contre le lâche abandon des Marquises, contre l'infâmie Pritchard et contre cette pensée impie qui ruinait la France en la déshonorant. A la mort du vénérable Jacques Laffitte, je fus désigné par mes camarades pour être, sur sa tombe, l'interprète de leurs regrets."... "La Révolution de Février me trouve à Paris, un fusil sur l'épaule, et trop heureux ne n'avoir pas à m'en servir"... "Messieurs, la Révolution a fait presque tous mes amis hauts et puissants" ... "En matière d'industrie et de commerce, je suis pour la liberté, la libre concurrence, la libre association, les transactions libres." ..."Je suis de ceux qui ne mettent jamais leur drapeau dans leur poche. ... Vous savez par quel louable motif le gouvernement provisoire a créé des ateliers nationaux. Tout cela est bien... mais il ne faut avancer qu'avec beaucoup de prudence dans cette voir semée d'écueils. Si l'Etat se fesait ainsi le banquier de tout le monde, il arriverait bientpot que personne ne voudrait être le banquier de l'Etat ; et que deviendrait alors le crédit de la France, et ses finances, et sa politique ?" ... "Savez-vous ce que nous doit la France nouvelle ? Elle nous doit des institutions républicains à la fois fermes, conciliantes et modérées. " ... "Elle doit décimer ces légions de fonctionnaires parasites dont le nombre allait absorbant de jour en jour la sève si riche de notre pays". ... "Citoyens, si j'étais votre mandataire, j'irais m'asseoir avec M. Baze sur les bancs des députés qui prendront pour devise ces trois mots : République, Ordre, Liberté".
1 vol. in-8 reliure de l'époque demi-percaline verte, 26 numéros du n° 1 mars 1848 au n° 26 du 1er février 1850, 384-384-64 pp. avec prospectus de 2 ff. monté en garde. Rappel du titre : Le Mois. Résumé Mensuel, historique et politique de tous les Evénements. Jour par jour, heure par heure, entièrement rédigé par Alexandre Dumas (26 numéros - Complet) Du n° 1 de mars 1848 au n° 26 du 1er février 1850
Rare exemplaire bien complet des 26 numéros, sans, comme le plus souvent, le portrait-frontispice publié avec le numéro de janvier 1850, mais avec un très rare prospectus de 2 feuillets, daté du 31 mai 1848, dans lequel Alexandre Dumas s'adresse à ses abonnés en les remerciant et en les priant de ne pas le "juger sur nos premiers numéros qui ne sont, en réalité, qu'une compilation, puisque, forcés de nous essoufler à la suite des faits, nous n'avons pu nous mettre encore au courant de l'histoire quotidienne. Mais, à partir du mois prochain, nous conserverons à chaque événement toute la vie qui l'aura animé, et tout le drame qui l'aura contenu car nous n'écrirons plus de souvenir, en face d'une éphéméride oubliée, nous écrirons en face de la réalité et avec la fièvre que donne l'action [ ... ]". Bon exemplaire dont les gardes ont été abondamment annotées d'extraits d'articles d'actualités contemporains ou souvent postérieurs à la publication, et enrichi de ce rare et très intéressant prospectus (qq. annotations d'époque sur qq. pages de titre, pagination manuscrite de l'époque courant sur l'intégralité du volume, reliure lég. frottée avec petits mq. de papier au second plat, très bon état par ailleurs). Hatin, 478 ; Vicaire, III, 383
1 L.A.S. de 4 pages, sur papier à son chiffre, s.d. [circa 1872] : "Voici cher et illustre maître quelques esquisses parisiennes écrites sans prétention, au jour le jour, sur le coin d'une table ou griffonnées à la hâte sur la feuille d'un carnet. Vous avez bien voulu, au moment de leur apparition dans le Gaulois me dire que vous leur trouviez quelques mérites, et votre suffrage n'a pas peu contribué, je l'avoue, à m'encourager dans la tâche que j'ai entreprise de peindre notre curieuse époque comme l'illustre Saint-Simon a peint la sienne dans ses splendeurs Louis-Quatorzièmes. C'est peut-être la seule valeur de ce volume, le premier d'une série qui en comptera six ou huit si Dieu me prête vie - c'est qu'il retrace fidèlement, photographiquement les choses, les hommes et surtout les femmes du Second Empire et de la phase transitoire que nous traversons. Il me semble que si nous possédions aussi des mémoires intimes sur la Restauration et l'âge de Louis-Philippe, les romanciers et peut-être les historiens trouveraient de curieux matériaux Peut-être aussi me trompais-je et la passion que j'ai pour Paris, que j'aime "jusque dans ses verrues" m'aveugle t'elle" [etc... ]
Rare L.A.S. de ce curieux personnage que fut le chroniqueur au Gaulois et romancier Léon Duchemin, alias Fervacques (1840-1876), surtout connu pour ses "Mémoires d'un Décavé" qui sera préfacé par Arsène Houssaye. Il est possible que le destinataire en soit Octave Feuillet, qui sera le dédicataire des "Nouveaux Mémoires d'un Décavé". S'il faut en croire Mirbeau, Fervacques serait notamment l'inventeur du mot "rastaquouère" !
SAINT-PERE, J.H. ; DUGOURC, A. ; GALAM TARAORE ; Notables du Cerle de Guidimakha, Mauritanie
Reference : 48211
(1923)
1 vol. in-4 reliure locale plein cuir souple renforcée de deux bandes de métal ouvragé en mors, texte dactylographié, s.d. [ circa 1923 ], 238 pp. et 3 ff. n. ch.. Rappel du titre complet : Recueil des Notes prises au jour le jour sur les Soninko du Guidimakha (Moeurs, Familles, Individus et Coutumes faisant Loi les régissant en matière Civile, Commerciale, Agricole, Pénale et Criminelle), par l'Administrateur des Coloniers J. H. Saint-Père Commandant le Cercle du Guidimakha (Mauritanie), avec la collaboration de M.M. A Dugourc, Commis des Services Civils, Galam Taraore, Interprète, et les Principaux Notables du Cercle [ Sarakolais de Mauritanie - 1923 ] [Tapuscrit original ]
Tapuscrit original signé et enrichi de nombreuses corrections manuscrites de l'auteur, et dessins absents de l'ouvrage final. Remarquable document ethnographique original explorant la société des Soninko du Guidimakha sous tous ses aspects : historique (avec les familles du Guidimakha : Soumaré, Kamara, Cissé, Gassama-Gandéga, Diawara, Koïta, Coréra, etc...), politique, économique (commercial, industriel, agricole), juridiques, médicaux, religieux, et sociaux, avec le détail complexe des relations sociales et des systèmes de parenté. Bon état (nombreuses corrections manuscrites, une petite piqûre de vers affectant discrètement le texte sur tout l'ouvrage). Wilaya de Mauritanie, le Gudimakha est à la frontière du Sénégal et du Mali. L'auteur publiera son ouvrage "Les Sarakollé du Guidimakha" chez Larose en 1925
[Chez A. A. Renouard, Tournachon-Molin et H. Seguin, Chez Noellat] - PEIGNOT, Gabriel
Reference : 42477
(1819)
1 vol. in-8 reliure postérieure demi-veau rouge, dos à 5 nerfs, tête dorée, Chez A. A. Renouard, Tournachon-Molin et H. Seguin, Paris, Chez Noellat, Dijon, 1819, lxiij-432 pp., 2 ff., 116 pp. [ Précis chronologique des événements politiques, civils, militaires et littéraires, suvenus, tant en France que dans les différens Etats de l'Europe, depuis 1814 jusqu'en 1819 ] avec 1 frontispice et 5 pl. hors texte [ titre complet : ] Abrégé de l'Histoire de France; composé de recherches curieuses la plupart négligées par les historiens, et contenant, dans l'ordre chronologique, la généalogie détaillée des Princes de chaque race ; l'indication des grands événemens, tous les établissemens politiques, religieux, civils, militaires et littéraires de chaque règne ; les découvertes en tous genres ; les costumes, moeurs et usages de chaque siècle ; la nomenclature et évaluation des monnoies frappées par chaque Roi ; les progrès de la langue française, de règne en règne, prouvés par les monumens du temps ; enfin un précis de la révolution française, présentant jour par jour les principaux événemens depuis l'assemblée des notables en 1787, jusqu'à la fin de 1819
Rare exemplaire de l'édition originale. Etat très satisfaisant (malencontreuses annotations au stylo sur une page, dos lég. frotté, parfait état par ailleurs) pour ce rare exemplaire, bien complet, malgré les sauts dans la pagination latine, car comme l'indique une note de l'auteur : "On prie le lecteur de ne pas faire attention à quelques interruptions dans la pagination des chiffres romains".