8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Presses de la Cité, 1991, in-4°, 160 pp, 135 photos, 7 cartes, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. Album Troupes de choc)
Du débarquement de Provence, en août 1944, à la capitulation de l'Allemagne en mai 1945, l'histoire de cette chevauchée héroïque de l'armée de la revanche aux ordres d'un chef hors du commun, Jean de Lattre de Tassigny. — Le 15 août 1944, une imposante armada navale se présente devant les rivages de Provence. La 1ère Armée du général de Lattre – l'Armée de la Revanche – revient sur le sol de France. Elle entreprend de libérer le pays : Toulon, Marseille, Lyon, Dijon, Belfort sont les étapes d'une chevauchée victorieuse à laquelle se joignent bientôt cent trente mille volontaires issus des maquis. Sous l'impulsion d'un chef hors du commun, l'amalgame se fait entre ces jeunes sans expérience et les vieux briscards issus de tous les horizons de l'Empire. L'hiver de 1944 améne les Français jusqu'au Rhin au prix de combats sanglants. Le printemps de 1945 les verra atteindre les rives du Danube.
Presses de la Cité, 1977, in-8°, 250 pp, préface de Michel Poniatowski, sergent au 1er bataillon de choc, 16 pl. de photos hors texte, cartes, annexes, broché, bon état (Coll. Troupes de choc)
Une unité créée en mai 1943 à Staouéli pour des opérations non conventionnelles, le 1er bataillon de choc est avant tout un réservoir d'agents des services spéciaux d'Alger, destinés à être infiltrés, débarqués ou parachutés en France occupée. C'est aussi une unité de type para-commando composée de volontaires aux multiples capacités opérationnelles. Ces hommes qui seront de tous les combats jusqu'en 1945 ont versé leur sang pour libérer la France. Le 1er bataillon de choc s'illustrera ensuite en Indochine, puis en Algérie, intégré au 11e choc. Il sera dissous en décembre 1963. Le chef de bataillon Raymond Muelle fait revivre au lecteur, par le petit bout de la lorgnette, l'épopée d'une unité mythique à laquelle il a appartenu, et l'invite à découvrir les facéties et tribulations d'un bataillon dont les hommes n'avaient décidément rien de conventionnel !
P., Trésor du Patrimoine, 2003, in-4°, 90 pp, nombreux documents et photos d'archives, cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Si les forces alliées eurent un rôle capital dans la victoire, la Résistance, elle aussi, y contribua très largement. Ces récits vécus et ces documents exceptionnels sont un hommage rendu à toutes celles et ceux qui, dès 1940, ont choisi de dire "non".
Les Oeuvres Françaises, 1947, fort in-12, 538 pp, broché, bon état
Fernand Nathan, s.d. (v. 1970), in-12, 158 pp, traduit de l'anglais, 80 planches d'avions en couleurs (illustrations de John W. Wood), reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Plon, 1946, gr. in-8°, 193 pp, 6 lithographies hors texte et 13 bandeaux de Pierre Collot, broché, couv. lég. salie, bon état. Tirage limité à 675 exemplaires, celui-ci un des 525 numérotés sur Chiffon savoyeux
Récit de ses six premiers mois de captivité au Stalag IA, situé en Prusse orientale, près de Preussische-Eylau par un soldat français fait prisonnier en mai 1940.
Laffont, 1965, gr. in-8°, 246 pp, préface du colonel H. Romans-Petit, 28 pl. de photos et documents hors texte, cartes, broché, état correct (Coll. Ce jour-là)
Editions du Chêne, 1946, in-8°, 400 pp, broché, bon état
Certains des Français qui ont rejoint le général de Gaulle après le 18 juin 1940 sont devenus, par la suite, ses adversaires. Si leurs motivations ont été diverses et leur nombre modeste, grande fut leur capacité de nuisance. Étant au coeur du mouvement gaulliste, ils étaient soutenus par les Britanniques lorsque ces derniers étaient exaspérés par le général de Gaulle ; c’est à dire souvent. De l’automne 1940 au printemps 1942, le plus vif de ces affrontements oppose le chef de la France libre au commandant de ses forces navales, le vice-amiral Émile Muselier devenu "volens nolens" le chef de file de ces opposants. Muselier a une vision plus militaire du rôle de la France libre que de Gaulle, dont la perspective est d’abord politique : l’amiral s’aligne en conséquence davantage sur les Britanniques, dispensateurs de matériels, que ne le fait le Général, souvent irascible à leur égard. Officier républicain, il s’inquiète de l’autoritarisme du général. L'amiral rebelle finira par menacer de Gaulle et les Anglais de faire sécession avec la Marine, puis se ralliera à Giraud.
Payot, 1951, in-8°, 288 pp, une vue cavalière du bunker de Hitler, broché, bon état (Coll. de Mémoires, Etudes et Documents pour servir à l'histoire de la guerre)
L'auteur a été enquêteur et juge aux procès de Nuremberg.
P., Honoré Champion, 1945, in-12, 188 pp, un portrait hors texte, broché, bon état. La couverture et la page de titre indiquent 1944, l'achevé d'imprimer 20 février 1945
Par le président de “Ceux de la Libération-Vengeance”, membre du Conseil National de la Résistance. André Mutter lancera après la guerre le Parti Républicain de la Liberté, un parti de droite musclé ; le 14 mai 1958, le Comité de salut public d'Alger le récusera comme ministre de l'Algérie.
Bruxelles, Editions Lumière, 1944, in-8°, 253 pp, biblio, index, broché, papier jauni, bon état.
Publiée en octobre 1944, cette peu courante biographie s'interrompt à la fin de l'année 1942. Le second volume annoncé n'est jamais paru.
Lyon, Audin, 1972, gr. in-8°, 624 pp, un portrait en frontispice, bibliographie des écrits d'André Latreille, broché, couv. lég. salie, bon état
"Il est permis assurément de contester le principe des recueils de « Mélanges » où, pour honorer un savant au terme de sa carrière, ses amis, collègues et disciples déversent leur dernière production comme dans un fourre-tout hétéroclite. Mais il faut faire des exceptions quand les contributions de chacun se rapportent aux spécialités du jubilaire et contiennent des apports de valeur à la recherche historique : c'est bien le cas avec ce beau volume offert à André Latreille par les Lyonnais qu'il a formés ou approchés. La personnalité du grand universitaire et du probe historien est célébrée comme il se doit par un bref curriculum, par une utile bibliographie et par des hommages dus à la plume de ses collègues M. Pacaut, J. Gadille et J.-M. Mayeur, à qui s'est joint H. Beuve-Méry en raison des 336 chroniques données au Monde de 1945 à 1972. L'homme et l'oeuvre y sont justement évoqués ; sa modestie m'interdirait d'ajouter une gerbe d'éloges que me dicteraient l'amitié et un simple souci d'équité. Mais il convient de signaler ici ce qui intéresse l'Église de France dans les 47 articles formant ce recueil. Je n'en relève pas moins de 22, à savoir la plupart de ceux qui sont insérés sous la rubrique « Religion et Politique » et sous celle d' « Histoire de Lyon et du Sud-Est ». L'autre rubrique elle-même n'y reste pas étrangère, puisque, à propos de la première guerre mondiale, trois articles traitent de la tentative de médiation pontificale de 1917 et qu'à cette occasion René Lacour, le doyen Renouvin et l'abbé Conzemius abordent l'attitude des catholiquesfrançais face à l'initiative de Benoit XV. (...) Je ne saurais assurément tout analyser et même énumérer, mais j'en aurai assez dit pour suggérer de posséder et de lire un recueil si riche, qui honore un bon historien du catholicisme français." (Jean-Remy Palanque, Revue d'histoire de l'Église de France, 1973)
Editions Colbert, 1944, in-12, 122 pp, 2 photos de Charles de Gaulle dont une en frontispice, fac-similé d'un autographe et liste des ouvrages du Général, broché, pt mque au dos, état correct. Achevé d'imprimer du 25 août 1944. Edition originale avec mention fictive de 30e édition au 2e plat de couverture (mais pas sur la page de titre)
"16 juillet 1945 : Procès des éditeurs Jacques Bernard et Jean d’Agraives. Directeur des Editions Colbert et collaborateur à Radio-Paris de 1940 à 1941, Frédéric Causse dit Jean d’Agraives est accusé d’avoir publié cinq traductions de l’allemand et un seul ouvrage collaborationniste. Mais il a aussi employé des résistants, dont Jean Blanzat, l’un des fondateurs du CNE, et fourni du papier destiné à l’impression d’un journal clandestin. Quant à l’ouvrage du colonel Lucien Nachin (“Charles de Gaulle, général de France”) qu’il a publié en septembre 1944 et dont la presse lui a fait grief, c’est dès 1942 qu’il l’avait commandé à l’auteur. Le journal "Franc-Tireur" publie un article à ce sujet : « Un livre ? Non : un alibi ! On ne saurait admettre qu’une telle étude paraisse sous la plume des Editions Colbert, qui étaient et demeurent, même sous camouflage "français", une maison allemande dont les dirigeants ont tous eu des attaches nettes et notoires avec les occupants nazis ». Jean d’Agraives est condamné à huit mois de prison et à cinq ans d’indignité nationale. Il est mort le 21 octobre 1951." (Henri Thyssens)
Jérôme Martineau, 1970, in-8°, 279 pp, 2 cartes, biblio, broché, couv. à rabats, bon état
Excellents souvenirs. « Un essai d'explication d'une défaillance française ». Très sensible à la menace nazie, Naegelen dénonça l’aile pacifiste du parti, lors du 35e congrès socialiste de juin 1938. Le 17 juin 1939, il fut élu président de la nouvelle Association des Amis de la Presse libre du Bas-Rhin. Il prépara par une mission à Périgueux en avril 1939, puis il dirigea en septembre l’évacuation de la population strasbourgeoise vers la Dordogne. Il fut ensuite adjoint au maire délégué à Périgueux. Après l’armistice de juin 1940, resté dans cette ville, il participa à la rubrique littéraire du quotidien, maréchaliste mais relativement non-conformiste, Le Mot d’ordre, publié à Marseille par L.-O. Frossard, et dont son frère, René N., était secrétaire général. Il enseigna à l’École normale, mais le gouvernement de Vichy continua à lui verser son indemnité d’adjoint au maire de Strasbourg. Il participa à la résistance au sein du mouvement « Combat ».
Antibes, Edité pour un groupe d'amateurs, 1950, in-8°, 115 pp, un portrait de l'auteur et 14 dessins hors texte, broché, bon état. Affichiste et auteur d’un pamphlet anticommuniste publié en 1936, Kokolando, ce membre de la Légion des Combattants fut arrêté en octobre 1945, conduit à la prison d’Antibes avant d’être interné dans l’hôtel Montfleury à Cannes.
P., Editions France d'Abord, 1945, in-12, 124 pp, 9 illustrations dans le texte, broché, bon état
"Vers l'armée de la République", intitulé qui copie celui du général de Gaulle, publié par Bernard Nardain, ancien des F.T.P (Francs Tireurs Partisans) et membre du Parti communiste.
Londres, George G. Harrap, 1943, pt in-8°, 202 pp, une carte en frontispice retraçant l'itinéraire de ce périple (de Paris à Londres par le désert), broché, bon état. Edition originale
Récit du voyage de deux jeunes Français à travers les déserts du Sahara et les brousses de l'Afrique Occidentale pour rejoindre Londres et la France Libre. Le livre sera également publié en langue anglaise en 1943 sous le titre "Escape to Danger".
Grasset, 1968, in-8°, 314 pp, broché, bon état
P., André Bonne, 1947, in-8°, 543 pp, documents en annexes, index, broché, bon état
Tome 2 seul (sur 2). — Très intéressant journal de Pierre Nicolle, industriel proche de Laval, « véritable baromètre du microcosme vichyssois » (Olivier Dard).
Seuil, 1964, in-8°, 382 pp, broché, bon état
Une étude sur l'attitude de Pie XII à l´égard des crimes nazis commis contre les juifs et sur la pièce de théâtre polémique « Le Vicaire » de Rolf Hochhuth, par le journaliste et historien Jacques Nobécourt (1923-2011), correspondant du Monde à Rome et au Vatican de 1965 à 1974, collaborateur de La Croix après 1995. — « Homme de foi et de grande probité intellectuelle, Jacques Nobécourt a publié un livre majeur sur l’attitude de Pie XII pendant la guerre. Il a étudié les accusations portées contre le pape Pie XII et défendu un point de vue mesuré, plus proche de la réalité historique que celui alors en vogue. » (Bruno Frappat)
Luneray, Editions Bertout, 1986, in-8°, 396 pp, 18 pl. de photos et 9 cartes hors texte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
On a beaucoup écrit sur la bataille de Normandie de 1944. Quel silence, semble-t-il, sur celle de 1940 ! Elle a fait deux milliers environs de victimes qui n'étaient pas coupables de leur infortune. L'intention de l'auteur est de ranimer, en leur rendant hommage, tous ceux, quels que soient leurs grades et leurs armes, qui ont disputé à l'envahisseur, le franchissement de la Bresle, telle agglomération du Pays de Caux, tel pont sur la Seine, tel chemin creux dans la forêt rouennaise, telle rivière de l'Eure, du Pays d'Ouche et même encore tel carrefour du Cotentin : cavaliers des 2e, 3e et 5e divisions, chasseurs alpins de la 40e, montagnards de la 3e, fantassins âgés, du 31e régional...
Fayard, 1962, in-8°, 531 pp, broché, couv. à rabats, état correct (Coll. Les Grandes Etudes contemporaines)
"L'auteur présente des extraits des informations que diffusaient de 1940 à 1944, en zone occupée ou en zone libre, les innombrables lettres confidentielles et les volumineuses dépêches d'agences, allemandes ou françaises. Quatre thèmes principaux ont été retenus : Vichy et ses mystères, la collaboration et ses vicissitudes, le second front et la guerre des nerfs, le temps et l'espace à l'Est. Cette propagande, mise au point par Goebbels, martelait sans cesse la vie politique française : elle n'avait jamais été jusqu'à présent analysée, démontée avec autant de précision. Il s'agit certes, comme le signale R.-G. N., d'un « document brut », destiné au lecteur curieux, à l'historien ou au théoricien de l'action psychologique. Tel quel, ce document restitue une atmosphère faite de fausses nouvelles, de ce que l'auteur appelle « fausses confidences »." (Revue française de science politique, 1962)
Fayard, 1962, in-8°, 531 pp, broché, couv. lég. salie, ex. défraîchi (Coll. Les Grandes Etudes contemporaines)
Hachette, 1984, in-8°, 268 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
C'est en témoin et en chroniqueur qu'Henri Noguères décrit ce que fut la vie quotidienne des résistants. Il montre l'extraordinaire diversité d'opinions, de croyances, d'origines sociales des légaux comme des clandestins. Combattants du rail ou imprimeurs, fonctionnaires "napés" ou "bons gendarmes", avocats, médecins, devenant pour les besoins de la cause passeurs, dynamiteurs, espions, tout un monde à part menant une double vie dans une société française d'abord figé dans la défaite. Henri Noguères fait aussi revivre la transformation qui va s'accomplir au fil des mois. Le gibier, de plus en plus, se fera chasseur: les clandestins, les maquisards, "ces fous qui vivaient dans les bois", ne vont plus se contenter d'actions symboliques, ils vont harceler l'ennemi, l'attaquer souvent sur son terrain. En abordant de la sorte la Résistance, Henri Noguères apporte une contribution importante aux études récentes sur cette période de l'histoire de France. Il en scrute la légende pour lui rendre sa véritable grandeur.
Laffont, 1972, fort gr. in-8°, 717 pp, 16 pl. de photos hors texte, index, broché, couv. à rabats, bon état
Du débarquement allié en Afrique du Nord à la Libération de la Corse, ce volume évoque une période qui restera, politiquement – et de très loin – la plus importante de toute l'Histoire de la Résistance en France. La réussite, en novembre 1942, de l'opération « Torch » va entrainer pour la Résistance française des conséquences d'une portée considérable : la fin du mythe de la résistance de Pétain, la minute de vérité pour les officiers de l'armée d'armistice, le ralliement au gaullisme des résistants de l'Intérieur. L'année 1943, commencée avec la création de la Milice et les déportations massives de travailleurs, verra l'afflux des réfractaires vers les maquis. Mais ce sera aussi, autour de l'Armée Secrète et des Mouvements Unis en zone Sud, puis du Conseil National de la Résistance pour l'ensemble du pays, l'année de l'unité.