8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 New York, Dryden Press, 1945, in-8°, viii-213 pp, notes, index, reliure pleine toile de l'éditeur, bon état. Texte en anglais. Rare
Published for The American Jewish Committee Research Institute on Peace and Post-War Problems.
L'Harmattan, 1998, gr. in-8°, 463 pp, avant-propos de Jean Kahn, préface d'Annette Wieviorka, 8 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"Pas si mal écrite, toujours ponctuée d'une évidente autosatisfaction, cette autobiographie inachevée est de bon enseignement. Jean Kahn et Annette Wieviorka disent en préface combien la participation de ce médecin de Seine-et-Marne fut utile pour l'affirmation institutionnelle de la communauté juive française depuis les années 1960. Mais Marcel Goldstein resta jusqu'à sa mort, en 1997, français et toubib, sans faire de sa judéité une cloison étanche de sa vie toujours engagée : à le lire, on apprend beaucoup, notamment sur le syndicalisme des généralistes en lutte avec la Sécu. C'est pourtant la première partie du livre qui retiendra davantage l'attention. Car le petit juif d'origine polonaise sait décrire joliment le XIe arrondissement des années 1930, entre Belleville et « Ménilmuche », où sa famille s'accroche et sait rire à la vie. Il dit toute sa dette à l'école de la République et à ses « instits » et nous fait comprendre comment on construisait alors si proprement un civisme des jeunes. Le récit de ses malheurs de la guerre, après refuge dans le Lot, sonne aussi clair et aussi haut, dans sa vérité parfois cocasse, sa pudeur, sa reconnaissance pour les fermiers qui l'ont sauvé. La description des études de médecine dans les années 1950 et d'un jeune homme plein d'appétits n'est point triste aussi, avec croquis saisissant du concours d'internat. Surtout, le récit du jeune appelé au képi de velours grenat, en plein bled du Sud algérien, est exceptionnellement probant et mérite à lui seul qu'on ne néglige pas ce témoignage bien campé." (Jean-Pierre Rioux, Vingtième Siècle, revue d'histoire, 1999) — Dans le Paris des années d'après-guerre, un jeune homme étudie avec acharnement. Il s'appelle Marcel Goldstein. L'enfant qui trouva refuge à Gramat, dans le Lot, durant l'Occupation, a grandi. Il ne le sait pas encore mais les années heureuses qui s'annoncent, dans un pays qui renaît, lui permettront de réaliser son rêve : Juif d'origine polonaise et française, il sera aussi médecin. L'histoire de Marcel Goldstein appartient à l'Histoire , celle des Juifs de France comme à celle de notre pays. (L'Editeur)
London & New York, I. B. Tauris, 1992, in-8°, x-293 pp, 33 photos et documents sur 16 pl. hors texte, biblio, index, broché, bon état
Thèse fondamentale et première étude scientifique, sérieuse et documentée sur le sujet.
La Pensée universelle, 1981, in-8°, 311 pp, broché, couv. illustrée d'une photo de l'auteur, bon état, envoi a.s.
Souvenirs d'un marin breton. Henri Goraguer naît en Bretagne à la veille de la première guerre mondiale. Enfant malheureux, il quitte très vite une famille extrêmement pauvre et part pour le Havre ou il s’embarque. Moussaillon d’abord, chauffeur ensuite, il restera un "Marin sans grade". Témoin de l’évolution de la marine pendant près d’un demi-siècle, il participera aux plus importants mouvements syndicaux entre deux escales... A noter quatre chapitres sur l'occupation allemande au Havre et à Quimper.
[Alger], Office Français d'Edition, s.d. (1943), in-12, 48 pp, achevé d'imprimer sur les presses de l'imprimerie Pfister réquisitionnée, agrafé, cachet d'un précédent propriétaire au 1er plat, bon état
Pierre Horay, Editions de Flore, 1950, in-8°, 477 pp, biblio, tableau chronologique, broché, bon état
"Mme et M. P. Gosset, journalistes au cheminement international furent mêlés de près, l'un à Londres et en Amérique, l'autre à Alger, à certains événements de la guerre. Ils ont approché les meneurs de jeu, fréquenté les conférences. Ils ont essayé d'intégrer leurs souvenirs dans les lectures qu'ils ont faites depuis, pour tracer de l'ensemble de la 2e guerre mondiale un tableau à la fois explicatif et narratif. En bons reporters, ils se sont efforcés – et ils y sont souvent parvenus – de « plaire au Iecteur » ; ils le promènent dans les coulisses, le font pénétrer dans l'intimité des grands hommes, racontent des histoires, mettent l'accent sur ce qui aurait pu arriver si... Le grain de sable qui enraye la machine, le détail inattendu qui compromet un ensemble, attirent surtout leur attention ; ils ont un faible pour les révélations à sensation, les coups de théâtre, les paradoxes. Ils insistent par exemple sur le fait que Stalingrad n'a jamais été un objectif majeur pour Hitler. Le resultat est un récit vivant, truffé d'anecdotes et de bons mots, intelligent aussi, qu'on lit avec plaisir et facilité." (Henri Michel, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1951)
Editions Défense de la France, 1947, in-8°, 428 pp, cartes dans le texte et à pleine page, 5 cartes et tableaux dépliants hors texte, broché, bon état
D'origine russe, l'auteur a servi pendant et après la Seconde Guerre mondiale dans l'Armée française. Dans le premier tiers de cette solide étude, il passe en revue le développement de l'Armée Rouge, sa place dans l'économie soviétique et ses conceptions stratégiques avant la Seconde Guerre mondiale. Le reste du livre décrit les offensives et batailles du front de l'Est dans le détail avec d'utiles cartes et croquis.
Presses de la Cité, 1966, in-8°, 551 pp, préface du colonel Rémy, 20 pl. de photos hors texte, 2 plans, chronologie, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Plus encore que la conclusion de l'armistice de 1940, c'est l'entrevue de Montoire qu'on reproche encore aujourd'hui de véhémente manière au maréchal Pétain..." (Rémy, préface) — "Aucune étude impartiale et analytique n'avait encore été publiée sur ce sujet brûlant et toujours d'actualité. La politique du gouvernement de Vichy de 1940 à 1942 a pourtant donné lieu à des discussions passionnées. Malgré les ouvrages, les mémoires et les publications parus depuis 1945, nombre d'événements de cette période sont demeurés mystérieux et incompris, les mobiles de certains actes inconnus et les intentions de leurs auteurs secrètes. On pouvait se demander : - Si le maréchal Pétain était allé librement voir Hitler et dans quel but. - Quelles étaient les intentions réelles de Hitler vis-à-vis de la France. - Pour quel motifs Laval fut arrêté le 13 décembre 1940. - Si Darlan fut partisan de la collaboration, et dans quelle intention Hitler accepta de le rencontrer à la Noël 1940. - Pourquoi Hitler n'aimait pas Darlan. - Comment le maréchal Pétain et Laval se réconcilièrent en janvier 1941. - Comment la collaboration militaire envisagée par les Protocoles de Paris (mai 1941) put être évitée. - Dans quelles circonstances Laval devint chef du gouvernement (avril 1942). - Quels étaient les véritables sentiments de Hitler à l'égard de Laval et de sa politique en décembre 1942. En historien se refusant à toute polémique et sans vouloir prendre parti, Claude Gounelle répond à ces questions. Il a fouillé les archives, compulsé la presse, découvert des documents inédits et interrogé les témoins survivants de cette époque pour chercher à « comprendre ». Son livre apporte toutes les explications, tous les éclaircissements et constitue le document définitif à ce jour sur une période capitale de l'histoire de la France."
Presses de la Cité, 1966, in-8°, 551 pp, préface du colonel Rémy, 20 pl. de photos hors texte, 2 plans, chronologie, biblio, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
"Plus encore que la conclusion de l'armistice de 1940, c'est l'entrevue de Montoire qu'on reproche encore aujourd'hui de véhémente manière au maréchal Pétain..." (Rémy, préface) — "Aucune étude impartiale et analytique n'avait encore été publiée sur ce sujet brûlant et toujours d'actualité. La politique du gouvernement de Vichy de 1940 à 1942 a pourtant donné lieu à des discussions passionnées. Malgré les ouvrages, les mémoires et les publications parus depuis 1945, nombre d'événements de cette période sont demeurés mystérieux et incompris, les mobiles de certains actes inconnus et les intentions de leurs auteurs secrètes. On pouvait se demander : - Si le maréchal Pétain était allé librement voir Hitler et dans quel but. - Quelles étaient les intentions réelles de Hitler vis-à-vis de la France. - Pour quel motifs Laval fut arrêté le 13 décembre 1940. - Si Darlan fut partisan de la collaboration, et dans quelle intention Hitler accepta de le rencontrer à la Noël 1940. - Pourquoi Hitler n'aimait pas Darlan. - Comment le maréchal Pétain et Laval se réconcilièrent en janvier 1941. - Comment la collaboration militaire envisagée par les Protocoles de Paris (mai 1941) put être évitée. - Dans quelles circonstances Laval devint chef du gouvernement (avril 1942). - Quels étaient les véritables sentiments de Hitler à l'égard de Laval et de sa politique en décembre 1942. En historien se refusant à toute polémique et sans vouloir prendre parti, Claude Gounelle répond à ces questions. Il a fouillé les archives, compulsé la presse, découvert des documents inédits et interrogé les témoins survivants de cette époque pour chercher à « comprendre ». Son livre apporte toutes les explications, tous les éclaircissements et constitue le document définitif à ce jour sur une période capitale de l'histoire de la France."
Plon, 1969, in-8°, 764 pp, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Cet ouvrage est présenté sous la forme d'une reconstitution du dossier de l'affaire Laval, tel qu'il pourrait être déposé devant la Haute Cour de Justice si Pierre Laval était jugé aujourd'hui. Nous avons fait une analyse des chefs d'accusation contenus dans le réquisitoire de 1945 en utilisant les éléments nouveaux connus depuis cette date. Chaque chef d'accusation fait l'objet d'une discussion dans un chapitre séparé. Chaque chapitre comprend quatre paragraphes : 1) L'exposé des faits. 2) Le dossier de l'accusation. 3) Le dossier de la défense. 4) Les déclarations de Pierre Laval. – Le dossier que nous ouvrons aujourd'hui n'est pas davantage celui de l'accusation que de la défense, il veut être celui de l'Histoire. Il met sous vos yeux les éléments qui vous permettront de former votre jugement sur l'homme politique que fut Pierre Laval et son action à la tête du gouvernement pendant les années d'occupation. Certains estimeront peut-être qu'il est encore trop tôt pour l'ouvrir. Nous pensons, au contraire, qu'il vient à son heure. (2e plat de la jaquette) — Table : Le passé politique. – La fin de la IIIe République. – La politique de collaboration de 1940. – Le retour au pouvoir. – Politique française ou méthodes nazies. – L’opposition des ultras à Laval. – Dossiers annexes. — "Pour chacun des chefs d'accusation du procès Laval, ce dossier s'efforce de faire le point en tenant compte des éléments nouveaux, à vrai dire peu déterminants, connus depuis 1945. De cette tentative ni l'accusé ni ses juges ne sortent blanchis." (Revue française de science politique, 1971)
Aix-en-Provence, La Pensée Universitaire, 1957, pt in-8°, 141 pp, 10 cartes et croquis, broché, bon état
Presses de la Cité, 1980, gr. in-8°, 282 pp, 8 pl. de photos hors texte, 9 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Prix général Muteau de l'Académie française)
L'auteur est parvenu, après plusieurs années de travail, à reconstituer la « Bataille de la Meuse » dont le désastre de Sedan n'est qu'un épisode.
Editions Rabelais, 1955, in-12, 383 pp, broché, jaquette illustrée, bon état
Juillet 1939. « Je crois… que l’armée française a une valeur plus grande qu’à aucun autre moment de son histoire : matériel de première qualité, moral excellent, fortifications de premier ordre, haut commandement remarquable… Si l’on nous oblige à gagner une nouvelle victoire, nous la gagnerons ! » Général Weygand, à Lille. (p. 37)
Hachette, 1974, gr. in-8°, 275 pp, préface de C. Hettier de Boislambert, 12 pl. de photos et documents hors texte, 3 cartes, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. La Libération de la France), avec un copieux envoi a.s. à Alain Decaux
"L'ouvrage porte la signature d'un acteur et d'un historien. Chef des F.F.I, de la région C depuis novembre 1943, Gilbert Grandval a cumulé ces fonctions avec celles de D.M.R. désigné par le G.F.L.N. avant d'être nommé, par le général de Gaulle, commandant militaire du 20e corps. Quant à A.-J. Collin, c'est un universitaire de souche lorraine, qui a participé tout jeune à la Résistance..." (Claude Lévy, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale)
Bordeaux, Edition des Cahiers de la Résistance, 1974, in-12, 117 pp, préface de Jacques Debu-Bridel, introduction de Albert Guerville, 8 pl. hors texte (50 portraits photo), index, broché, bon état
Témoignages. L'ouvrage de Marie Granet montre le jeune intellectuel Jean Cavaillès devenant chef de guerre lucide, homme d'action à la tête du réseau qu'il avait créé. — Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, Marie Granet (1892-1990) s'est consacrée à l'étude de l'histoire de la Résistance. Elle a d'abord travaillé comme attachée de recherches, avec Edouard Perroy, professeur à la Sorbonne, fondateur de la Commission d'histoire de l'occupation de la France, puis, avec son successeur Henri Michel. A partir de 1950 et jusqu'en 1967 elle a collaboré avec Henri Michel, comme membre du Comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, crée par celui-ci. Pendant ces vingt années, Marie Granet recueillit les témoignages de plusieurs centaines de résistants et de déportés et publia, avec H. Michel ou seule, un certain nombre de volumes : avec H. Michel, « Combat », histoire d'un mouvement de Résistance de juillet 1940 à août 1943 (PUF, 1957, Coll. Esprit de la Résistance), seule, « Défense de la France », histoire d'un mouvement de Résistance (1940-1944) (PUF, 1960, Coll. Esprit de la Résistance), Le journal « Défense de la France » (PUF, 1961, Coll. Esprit de la Résistance), Ceux de la Résistance (1940-1944) (Edition de Minuit, 1964), "Cohors-Asturies" (Bordeaux, Cahiers de la Résistance, 1974), Les Jeunes dans la Résistance (1985).
PUF, 1960, in-8°, 302 pp, 4 pl. hors texte, broché, bon état (Coll. Esprit de la Résistance)
Le Mouvement Défense de la France, s'il ne fut pas l'un des plus nombreux, fut, à coup sûr, l'un des plus originaux des Mouvements de Résistance de la zone nord. II fut un Mouvement de jeunes, essentiellement recruté au début parmi les étudiants et les étudiantes (il comprit beaucoup de femmes), et, jusqu'à la fin, dirigé par eux. II fut longtemps un Mouvement exclusivement parisien. En outre, contrairement aux autres Mouvements de zone nord, axés surtout vers les activités de caractère militaire et la collecte des renseignements, il se consacra presque exclusivement (à peu près jusqu'à la formation du M.L.N.) à la propagande et à la fabrication des faux papiers. II eut sa propre imprimerie, ce qui facilita l'impression de ces faux papiers et permit a son journal d'atteindre les plus forts tirages de la zone nord. Enfin, à cause de son ralliement tardif au « gaullisme », il resta très indépendant financièrement – et par suite, fort pauvre – et ne reçut pas de fonds de Londres avant la fin de 1943. (Marie Granet)
France-Empire, 1985, in-8°, 250 pp, 16 pl. de photos hors texte, brève chronologie, notes, sources, broché, couv. illustrée, bon état
Pour chacun ce fut un engagement volontaire, tantôt murement réfléchi, tantôt provoqué par un évènement fortuit : on assiste à une rafle, on héberge un prisonnier évadé, un juif. S'appuyant sur de nombreux témoignages vécus, ce livre raconte ce qu'il sont fait et pourquoi. Durant ces années terribles et passionnantes, où presque tout était possible, de jeunes ouvriers, paysans, lycéens, étudiants, ont engagé toutes leurs forces et leur vie même, pour défendre leur patrie et leur liberté. Ils ont imprimé et distribué des tracts et des journaux clandestins, cherché et transmis des renseignements, sillonné les villes et les campagnes comme agents de liaison, organisé des maquis, réalisé des coups de main et des sabotages. Souvent faits prisonniers, ils ont été torturés, déportés, fusillés. Ils ont prouvés que les actes étaient plus utiles que les paroles et ils ont été parmi les meilleurs artisans de la libération de la France.
Flammarion, 2000, gr. in-8°, 296 pp, photos dans le texte, biblio, index, reliure cartonnéee illustrée de l'éditeur, bon état
De nombreux textes ont jusqu'ici tenté de présenter et d'expliquer la Shoah. Les nazis eux-mêmes ont laissé beaucoup d'archives qui aident à comprendre comment a été organisée une véritable bureaucratie de la mort. Mais sans le témoignage des survivants, la dimension humaine de la catastrophe reste un pur objet de spéculation. Les chercheurs de l'Université de Yale ont interviewé pendant plus de vingt ans des milliers de personnes dans de nombreux pays. Ils ont ainsi pu reconstituer un récit linéaire qui couvre toute la période des persécutions, de l'ascension du nazisme jusqu'à la libération des camps. Au-delà des faits, des chiffres et de l'analyse, ce document exceptionnel fournit donc une histoire à la première personne l'une des périodes les plus noires du XXe siècle. A la croisée de ces témoignages se dessine une réalité tout à la fois singulière, objective et bouleversante. Une contribution essentielle au devoir de mémoire.
Plon, 1949, pt in-8°, 284 pp, broché, couv. lég. salie, bon état (Coll. L'Epi). Edition originale, un des 1750 ex. sur alfa Mousse des Papeteries Navarre, celui-ci un des 150 Hors Commerce
En juillet 1940, après la défaite de la France, Julien Green retourne en Amérique. En 1942, il est mobilisé et envoyé à New York pour servir au Bureau Américain de l'information de guerre. De là, cinq fois par semaine, il s'adressait à la France dans l'émission de radio “Voice of America”, travaillant entre autres avec André Breton. Il revint en France en octobre 1945.
Editions Sociales, 1970, in-8°, 284 pp, 7e édition revue et complétée, documents en annnexe, broché, bon état
Mémoires : la Résistance, Châteaubriant, Londres, Alger, le Vercors, Dachau. — Mobilisé en septembre 1939, Fernand Grenier (1901-1992) connaît, un an plus tard, la déchéance parlementaire ainsi que l’emprisonnement. Evadé en 1941, il vit dans la clandestinité, avant que le PCF le charge, en novembre 1942, d’établir les premiers contacts avec la résistance gaulliste, puis de s’installer à Londres. Il sera député à l'assemblée consultative provisoire à Alger, puis commissaire à l'Air (civil et militaire) du Comité français de libération nationale, puis du gouvernement provisoire formé par De Gaulle à Alger (avril-septembre 1944). — "Ces « souvenirs » sont un document non négligeable : en retraçant les principales étapes de sa participation à la Résistance, F. G. restitue le climat de l'action clandestine du Parti communiste en France, donne son point de vue sur la mission qu'il eut à remplir à Londres au nom de son parti et sur son accession, comme Commissaire à l'air, au gouvernement d'Alger. Une certaine violence de l'auteur à l'égard du général de Gaulle et de l'entourage « gaulliste » s'explique sans doute en partie par la date de rédaction de cet ouvrage (juin 1958-mars 1959)." (Revue française de science politique)
Bayeux, Heimdal, 1984, in-4°, 168 pp, 265 photographies, très nombreux plans, biblio, reliure toile rouge de l'éditeur, jaquette illustrée (un peu abîmée), bon état
Un historique des armes secrètes allemandes, l'étude la plus précise jamais publiée sur les V1 (un chapitre décrivant le fonctionnement exact de l'engin) et le répertoire complet de toutes les bases construites dans le Cotentin (avec pour chacune une fiche technique la décrivant, un plan précis et des photos montrant les vestiges existant).
Calmann-Lévy, 1974, gr. in-8°, 446 pp, traduit de l'anglais, 18 photos sur 12 pl. hors texte, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Après les nombreux ouvrages parus sur le maréchal Pétain, hagiographiques ou critiques, souvenirs ou biographies, c'est une véritable somme que présente ici R. G., qui fait le point de la question, sans toutefois apporter de révélations. On a souvent signalé l'intérêt de voir des étrangers se pencher sur les questions les plus controversées de notre histoire. Cette étude le confirme. R. G. concentre son champ de vision sur les trente années de la vie du maréchal les plus intéressantes du point de vue de la science politique, à savoir les deux guerres mondiales et l'entre- deux-guerres. Il souligne que c'est une biographie entrecoupée de moments de réflexion. Ces « pauses » apparaissent peu dans la première partie, la plus courte, sur le rôle de Pétain durant la guerre de 1914-1918. La seconde, consacrée à la période 1919-1939, fait au contraire une large place à l'étude des idées militaires et politiques de Pétain, ces dernières étant, somme toute, celles de la droite conservatrice traditionnelle. Parti de l'idée que la différence de réputation et d'attitude du maréchal Pétain entre la première et la deuxième guerre mondiale avait une cause, peut-être la sénilité, R. G. aboutit à la conclusion qu'en fait il n'y a pas de césure. Pétain s'est conduit en 1940 exactement comme son attitude antérieure pouvait le laisser prévoir. Il personnifia le Français moyen ; sa formation ne l'avait pas préparé à la position qui lui fut donnée." (Revue française de science politique, 1971)
L'Herne, 1969, in-8°, 145 pp, traduit du russe, préface par Carol Head, broché, bon état (Coll. Théorie et stratégie)
GLM/Complexe, 1999, in-8°, 304 pp, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Les origines de la Seconde Guerre mondiale continuent de faire l'objet de nombreux travaux qui confirment, affinent ou transforment notre manière de comprendre le plus grand conflit de l'histoire. Bien connaître ces travaux permet de prendre du recul sur les "leçons" qui ont été tirées de cette marche à la guerre, mais aussi de réfléchir à la manière dont l'histoire se fait. Le présent ouvrage a pour ambition de présenter un certain nombre de chantiers ouverts dans cette recherche, en replaçant la crise mondiale des années trente dans l'horizon géographique le plus large.
Seuil, 2018, in-8°, 362 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
137 346. C'est le nombre de Juifs assassinés en cinq mois par le colonel SS Karl Jäger, responsable des Einsatzgruppen de Lituanie. Dans un rapport glaçant, daté du 1er décembre 1941, ces meurtres sont consignés en détail. Jean Grégor, lorsqu'il découvre le rapport, refuse l'idée que des vies soient réduites à une ligne dans un document administratif. Il décide alors avec son père, Pierre Péan, de reconstituer le monde perdu de ces Juifs, englouti par la machine à broyer nazie. Partant de témoignages des descendants, des survivants, de souvenirs intimes, de photos et de lettres, ils cheminent entre l'histoire des victimes et celle des bourreaux, pour mieux appréhender ce moment unique de l'histoire du génocide des Juifs. Quelles étaient les motivations des assassins ? Dans quel plan dément se situe ces meurtres de masse ? Pourquoi l'histoire n'a pas retenu ceux qui furent anéantis avant la mise en place de l'industrie de la mort symbolisée par Auschwitz ? Telles sont les questions auxquelles père et fils tentent de répondre ensemble, interrogeant historiens, yiddishistes, procureurs, qui jouent tous ici le rôle de passeurs et de guides. C'est l'image d'un peuple amoureux des livres, des langues et de la culture qui revit, nous rappelant, de manière frappante, à quel point ces gens assassinés nous ressemblaient.