8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 PUF, 1943, in-12, 64 pp, broché, bon état (Coll. Bibliothèque du peuple)
Hachette, 1975, gr. in-8°, 240 pp, 8 pl. de photos hors texte, plans, broché, couv. à rabats, trace de pli au 1er plat, bon état (Coll. La Libération de la France)
De toutes les provinces de France, l'Alsace fut certainement celle qui connut la plus dure occupation, et elle fut la dernière à être libérée après des combats acharnés. Annexée de fait et germanisée dès le mois d'août 1940, en violation de la convention d'armistice, abandonnée par le régime de Vichy, elle fut soumise à une intense propagande nazie, puis vidée de la plupart de ses jeunes, incorporés de force dans la Wehrmacht à partir de 1942. L'action clandestine s'organise dans des conditions extrêmement difficiles, et, peu à peu, prend de l'ampleur en dépit d'une répression impitoyable. De juin à septembre 1944, les victoires alliées font naitre de grands espoirs... mais si de Lattre entre à Mulhouse le 19 novembre, si Leclerc libère Strasbourg le 23, la guerre va s'installer en Alsace, dans la région de Colmar, au cours d'un hiver particulièrement rigoureux. Malgré la neige et le froid, la bataille fait rage du 20 janvier au 7 février 1945. Cette dure campagne d'Alsace, qui s'inscrit dans l'opération d'ensemble conduite par Eisenhower, se déroule non sans heurt entre le Haut-Commandement allié et le général de Gaulle. Dans ce livre, Fernand L'Huillier ne se contente pas d'évoquer les années sombres de l'Occupation, d'éclairer les diverses batailles par des cartes et des croquis, il traite également des problèmes posés par la réintégration d'une province complètement dévastée qui avait, pendant près de cinq ans, été complètement coupée de l'ensemble de la France.
Hachette, 1975, gr. in-8°, 240 pp, 8 pl. de photos hors texte, plans, reliure demi-basane verte à coins, dos à 5 nerfs, pièces de titre basane havane, couv. conservée, bon état (Coll. La Libération de la France)
De toutes les provinces de France, l'Alsace fut certainement celle qui connut la plus dure occupation, et elle fut la dernière à être libérée après des combats acharnés. Annexée de fait et germanisée dès le mois d'août 1940, en violation de la convention d'armistice, abandonnée par le régime de Vichy, elle fut soumise à une intense propagande nazie, puis vidée de la plupart de ses jeunes, incorporés de force dans la Wehrmacht à partir de 1942. L'action clandestine s'organise dans des conditions extrêmement difficiles, et, peu à peu, prend de l'ampleur en dépit d'une répression impitoyable. De juin à septembre 1944, les victoires alliées font naitre de grands espoirs... mais si de Lattre entre à Mulhouse le 19 novembre, si Leclerc libère Strasbourg le 23, la guerre va s'installer en Alsace, dans la région de Colmar, au cours d'un hiver particulièrement rigoureux. Malgré la neige et le froid, la bataille fait rage du 20 janvier au 7 février 1945. Cette dure campagne d'Alsace, qui s'inscrit dans l'opération d'ensemble conduite par Eisenhower, se déroule non sans heurt entre le Haut-Commandement allié et le général de Gaulle. Dans ce livre, Fernand L'Huillier ne se contente pas d'évoquer les années sombres de l'Occupation, d'éclairer les diverses batailles par des cartes et des croquis, il traite également des problèmes posés par la réintégration d'une province complètement dévastée qui avait, pendant près de cinq ans, été complètement coupée de l'ensemble de la France.
Calmann-Lévy, 2007, in-8°, 327 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Roma Ligocka est la petite fille au manteau rouge de La Liste de Schindler de Spielberg, l'unique tache de couleur dans un paysage dévasté rendu en noir et blanc. C'est au lendemain de la projection de ce film dans lequel elle s'est reconnue qu'elle s'attelle à la rédaction de La Petite Fille au manteau rouge, ébranlée par cette évocation brutale de son passé. Son récit de survivante du ghetto de Cracovie est publié dans douze pays et rencontre un succès public et critique considérable. Une fois que l'on a raconté, est-on libéré ? Oui, mais le sentiment d'être peu faite pour le bonheur demeure, malgré les rencontres décisives - celle de David notamment, autre rescapé de la Shoah dont Roma tombe amoureuse. C'est un frère de destin, un infirme de la vie comme elle. Ne peut-elle finalement aimer que ses semblables, ceux qui portent en eux une douleur d'enfance jamais vraiment guérie ? La sienne va être ravivée par un coup de poignard inattendu. Alors que Roma Ligocka mène à travers le monde une tournée de lectures pour la promotion de son best-seller, elle reçoit un appel téléphonique mystérieux qui fait basculer sa vie. Un journaliste prétend que, en déportation, son père était un traître au service des nazis, un kapo. Comment vivre avec l'image de ce père, un héros dans sa mémoire, peut-être un traître dans la réalité ? Comment vivre avec le passé et vivre tout court, puisqu'une histoire d'amour se noue avec David, qu'elle ne peut mettre dans la confidence ? Plus d'une année s'écoulera avant que Roma Ligocka ne réponde à ces questions, sache si David tient toujours à elle et qui son père était vraiment. Un récit de vie très personnel qui met à jour ce qui restait tu dans La Petite Fille au manteau rouge et qui révèle combien le succès rend vulnérable, fait s'exposer aux coups et aiguise la tentation d'un repli sur soi finalement mortifère. Roma Ligocka se défend, cherche et trouve, et sa rage de vivre l'emporte sur tout le reste."
L'Harmattan, 2013, in-8°, 254 pp, préface de Claude Roy, 3 plans, 10 fac-similés, broché, bon état, envoi a.s.
"... Stanislas Likiernik a 16 ans quand Hitler attaque son pays, la Pologne. A 18 ans, son parabellum fait une bosse dans sa ceinture. Il a tué pas mal d'Allemands, frôlé 100 fois la mort, failli être fusillé, écrasé sous les bombes, tué par balles. Il a été blessé 3 fois (...) criblé d'éclats, soigné par de charmantes jeunes filles dont il tombe amoureux... Quand éclate, le 1er août 1944, l'insurrection de Varsvie, il monte avec son groupe de résistants à l'assaut des positions ennemies..." (préface de Claude Roy)
Le Centurion, 1975, in-8°, 253 pp, broché, bon état
"Pierre Limagne a fait ses débuts à la Croix en février 1934 ; il a quitté le journal, à l'âge de la retraite, en juin 1974. Il donne ici des extraits d'articles pendant quarante ans, hormis les années de l'occupation. C'est dire l'intérêt exceptionnel pour l'historien de cette publication. Peu de journalistes pourraient prendre semblable risque. Pierre Limagne affronte l'épreuve à son honneur. Aussi bien l'homme a-t-il toujours su faire preuve d'indépendance de jugement et de lucidité. On sera souvent frappé par la pénétration de ses analyses, qu'elles portent sur l'expérience du Front populaire, la montée du nazisme, la guerre d'Algérie ou l'avenir de la Ve République. Le « préjugé favorable » accordé, comme l'affirme P. Limagne dans son introduction, « à qui supporte la charge du pouvoir » n'interdit pas des appréciations critiques, dont la vigueur surprendra parfois. Elles trouvent leur origine, non pas dans la passion partisane, mais dans la fidélité à une philosophie politique et sociale, fondée sur le souci du bien commun, l'attachement à la démocratie pluraliste et à la justice sociale. C'est en cela que P. Limagne est journaliste d'un « journal catholique servant l'Église, l'Église de Rome ». Il serait en revanche inexact d'imaginer des « consignes vaticanes », et P. Limagne se plaisait à rappeler, lors de la mort de Jean XXIII, qu'il n'avait jamais rencontré le nonce Roncalli autrement qu'en public. La « défense religieuse » n'est pas la préoccupation dominante de P. Limagne, malgré l'attention vigilante portée à la « question scolaire », dont on mesure, une fois de plus, combien elle a pesé dans l'histoire politique de la IVe République. Si Pierre Limagne témoigne de sympathie pour le Mouvement Républicain Populaire, celle-ci est loin de s'apparenter à un attachement inconditionnel. Pierre Limagne ne partage pas l'anti-gaullisme d'une partie de la famille démocrate-chrétienne ; au lendemain des élections de 1951, il observe que bon nombre des élus R.P.F. sont « loin de représenter ce qu'il y a de plus « réactionnaire » à l'Assemblée nationale ». Il vit dans le général de Gaulle « d'abord un chrétien, mesurant ce que cela impliquait d'aspiration vers la Justice pour tout homme et pour tout peuple ». On mesure combien ce livre est précieux pour la connaissance des attitudes politiques des catholiques français." (J.-M. Mayeur, Revue d'histoire de l'Église de France, 1975)
Editions du Témoignage chrétien, 1983, gr. in-8°, 175 pp, 27 photos, 8 fac-similés, broché, couv. illustrée très lég. salie, bon état
Journaliste, militant de l'Action catholique, Pierre Limagne (1909-1995) accomplit toute sa carrière au sein du journal “La Croix”. Hostile en 1938 aux accords de Munich, il adopte une posture résistante dès sa démobilisation en juillet 1940 et entre en contacts avec de nombreux opposants. Cependant, sa qualité de militant de l'Action catholique le fait initialement refuser d'adhérer à un mouvement particulier. Il continue parallèlement son travail de journaliste à Limoges, où la rédaction de “La Croix” s'est repliée après la défaite de 1940. Après l'invasion de la Zone sud en novembre 1942, Pierre Limagne s'engage activement et organise l'Armée secrète dans son département natal de l'Ardèche. Il participe aux combats de l'été 1944, ce qui lui vaut la Croix de guerre et la Légion d'honneur. Il termine sa carrière comme rédacteur en chef adjoint de “La Croix” et éditorialiste de politique intérieure. (« Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
CNRS Editions, 2000, gr. in-8°, 318 pp, biblio, index, broché, bon état
Sylvie Lindeperg entreprend ici la première étude globale des actualités filmées de la Libération, d’août 1944 à décembre 1945, avec un souci constant de chronologie et de contextualisation. Par ailleurs, l’auteur, isolant trois thèmes - la scénographie du général de Gaulle, le retour des déportés et les procès d'épuration -, analyse la production des images qui les constituent dans un dialogue constant avec des acteurs, des témoins et des experts.
Stock, 1989, in-8°, 152 pp, traduit du néerlandais, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, tranche, premiers et derniers feuillets piqués, état correct (Coll. Judaïsme/Israël)
Le Journal d'Anne Frank s'arrête le 1er août 1944. Le 4, la famille Frank fut arrachée à la relative sécurité de « l'Annexe », et déportée. Seul, M. Frank revint. Anne mourut au camp de Bergen-Benson en mars 1945. Six femmes ont partagé sa captivité, au camp de transit de Westerbork à Auschwitz-Birkenau, puis Bergen-Belsen. Willy Lindwer, un journaliste néerlandais, à recueilli leur témoignage. Avec des mots simples, déchirants, ces survivantes parlent d'elles et de l'ultime calvaire de la petite Anne. Le récit des sept derniers mois de sa courte vie, dont on savait jusqu'à présent peu de chose, se présente comme le complément nécessaire du Journal. Il est aussi l'éclairage indispensable d'une des pages les plus sombres de l'histoire de l'humanité.
Londres, L'Armée en Guerre, 1943, in-12, 96 pp, 4 cartes hors texte, broché, C. de bibl., bon état
Pékin, Editions en Langues étrangères, 1968, pt in-12, (2)-161-(3) pp, reliure vinyle rouge souple frappée à froid du titre et d'une étoile rouge au 1er plat, bon état. Peu courant
Le conflit sino-japonais (1937-1945) vu par Lin Piao (1907-1971). — Dans les remous et les bouleversements de la révolution culturelle, le maréchal Lin Piao, vice-président du comité central du Parti communiste, vice-premier ministre et ministre de la Défense nationale, émergea comme le deuxième personnage du régime. Il fut acclamé comme le « proche compagnon d'armes » du président Mao, dont il est destiné à prendre la succession politique. Cette étude écrite à l'occasion du 20e anniversaire de la victoire sur le Japon, fut publié dans le “Quotidien du Peuple” du 3 septembre 1965 et republié, dans le même journal, le 1er août 1967. Il s'agit d'un document fondamental définissant les principes de la politique étrangère chinoise. Quoique antérieur de quelques mois au début officiel de la Révolution culturelle, il forme l'une des principales bases idéologiques de la politique internationale de la Chine à la fin des années soixante. Supériorité de la guerre défensive, mobilisation de tous plutôt qu'armement très perfectionné d'une minorité de militaires : un peuple de paysans peut édifier une Chine moderne, s'il ose ne pas copier l'étranger.
Club Français du Livre, 1950, in-8°, 225 pp, reliure pleine toile blanche décorée de l'éditeur (très lég. salie), bon état. Edition tirée sur papier bouffant alfa et numérotée
Cette évocation de la guerre à travers le destin de deux enfants est le premier livre de François Boyer (1920-2004), qui passa inaperçu à sa parution en 1947, avant de devenir un des best-sellers de l'année 1950 aux Etats-Unis (“The Secret Game”). Réédité en 1950 par le Club français du Livre, il donna lieu au cinéma aux fameux “Jeux interdits” de René Clément en 1952. Le titre du film fut désormais adopté pour les éditions suivantes. (Vignes, 70)
P., En vente aux Messageries Hachette, 1939, gr. in-8°, xxv-183 pp, traduction autorisée et officielle du document publié par His Majesty's Stationery Office, broché, état correct
Fascinante réunion de cent quarante-quatre documents concernant les relations germano-polonaises et le début des hostilités entre la Grande-Bretagne et l’Allemagne. Avec une table des matières détaillée et une liste des principaux personnages impliqués : Neville Chamberlain, premier ministre du Royaume-Uni ; Halifax son secrétaire aux Affaires Etrangères ; Clement Atlee, chef de l’opposition ; Daladier, président du Conseil en France ; Kennard, ambassadeur de Grande-Bretagne en Pologne ; Chodacki, commissaire polonais ; Hitler, Goering, Hess, Ribbentrop... pour l’Allemagne ; Staline, Mussolini ; et divers ambassadeurs et ministres de Grande-Bretagne. Le dernier document est un discours radiodiffusé de Chamberlain, adressé au peuple allemand le 4 septembre 1939 : “Peuple Allemand, votre pays et le mien sont maintenant en guerre. Votre Gouvernement a bombardé et envahi l’Etat libre et indépendant de Pologne, que la Grande-Bretagne est engagée d’honneur à défendre. C’est parce que vos troupes n’ont pas été retirées, en réponse à la note que le Gouvernement Britannique a adressée au Gouvernement Allemand, que la guerre a éclaté... Dans cette guerre, nous ne luttons pas contre vous, peuple Allemand, envers qui nous n’avons aucun ressentiment, mais contre un régime tyrannique et parjure qui a trahi non seulement son propre peuple, mais l’ensemble de la civilisation occidentale et tout ce qui nous est cher, à vous et à nous. Puisse Dieu défendre le droit !”
France-Empire, 1958, pt in-8°, 301 pp, traduit de l'américain par R. Jouan, 10 photos sur 8 pl. hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
"Jusqu'au 9 juin 1945, la mer du Japon, qui ne communique avec les mers voisines que par cinq détroits au franchissement difficile, resta impénétrable aux forces navales américaines. Le 9 juin, un commando de neuf sous-marins américains la dévastait,coulant des douzaines de cargos et un sous-marin japonais... Le récit de la découverte et de la mise au point du sonar FMS et du raid le plus secret des hommes du Service silencieux dans une mer interdite." Très intéressant, l'ouvrage traite un sujet assez méconnu et absent des autres livres : le développement de l'arme sous-marine et de ses tactiques de combat, avec l'expérimentation du radar et la création des fameuses meutes de loups, les Wolfpacks.
Moulins, Editions des Cahiers Bourbonnais, 1974, gr. in-8°, 276 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Souvenirs du secrétaire général de la Compagnie fermière de Vichy, un observateur privilégié.
Fayard, 1995, gr. in-8°, 639 pp, biblio, index, broché, bon état
Le Dr Payr travaillait pour l'Amt Schrifttum.
Fayard, 1970, in-8°, 380 pp, préface du général Paul Grossin, broché, couv. à rabats, bon état
"Formé à Alger, en 1942, à la remarquable école du colonel Paillole, Dominique Loisel a fait ses premières armes contre la redoutable Abwehr allemande. Débarqué clandestinement par sous-marin et infiltré en France du Sud-Ouest, il s'est emparé de la personne et des archives d'importants officiers de la Gestapo... De 1948 à 1962, Dominique Loisel a vécu tour à tour la guerre froide, la guerre d'Indochine, la guerre d'Algérie, déployant une activité aussi diverse que fructueuse..."
Lyon, Roger Bonnefon, 1945, in-8°, 365 pp, reliure demi-toile bleue, dos lisse avec pièce de titre chagrin noir et date dorée en queue, couv. conservées (rel. de l'époque ou lég. postérieure), 1er plat lég. sali, bon état (Coll. Les Grands procès de la Guerre 1939-1945). Rare
Le général Dentz (1881-1945) qui commanda les forces de Vichy en Syrie et au Liban, fut traduit devant la Cour de Justice sous l'inculpation "d'intelligence avec l'ennemi" et condamné à mort le 20 avril 1945. Sa peine fut commuée en réclusion perpétuelle. L'amiral Estéva (1880-1951) qui avait été condamné à la peine de mort par contumace le 15 mai 1943, fut arrêté le 22 septembre 1944 par la police française à Paris puis incarcéré à Clairvaux. Un nouveau procès fut organisé à l'issue duquel, le 15 mars 1945, il fut reconnu coupable de trahison. Militairement dégradé par la Haute Cour de Justice, l'ancien Résident général en Tunisie fut condamné à la détention à perpétuité. Malade, Esteva, fut gracié le 11 août 1950. Il décéda quelques mois plus tard dans sa ville natale de Reims.
Lyon, Roger Bonnefon, 1946, in-8°, 336 pp, broché, manque le premier plat, état correct
Lyon, Roger Bonnefon, 1945, in-8°, 215 pp, 16 dessins, broché, couv. illustrée, bon état
Le procès de Charles Maurras traduit la volonté de juger un des intellectuels les plus influents sur la doctrine de Vichy. Au terme d’une audience tenue par des magistrats jugés par la défense trop proches de Vichy, Maurras échappe à la peine de mort. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité et à la dégradation nationale, il sera gracié en 1952. Il accueille la sentence avec ces mots : « C’est la revanche de Dreyfus ! »
Plon, 1985, in-8°, 326 pp, préface de Jean d'Escrienne, qqs fac-similés, broché, couv. illustrée, bon état
Henri Longuechaud montre avec quelle constance, dès 1940, et surtout à partir de 1941, les hommes du nouveau régime organisent la répression contre tout ce qui se révèle anti-allemand, gaulliste ou pro-anglais. C'est la création des "polices spéciales", c'est le serment de fidélité à Pétain, ce sont les premières mesures antisémites, c'est enfin la réorganisation de la gendarmerie...On s'oriente vers une Gestapo française – ce sera la Milice avec Darnand – la police judiciaire devient pour finir police de sûreté...
Laffont, 1965, pt in-8°, 220 pp, 16 pl. de photos et un dépliant hors texte (un plan de Pear Harbour et une carte), broché, couv. illustrée à rabats, état correct (Coll. Ce jour-là)
Le 7 décembre 1941, sans déclaration de guerre préalable, les forces aéronavales nippones prennent d'assaut et détruisent la base américaine de la rade d'Hawaii. Le lendemain, les Etats-Unis déclarent la guerre au Japon. Pour reconstituer cet événement mémorable, Walter Lord a fouillé des kilos d'archives, mis au jour des documents inédits, interviewé par centaines témoins et participants, tant américains que japonais...
Laffont, 1970, gr. in-8°, 246 pp, traduit de l'anglais, 24 pl. de photos, un plan de Pear Harbour et une carte hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Ce jour-là)
Heure par heure, la chronique, minute après minute, du "jour de l'infamie". "Tora, Tora, Tora !" C'est le cri de guerre et de victoire que les Japonais lancent ce matin-là en partant à l'attaque de Pearl Harbour. Le 7 décembre 1941, sans déclaration de guerre préalable, les forces aéronavales nippones prennent d'assaut et détruisent la base américaine de la rade d'Hawaii. Le lendemain, les Etats-Unis déclarent la guerre au Japon. Pour reconstituer cet événement mémorable, Walter Lord a fouillé des kilos d'archives, mis au jour des documents inédits, interviewé par centaines témoins et participants, tant américains que japonais. Avec une précision cinématographique, il fait revivre une journée qui, selon la déclaration du président Roosevelt, devait rester "à jamais marquée d'infamie".
LORINGHOVEN (Bernd Freytag von), avec François d'Alançon.
Reference : 120591
(2005)
ISBN : 9782262022853
Perrin, 2005, in-8°, 217 pp, un plan de Berlin, équivalence de grades, glossaire, index, broché, couv. illustrée, une annotation stylo p. 22, bon état
Il reste un officier survivant du bunker : l'aide de camp von Loringhoven a vu Hitler tous les jours pendant les derniers mois du Reich. Il a assisté quotidiennement aux réunions de situation militaire dirigées par Hitler et il fut en liaison avec tous les fronts. Son récit, dépourvu de dramatisation superflue, décrit une paralysie entrecoupée d'espoirs – les "armes secrètes", l'offensive des Ardennes, l'armée de Wenck dans Berlin déjà occupé – jusqu'à la prise de conscience, fin avril 1945, de la mise échec et mat. Il saisit sur le vif les acteurs – de Göring à Keitel, de Himmler à Bormann, de Goebbels à Ribbentrop – et brosse surtout une fresque saisissante du "dernier" Hitler, obnubilé par sa vengeance, dos au mur à la recherche d'une victoire théâtrale dans un empire en ruine.
Le Cherche Midi, 2002, gr. in-8°, 202 pp, 24 photos sur 8 pl. hors texte, 7 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Cet ouvrage, reposant sur des archives et des témoignages souvent inédits, révèle l'importance jouée par les forces armées de la Résistance (AS, FTP, ORA) dans la libération de la France de juin 1944 à mai 1945. La libération de plus de la moitié du territoire national est l'œuvre exclusive des résistants. En fixant de nombreuses garnisons et divisions allemandes, les maquis ont joué un rôle déterminant dans le succès des débarquements alliés en Normandie et en Provence. Le général Marshall, chef d'état-major des armées américaines, a déclaré : "La Résistance française a dépassé toutes nos prévisions. C'est elle qui, en retardant l'arrivée des renforts allemands et en empêchant le regroupement des divisions ennemies à l'intérieur, a assuré le succès de nos débarquements. Sans vos troupes du maquis, tout était compromis." La lutte que les FFI engagent contre l'occupant ne se limite pas à la guérilla et aux sabotages divers. De véritables batailles vont avoir lieu : Saint-Marcel, mont Mouchet, Le Vercors, mont Gargan, Picaussel, Mouleydier, Javerlhac, l'Isle-Jourdain, Autun, Maisey, Piquante-Pierre... Les combats livrés par les seules forces de la Résistance auront permis de fixer d'abord, puis de capturer, d'anéantir et de contraindre à la fuite d'importantes forces allemandes, l'équivalent de 15 divisions. Ce livre insiste, également, sur le fait que la Résistance française n'a pas pris fin en août 1944. Les FFI ont enlevé de haute lutte, sur les fronts de l'Atlantique et des Alpes, les dernières places fortes allemandes en avril et mai 1945.