8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Editions France d'Abord, 1945, in-12, 124 pp, 9 illustrations dans le texte, broché, bon état
"Vers l'armée de la République", intitulé qui copie celui du général de Gaulle, publié par Bernard Nardain, ancien des F.T.P (Francs Tireurs Partisans) et membre du Parti communiste.
Londres, George G. Harrap, 1943, pt in-8°, 202 pp, une carte en frontispice retraçant l'itinéraire de ce périple (de Paris à Londres par le désert), broché, bon état. Edition originale
Récit du voyage de deux jeunes Français à travers les déserts du Sahara et les brousses de l'Afrique Occidentale pour rejoindre Londres et la France Libre. Le livre sera également publié en langue anglaise en 1943 sous le titre "Escape to Danger".
Grasset, 1968, in-8°, 314 pp, broché, bon état
P., André Bonne, 1947, in-8°, 543 pp, documents en annexes, index, broché, bon état
Tome 2 seul (sur 2). — Très intéressant journal de Pierre Nicolle, industriel proche de Laval, « véritable baromètre du microcosme vichyssois » (Olivier Dard).
Seuil, 1964, in-8°, 382 pp, broché, bon état
Une étude sur l'attitude de Pie XII à l´égard des crimes nazis commis contre les juifs et sur la pièce de théâtre polémique « Le Vicaire » de Rolf Hochhuth, par le journaliste et historien Jacques Nobécourt (1923-2011), correspondant du Monde à Rome et au Vatican de 1965 à 1974, collaborateur de La Croix après 1995. — « Homme de foi et de grande probité intellectuelle, Jacques Nobécourt a publié un livre majeur sur l’attitude de Pie XII pendant la guerre. Il a étudié les accusations portées contre le pape Pie XII et défendu un point de vue mesuré, plus proche de la réalité historique que celui alors en vogue. » (Bruno Frappat)
Luneray, Editions Bertout, 1986, in-8°, 396 pp, 18 pl. de photos et 9 cartes hors texte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
On a beaucoup écrit sur la bataille de Normandie de 1944. Quel silence, semble-t-il, sur celle de 1940 ! Elle a fait deux milliers environs de victimes qui n'étaient pas coupables de leur infortune. L'intention de l'auteur est de ranimer, en leur rendant hommage, tous ceux, quels que soient leurs grades et leurs armes, qui ont disputé à l'envahisseur, le franchissement de la Bresle, telle agglomération du Pays de Caux, tel pont sur la Seine, tel chemin creux dans la forêt rouennaise, telle rivière de l'Eure, du Pays d'Ouche et même encore tel carrefour du Cotentin : cavaliers des 2e, 3e et 5e divisions, chasseurs alpins de la 40e, montagnards de la 3e, fantassins âgés, du 31e régional...
Fayard, 1962, in-8°, 531 pp, broché, couv. à rabats, état correct (Coll. Les Grandes Etudes contemporaines)
"L'auteur présente des extraits des informations que diffusaient de 1940 à 1944, en zone occupée ou en zone libre, les innombrables lettres confidentielles et les volumineuses dépêches d'agences, allemandes ou françaises. Quatre thèmes principaux ont été retenus : Vichy et ses mystères, la collaboration et ses vicissitudes, le second front et la guerre des nerfs, le temps et l'espace à l'Est. Cette propagande, mise au point par Goebbels, martelait sans cesse la vie politique française : elle n'avait jamais été jusqu'à présent analysée, démontée avec autant de précision. Il s'agit certes, comme le signale R.-G. N., d'un « document brut », destiné au lecteur curieux, à l'historien ou au théoricien de l'action psychologique. Tel quel, ce document restitue une atmosphère faite de fausses nouvelles, de ce que l'auteur appelle « fausses confidences »." (Revue française de science politique, 1962)
Fayard, 1962, in-8°, 531 pp, broché, couv. lég. salie, ex. défraîchi (Coll. Les Grandes Etudes contemporaines)
Hachette, 1984, in-8°, 268 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
C'est en témoin et en chroniqueur qu'Henri Noguères décrit ce que fut la vie quotidienne des résistants. Il montre l'extraordinaire diversité d'opinions, de croyances, d'origines sociales des légaux comme des clandestins. Combattants du rail ou imprimeurs, fonctionnaires "napés" ou "bons gendarmes", avocats, médecins, devenant pour les besoins de la cause passeurs, dynamiteurs, espions, tout un monde à part menant une double vie dans une société française d'abord figé dans la défaite. Henri Noguères fait aussi revivre la transformation qui va s'accomplir au fil des mois. Le gibier, de plus en plus, se fera chasseur: les clandestins, les maquisards, "ces fous qui vivaient dans les bois", ne vont plus se contenter d'actions symboliques, ils vont harceler l'ennemi, l'attaquer souvent sur son terrain. En abordant de la sorte la Résistance, Henri Noguères apporte une contribution importante aux études récentes sur cette période de l'histoire de France. Il en scrute la légende pour lui rendre sa véritable grandeur.
Laffont, 1972, fort gr. in-8°, 717 pp, 16 pl. de photos hors texte, index, broché, couv. à rabats, bon état
Du débarquement allié en Afrique du Nord à la Libération de la Corse, ce volume évoque une période qui restera, politiquement – et de très loin – la plus importante de toute l'Histoire de la Résistance en France. La réussite, en novembre 1942, de l'opération « Torch » va entrainer pour la Résistance française des conséquences d'une portée considérable : la fin du mythe de la résistance de Pétain, la minute de vérité pour les officiers de l'armée d'armistice, le ralliement au gaullisme des résistants de l'Intérieur. L'année 1943, commencée avec la création de la Milice et les déportations massives de travailleurs, verra l'afflux des réfractaires vers les maquis. Mais ce sera aussi, autour de l'Armée Secrète et des Mouvements Unis en zone Sud, puis du Conseil National de la Résistance pour l'ensemble du pays, l'année de l'unité.
Fayard, 1956, in-8°, 251 pp, broché, bon état
"L'ancien président de la Haute Cour, qui est mort peu de temps après avoir achevé la rédaction de cet ouvrage, cite de nombreux textes prouvant que le maréchal Pétain, après avoir été emmené de force en Allemagne, s'est tenu strictement à l'écart des agissements de Brinon et de Doriot." (Revue française de science politique, 1956)
Fayard, 1955, in-8°, 660 pp, 16 pl. de fac-similés hors texte, broché, état correct
"Elu président de la Haute Cour de Justice en février 1946, l'auteur a étudié de près le volumineux dossier du procès Pétain (23 juillet-15 août 1945). Cette étude lui a prouvé que magistrats et jurés, accusation et défense n'avaient du dossier qu'une connaissance fort superficielle, que des erreurs d'interprétation avaient été commises, que des faits importants n'avaient pas été cités. Ne mentionnant que des pièces figurant dans le dossier, s'interdisant toute appréciation subjective, L. N. expose comment aurait dû être conduit « le véritable procès du maréchal Pétain ». Pour la période antérieure à juin 1940, la défense aurait marqué quelques points. En revanche les conclusions de l'auteur sont très sévères en ce qui concerne le « double jeu » pratiqué par le maréchal Pétain en novembre 1942 au moment du débarquement en Afrique du Nord, et les documents cités prouvent la lourde responsabilité du maréchal envers l'amiral Esteva, vigoureusement antiallemand mais exécutant fidèlement les ordres reçus. Dans l'ensemble, ce livre n'apporte pas de révélations sensationnelles mais il donne le texte d'importants documents et tous les historiens devront s'y référer. Mais il apparaît plus que jamais que l'histoire de Vichy reste à écrire, et que le livre de Robert Aron – quels que soient ses incontestables mérites – est loin d'être définitif." (Revue française de science politique, 1956)
Fayard, 1955 in-8°, 660 pp, 16 pl. de fac-similés hors texte, broché, bon état
"Elu président de la Haute Cour de Justice en février 1946, l'auteur a étudié de près le volumineux dossier du procès Pétain (23 juillet-15 août 1945). Cette étude lui a prouvé que magistrats et jurés, accusation et défense n'avaient du dossier qu'une connaissance fort superficielle, que des erreurs d'interprétation avaient été commises, que des faits importants n'avaient pas été cités. Ne mentionnant que des pièces figurant dans le dossier, s'interdisant toute appréciation subjective, L. N. expose comment aurait dû être conduit « le véritable procès du maréchal Pétain ». Pour la période antérieure à juin 1940, la défense aurait marqué quelques points. En revanche les conclusions de l'auteur sont très sévères en ce qui concerne le « double jeu » pratiqué par le maréchal Pétain en novembre 1942 au moment du débarquement en Afrique du Nord, et les documents cités prouvent la lourde responsabilité du maréchal envers l'amiral Esteva, vigoureusement antiallemand mais exécutant fidèlement les ordres reçus. Dans l'ensemble, ce livre n'apporte pas de révélations sensationnelles mais il donne le texte d'importants documents et tous les historiens devront s'y référer." (Revue française de science politique, 1956)
Fayard, 1972, gr. in-8°, 444 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Une nation vaincue et terrassée qui possède toujours une Marine intacte, organisée et redoutable : telle est la situation paradoxale de la France au lendemain de l'armistice du 24 juin 1940. Du coup, la flotte française devient un enjeu capital. Pour les Britanniques, assiégés dans leur île, les navires français représentent une chance de survie. Pour les Allemands qui déferlent, les escadres françaises sont le moyen inespéré de maîtriser l'invincible Home Fleet. Alors, attaqués ou capturés par l'allié de la veille, menacés par l'ennemi vainqueur, les marins de France vont vivre la période la plus tragique et cruelle de leur histoire. Pour eux, l'heure du choix a sonné. Doivent-ils rester fidèles à l'amiral Darlan, le chef incontesté qui a promis à Churchill et à Hitler que ses bâtiments de guerre ne tomberaient jamais entre les mains des Allemands ou des Anglais ? Doivent-ils rejoindre le général de Gaulle, cet officier inconnu qui proclame, à Londres, la nécessité de poursuivre la lutte ? En ces journées de souffrance et de gloire, ce choix était un déchirement. Les uns, à bord des escadres de Vichy, respectueux de la discipline et de la hiérarchie, révoltés par l'agression anglaise de Mers el-Kébir, restent fidèles, même à contrecœur, au gouvernement Pétain. En un combat désespéré, ils ouvriront le feu sur les forces alliées et gaullistes qui viennent prendre pied en Afrique. Les autres, missionnaires de la croix de Lorraine, embarqués sur une poignée de corvettes et de sous-marins, se lancent, aux côtés des Anglais, dans une lutte implacable contre la Kriegsmarine, à un moment où les loups de l'amiral Doenitz sèment la terreur dans les convois et "font trembler l'océan". Ce sont les batailles des uns et des autres, leurs cas de conscience, les douloureux combats fratricides, les péripéties qui aboutiront à la réconciliation et à la participation, côte à côte, à la victoire que Jean Noli retrace – sans passion politique – à partir de témoignages des officiers et des matelots des deux camps."
P., Librairie des Champs-Elysées, 1947, in-8°, 262 pp, 24 documents reproduits (fac-similés, croquis et photos), broché, couverture de relais des éditions Arthème Fayard (lég. salie), bon état
Tome 2 seul (sur 3) — Chef des services spéciaux des 9e et 10e armées, Pierre Nord (1900-1985, de son vrai nom André Brouillard) est fait prisonnier par les troupes allemandes en 1940. Il s'évade et devient un des animateurs de l'Armée secrète. Après avoir appartenu au réseau de résistance “Travaux ruraux”, il sera, sous les ordres de son ami, le commandant Hubert de Lagarde, en 1943-1945, le second du réseau “Éleuthère”. Les renseignements fournis par ce réseau permettront à l'aviation alliée de pulvériser dans la nuit du 4 au 5 mai 1944 la division blindée 9e Panzerdivision SS Hohenstaufen regroupée dans la région de Mailly-le-Camp/Châlons-sur-Marne. À la Libération, Pierre Nord quitte l'armée avec le grade de colonel pour se consacrer à la littérature. Il publie de très nombreux romans policiers, d'aventure et surtout d'espionnage. Il est aussi l'auteur d'ouvrages historiques et de récits sur la guerre secrète dont “Mes camarades sont morts” (qui retrace en fait l'histoire des réseaux “Travaux ruraux” et “Éleuthère”, explicitant notamment les manœuvres des Alliés pour tromper Adolf Hitler sur le projet de débarquement en Normandie et l'aide apportée aux Alliés par les réseaux de la Résistance. – “Comment fut-il possible au capitaine Bardin de noyauter les « Services » de Vichy qui traquaient les résistants pour les livrer à la Gestapo ? C'est à ces questions que répond Pierre Nord dans le second tome de “Mes Camarades sont morts” où il explique le rôle du contre-espionnage et les voies tortueuses de l'intoxication. Protéger les réseaux et leurs services de renseignements contre la Gestapo et ses espions, contre les traîtres et les délateurs : tel était le rôle des organisations clandestines de contre-espionnage. Induire l'ennemi en erreur, influencer ses décisions, saper son moral : voilà ce que fut l'intoxication.”
Perrin, 2009, gr. in-8°, 368 pp, notes, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Homme de tous les combats auprès de De Gaulle, Saint-Hillier livre, à travers ses carnets inédits et ses archives personnelles enfin révélés, l'histoire sans fard de la France libre à l'Indochine et l'Algérie. Bernard Saint-Hillier (1911-2004) ne fut pas le combattant le plus célèbre de la Seconde Guerre mondiale. Il n'eut ni l'aura d'un Leclerc, ni les responsabilités d'un de Lattre. Mais ce guerrier de la première heure tint avec force détails, au jour le jour, un journal que, jusqu'à sa mort, il se refusa de communiquer à quiconque. A l'intérieur, se cache en effet la vraie histoire de la France libre que Saint-Hillier a traversée de bout en bout, lui, le légionnaire de la 13e demi-brigade devenu chef d'état-major de la mythique 1re DFL. Y apparaissent enfin les doutes, désespoirs et turpitudes gommés par la légende et qui permettent de mieux comprendre les rapports entre de Gaulle et les chefs militaires de la France libre, ainsi que les circonstances exactes des combats du Gabon, d'Erythrée, de Syrie, de Bir Hakeim, d'El-Alamein, d'Italie et de France. Grâce à l'autorisation de la famille, Jean-Christophe Notin est le premier à avoir eu le privilège de prendre connaissance de ces carnets, mais aussi de l'exceptionnelle documentation accumulée par le général tout au long de sa carrière. Car Bernard Saint-Hillier prit aussi une part active aux opérations d'après guerre, de l'expédition de Suez à l'Algérie. Au terme d'une longue enquête, l'auteur élucide ainsi le second mystère entourant le général : lui qui commandait alors la 10e division parachutiste, a-t-il été mêlé au putsch du 21 avril 1961 ? Autant que le portrait d'un homme, bien plus complexe qu'il ne le laissait paraître, c'est donc l'histoire incarnée de la France militaire des soixante dernières années que Jean-Christophe Notin relate ici.
Presses de la Renaissance, 1982, in-8°, 238 pp, traduit du hongrois, broché, couv. illustrée, état correct
"Je suis née femme, juive, pauvre et, comme si cela ne suffisait pas, en Transylvanie, une région que deux petits peuples se disputent depuis des siècles en deux langues..." Ainsi, débute l'histoire tragique d'Ana Novac, 14 ans, matricule 1555. Surnommée la « Anne Frank roumaine ». Ana Novac (née Zimra Harsányi) est née dans la Transylvanie roumaine en 1929 et vivra à Paris de 1969 à sa mort en 2010. C'est une écrivain, survivante de la shoah. A 11 ans, elle se retrouva « citoyenne » hongroise quand les nazis attribuèrent la Transylvanie à leur allié hongrois. A 14 ans, elle fut déportée à Auschwitz. Elle parvint à écrire un journal dans le camp avec des morceaux de papiers trouvés. Elle y décrit les conditions de voyages de la Transylvanie à Auschwitz, puis à Plaszów, son quotidien de déportée. En 1945, elle récupéra la nationalité roumaine. Ana Novac devint, après la guerre, auteur dramatique en Roumanie, qu’elle fuit au milieu des années 50. A Berlin-Ouest, où elle s’installa, elle écrit pour le théâtre. La première édition de son journal a été édité en France en 1968 (Julliard) sous le titre “Les beaux jours de ma jeunesse”.
Gallimard, 1983, in-8°, 417 pp, traduit du polonais, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Témoins)
Lorsque éclate la guerre en Pologne, le 1er septembre 1939, Zdzislaw Jezioranski est tout jeune professeur d'économie à l'université de Poznan. Il achève le premier chapitre de sa thèse. Elle ne sera jamais terminée. La résistance s'organise. Jezioranski s'engage à fond dans la guerre contre l'occupant en dirigeant un réseau de diffusion de presse clandestine. Bientôt, le «gouvernement général» de la Pologne occupée qui n'a pas été annexée au Reich est coupé du reste du monde. Les relations entre l'Armée de l'intérieur qui prépare l'insurrection générale à Varsovie et le gouvernement polonais en exil à Londres sont rendues impossibles. Courriers et émissaires tentent alors de forcer le blocus. Jezioranski, devenu Jan Nowak, sera l'un de ces hommes d'une trempe exceptionnelle qui maintiendront le contact entre la Pologne combattante et son gouvernement, l'enfer local et le monde libre. Au total, Jan Nowak a effectué cinq missions. Il fut le dernier émissaire à regagner Varsovie à la veille de l'insurrrection, puis le premier insurgé à parvenir à Londres après une expédition épique à travers l'Allemagne et la Suisse, en compagnie de «Greta», agent de liaison qu'il avait épousée pendant les combats. Après la guerre, Jan Nowak a poursuivi sa tâche à la section polonaise de la B.B.C. avant d'assurer la direction de l'émetteur polonais de Radio Europe Libre, de 1952 à 1976. — Le témoignage d'un officier polonais, engagé dans l'action de désinformation et d'intoxication des nazis pendant la seconde guerre mondiale. Jan Nowak montre l'autre face de l'« intox » utilisée pour la bonne cause et intitulée « L'Action N ». Il raconte son expérience d'agent de liaison passé miraculeusement en Suède pour coordonner la propagande clandestine polonaise à celle des Anglais, diffusée de Londres. L'auteur découvre alors que la société polonaise de 1943 n'est pas informée de façon complète et véridique sur le comportement du gouvernement britannique à l'égard de l'Union Soviétique et de la Pologne. Les Polonais ne savent pas, en effet, qu'à Téhéran (1942) les Anglo-Saxons ont déjà cédé la moitié de leur pays à Staline et qu'ils l'ont situé dans la sphère d'influence soviétique. L'auteur raconte la Pologne en guerre et sa propre contribution à l'effort général : son action dans la résistance et ses entretiens avec Churchill, Eden ainsi qu'avec les dirigeants polonais de l'époque, Grot-Rowecki, Bor-Komorowski, Sosnkowski, Tomasz Arciszewski et tant d'autres. On y trouve notamment l'évocation de la tragédie et de l'anihilation des Juifs de Pologne et des efforts de la Résistance polonaise pour alerter les Alliés (pp. 232-234). De précieuses informations sont également données sur le déclenchement de l'Insurrection de Varsovie... (Georges Mond, Revue d'études comparatives Est-Ouest, 1984)
La Pensée universelle, 1994, in-8°, 285 pp, préface de Pierre Bloch, ancien ministre, broché, bon état, envoi a.s.
Presses de la Renaissance, 2005, in-8°, 238 pp, broché, couv. illustrée, bon état
L'auteure, née en 1940 dans une famille juive, raconte son enfance après la mort de ses parents en déportation, les orphelinats, une expérience ratée d'adoption aux États-Unis, sa dyslexie, son manque d'affection, ses débuts professionnels, la naissance de son fils, son travail de nurse, son témoignage pour la fondation Survivants de la Shoah de Steven Spielberg, sa découverte de la peinture, etc.
S.l., Office d'informations de guerre des Etats-Unis, s.d. (nov.-déc. 1944), in-4° (21 x 27 cm), (72) pp, 114 photographies, une carte de la France en 1944 en 3 couleurs, broché, couv. photo sur fond bleu, blanc, rouge, dos lég. abîmé, bon état
Presses de la Cité, 1964, in-8°, 251 pp, 12 pl. de photos hors texte, cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
La destruction du Scharnhorst le 26 décembre 1943. — Par crainte de voir les Alliés débarquer en Norvège, Hitler concentra au nord de ce pays ses navires de surface. Mais, bientôt il ne resta plus que le cuirassé Tirpitz et le croiseur de bataille Scharnhorst. Des sous-marins nains britanniques mirent le premier hors de combat ; cependant, la seule présence du second constituait une grave menace pour les importants convois que l’Angleterre faisait passer en Russie. Pour y parer, des forces relativement puissantes durent être maintenues dans le nord par les Britanniques. Le 25 décembre 1943, le Scharnhorst prit la mer pour attaquer un de ces convois qu’il croyait faiblement défendu. Une série de coïncidences favorables aux Britanniques et des fautes commises par l’amiral allemand permirent au cuirassé-amiral de la Home Fleet, le Duke of York, de le rejoindre et de l’écraser sous son feu. Le croiseur de bataille allemand était si résistant qu’il fallut onze torpilles et un nombre considérable d’obus pour le couler. Sa disparition transforma radicalement la situation stratégique dans les eaux nordiques. Ce récit, loin d’être purement technique, est extrêmement vivant, l’auteur ayant pris contact avec la plupart des acteurs du drame. Il est, de plus, fort intéressant, car il se rapporte à ce qui restera probablement le dernier des engagements classiques entre navires de surface.
Calmann-Lévy, 2007, gr. in-8°, 320 pp, traduit de l'allemand, sources et biblio, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état
Qui sont ces volontaires issus de la SS dénommés les Einsatzgruppen ("groupes d'intervention") ? A la suite de l'invasion de l'URSS en juin 1941 par la Wehrmacht, 3 000 hommes affectés sur le front de l'Est sont chargés d'exterminer les opposants au Reich et les Juifs, hommes, femmes, et enfants sans distinction. Près d'un million et demi de Juifs d'Europe de l'Est seront exécutés par ces commandos de la mort. Ces tueries par fusillades, commises avant la création des camps d'extermination, constituent le laboratoire de la "solution finale". Spécialiste international des crimes nazis, Ralf Ogorreck analyse dans cet ouvrage le recrutement, la formation et le modus operandi de ceux qui mirent en oeuvre la "Shoah par balles" dont on commence à peine à mesurer l'ampleur.
Editions “La Belle de Mai”, 1994, in-8°, 156-(4) pp, 14 pl. de photos, fac-similés et cartes hors texte, broché, bon état
Ceci n'est ni une oeuvre d'historien, ni une autobiographie. Ces pages ont seulement pour but de montrer à mes petits-enfants qui n'en connaissent rien – et à leurs parents qui n'en connaissent pas beaucoup plus – ce qu'était la vie quotidienne d'une quelconque jeune mère de famille en ces années 1939-1944. Des centaines de françaises furent comme moi – et parfois plus longtemps que moi – séparées de leur mari ou de leurs enfants, toutes durent lutter pied à pied pour assurer à leur famille le minimum vital. Se nourrir, se vêtir et plus tard se loger étaient les problèmes essentiels. D'abord survivre, en espérant des jours meilleurs.
New York, Vintage Books, 2004, pt in-8°, xiv-495 pp, 61 photos dans le texte, 2 cartes, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
La 303e escadrille de chasse polonaise, dite également de « Kosciuszko » est une escadrille de chasse dont les pilotes polonais combattaient au sein de la Royal Air Force durant la Seconde Guerre mondiale. Elle tire son nom du général Tadeusz Kosciuszko, héros de la Pologne et de la guerre d'indépendance des États-Unis. L’escadrille de Kosciuszko est formée en Grande-Bretagne à la suite d'un accord entre le gouvernement polonais en exil et le Royaume-Uni, signé le 2 août 1940. Elle est opérationnelle le 31 août. L’escadrille de Kosciuszko est celle qui a abattu le plus grand nombre d’avions allemands durant la bataille d'Angleterre... — “A Question of Honor” is the gripping, little-known story of the refugee Polish pilots who joined the RAF and played an essential role in saving Britain from the Nazis, only to be betrayed by the Allies after the war. After Poland fell to the Nazis, thousands of Polish pilots, soldiers, and sailors escaped to England. Devoted to liberating their homeland, some would form the RAF’s 303 squadron, known as the Kosciuszko Squadron, after the elite unit in which many had flown back home. Their thrilling exploits and fearless flying made them celebrities in Britain, where they were “adopted” by socialites and seduced by countless women, even as they yearned for news from home. During the Battle of Britain, they downed more German aircraft than any other squadron, but in a stunning twist at the war’s end, the Allies rewarded their valor by abandoning Poland to Joseph Stalin. This moving, fascinating book uncovers a crucial forgotten chapter in World War II – and Polish – history.