Pages d'Histoire - Librairie Clio

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‎LEO (Gerhard).‎

Reference : 120305

(1997)

ISBN : 9782908527551

‎Un Allemand dans la Résistance. Le train pour Toulouse.‎

‎ Editions Tirésias, 1997, in-8°, 307 pp, traduit de l'allemand, préfaces de Gilles Perrault et de Bernard Thibault, 8 pl. de photos hors texte, broché, une photo de l'auteur en couv., soulignures crayon, bon état‎


‎Souvenirs de Gerhard Leo, fils de parents antinazis réfugiés en France dans les années 1930. Il participe très tôt à la Résistance au sein de l'organisation du TA, avant de rejoindre les Francs-Tireurs et partisans. — "Un livre de plus sur la Résistance ? Si l'on veut. Mais son héros est allemand et combat l'armée hitlérienne en France. Surtout, ce très authentique récit possède toutes les grâces d'un beau roman. Gerhard Leo n'avait pas dix ans quand ses parents se réfugièrent en France. ...C'est le début d'un long cheminement intime qui fait de ce récit l'équivalent des grands romans de formation de la tradition littéraire. Il pourrait se dérouler dans un maquis ou dans un groupe de sabotage. Pour notre bonheur de lecteur, le jeune Gerhard est affecté à ce qu'on nommait alors le «Travail allemand ». Il est envoyé par ses chefs dans le camp ennemi. Il entre, sur ordre, dans le ventre même de la bête immonde. Taupe de la Résistance, c'est au sein de la Wehrmacht que ce très jeune homme va découvrir, pour le meilleur et pour le pire, l'espèce humaine. Pour le public français, quel reportage passionnant ! L'armée d'occupation, nous la considérions en bloc, un bloc pesant. ...La Wehrmacht n'était pas un bloc, Gerhard Leo, cinquante ans après, ou presque, a le grand talent de nous faire découvrir cette fascinante terra incognito... avec les yeux ingénus de l'explorateur d'antan. A ceux qui risquaient le pire (découverts, ils étaient tenus pour des traîtres) était échu le pire. Un tract glissé dans la mauvaise main, un mot de trop à un soldat mal choisi : la plus minime erreur ne pardonnait pas. Un tel travail exigeait hardiesse, prudence, psychologie, expérience de la vie et des hommes. Gerhard avait dix-neuf ans. Rude époque et dure école ! Son extraordinaire aventure, dont beaucoup s'enorgueilliraient à juste titre, avec la tentation si compréhensible de prendre la pose, Gerhard nous la conte avec une simplicité et une modestie rares. Comment ne pas succomber à la séduction de ce jeune homme inflexible dans son engagement, mais l'oeil ouvert sur les bigarrures de la vie, l'oreille attentive à toutes les dissonances ? Son livre, admirablement traduit par Pierre Durand, est bien davantage qu'un passionnant récit de guerre : intemporel quoique rigoureusement daté, authentique mais libre comme l'air romanesque, il nous met sous le charme de la jeunesse toujours recommencée." (Gilles Perrault) ‎

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‎LEO (Gerhard).‎

Reference : 14672

(1989)

ISBN : 9782209061839

‎Un train pour Toulouse.‎

‎ Messidor, 1989, in-8°, 300 pp, traduit de l'allemand, préface de Gilles Perrault, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale en français, enrichie d'un envoi a.s. de l'auteur‎


‎Souvenirs de Gerhard Leo, fils de parents antinazis réfugiés en France dans les années 1930. Il participe très tôt à la Résistance au sein de l'organisation du TA, avant de rejoindre les Francs-Tireurs et partisans. — "Un livre de plus sur la Résistance ? Si l'on veut. Mais son héros est allemand et combat l'armée hitlérienne en France. Surtout, ce très authentique récit possède toutes les grâces d'un beau roman. Gerhard Leo n'avait pas dix ans quand ses parents se réfugièrent en France. ...C'est le début d'un long cheminement intime qui fait de ce récit l'équivalent des grands romans de formation de la tradition littéraire. Il pourrait se dérouler dans un maquis ou dans un groupe de sabotage. Pour notre bonheur de lecteur, le jeune Gerhard est affecté à ce qu'on nommait alors le «Travail allemand ». Il est envoyé par ses chefs dans le camp ennemi. Il entre, sur ordre, dans le ventre même de la bête immonde. Taupe de la Résistance, c'est au sein de la Wehrmacht que ce très jeune homme va découvrir, pour le meilleur et pour le pire, l'espèce humaine. Pour le public français, quel reportage passionnant ! L'armée d'occupation, nous la considérions en bloc, un bloc pesant. ...La Wehrmacht n'était pas un bloc, Gerhard Leo, cinquante ans après, ou presque, a le grand talent de nous faire découvrir cette fascinante terra incognito... avec les yeux ingénus de l'explorateur d'antan. A ceux qui risquaient le pire (découverts, ils étaient tenus pour des traîtres) était échu le pire. Un tract glissé dans la mauvaise main, un mot de trop à un soldat mal choisi : la plus minime erreur ne pardonnait pas. Un tel travail exigeait hardiesse, prudence, psychologie, expérience de la vie et des hommes. Gerhard avait dix-neuf ans. Rude époque et dure école ! Son extraordinaire aventure, dont beaucoup s'enorgueilliraient à juste titre, avec la tentation si compréhensible de prendre la pose, Gerhard nous la conte avec une simplicité et une modestie rares. Comment ne pas succomber à la séduction de ce jeune homme inflexible dans son engagement, mais l'oeil ouvert sur les bigarrures de la vie, l'oreille attentive à toutes les dissonances ? Son livre, admirablement traduit par Pierre Durand, est bien davantage qu'un passionnant récit de guerre : intemporel quoique rigoureusement daté, authentique mais libre comme l'air romanesque, il nous met sous le charme de la jeunesse toujours recommencée." (Gilles Perrault) ‎

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‎LE PLAY (Dr. Albert-E.).‎

Reference : 102199

(1947)

‎Le Chemin de ronde. Promenade autour de la terre, 1906-1916.‎

‎ P., Librairie Le François, 1947, in-12, 318 pp, préfaces de Gabriel Hanotaux et du docteur Fiessinger, broché, bon état, envoi a.s.‎


‎Souvenirs de voyage du docteur Albert Le Play, ancien chef de clinique du Pr. Dieulafoy et petit-fils de l'illustre Frédéric Le Play, précurseur de la sociologie. On a d'abord les notes d'un long voyage effectué de novembre 1906 à juin 1907. L'auteur débute son récit à Stamboul, la côte d'Asie Mineure, l'Egypte, la Nubie, les Indes, l'Indo-Chine, la côte d'Annam, le Tonkin, la Chine, le Japon. Il termine son voyage par les Etats-Unis (les abattoirs de Chicago...) (pp. 15-211), puis une soirée à Tanger, le Gada de Debdou, qqs impressions de la guerre (Dixmude au début de 1915, Bucarest à la fin de 1916, le 16 décembre 1916 à Petrograd, lors de l'assassinat de Raspoutine, que l'auteur, alors sur les lieux, a failli voir de ses yeux...). Avec en épilogue les souvenirs de l'auteur sur l'Exode tragique de juin 1940 (pp. 253-316). ‎

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‎LEPOTIER (Capitaine de vaisseau).‎

Reference : 69250

(1946)

‎La Victoire vint de la mer.‎

‎ Editions Mirambeau, 1946, in-12, 255 pp, cartes, broché, fragile couv. illustrée abîmée, papier lég. jauni, état correct. Peu courant‎


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‎LEPOTIER (Contre-amiral).‎

Reference : 7506

(1969)

‎Les Derniers Torpilleurs.‎

‎ France-Empire, 1969, pt in-8°, 442 pp, 12 pl. de photos hors texte, cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état, ‎


‎"D’après l’auteur, le « gigantisme » serait le signe avant-coureur de la disparition prochaine d’un type de navires. Ainsi en est-il des torpilleurs qui, à l’origine, au moment de la guerre de Sécession, étaient de petits bâtiments auxquels leur armement devait permettre de s’attaquer victorieusement aux plus grands. Mais le bâtiment de petit tonnage n’a pas de rayon d’action suffisamment étendu pour livrer combat en haute mer ; il doit donc être remplacé par un navire plus important, dont on s’aperçoit vite qu’il doit être encore plus gros pour remplir correctement ses missions ; aux vedettes succèdent les torpilleurs, puis les contre-torpilleurs, puis les escorteurs ; les destroyers sont chargés de lutter contre eux ; l’apparition du missile impose de donner aux navires un tonnage relativement élevé ; l’ère des torpilleurs prend fin, cependant que demeurent, pour des missions précises, mais limitées, les vedettes rapides. Ce qui persiste, c’est « l’esprit torpilleur », c’est-à-dire le courage, l’audace, l’imagination, le dévouement, la conviction que la bataille peut être gagnée à force de décision et de rapidité d’exécution. L’amiral Lepotier retrace, avec sa verve et son aisance habituelles, cette histoire héroïque des torpilleurs, en relatant avec minutie de nombreuses actions qui sont autant d’exemples en même temps que des arguments en faveur de sa thèse. On lira ce livre avec intérêt ; il évoque un des aspects les plus exaltants de la vie et de la guerre sur mer." (Jean Némo, Revue de Défense nationale, 1970) ‎

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‎LEPOTIER (Contre-Amiral).‎

Reference : 9050

(1953)

‎Raids sur mer. St Nazaire - Dieppe.‎

‎ France-Empire, 1953, pt in-8°, 299 pp, préface de l'Amiral Mountbatten, 8 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, état correct‎


‎St Nazaire... Dieppe... 1942. A deux reprises la France passe par des alternatives d'espoir et d'angoisse. En prélude au débarquement de la Libération, les Alliés ont lancé des raids amphibies, d'une puissance sans précédent sur nos côtes occupées par l'ennemi. Raids sur mer, du contre-amiral Lepotier, est l'audacieuse et authentique histoire de ces hommes venus du large pour éperonner et prendre d'assaut deux des ports les plus formidablement défendus du fameux "mur de l'Atlantique". ‎

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‎LEPOTIER (Contre-Amiral).‎

Reference : 69198

(1960)

‎Raids sur mer. St Nazaire - Dieppe.‎

‎ France-Empire, 1960, pt in-8°, 299 pp, préface de l'Amiral Mountbatten, 8 pl. de photos hors texte, 4 cartes, broché, jaquette illustrée, bon état‎


‎St Nazaire... Dieppe... 1942. A deux reprises la France passe par des alternatives d'espoir et d'angoisse. En prélude au débarquement de la Libération, les Alliés ont lancé des raids amphibies, d'une puissance sans précédent sur nos côtes occupées par l'ennemi. Raids sur mer, du contre-amiral Lepotier, est l'audacieuse et authentique histoire de ces hommes venus du large pour éperonner et prendre d'assaut deux des ports les plus formidablement défendus du fameux "mur de l'Atlantique". ‎

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‎LEPRINCE (Bernard).‎

Reference : 101004

(1942)

‎L'Afrique du Nord au travail. Reportage.‎

‎ Aurillac, L'Effort Paysan, 1942, in-12, 166 pp, 28 photos sur 16 pl. hors texte, broché, bon état‎


‎Ouvrage de propagande. Reportage dans les trois territoires français d'Afrique du Nord, Tunisie, Algérie, Maroc, réalisé à l'automne de 1941, prépublié en grande partie dans la revue maréchaliste L'Effort Paysan. ‎

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‎LEPRÊTRE (Xavier).‎

Reference : 69201

(1994)

‎De la Résistance à la déportation. Compiègne-Royallieu 1940-1944.‎

‎ Compiègne, Chez l'Auteur, 1994, gr. in-8°, 222 pp, 68 photos, documents en fac-similé et cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Bien complet du feuillet d'errata recto-verso volant‎


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‎LERECOUVREUX (Marcel).‎

Reference : 117666

(1955)

‎Résurrection de l'armée française. De Weygand à Giraud.‎

‎ Nouvelles Editions Latines, 1955, in-8°, 478 pp, 9 cartes et croquis, biblio, reliure demi-chagrin carmin dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrée et dos conservés (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s.‎


‎"La vérité historique face aux mémoires de Churchill, De Gaulle, et autres..." — "Le but de M. Lerecouvreux a été de montrer comment l'armée française, abattue par sa défaite, décimée, désarmée, trop méprisée (même par un grand nombre de Français), ayant perdu jusqu'à la confiance en soi, redevint, en moins de trois ans, capable de combattre à côté des armées alliées et de s'imposer au respect et même à l'admiration des Anglo-Saxons. Il a voulu ainsi rendre justice aux artisans de cette résurrection : ceux, tout d'abord, qui, dès le lendemain de l'armistice, camouflèrent matériel, personnel et services et maintinrent les esprits orientés vers la reprise de la lutte : le général Weygand, qui, tout en gardant l'Afrique française à l'abri de toute mainmise allemande, recréa matériellement et moralement l'armée d'Afrique, le général Giraud, qui, avec l'aide de nos alliés, développa et modernisa cette armée, puis la relança dans la guerre. Il y avait là matière à une étude historique du plus haut intérêt, à condition de disposer de tous les témoignages utiles et, surtout, de savoir se dégager des préjugés et des rancoeurs consécutives aux disputes de ces tristes années. Mais, si l'auteur paraît avoir sérieusement étudié la plupart des nombreux ouvrages publiés sur la période 1940-1943, si même il a recueilli les confidences de quelques acteurs du grand drame et consulté quelques documents inédits, il s'en faut de beaucoup que les principaux intéressés aient rompu le silence et mis au jour leurs archives personnelles. Il s'en faut de beaucoup plus encore que M. Lerecouvreux ait su garder, dans, son exposé et dans ses jugements, impartialité et sérénité. Les chapitres de son livre relatifs à l'armée de l'armistice, au rôle de Weygand en Afrique, à l'activité proprement militaire de Giraud, à la modernisation de l'armée d'Afrique, à l'emploi de cette armée en Tunisie comme avant-garde et couverture des armées d'Eisenhower, à la conquête de la Corse et de l'île d'Elbe sont d'une valeur et d'un intérêt certains. Mais son admiration sans réserves pour Giraud lui fait perdre toute mesure à l'égard de ceux qui se sont opposés peu ou prou à lui ou à ses idées. Bien entendu, sans tenir compte de la situation internationale qui exigeait au plus tôt l'ouverture d'un second front, de l'importance, sans doute excessive, accordée par les Américains au planning et de leur incertitude, trop justifiée, quant à la collaboration française, il reproche amèrement à l'état-major américain de n'avoir pas admis les propositions de Giraud relatives à l'époque (printemps 1943) et à l'objectif (côtes de Provence). Il laisse entendre qu'Eisenhower aurait volontairement retardé l'arrivée de Giraud à Alger jusqu'au lendemain du débarquement et il l'accuse d'avoir systématiquement, dans sa Croisade en Europe, sous-estimé l'effort français et, en même temps, surestimé l'aide matérielle qu'il nous apporta effectivement. Il est non moins sévère pour le général Clark, coupable de ne pas avoir témoigné assez de déférence à Giraud lors des entretiens de Gibraltar et qui, sans doute sous l'impression qu'il avait gardée de ces entretiens, traita Giraud, à Alger, avec quelque désinvolture. Mais c'est surtout le général de Gaulle et ses fidèles qu'il accable dans l'exposé qu'il a cru devoir faire des événements politiques d'Alger en novembre-décembre 1942 et en mai-août 1943. Il ne se contente pas de montrer comment leur propagande de Londres et leur action à Alger contrecarrèrent fâcheusement les efforts de Giraud, divisèrent momentanément les cadres de l'armée et incitèrent nos Alliés à se défier de nous et à ralentir notre réarmement. Dans les termes les plus virulents (« rapace intérêt personnel », « sectarisme étroit »), il multiplie insinuations et accusations : le général de Gaulle ne se serait laissé guider que par l'ambition personnelle, la mystique révolutionnaire et les préoccupations partisanes ; le gaullisme n'aurait jamais visé que la conquête des places dans le gouvernement futur de la France, etc. Quelles qu'aient été ses intentions, son livre relève de la polémique plus que de l'histoire." (Général Lestien, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1958) ‎

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‎LERNER (Henri).‎

Reference : 69948

(1990)

ISBN : 9782226039361

‎Catroux.‎

‎ Albin Michel, 1990, gr. in-8°, 432 pp, préface de Jean Lacouture, 8 pl. de photos hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎"De tous les compagnons du général de Gaulle, peu lui furent aussi proches, accédèrent à un rang aussi important que le général Georges Catroux. Ceci explique pour une large part l'intérêt de la biographie exhaustive que lui consacre l'historien Henri Lerner et que souligne la préface de Jean Lacouture. Formé à l'école de Lyautey, Georges Catroux en conserva toute sa vie l'influence. Et son ralliement au général de Gaulle en 1940, alors qu'il était Gouverneur général de l'Indochine, constitua un choix qui orienta des actions souvent difficiles aux côtés du chef de la France libre auquel il devait témoigner une fidélité sans failles mais exigeante. Nommé commissaire au Levant en 1941 au moment des dramatiques événements de Syrie, il assuma en 1943 la double charge de Gouverneur général de l'Algérie et de commissaire d'État pour les Affaires musulmanes. Ambassadeur en URSS en 1945, il fut un témoin privilégié de la Russie d'après-guerre. Le général Catroux, renouant avec la filiation « lyautéenne », se révéla l'homme de la conciliation – trait fondamental de son caractère – lors des pourparlers qui permirent le retour du sultan Mohammed V sur le trône chérifien. En 1956, nommé ministre de l'Algérie par le gouvernement Guy Mollet, il fut au centre d'une tourmente politique qui constitua pour lui une épreuve à l'image de celle que traversait le pays. Il fut également grand Chancelier de la Légion d'honneur de 1954 à 1969. L'évocation de cette prestigieuse carrière éclaire d'un jour plus vif les péripéties souvent dramatiques, mais parfois méconnues, de la politique de la France en Afrique du Nord et au Moyen-Orient." (4e de couverture) — "Avoir pratiqué le fait impérial à l'école de Lyautey, être le seul haut dignitaire de la Troisième République à rallier presque sur le champ l'homme du 18 juin, pressentir la décolonisation et soutenir en ce sens Mendès France et Edgar Faure, tels sont quelques-uns des jalons ornant le parcours prestigieux d'un général hors série dont Jean Lacouture, en préface, rappelle qu'il avait à la fois « de la branche » et « de la gueule ». (...) L'auteur débrouille, avec un luxe de détails excessif, les fils du jeu politique qui tissèrent l'itinéraire de Catroux, mais n'évoque que très fugitivement le décor où évolua ce « soldat de l'Empire ». Le Maghreb, le Levant, l'Indochine défilent à l'arrière-plan comme des ombres portées à l'horizon." (Daniel Rivet, Vingtième Siècle, Revue d'histoire, 1991) — Un grand seigneur de la République : c'est le titre qu'avait donné Emile Dana à une émission consacrée, en 1967, par l'ORTF, au général Georges Catroux. Titre d'une parfaite justesse pour évoquer celui qui, avec René Cassin, fut l'une des plus prestigieuses – et des plus efficaces – personnalités de la France libre. Georges Catroux, né en 1877, descend d'une famille modeste des bleus d'Anjou , de cette région du Saumurois obstinément fidèle aux idées de 1789 contre les Vendéens. A sa sortie de Saint-Cyr, il choisit de servir outre-mer, au Tonkin d'abord, puis en Afrique du Nord, où Lyautey lui donne l'exemple d'une politique libérale qui accompagne la force des armes par une diplomatie intelligente. Chef de bataillon en 1914, très grièvement blessé devant Arras, fait prisonnier, Catroux est interné par les Allemands à la forteresse d'Ingolstadt où il se trouve avec un certain capitaine de Gaulle. En 1920, la confiance de Clemenceau l'envoie au Proche-Orient où il s'initie aux arcanes de la politique syrienne et libanaise que compliquent encore les intrigues anglaises : Londres n'a pas admis sans réticences la présence des Français sur cette route des Indes, chasse gardée de l'impérialisme britannique. Aussi le colonel Catroux, malgré le charme de Damas, où il s'est fait par son libéralisme de précieuses amitiés, a-t-il hâte de revenir vers le Maghreb, et en 1934 il a la gloire de terminer l'unification du Maroc, autour du sultan, par la pacification de Marrakech. En novembre 1935, le général Catroux commande en France les troupes de Haute-Alsace. Devant l'occupation de la Rhénanie par Hitler, et sans attendre les ordres d'un gouvernement pusillanime, le 7 mars 1936, il prépare ses forces à l'offensive qui eût alors écrasé le nazisme dans l'oeuf. Démarche audacieuse, blâmée à Paris et qui contribua à faire mettre à la retraite ce chef trop clairvoyant. Arrive 1939. Georges Mandel, indomptable ministre des colonies, rappelle Catroux au service et le nomme gouverneur de l'Indochine. Parfaitement conscient que la défense de cette terre lointaine est inséparable de l'alliance anglaise, Catroux refuse l'armistice de 1940, rompt avec le défaitisme de Vichy et rejoint de Gaulle : il donne alors un exemple, destiné malheureusement à rester unique, de dérogation à la routine de l'armée française. Scandale de voir un général d'armée se placer sous les ordres d'un général de brigade à titre temporaire ! Catroux, d'emblée, a compris que de Gaulle, par l'appel du 18 juin, n'est plus seulement un militaire, mais incarne le gouvernement de la France réelle. Les relations de Gaulle-Catroux seront souvent orageuses d'ailleurs : les deux hommes diffèrent de tempérament ; aussi fermes sur les principes certes, le premier est l'homme des décisions hardies, au risque de tout casser, le second compte davantage sur la négociation patiente. Et, en maintes occasions, la séduction habile de Catroux amortira efficacement les rugosités gaulliennes. Par exemple en 1941 (et surtout en novembre 1943) au Liban et en Syrie. Par exemple, encore, en 1942-1943, dans le rapprochement nécessaire entre de Gaulle et le pauvre général Giraud, aussi borné en politique que vaillant soldat. Par exemple, enfin, dans l'insoluble problème des réformes en Afrique du Nord, où Catroux professait des idées sociales de vingt ans en avance sur son temps. ‎

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‎LE ROY (Jean-Louis).‎

Reference : 28159

(1977)

‎Histoire d'un marin breton alcoolique engagé volontaire dans la L.V.F.‎

‎ P., Téma, 1977, gr. in-8°, 250 pp, broché, bon état‎


‎Le destin d’un homme tient à peu de chose. En bien comme en mal. Une erreur de jeunesse, un verre de vin, une petite chienne…ainsi se résume la vie incroyable mais tout à fait authentique de Jean-Louis Le Roy. Marin breton démobilisé après le sabotage de la flotte à Toulon en 1940, Jean-Louis Le Roy va s’engager dans la L.V.F (Légion des Volontaires Français). Première tempête sous un crâne qui ne sait pas encore distinguer entre les effets d’une éducation chrétienne et des opinions politiques balbutiantes… Mais tempête tout de même, puisque l’homme ne s’en relèvera pas. Jean-Louis Le Roy payera : à la Libération, il se constitue prisonnier, il est jugé et condamné. Lorsqu’il recouvre la liberté, sept ans après, son calvaire ne fait que commencer car il va se heurter au cycle infernal que la société réserve à l’ancien « taulard » : pas de travail, ivrognerie, condamnations, prisons et ainsi de suite... ‎

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‎LE ROY LADURIE (Jacques).‎

Reference : 1998

(1997)

ISBN : 9782080673923

‎Mémoires, 1902-1945. Texte établi et présenté par Anthony Rowley et Emmanuel Le Roy Ladurie.‎

‎ Flammarion/Plon, 1997, in-8°, 498 pp, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎L'agriculture chevillée à l'âme, Jacques Le Roy Ladurie fut ministre de Pétain avant d'entrer en résistance. Il a milité au sein de l'Union nationale des syndicats agricoles durant les années 1930. On lui doit quelques ouvrages consacrés à la politique et au syndicalisme paysan. Il est proche de Gaston Bergery, et soutient les accords de Munich. Il rencontre Pétain, ancien camarade de promotion de son père, qui, dès 1940, lui propose le Ministre de l'Agriculture. Après un premier refus, lié à la question du ravitaillement, il accepte de devenir ministre de l'agriculture et du ravitaillement sous le Régime de Vichy, dans le gouvernement Laval, dont il s'éloigne progressivement pour se rapprocher de la Résistance rejoignant en janvier 1943 l'Organisation civile et militaire (OCM), et combattant sous le nom de capitaine Lempereur avec des FFI dans les maquis d'Orléans. Cela lui permet d'obtenir un non-lieu de la commission d'instruction de la Haute Cour de justice après une incarcération à la Libération. Il fut également député du Calvados de 1951 à 1955 et de 1958 à 1962. Il est le père du célèbre historien Emmanuel Leroy Ladurie qui a édité une partie de ses Mémoires dans ce volume. — "Entre vaudeville et tragédie, le microcosme de Vichy s'est épuisé dans la médiocrité et le cynisme de ses personnages. Ephémère ministre de l'Agriculture et du Ravitaillement, Jacques Le Roy Ladurie, le père d'Emmanuel, l'historien, jette un regard sans illusion sur ce théâtre d'ombres où passent un Laval tout à son ambition de dépouiller l'Angleterre de ses colonies, un Bousquet convaincu très tôt de « finir au poteau », un Fernand de Brinon fort empressé auprès des vainqueurs du moment. Fidèle à Pétain, Jacques Le Roy Ladurie, disparu en 1988, sait toute l'infâmie qui s'attache à la fonction qu'il aura abandonnée sous la pression, dit-il, de l'occupant. Il aura tenu cinq mois, cinq mois de trop. Son fils, l'auteur de “Montaillou”, et l'éditeur Anthony Rowley préviennent opportunément qu'il n'entrait pas dans leur projet, à travers ce texte qu'ils ont relu et ordonné, d'entamer une quelconque entreprise de réhabilitation. Exploitant agricole, Jacques Le Roy Ladurie comprit trop tard qu'il n'y avait pas place à Vichy pour les belles âmes. Son passage dans la Résistance ne suffit pas à lui éviter la Haute Cour en 1945. Le non-lieu qui s'ensuivit ne pouvait racheter ce qui restera, quelle que fût la pureté de ses intentions, une compromission." (Daniel Bermond, Lire, 1997) ‎

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‎LEROY (Roger), Roger LINET, Max NEVERS.‎

Reference : 108389

(1992)

‎1943-1945 : la Résistance en enfer.‎

‎ Messidor, 1992, in-8°, 375 pp, 16 pl. de photos hrs texte, une carte du système concentrationnaire nazi, broché, bon état, envoi a.s. de Roger Leroy‎


‎Après la première partie de ses mémoires, racontée dans '1933-1943 : la traversée de la tourmente', Roger Linet poursuit son récit, avec ses compagnons Roger Leroy et Max Nevers, sur leurs actes de résistance en camp de concentration. – A leur retour : Roger Leroy, devenu artisan carrossier en voitures automobiles à Villejuif (Val de Marne) jusqu’à l’age de la retraite, a déployé l’essentiel de son activité militante au poste de Secrétaire général de l’amical nationale des déportés de Natweiler-Struthof, aux cotés du président fondateur de l’amicale (de la libération à 1982). Membre de la commission exécutive du comité national du Struthof, officier de la légion d’honneur et commandeur de l’ordre national du Mérite. – Roger Linet, devenu secrétaire de l’Union syndicale CGT de la Métallurgie de la région parisienne en 1945 et membre du comité exécutif de la fédération des métaux, fondé en 1947 le syndicat CGT de Renault-Billancourt et en sera le secrétaire général de 1952 à 1956, élu membre du comité central du Parti Communiste Français et député de la Seine. En 1958, il devient directeur du centre de rééducation professionnelle Suzanne-Masson. il est président de l’amical nationale de Natweiler-Struthof, officier de l’ordre national du Mérite, officier de la légion d’honneur. – Max Nevers, permanent à l’Union de la jeunesse de France (UJRF) dans l’Yonne en 1945 et maire adjoint de Lézinnes, est boucher-charcutier à Amboise. En 1958, il devient directeur de la Société bovine Amboisienne. Ses activités militantes essentielles sont consacrées à la déportation : président départemental (Indre et Loire) et membre du bureau exécutif de la FNDIRP, secrétaire général de l’amical nationale des déportés de Natweiler-Struthof, il est officier de la légion d’honneur. ‎

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‎LETAN (Michel).‎

Reference : 6447

(1947)

‎Pierre Laval, de l'armistice au poteau.‎

‎ Editions de la Couronne, 1947, in-12, 167 pp, broché, bon état. Edition originale‎


‎Personnage complexe, Pierre Laval est l’objet de jugements contradictoires qui s’expliquent par sa politique de collaboration, ses méthodes de négociation et par certains défis à l’opinion. Ce livre est une série d’instantanés sur le Président du Conseil du gouvernement de l’État français. L’auteur, dans un texte objectif, décrit sa difficile tâche, entre les ultras de la Collaboration et les fidèles du Maréchal. "... Cet ouvrage n'est pas une vie de Pierre Laval plus ou moins romancée, c'est la déposition d'un témoin. La plupart des faits rapportés datent de l'arrivée au pouvoir de Laval, en 1940, jusqu'à son départ en Espagne en avril 1945." (Préface) — Michel Letan est le pseudonyme du journaliste Guy Servan. ‎

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‎LE VERNOY (Y. Alec).‎

Reference : 76553

(1989)

ISBN : 9782226036971

‎Sans tambours ni trompettes. Une extraordinaire histoire vraie pendant la Seconde Guerre mondiale.‎

‎ Albin Michel, 1989, gr. in-8°, 377 pp, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎S'évadant en Afrique du Nord après la défaite de 1940, Alec Le Vernoy prend part à des opérations au sein de la guérilla tunisienne, en vue de saboter les convois allemands. Blessé quatre fois, arrêté quatre fois, il raconte ses rocambolesques évasions – en kayak sur la Méditerranée par exemple – mais aussi son passage au camp de concentration de Sachsenhausen où il est témoin des pires atrocités. Evadé encore une fois, il rejoint alors les rangs de la Résistance. Dans ce récit grave et allègre, où Alec Le Vernoy mêle souvenirs, exploits et passions ; l'aventure individuelle de la guerre se révèle à la fois fantastique et dérisoire. De Vichy à Alger, Gibraltar, Tunis, Malte, Bizerte, Berlin, Madrid – un récit picaresque, le roman vécu de la guerre. ‎

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‎LEVISSE-TOUZÉ (Christine)(dir.).‎

Reference : 95517

(2001)

ISBN : 9782235023122

‎La Campagne de 1940. Actes du colloque du 16 au 18 novembre 2000.‎

‎ Tallandier, 2001, fort in-8°, 585 pp, 27 cartes, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎31 études. — La défaite de l'Armée française en mai-juin 1940 était-elle inéluctable ? Soldats et officiers se sont-ils comportés avec courage ? Qui a pris les décisions qui se sont révélées catastrophiques ? Qu'ont fait nos Alliés, les Anglais mais aussi les Belges, les Néerlandais et les Suisses ? L'armée allemande était-elle mieux préparée que la nôtre ? C'est à toutes ces questions, parmi d'autres, que cet ouvrage souhaite répondre non pas à partir de considérations a posteriori mais en se replongeant dans le contexte de l'époque. Des historiens et des officiers qui souvent ont vécu, dans leur jeunesse, ces journées tragiques expliquent tour à tour, dans ces pages, les raisons de la stratégie d'attente des Alliés, c'est-à-dire la " drôle de guerre ", les opérations sur le terrain, la vie à l'arrière du front et la portée de la défaite dans l'histoire immédiate de la France et dans les mémoires. Le regard de chercheurs belge, anglais, suisse et allemands élargit encore l'analyse de tous les aspects du conflit. Enfin la retranscription de débats animés permet de mieux comprendre la pensée de chacun. Fruit des actes d'un colloque qui a réuni, à la fin de l'année 2000, au musée de l'Armée, plus de trente spécialistes de cette période, cet ouvrage a été réalisé sous la direction de Christine Levisse-Touzé. — "S'il faut lire "L'étrange défaite", l'impérissable et rude témoignage de Marc Bloch, pour bien comprendre la défaite française de 1940, il faut aussi, maintenant et sûrement, lire "La campagne de 1940" qui vient de paraître, sous la direction de Christine Levisse-Touzé. Cet ouvrage est le fruit des actes d'un colloque qui a réuni, à la fin de l'année 2000, les plus grands spécialistes de cette période au musée de l'Armée. Stratégie franco-britannique, plans opérationnels, renseignements, rôle de l'armée belge, bien sûr la "surprise allemande" et la défense française, mais aussi les batailles des plaines belges, de la Somme, de Dunkerque et des Alpes, comme celle de Narvik, tout est analysé, des intentions aux actes. Le rôle de la marine et de l'aviation, les arrières du front, le moral et son évolution parmi la population et les armées, mais aussi les pertes des deux côtés ainsi que les massacres perpétrés par les armées allemandes, sont minutieusement relatés. Enfin le portrait de deux grands témoins de ce désastre est remarquablement tracé, celui du capitaine de Hauteclocque et celui de Jean Moulin, préfet de Chartres. En "six semaines haletantes et tragiques" la campagne de mai 40, "foudroyante et stupéfiante", va entraîner une véritable commotion mentale de la nation, nul n'a anticipé l'événement ; "le monde est frappé de stupeur" par la victoire allemande. Ce sont les rapports du monde avec la France qui sont bouleversés. De ce "trauma" va naître la France Libre – le refus – mais aussi Vichy, on voudra de chaque côté, à sa façon, effacer ce traumatisme : "plus jamais ça !". Echec fondamental de la stratégie défensive et d'attente adoptée par le gouvernement français et par le haut-commandement et son chef, le général Gamelin, "pour se mettre sur le pied de guerre". Echec de la mobilisation industrielle face à une Allemagne dont la montée en puissance sur tous les plans, est supérieure malgré le blocus des Britanniques et des Français. Enfin échec aussi d'une stratégie marquée "par l'incertitude fondamentale, entre d'une part la priorité accordée à la sécurité du front du nord-est et, d'autre part, la volonté de lancer des opérations périphériques vers les Balkans, le Caucase et en Scandinavie". C'est aussi et surtout l'échec pour ces dirigeants, valeureux anciens combattants de la Grande Guerre qui ne comprendront pas la réalité "de ce qu'était la guerre allemande qui était de mener les divisions blindées et motorisées représentant 250 000 jeunes gens fanatisés et entraînés physiquement et moralement depuis 1933", et dont les réflexes sont ceux de 1914-1918... 10 mai 1940, la "drôle de guerre disparaît derrière des chars ferraillant et des sirènes des Stukas", et les phases successives de la bataille de France sont marquées du "sceau de l'initiative allemande". Ce sont deux armées différentes qui s'affrontent, l'une allemande qui progresse de 50 à 60 kilomètres par nuit, l'autre française qui se déplace au pas de ses hommes et de ses chevaux. Tout est dit sur la "surprise" de Sedan et des Ardennes, de l'erreur de Gamelin d'envoyer la 7ème armée – l'armée de réserve – en Hollande ("manoeuvre Bréda"), de la doctrine à contresens d'emploi des blindés, de la "montée" du corps de cavalerie français en Belgique, dans la région de Hannut, où se déroulera la première bataille de chars de l'histoire moderne. Des combats d'infanterie et d'artillerie à Gembloux où les Français feront belle figure, ainsi que des héroïques et derniers combats menés par les tirailleurs et les zouaves dans les faubourgs de Lille encerclée par les Allemands. Tout est dit aussi des batailles de la Somme, où "le rapport de forces" est défavorable aux Français, surtout en blindés, des Alpes où face aux Italiens et aux Allemands, l'armée française fera preuve d'une belle détermination. Dans les combats de juin 40, les soldats français se reprennent ; du 5 au 22 juin les pertes allemandes doublent. Décrites, la campagne de Norvège, l'évacuation du camp retranché de Dunkerque et l'opération "Dynamo" qui ravive les tensions qui existent entre les deux puissances alliées depuis Narvik, que les marins "qui accepteront des responsabilités militaires et politiques dans le régime de Vichy, ne pourront oublier". Plusieurs interventions concernent le rôle de l'aviation paralysée par une désastreuse organisation du commandement qui perdra "la bataille du matériel", les craintes bien exagérées du haut-commandement sur "l'ennemi de l'intérieur et la peur du complot communiste." Il faut lire ce livre de près de 600 pages, dense en exposés, en réflexions sur les causes profondes de ce désastre, en analyses sur la stratégie militaire et politique suivie, fourmillant de détails sur les opérations militaires." (Jean Novosseloff, Fondation de la Résistance) ‎

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‎LEVY (Claude).‎

Reference : 95796

(1974)

‎La Libération. Remise en ordre ou révolution ?.‎

‎ PUF, 1974, in-12, 127 pp, cartes, biblio, broché, bon état‎


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‎LHOMME (Jean).‎

Reference : 17020

(1943)

‎Comment former des élites.‎

‎ PUF, 1943, in-12, 64 pp, broché, bon état (Coll. Bibliothèque du peuple)‎


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‎L'HUILLIER (Fernand).‎

Reference : 2492

(1975)

‎Libération de l'Alsace.‎

‎ Hachette, 1975, gr. in-8°, 240 pp, 8 pl. de photos hors texte, plans, broché, couv. à rabats, trace de pli au 1er plat, bon état (Coll. La Libération de la France)‎


‎De toutes les provinces de France, l'Alsace fut certainement celle qui connut la plus dure occupation, et elle fut la dernière à être libérée après des combats acharnés. Annexée de fait et germanisée dès le mois d'août 1940, en violation de la convention d'armistice, abandonnée par le régime de Vichy, elle fut soumise à une intense propagande nazie, puis vidée de la plupart de ses jeunes, incorporés de force dans la Wehrmacht à partir de 1942. L'action clandestine s'organise dans des conditions extrêmement difficiles, et, peu à peu, prend de l'ampleur en dépit d'une répression impitoyable. De juin à septembre 1944, les victoires alliées font naitre de grands espoirs... mais si de Lattre entre à Mulhouse le 19 novembre, si Leclerc libère Strasbourg le 23, la guerre va s'installer en Alsace, dans la région de Colmar, au cours d'un hiver particulièrement rigoureux. Malgré la neige et le froid, la bataille fait rage du 20 janvier au 7 février 1945. Cette dure campagne d'Alsace, qui s'inscrit dans l'opération d'ensemble conduite par Eisenhower, se déroule non sans heurt entre le Haut-Commandement allié et le général de Gaulle. Dans ce livre, Fernand L'Huillier ne se contente pas d'évoquer les années sombres de l'Occupation, d'éclairer les diverses batailles par des cartes et des croquis, il traite également des problèmes posés par la réintégration d'une province complètement dévastée qui avait, pendant près de cinq ans, été complètement coupée de l'ensemble de la France. ‎

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‎L'HUILLIER (Fernand).‎

Reference : 98632

(1975)

‎Libération de l'Alsace.‎

‎ Hachette, 1975, gr. in-8°, 240 pp, 8 pl. de photos hors texte, plans, reliure demi-basane verte à coins, dos à 5 nerfs, pièces de titre basane havane, couv. conservée, bon état (Coll. La Libération de la France)‎


‎De toutes les provinces de France, l'Alsace fut certainement celle qui connut la plus dure occupation, et elle fut la dernière à être libérée après des combats acharnés. Annexée de fait et germanisée dès le mois d'août 1940, en violation de la convention d'armistice, abandonnée par le régime de Vichy, elle fut soumise à une intense propagande nazie, puis vidée de la plupart de ses jeunes, incorporés de force dans la Wehrmacht à partir de 1942. L'action clandestine s'organise dans des conditions extrêmement difficiles, et, peu à peu, prend de l'ampleur en dépit d'une répression impitoyable. De juin à septembre 1944, les victoires alliées font naitre de grands espoirs... mais si de Lattre entre à Mulhouse le 19 novembre, si Leclerc libère Strasbourg le 23, la guerre va s'installer en Alsace, dans la région de Colmar, au cours d'un hiver particulièrement rigoureux. Malgré la neige et le froid, la bataille fait rage du 20 janvier au 7 février 1945. Cette dure campagne d'Alsace, qui s'inscrit dans l'opération d'ensemble conduite par Eisenhower, se déroule non sans heurt entre le Haut-Commandement allié et le général de Gaulle. Dans ce livre, Fernand L'Huillier ne se contente pas d'évoquer les années sombres de l'Occupation, d'éclairer les diverses batailles par des cartes et des croquis, il traite également des problèmes posés par la réintégration d'une province complètement dévastée qui avait, pendant près de cinq ans, été complètement coupée de l'ensemble de la France. ‎

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‎LIGOCKA (Roma).‎

Reference : 105855

(2007)

‎L'Ecriture de mon père.‎

‎ Calmann-Lévy, 2007, in-8°, 327 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎"Roma Ligocka est la petite fille au manteau rouge de La Liste de Schindler de Spielberg, l'unique tache de couleur dans un paysage dévasté rendu en noir et blanc. C'est au lendemain de la projection de ce film dans lequel elle s'est reconnue qu'elle s'attelle à la rédaction de La Petite Fille au manteau rouge, ébranlée par cette évocation brutale de son passé. Son récit de survivante du ghetto de Cracovie est publié dans douze pays et rencontre un succès public et critique considérable. Une fois que l'on a raconté, est-on libéré ? Oui, mais le sentiment d'être peu faite pour le bonheur demeure, malgré les rencontres décisives - celle de David notamment, autre rescapé de la Shoah dont Roma tombe amoureuse. C'est un frère de destin, un infirme de la vie comme elle. Ne peut-elle finalement aimer que ses semblables, ceux qui portent en eux une douleur d'enfance jamais vraiment guérie ? La sienne va être ravivée par un coup de poignard inattendu. Alors que Roma Ligocka mène à travers le monde une tournée de lectures pour la promotion de son best-seller, elle reçoit un appel téléphonique mystérieux qui fait basculer sa vie. Un journaliste prétend que, en déportation, son père était un traître au service des nazis, un kapo. Comment vivre avec l'image de ce père, un héros dans sa mémoire, peut-être un traître dans la réalité ? Comment vivre avec le passé et vivre tout court, puisqu'une histoire d'amour se noue avec David, qu'elle ne peut mettre dans la confidence ? Plus d'une année s'écoulera avant que Roma Ligocka ne réponde à ces questions, sache si David tient toujours à elle et qui son père était vraiment. Un récit de vie très personnel qui met à jour ce qui restait tu dans La Petite Fille au manteau rouge et qui révèle combien le succès rend vulnérable, fait s'exposer aux coups et aiguise la tentation d'un repli sur soi finalement mortifère. Roma Ligocka se défend, cherche et trouve, et sa rage de vivre l'emporte sur tout le reste." ‎

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‎LIKIERNIK (Stanislas).‎

Reference : 116121

(2013)

‎Une jeunesse polonaise, 1923-1946. Damnée chance ou doigt de Dieu ?‎

‎ L'Harmattan, 2013, in-8°, 254 pp, préface de Claude Roy, 3 plans, 10 fac-similés, broché, bon état, envoi a.s.‎


‎"... Stanislas Likiernik a 16 ans quand Hitler attaque son pays, la Pologne. A 18 ans, son parabellum fait une bosse dans sa ceinture. Il a tué pas mal d'Allemands, frôlé 100 fois la mort, failli être fusillé, écrasé sous les bombes, tué par balles. Il a été blessé 3 fois (...) criblé d'éclats, soigné par de charmantes jeunes filles dont il tombe amoureux... Quand éclate, le 1er août 1944, l'insurrection de Varsvie, il monte avec son groupe de résistants à l'assaut des positions ennemies..." (préface de Claude Roy) ‎

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‎LIMAGNE (Pierre).‎

Reference : 17731

(1975)

‎40 ans de politique française (1934-1974). Préface de René Rémond.‎

‎ Le Centurion, 1975, in-8°, 253 pp, broché, bon état‎


‎"Pierre Limagne a fait ses débuts à la Croix en février 1934 ; il a quitté le journal, à l'âge de la retraite, en juin 1974. Il donne ici des extraits d'articles pendant quarante ans, hormis les années de l'occupation. C'est dire l'intérêt exceptionnel pour l'historien de cette publication. Peu de journalistes pourraient prendre semblable risque. Pierre Limagne affronte l'épreuve à son honneur. Aussi bien l'homme a-t-il toujours su faire preuve d'indépendance de jugement et de lucidité. On sera souvent frappé par la pénétration de ses analyses, qu'elles portent sur l'expérience du Front populaire, la montée du nazisme, la guerre d'Algérie ou l'avenir de la Ve République. Le « préjugé favorable » accordé, comme l'affirme P. Limagne dans son introduction, « à qui supporte la charge du pouvoir » n'interdit pas des appréciations critiques, dont la vigueur surprendra parfois. Elles trouvent leur origine, non pas dans la passion partisane, mais dans la fidélité à une philosophie politique et sociale, fondée sur le souci du bien commun, l'attachement à la démocratie pluraliste et à la justice sociale. C'est en cela que P. Limagne est journaliste d'un « journal catholique servant l'Église, l'Église de Rome ». Il serait en revanche inexact d'imaginer des « consignes vaticanes », et P. Limagne se plaisait à rappeler, lors de la mort de Jean XXIII, qu'il n'avait jamais rencontré le nonce Roncalli autrement qu'en public. La « défense religieuse » n'est pas la préoccupation dominante de P. Limagne, malgré l'attention vigilante portée à la « question scolaire », dont on mesure, une fois de plus, combien elle a pesé dans l'histoire politique de la IVe République. Si Pierre Limagne témoigne de sympathie pour le Mouvement Républicain Populaire, celle-ci est loin de s'apparenter à un attachement inconditionnel. Pierre Limagne ne partage pas l'anti-gaullisme d'une partie de la famille démocrate-chrétienne ; au lendemain des élections de 1951, il observe que bon nombre des élus R.P.F. sont « loin de représenter ce qu'il y a de plus « réactionnaire » à l'Assemblée nationale ». Il vit dans le général de Gaulle « d'abord un chrétien, mesurant ce que cela impliquait d'aspiration vers la Justice pour tout homme et pour tout peuple ». On mesure combien ce livre est précieux pour la connaissance des attitudes politiques des catholiques français." (J.-M. Mayeur, Revue d'histoire de l'Église de France, 1975) ‎

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‎LIMAGNE (Pierre).‎

Reference : 115778

(1983)

‎Journaliste sous trois Républiques.‎

‎ Editions du Témoignage chrétien, 1983, gr. in-8°, 175 pp, 27 photos, 8 fac-similés, broché, couv. illustrée très lég. salie, bon état‎


‎Journaliste, militant de l'Action catholique, Pierre Limagne (1909-1995) accomplit toute sa carrière au sein du journal “La Croix”. Hostile en 1938 aux accords de Munich, il adopte une posture résistante dès sa démobilisation en juillet 1940 et entre en contacts avec de nombreux opposants. Cependant, sa qualité de militant de l'Action catholique le fait initialement refuser d'adhérer à un mouvement particulier. Il continue parallèlement son travail de journaliste à Limoges, où la rédaction de “La Croix” s'est repliée après la défaite de 1940. Après l'invasion de la Zone sud en novembre 1942, Pierre Limagne s'engage activement et organise l'Armée secrète dans son département natal de l'Ardèche. Il participe aux combats de l'été 1944, ce qui lui vaut la Croix de guerre et la Légion d'honneur. Il termine sa carrière comme rédacteur en chef adjoint de “La Croix” et éditorialiste de politique intérieure. (« Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945) ‎

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