8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 France-Empire, 1974, 2 vol. pt in-8°, 435 et 371 pp, 52 pl. de photos hors texte, sources et biblio, index, brochés, sans les jaquettes, qqs surlignures stabilo, état correct
La vie parisienne sous l'occupation allemande fut particulièrement brillante malgré les angoisses et les périls du moment. Il ne s'agissait pas nécessairement de frivolités mais plutôt du besoin de s'évader de la dure réalité quotidienne et de maintenir le prestige de l'ex-Ville Lumière. C'est cet univers pittoresque et parfois ahurissant que nous dévoile Hervé Le Boterf. Agrémenté de mille anecdotes cocasses ou dramatiques, mais aussi de jugements critiques, son livre constitue un document du plus grand intérêt sur un aspect insolite et méconnu de la Seconde Guerre mondiale.
Nantes, Editions du Petit Véhicule, 2001, in-8°, 307 pp, 28 photos, fac-similé d'un article de presse de l'époque, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
"Ce livre est unique en son genre : il n'en a été écrit aucun, ni sur la "Ville d'Ys", ni sur la période de guerre 39-40 sur les Bancs de Terre Neuve. C'est le texte original et intégral, complété par quelques renvois explicatifs, du Journal de Bord écrit chaque soir pendant la période douloureuse de 39-40. La "Ville d'Ys" était le dernier navire au charbon de la Marine Nationale. Station Navale de Terre Neuve, il était affecté à l'assistance aux voiliers et chalutiers de la Grande Pêche. Embarqué le 5 avril 1939, j'ai fait à son bord la campagne de pèche 1939 à Terre Neuve et au Groenland. Je décris la terrible vie des Terre Neuvas et les beautés du Soleil de Minuit. L'hiver 39-40, hivernage aux Antilles avec plusieurs missions allant de la surveillance avec blocus des pétroliers allemands à Curaçao au maintien de l'ordre à Marie-Galante. En avril 40, reprise de la mission d'aide et assistance sur les Bancs de Terre Neuve. Ces marins étaient peu ou mal informés du déroulement de la guerre et même de l'envahissement de la France, armistice compris. En juin 40, nous sommes bloqués à Saint Pierre et Miquelon et y restons jusqu'en novembre 40. Au jour le jour, j'ai retracé les difficultés matérielles et surtout morales endurées par l'équipage pendant plus de six mois, sans autre information que celles rares de Radio Paris, plus ou moins germanisé, sans courrier ni nouvelles de nos familles, mais aussi sans savoir ce qui s'était exactement passé en France ni quelle orientation choisir : France Libre ou Pétainisme ? surtout après les évènements de Mers el Kébir et de Dakar. Finalement, je choisis et obtins l'accord du Commandant de me faire démobiliser à Saint Pierre. Le double jeu du Commandant m'en empêcha. La "Ville d'Ys" rallia Fort de France d'où je fus rapatrié d'office. J'ai vécu une belle mais difficile aventure. A 83 ans, j'ai décidé de la publier. Sans l'avoir recherché, je m'aperçois avoir fait oeuvre de modeste historien." (Quartier Maître Jean Lecerf) — "Soixante ans... C'est le temps qu'il a fallu à un certain Jean Lecerf, ancien secrétaire militaire de l'aviso Ville d'Ys pour retrouver celui qui avait été son chef par intérim, pendant quelques semaines début 1940, avant d'être rapatrié à son tour pour embarquer sur un sous-marin. A vrai dire, sous la poussière accumulée par les ans, le nom de Lecerf était totalement oublié. « De mon débarquement de la Ville d'Ys à Fort-de-France, en février 1940, je n'avais gardé que peu de souvenirs, en particulier aucun de Jean Lecerf. "Les peuples heureux n'ayant pas d'histoire", il faut croire que nos rapports avaient été harmonieux. Et maintenant, ce vieux jeune homme de 82 ans me demande de préfacer un ouvrage basé sur ses impressions de matelot de 1940 consignées dans son journal de bord. Il m'a montré son manuscrit, écrit au jour le jour, avec le style primesautier, spontané, plein de fraîcheur et parfois de naïveté de la jeunesse.» C'est ainsi que Jean Vessières, Officier des Pêches de la "Ville d'Ys", évoque dans sa préface le travail de mémoire de Jean Lecerf : précis, exact, attentif, mesuré comme une boussole."
P., Editions de la Revue Moderne, 1946, in-12, 125 pp, broché, non coupé, bon état, envoi a.s.
France-Empire, 1997, gr. in-8°, 332 pp, préface de Maurice Schumann, annexes, broché, couv. illustrée, bon état
Sous-préfet de Chateaubriant au moment de l'exécution des otages, sous-préfet de Saint-Nazaire lors du commando sur le port, puis de la destruction totale de la ville, préfet de la Corrèze en liaison étroite avec la Résistance lorsque les forces de l'ordre de Vichy traquaient les maquisards, révoqué par le milicien Darnand et recherché par la Gestapo, Bernard Lecornu a ensuite été incarcéré pendant cinq mois à Fresnes avec les prévenus de collaboration en 1944-1945, avant d'être libéré, réintégré dans ses fonctions de préfet et décoré de la médaille de la Résistance...
France-Empire, 1984, gr. in-8°, 332 pp, préface de Maurice Schumann, annexes, broché, bon état
Sous-préfet de Chateaubriant au moment de l'exécution des otages, sous-préfet de Saint-Nazaire lors du commando sur le port, puis de la destruction totale de la ville, préfet de la Corrèze en liaison étroite avec la Résistance lorsque les forces de l'ordre de Vichy traquaient les maquisards, révoqué par le milicien Darnand et recherché par la Gestapo, Bernard Lecornu a ensuite été incarcéré pendant cinq mois à Fresnes avec les prévenus de collaboration en 1944-1945, avant d'être libéré, réintégré dans ses fonctions de préfet et décoré de la médaille de la Résistance...
Editions Horvath, 1988, gr. in-8°, 149 pp, 12 pl. de documents d'époque hors texte, repères chronologiques, biblio, broché, bon état
A Caen et dans le Calvados, entre 1940 et 1944, des partis collaborationnistes se développèrent et tentèrent d'imposer leurs idées. Après la poignée de main de Montoire, des hommes suivirent le chef de l'état français dans la voie de la collaboration. Pourquoi ces hommes ont-ils fait ce choix ? Depuis plus de quarante ans, hormis quelques lignes éparses, on a évité de s'interroger sur ce choix... Malgré l'impossibilité de consulter les archives judiciaires, la lecture et la relecture de la presse locale ont permis à l'auteur d'entreprendre une étude approfondie de la collaboration dans le Calvados sans laquelle l'histoire contemporaine de la région serait incomplète.
Plon, 1971, pt in-8°, 186 pp, 8 pl. de fac-similés et photos hors texte, broché, bon état. On joint des articles de presse sur le livre avec des entretiens avec l'auteur (le Monde, le Figaro)
En mai-juin 1941, en pleine zone interdite, les mineurs cessent le travail face à l'occupant allemand. Auguste Lecœur, à l'époque dauphin de Maurice Thorez, qui organisa cette « manifestation patriotique » en explique le sens à une époque où le PCF entretenait avec l'Allemagne des « rapports de neutralité bienveillante ». — Lecœur, dirigeant de la fédération communiste du Pas-de-Calais, sera l'un des principaux animateurs de la grande grève des mineurs de mai-juin 1941. Cette grève a représenté, dans les premières années de l'occupation, le seul mouvement de rébellion d'une certaine ampleur développé sur le territoire national. L'organisation syndicale clandestine qui s'est mise en place dans le bassin minier, – les CUSA (Comités d'unité syndicale et d'action) –, a, dès la fin 1940, développé en dehors des directives nationales une ligne revendicative qui n'excluait pas l'affrontement avec les Allemands. Les traditions patriotes sont plus vivaces qu'ailleurs dans cette région qui a déjà connu l'occupation pendant la première guerre mondiale et qui, de surcroît, est directement rattachée à l'administration allemande de Bruxelles. Les conditions de vie sont aussi dures que dans tout le pays, mais les Allemands maintiennent les cadences de production à un niveau extrêmement élevé. À la suite d'un incident banal entre des mineurs et un chef porion, le débrayage de la fosse numéro 7 de Dourges s'étend en quelques jours à tout le bassin minier. Lecœur et la direction des CUSA ont lancé le mot d'ordre de grève. Le mouvement culmine le 4 juin : 100.000 mineurs sont alors en grève dans le bassin, soit la quasi-totalité de l'effectif ouvrier. Les mineurs obtiennent rapidement satisfaction, mais les Allemands se sont lancés dans une sanglante chasse aux meneurs : emprisonnement et déportation d'hommes et de femmes, souvent désignés avec la complicité des cadres des Compagnies minières. Jusqu'à la fin de l'occupation, la résistance ouvrière demeurera particulièrement vivace dans la région du Nord.
Saint-Herblain, Pierre Gauthier, 1979 in-8°, 215 pp, préface du Contre-Amiral Pépin Le Halleur, 32 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état. Edition originale, un des ex. numérotés (n° 27) et signés par l'auteur (justification non précisée), enrichie d'un envoi a.s. de l'auteur à un camarade
Souvenirs d'un Lorientais engagé dans les Forces Navales Françaises Libres.
Rossel Edition, 1974, gr. in-8°, 271 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, discret C. de bibl. sur la page de faux-titre, bon état
Plon, 1993, in-8°, 444 pp, 8 pl. de photos hors texte, chronologie, biblio, 8 documents en fac-similé in fine, chronologie, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Les archives de l'Occupation réservent encore des surprises de taille. Ainsi le régime de Vichy a-t-il systématiquement ouvert le courrier des Français et écouté leur conversations téléphoniques en mobilisant des milliers de fonctionnaires qui opéraient clandestinement. Ce travail d'espionnage représente aujourd'hui une formidable masse de documents totalement inédits, témoignages exceptionnels sur l'époque la plus trouble de notre histoire nationale. Ces échanges "volés", sélectionnés et resitués dans leur contexte tracent une chronique saisissante des années noires : descriptions de l'exode et de la défaite, récits au jour le jour des mille difficultés de la vie quotidienne, lettres de prisonniers, de travailleurs en Allemagne autant de témoignages d'un pays qui souffre et se plaint. Ces documents interceptés permettent également de mieux comprendre la politique de l'occupant allemand, l'état d'esprit des simples citoyens comme celui des résistants ou des collaborateurs, les étapes de la persécution des Juifs. Des histoires où se mêlent témoignages bouleversants, banalités du quotidien et récits épiques révèlent une France en guerre à la fois inconnue et au plus près de la vérité.
P., Durassié, 1942, in-12, 252 pp, broché, état correct
"Correspondant de guerre, Jacques-Henri Lefebvre se déplace sur la frontière franco-allemande et livre, sous forme de notes d'une ou deux pages, de multiples anecdotes relatives à ce qu'il a vu sur le front et à l'arrière. Chacune d'entre elles est l'occasion d'illustrer la "drôle de guerre" et surtout la Campagne de France. Ancien combattant de 1914-1918, l'auteur dénonce surtout l'attitude des civils, et plus particulièrement de la bourgeoisie et de la classe ouvrière. S'il met en exergue de nombreux actes de bravoure de soldats des Armées de terre et de l'air, il critique aussi les erreurs du commandement, la lourdeur administrative, la politique socialiste de la IIIe République qui constituent autant d'explications de la défaite." (Françoise Passera, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
Histoire & Collections, 2000, in-8°, 333 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, broché, bon état. Texte en anglais
Alma éditeur, 2015, in-8°, 371 pp, biblio et principales sources, broché, couv. illustrée, bon état
Hollywood vit en Mary Lindell une héroïne de la Résistance. Lorsqu'elle mourut, en 1986, le portrait était parfait. L'infirmière anglaise, devenue comtesse de Milleville par son mariage, aurait fait passer en Angleterre des milliers de personnes et pris la tête d'un réseau basé à Ruffec, dans les Charentes, avant d'être arrêtée puis déportée... Histoire trop bien fabriquée, mémoire très sélective. Dès la fin des années 1940, Mary Lindell entreprend de se fabriquer une légende. Alertée par Anise Postel-Vinay – qui fut déportée à Ravensbrück avec Germaine Tillion – la journaliste Marie-Laure Le Foulon décide de mener l'enquête. Elle consulte les archives en France, en Allemagne, en Suisse, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis. Au lieu d'une héroïque comtesse, elle découvre une affabulatrice flanquée d'une bien étrange famille et une déportée dont l'attitude à Ravensbrück pose bien des questions. “Lady Mensonges” démonte, pièce à pièce, l'imposture. Cette plongée dans les années noires met ainsi d'autant mieux en valeur la trajectoire de celles et ceux qui n'ont pas transigé. Et dont on entend ici la voix, à commencer par celle d'Anise Postel-Vinay.
Flammarion, 1993, in-4°, 200 pp, très nombreuses photos, 32 pl. de photos et documents en couleurs hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Hachette, 1945, in-12, 188 pp, broché, couv. illustrée, bon état
La Libération de Paris racontée par Georges Le Fèvre (1892-1968), l’historiographe officiel de l’expédition Citroën Centre-Asie (la « Croisière Jaune ») et l'un des fondateurs du prix littéraire Théophraste Renaudot.
Éditions Baudinière, s.d. (1942), in-12, 252 pp, broché, traces de scotch en haut et bas du dos, bon état
Souvenirs écrits au lendemain de l'Armistice par Roger Lefèvre (1907-1981), l'ouvrage retrace les dernières heures de la défense de Dunkerque, bataille à laquelle il avait participé. — Roger Lefèvre fut élu député socialiste en 1936. Au congrès de Vichy, le 10 juillet 1940, il vota les pouvoirs constituants au maréchal Pétain. Déchu de ses mandats par le gouvernement de Vichy, Roger Lefevre sollicita un poste à l'Université, qui lui fut refusé, et travailla à une thèse de doctorat sur Descartes, ainsi qu'à des ouvrages sur Condillac, avant de participer à la Résistance... "Ce livre n'est pas un roman. Lieux, dates, personnages, anecdotes, tout est strictement authentique." (Note de l'éditeur) — "Roger Lefèvre raconte l'invasion allemande de mai 1940 alors qu'il stationne avec son régiment d'artillerie à la frontière franco-belge. Il s'attache à décrire sa guerre face à une Armée allemande qui lui semble invincible et à expliquer les raisons de la défaite due, à ses yeux, essentiellement au retard de l'Armée française (en matériel, en stratégie, en tactique). La division dont il fait partie est refoulée vers Dunkerque et se retrouve à défendre la ville sous les bombes. L'auteur réussit à s'embarquer vers l'Angleterre où la population réserve aux soldats un accueil bienveillant. Le temps de quelques jours de repos, il rembarque pour la France où, depuis la Somme, il se replie vers la Normandie. Sa mission consiste à défendre les ponts sur l'Orne. A la suite du message radiophonique du maréchal Pétain du 17 juin 1940, appelant à cesser les combats, les soldats se rendent et sont capturés à Vassy (Calvados). Alors que l'armistice n'est pas encore signé, des milliers de soldats prisonniers sont dirigés vers l'est. Certains tentent de s'évader et y parviennent, tel l'auteur." (Françoise Passera, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
Presses de la Cité, 1975 in-8°, 289 pp, préface du général de Cossé-Brissac, 8 pl. de photos hors texte, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Au milieu de la défaite de 1940. une lueur d'espoir : Calais. Malgré les Panzers et les Stukas les défenseurs de la ville ne se rendront qu'après épuisement total des moyens. Un livre dense à l'honneur du combattant allié de cette sombre période. — "Ces pages sont un hommage aux défenseurs de Boulogne et de Calais. Les témoignages des différents acteurs de ce drame, français et britanniques, les rapports officiels sur les différentes formations qui ont combattu à Boulogne et à Calais permettent de serrer au plus près la vérité. La progression des troupes allemandes depuis la frontière, les circonstances qui ont amené la percée, la rupture, l'exploitation, la course à la mer et le redressement vers les ports de la Manche et de la mer du Nord y sont évoqués afin de mieux suivre la chronologie des événements vue du côté allemand..."
CHRONIQUE, 1990, in-4°, 789 pp, Editions Chronique 1990, 789p., nombreuses illustrations, in-4, reliure d'éditeur & jaquette (état neuf).
Nouvelles Editions Latines, 1949, in-12, 155 pp, broché, bon état
La Bataille des Frontières ; Pendant le sursis ; La Bataille de France ; Des derniers combats à l'Armistice ; Le sort en est jeté ; L'irréparable malentendu. — François Le Grix (1881-1966) fut directeur de la "Revue hebdomadaire", revue littéraire et politique fondée en 1892 par Fernand Laudet et publiée jusqu'en 1939, homme aux joues fardées et à la perruque cocasse, il fut le « découvreur » de Georges Bernanos et Julien Green. — "Jusqu'à la déclaration de la guerre, François Le Grix reste profondément germanophobe, à la différence de son ami Philippe Henriot qui devient partisan de la réconciliation franco-allemande – il défend les accords de Munich en 1938 –, pro-hitlérien et qui sera, on le sait, un collaborateur actif sous l'Occupation. En juin 1940, François Le Grix conduira sur la route de l'exode la femme et les filles de Jean-Louis Vaudoyer, ainsi que la belle-mère de François Mauriac, jusqu'au refuge de Malagar, maison familiale de celui-ci. Sous l'Occupation, il collaborera – avec Pierre Lafue, Jean Soulairol (1892-1959), le philosophe Jean Daujat (1906-1998) et Emmanuel Beau de Loménie (1896-1974) – à la collection « Hier et demain », publiée par les éditions Sequana de René Julliard. Après la guerre, François Le Grix collaborera aux “Écrits de Paris” et publiera, aux Nouvelles Éditions latines, “En écoutant Weygand” (1949). Il entrera comme lecteur chez Julliard – où il défendra notamment la publication de “Bonjour tristesse” de Françoise Sagan en 1953." (Patricia Sorel, Plon : Le sens de l'histoire (1833-1962), 2016)
Nouvelles Editions Latines, 1994, in-8°, 407 pp, nombreuses photos et fac-similés dans le texte et à pleine page, index, broché, couv. illustrée, soulignures stylo sur 30 pp, bon état
Nouvelles Editions Latines, 1997, in-8°, 459 pp, 36 photos et fac-similés dans le texte, index, broché, couv. illustrée, qqs annotations crayon, bon état
Dans un combat pour défendre la mémoire du maréchal Pétain et demander, conformément au voeu du général de Gaulle et du maréchal Juin, la translation à Verdun de l'illustre soldat inhumé à l'île d'Yeu, l'auteur avait écrit “Pétain, gloire et sacrifice” qui fut couronné en 1991 du Prix des Intellectuels Indépendants. Puis en 1994, il écrivait “Le Maréchal et la France” suivi, en 1995 de “Pétain et les Américains”. Dans le cadre de cette lutte pour réécrire à l'endroit l'histoire de celui qui avait acquis "des titres impérissables à la reconnaissance nationale", paraît en 1997, ce nouvel ouvrage : “Pétain et les Allemands”. Ce livre complète heureusement le précédent, dans la mesure où l'aversion de Pétain à l'égard du militarisme allemand eut pour corollaire l'indéfectible amitié qu'il portait à Pershing et aux combattants américains. Amitié qui ne signifie pas qu'il se serait réjoui de la forme prise, en cette fin de siècle par l'impérialisme américain. A contrario, en ces jours qui marquent la fin des guerres fratricides entre Francs et Germains, son aversion pour les "Boches" le céderait aux sentiments de respect mutuel et d'union qu'il exprimait, dans un voeu formulé devant le maréchal Rundstedt, en mai 1944, alors que la défaite allemande était inéluctable : "Je ne voudrais pas mourir avant d'avoir vu la réconciliation de nos deux peuples. Je veux oublier toutes les guerres ; je ne veux plus connaître que les dates des traités de paix."
Nouvelles Editions Latines, 2000, in-8°, 286 pp, 21 photos et 37 fac-similés, annexes, index, broché, couv. illustrée, bon état
Nouvelles Editions Latines, 1991, in-8°, 331 pp, préface de Jean Borotra, 8 pl. de photos et fac-similés hors texte, index, broché, couv. illustrée, bon état (Prix des Intellectuels indépendants, 1991)
"... Je vous soumets mes réflexions sur votre étude. Elle est remarquable par la précision de l'information, la sobriété du style, l'impartialité du jugement..." (Jean Guitton)
Bordeaux, Impr. de J. Pechade, s.d. (1945), gr. in-8°, 28 pp, un fac-similé de lettre et 4 pl. hors texte (3 photos et une carte), broché, bon état
"« Féministe convaincue », Manon Cormier fonde en 1924 puis préside la section girondine de la Ligue française pour le droit des femmes (LFDF). Devenue chef de bureau au ministère du Ravitaillement le 1er août 1940, elle s'engage dans la Résistance, au Front national et peut-être même aux Francs-tireurs et partisans. Arrêtée le 30 septembre 1943, elle est déportée politique « NN », emprisonnée à Lauban puis le 26 octobre 1944 au camp de Ravensbrück et transférée dans celui de Mauthausen le 7 mars 1945. Elle est libérée le 22 avril mais, épuisée, elle est hospitalisée et décède, non sans avoir pu donner son témoignage à sa sœur." (Bernard Lachaize, Dictionnaire des féministes, 2017)
Laffont, 1962, in-12, 199 pp, très nombreuses photos, broché, couv. illustrée, bon état
"Ces photos, tirées du film suédois d'E. Leiser et accompagnées de brefs commentaires, veulent « opposer la réalité nazie à la phraséologie du livre d'Hitler » et faire revivre devant nos yeux l'horreur de l'époque hitlérienne." (Revue française de science politique, 1963) — "Pendant l'été de 1924, interné à la forteresse de Landsberg, après un putsch manqué à Munich, Adolf Hitler commença d'écrire un livre qu'il voulut d'abord intituler : Quatre ans et demi de combat contre le mensonge, la stupidité et la lâcheté. Sur les conseils de Max Amman, directeur des publications nazies, il adopta un titre plus lapidaire : Mon Combat (Mein Kampf). Ce livre contenait la doctrine nationale socialiste, la pensée politique et philosophique d'Hitler, le plan de la conquête du pouvoir en Allemagne et de l'ordre nouveau qui devait être établi en Europe. Mais ni les Allemands – qui, à partir de 1933 en firent leur bible – ni les démocraties européennes ne comprirent ce terrible avertissement. En 1959, un journaliste, Erwin Leiser, rassembla des documents filmés et photographiques, tirés des archives nazies, pour réaliser un film de montage, intitulé, lui aussi, Mein Kampf. Né à Berlin en 1923, émigré plus fard en Suède et naturalisé suédois, Erwin Leiser voulait "que les images et les documents parlent directement à une génération pour qui ce temps sanglant fait déjà partie de l'histoire" et montrer à la jeunesse "que l'avilissement de l'homme par l'homme est le plus grand crime qui soit". Le film Mein Kampf a donc toute la rigueur d'un documentaire dans lequel aucun moment de vérité n'a été interprété ou reconstitué (le commentaire sobre et précis de la version française est de Léon Zitrone). Il part de la guerre de rues à Berlin, en 1945, pour suivre, ensuite, par un retour en arrière, le déroulement chronologique des événements (causes et conséquences) qui ont conduit Hitler à la dictature de l'Allemagne et à la guerre. C'est le contenu du livre vérifié par des faits irréfutables : les "actualités" allemandes. Dans les quelque 200.000 mètres de pellicule qu'il avait à sa disposition, Erwin Leiser a fait une sélection intelligente et didactique. Mais il a conservé intégralement un film tourné dans le ghetto de Varsovie par les services de propagande antisémite du gauleiter de la Pologne, Hans Frank. Ce long morceau d'horreur, loin de détruire l'équilibre du montage, en renforce le propos historique. Cela, que nous ne pouvions imaginer, cela est réellement arrivé, de par la volonté d'un homme et de ceux qui ont agi en son nom..." (Jacques Siclier, Le Monde)