8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Perrin, 1964, in-8°, 373 pp, 16 pl. de photos hors texte, 7 cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état, ex. du SP
"Une dizaine d'histoires vraies, cocasses ou tragiques vécues pendant l'occupation par les personnages et « passeurs » les plus divers et dont le trait commun est le simple courage. Voilà une anthologie de ces faits et de ces héros involontaires auxquels nous devons de ne pas désespérer de l'homme. L'auteur, fort connu par son action dans la « France libre », a eu la patience et le talent, armé d'un magnétophone, de retrouver et de faire parler tous ces témoins et acteurs de notre histoire des années sombres. Documents à verser à la chronique de la guerre 44-45, mais aussi utile, captivante et émouvante initiation de la jeunesse aux événements auxquels ont participé les pères. Un bon travail, une bonne œuvre." (La Revue administrative, 1966) — Agé de trente-six ans, Gilbert Renault s’embarque le 18 juin 1940 à bord d’un chalutier qui, échappant de justesse à l’emprise de la Wehrmacht, le transporte de Lorient au Verdon, d’où un cargo suédois le conduit en Angleterre. Volontaire pour une mission secrète en France occupée, il quitte la Grande-Bretagne dès le 10 août, avec mission de surveiller les mouvements de l’ennemi tout le long de la côte atlantique. Le réseau qu’il crée sous le nom de Confrérie Notre-Dame couvre, dix-huit mois plus tard, l’ensemble de la France occupée et la Belgique. Sans cesse pourchassé par l’Abwehr et la Gestapo, celui qui est devenu « Rémy » devra à l’héroïsme de ses camarades qui, sous la torture, dans les camps de déportation ou au poteau d’exécution, refuseront de le livrer, de n’être jamais pris. Et c’est sous l’uniforme qu’après le débarquement il reviendra participer à la libération de sa Bretagne natale. De lui, le général de Gaulle a écrit : « Notre Rémy fut des premiers, parce qu’il est des meilleurs. Et c’est pourquoi, après tout ce qu’il a fait – qui est si grand ! – il sait qu’il reste tant à faire. » Il restait entre autres choses, à écrire l’histoire de ceux qui souffrirent et moururent au service de la France.
Perrin, 1964, in-8°, 373 pp, 16 pl. de photos hors texte, 12 cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Une dizaine d'histoires vraies, cocasses ou tragiques vécues pendant l'occupation par les personnages et « passeurs » les plus divers et dont le trait commun est le simple courage. Voilà une anthologie de ces faits et de ces héros involontaires auxquels nous devons de ne pas désespérer de l'homme. L'auteur, fort connu par son action dans la « France libre », a eu la patience et le talent, armé d'un magnétophone, de retrouver et de faire parler tous ces témoins et acteurs de notre histoire des années sombres. Documents à verser à la chronique de la guerre 44-45, mais aussi utile, captivante et émouvante initiation de la jeunesse aux événements auxquels ont participé les pères. Un bon travail, une bonne œuvre." (La Revue administrative, 1966) — Agé de trente-six ans, Gilbert Renault s’embarque le 18 juin 1940 à bord d’un chalutier qui, échappant de justesse à l’emprise de la Wehrmacht, le transporte de Lorient au Verdon, d’où un cargo suédois le conduit en Angleterre. Volontaire pour une mission secrète en France occupée, il quitte la Grande-Bretagne dès le 10 août, avec mission de surveiller les mouvements de l’ennemi tout le long de la côte atlantique. Le réseau qu’il crée sous le nom de Confrérie Notre-Dame couvre, dix-huit mois plus tard, l’ensemble de la France occupée et la Belgique. Sans cesse pourchassé par l’Abwehr et la Gestapo, celui qui est devenu « Rémy » devra à l’héroïsme de ses camarades qui, sous la torture, dans les camps de déportation ou au poteau d’exécution, refuseront de le livrer, de n’être jamais pris. Et c’est sous l’uniforme qu’après le débarquement il reviendra participer à la libération de sa Bretagne natale. De lui, le général de Gaulle a écrit : « Notre Rémy fut des premiers, parce qu’il est des meilleurs. Et c’est pourquoi, après tout ce qu’il a fait – qui est si grand ! – il sait qu’il reste tant à faire. » Il restait entre autres choses, à écrire l’histoire de ceux qui souffrirent et moururent au service de la France.
Perrin, 1964-1967, 10 vol. in-8°, 350 pp, environ chacun, 16 à 24 pl. de photos hors texte dans chaque volume (180 pl. au total), nombreuses cartes, qqs fac-similés, cart. éditeur, gardes illustrées, jaquettes illustrées, bon état, envoi a.s. du colonel Rémy sur les tomes 1 à 5
Les 10 premiers volumes (sur 22). — Œuvre monumentale du Colonel Rémy, ces livre relatent des récits de franchissement de la ligne de démarcation, par laquelle les Allemands coupèrent la France en deux, la zone occupée au nord et la zone libre au sud, de juin 1940 à novembre 1942, ainsi que différentes actions de la Résistance française au cours de la deuxième guerre. Hommages aux innombrables Français qui servirent la France au péril de leur vie, ces récits illustrent avec émotion l'héroïsme dont ils firent preuve au quotidien. Des noms connus (Pierre Brossolette, Edmond Jouhaud, dans le chapitre consacré au rendez-vous d'Ouessant) y côtoient l'humble passeur de Salins-les-Bains, dans le Jura. Chaque volume est indépendant des autres et complet en soi. — "De nombreuses histoires vraies, cocasses ou tragiques vécues pendant l'occupation par les personnages et « passeurs » les plus divers et dont le trait commun est le simple courage. Voilà une anthologie de ces faits et de ces héros involontaires auxquels nous devons de ne pas désespérer de l'homme. L'auteur, fort connu par son action dans la « France libre », a eu la patience et le talent, armé d'un magnétophone, de retrouver et de faire parler tous ces témoins et acteurs de notre histoire des années sombres. Documents à verser à la chronique de la guerre 44-45, mais aussi utile, captivante et émouvante initiation de la jeunesse aux événements auxquels ont participé les pères. Un bon travail, une bonne œuvre." (La Revue administrative, 1966)
Plon, 1979, gr. in-8°, 420 pp, broché, couv. illustrée, pt tache sur la tranche, bon état
Bruxelles, J.-M. Collet, 1981, in-4°, 80 pp, tnon paginé, 108 photos et documents provenant des collections personnelles du colonel Rémy, cart. illustré de l'éditeur, bon état
P., Aux Trois Couleurs et Raoul Solar, 1946, 2 vol. gr. in-8°, 221 et 203 pp, préface de Joseph Kessel, 55 pl. de photos et documents hors texte, répertoire des noms et pseudonymes, broché, couv. illustrées d'une vignette, bon état. Edition originale sur papier courant
Deuxième livre de Souvenirs du colonel Rémy, après “Mémoires d'un agent secret de la France libre” parus la même année.
P., Aux Trois Couleurs, 1945, gr. in-8°, 552 pp, un portrait photographique de l'auteur et 10 pl. de photos hors texte, fac-similé d'une lettre du général de Gaulle, une carte, index des noms et des pseudonymes, broché, couv. lég. abîmée avec pt mques, papier lég. jauni, état correct. Edition originale sur papier courant (achevé d'imprimer septembre 1945)
"Célèbres mémoires de Rémy qui donnent sur la clandestinité en France un témoignage de premier ordre." (Revue française de science politique) — "Empreint d’un ton romanesque particulièrement affirmé, ce premier volume des Mémoires d’un agent secret de la France libre dresse avant tout le portrait d’un homme en proie à mille tourments et n'hésitant pas à dévoiler ses faiblesses, ce qui confère à ce récit une tonalité toute particulière. Le 18 juin 1940, Gilbert Renault (alias « colonel Rémy ») rallie l’Angleterre et rencontre le Général de Gaulle, dont il gagne immédiatement la confiance. A sa demande, il accepte de mettre en place un réseau de renseignement français œuvrant pour le BCRA. Après avoir traversé la France de ville en ville, Gilbert Renault parvient au prix d’immenses efforts à gagner la confiance d’hommes et de femmes aux origines diverses, nouant de solides liens d’amitié. Il évoque également son quotidien de résistant avec ses problèmes matériels et ses difficultés d’ordre personnel. Père de famille nombreuse, « Rémy » souffre terriblement de l’absence de ses proches qu’il sait menacés, alors même que son plus jeune fils est emporté par la maladie. A mesure que se développe le réseau – apportant aux alliés de précieux renseignements militaires – surviennent les premières arrestations qui attisent les angoisses de ce chef aux grandes responsabilités. La foi constitue son principal soutien lui qui, catholique pratiquant, décide le 24 décembre 1941 de baptiser son réseau Confrérie Notre Dame (CND) afin de le placer sous la protection de la vierge Marie. Très conservateur, Gilbert Renault s’emploie pourtant de façon surprenante à tisser des liens avec les responsables du mouvement Libération Nord et ceux du Front National, d’obédience communiste. En juin 1942, conscient d’être en grand danger, lui et sa famille parviennent à se réfugier en Angleterre." (Manuel Valls-Vicente, « Ecrits de Guerre et d’Occupation » EGO 1939-1945)
Flammarion, 1940, gr. in-8°, 252 pp, index des personnalités citée dans le recueil, broché, couverture salie, état correct
Publié en mars 1940 par le Gouvernement polonais réfugié en France.
Commission militaire nationale du C.N.R., 15 mars 1945, in-4°, 48 pp, nombreux dessins, photos et documents, couv. illustrée. Rare publication à la gloire de la résistance contenant des textes de Paul Eluard, Claude Morgan, Claude Roy, André Frédérique, Aragon, Guillevic, Loys Masson, Jacques Yonnet, Jean Tardieu, Tristan Tzara, Edith Thomas, Pierre Seghers, M. Kriegel Valrimont, etc. E.O. Peu courant
La Table Ronde, 1967, gr. in-8°, 216 pp, traduit de l'allemand, biblio, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. L'Histoire contemporaine revue et corrigée)
"Rien de ce qui concerne une personnalité aussi déterminante que le fut le Führer ne peut laisser l'historien indifférent. Aussi un titre tel que “Hitler. L'autodestruction d'une personnalité” ne peut-il manquer son effet de séduction sur le lecteur non prévenu. Il suffit de quelques pages pour comprendre que l'auteur, un médecin ayant occupé de hautes fonctions au ministère de la Santé du Ille Reich, s'efforce de prouver que le dictateur a toujours joui d'une robuste santé en dépit de ses mauvaises conditions d'existence et de travail, jusqu'au jour fatal où il la confie à un charlatan. C'est le Dr Morell qui aurait provoqué l'effondrement physique, moral et intellectuel du maître de l'Allemagne. (...) La « maladie de Parkinson » si souvent diagnostiquée chez Hitler n'aurait été qu'un empoisonnement systématique pratiqué par le Dr Morell. Cet affairiste aurait provoqué des malaises auxquels il aurait mis provisoirement fin par l'administration de médicaments toxiques en quantités croissantes. Röhrs ne croit pas au crime politique, mais il laisse planer un doute en prétendant que Morell aurait demandé à être remis entre les mains des autorités soviétiques (p. 26). Le lecteur peu informé finit par croire que l'effondrement du IIIe Reich et de son maître n'est pas dû à la grande coalition des peuples mais à la « pervitine » injectée dans les veines du grand homme. Il s'agit d'une entreprise de réhabilitation. L'idéalisation est constante. Les crimes sont oubliés ou comparés à ceux d'un Truman faisant jeter la bombe atomique sur le Japon disposé à négocier, d'un Churchill ordonnant la destruction de Dresde sous un tapis de bombes au phosphore, d'un Staline coupable d'innombrables atrocités. Bien entendu, il récuse le tribunal de Nuremberg. D'ailleurs, on admirera ces raisonnements : si Hitler a exercé une action si puissante sur le cours de l'Histoire, c'est qu'il n'a pas été un criminel (p. 90). L'échec de la politique anglaise du Führer s'expliquerait par la tradition britannique qui refuse l'amitié d'un dictateur (p. 116). Dans une même page (p. 137), l'auteur reconnaît à Hitler le mérite d'introduire « des points de vue biologiques dans la politique » et il estime incompatibles affairisme et national-socialisme. Avec un faux lyrisme, le Dr Röhrs veut nous faire croire à l'existence de deux Hitler, le grand homme de naguère et la malheureuse victime des fourberies du Dr Morell « Parfois encore, dans de brefs intervalles, celui d'autrefois réapparaissait et c'était comme un rayon de soleil à travers le brouillard » (p. 199). En conclusion, nous ne pensons pas que les Editions de la Table Ronde aient été bien inspirées en publiant cet ouvrage. Alors pourquoi ce long compte rendu ? Pour ne pas laisser passer sans réagir un nouvel effort de mystification d'autant plus dangereux que l'œuvre est parfois habile et ne contient pas que des contrevérités !" (Pierre Angel, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1972)
P., Editions du Centre, 1954, in-8°, 192 pp, préface de Daniel Mayer, 16 pl. de documents hors texte, une carte de la Tunisie et un fac-similé, broché, bon état
"L'occupation de la Tunisie a eu lieu au moment où l'Afrique du Nord tout entière paraissait libérée par les Alliés. L'histoire des Juifs tunisiens est à tout prendre moins tragique que celle de leurs congénères d'Europe, même si les problèmes posés par l'existence de la communauté juive de Tunisie et la façon dont Vichy et les nazis les ont résolus sont de même nature que les solutions données en France, en Grèce ou en Pologne. Dans sa préface, Jacques Sabille insiste sur les classes sociales au sein de la communauté juive tunisienne, les différences entre l'élite juive européanisée et la masse indigente du ghetto de Hara, ces contrastes ayant leurs répercussions sur les réactions de la communauté juive pendant l'occupation. L'antisémitisme a toujours presenté en Tunisie un caractère moins nocif qu'en Algérie, mais, à partir de 1938, l'antisémitisme est cultivé par l'ltalie (la population juive de Tunisie compte environ 3.000 Juifs italiens), en raison de ses visées sur la Tunisie et du loyalisme des Juifs tunisiens français. De juin 1940 à novembre 1942, le pouvoir effectif est exercé en Tunisie par l'amiral Esteva, qui, d'après Jacques Sabille et les textes qu'il présente, aurait essayé d'appliquer de façon tres libérale le statut des Juifs proclamé par decret beylical en 1940. Après le débarquement au Maroc et en Algérie, dans la nuit du 8 novembre 1942, malgré la présence toute proche des libérateurs, la Tunisie demeure six mois sous la botte nazie et les nazis appliquent à la communauté juive de Tunis les méthodes de persécution établies par Heydrich. Ils imposent, notamment, la création d'un "Judenrat" et instaurent le travail obligatoire. Le camp le plus terrible fut « l'enfer de Bizerte », où les bombardements firent de multiples victimes. D'autres camps existaient en secteur italien, notamment à Enfidaville. Comme dans le ghetto de Varsovie, on assiste à la différence de traitements de l'élite fortunée qui se soustrait au travail obligatoire, aux rancœurs qui en résultent dans le prolétariat juif, mais on assiste aussi à une résistance efficace de l'élite intellectuelle juive pour soustraire l'ensemble de la communauté aux mesures vexatoires : travail, rafles, réquisitions de biens et d'argent à verser « aux victimes aryennes des bombardements anglo-américains ». En conclusion, Jacques Sabille, après avoir exposé le résultat efficace de la résistance et du sabotage dans les camps de travail, dresse le bilan de l'attitude de la population de Tunis à l'égard des Juifs : attitude volontiers conciliante des hauts fonctionnaires de la Résidence et de dignitaires tunisiens intervenant personnellement pour éviter la déportation aux malheureux, haine des affiliés du P.P.F. et du S.O.L., qui persécutèrent les Juifs de Tunisie avec un zèle au moins égal à celui des Allemands. En annexe, Jacques Sabille présente des documents sur la législation raciale, sur l'action du président de la communauté israélite, sur les agissements du président de la Légion française des Combattants, etc... Ces documents complètent utilement cet ouvrage, qui présente un aspect peu connu de la persécution raciale." (Olga Wormser, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1956)
P., Le Bélier, 1968, in-8°, 109 pp, préface de Jean Alley, un portrait photographique de l'auteur en frontispice, broché, bon état. Edition originale, tirage limité à 1595 exemplaires numérotés, un des 1550 ex. sur vélin d’Annonay
Préface de Jean Alley (pp. 9-25) ; Lettres d'Amérique (1932) (pp. 29-40) ; Lettres à sa grand-mère (1939) (pp. 41-49) ; Lettres de Hambourg (1942-1943) (pp. 51-108). — "Les amis de ce rêveur remuant et instable le retrouveront sans doute avec émotion dans ces quelques pages inédites. Quant aux simples lecteurs et aux historiens, ils trouveront dans cette bonne vingtaine de lettres (à Madame Jean Alley, à Madame Alice Bizet, sa grand-mère, à M. et Mme Castaing, à Maître Moncorgé), – à côté de réflexions originales sur, par exemple, Montherlant, Balzac, Drieu la Rochelle, Élémir Bourges, – un certain nombre de descriptions et de portraits qui laissent entrevoir un « tableau des mœurs de ce temps »." (Marcel De Grève, Revue belge de philologie et d'histoire, 1969)
CNRS Editions, 2009, in-8°, 248 pp, qqs fac-similés, index, broché, couv. illustrée, bon état
Exhumé des archives de l'épuration, voici le « rapport » Sadosky, ou comment un policier des RG, collaborateur exemplaire, découvre le quotidien de la Gestapo à Berlin en 1942. Un témoignage de première main. La confession d'un « bourreau ordinaire » sur l'appareil de répression nazi et l'extermination des juifs d'Europe. Le 2 avril 1942, dans le cadre d'une obscure affaire d'espionnage, Louis Sadosky est arrêté par les Allemands et transféré dans la capitale du Reich. Revenu en France deux mois plus tard, il rédige d'une traite le compte rendu de cette incroyable odyssée au coeur du nazisme. Dès son arrivée à Berlin, il subit les terrifiants interrogatoires « psychologiques » mis au point par la Gestapo. Mais ses geôliers comprennent rapidement qu'ils ont affaire à un « bon collaborateur ». Sadosky se lie à un sous-officier SS qui lui fait visiter le quartier juif de Berlin et lui apprend qu'Adolf Hitler a décidé d'exterminer l'ensemble des juifs d'Europe... Il finit son séjour en invité choyé par une Gestapo qui lui enseigne ses méthodes de travail. De retour à Paris, Sadosky jouera jusqu'à la Libération un rôle actif dans la traque des juifs. Un témoignage fondamental, présenté et annoté par Laurent Joly, sur le quotidien et les procédés de terreur de la police nazie.
Rennes, Ouest-France, 1989, in-8°, 500 pp, photos et tableaux dans le texte, biblio, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Histoire de la Bretagne)
"« De 1939 à 1989, la Bretagne, de « province arriérée », est devenue une région moderne » : tel est le bilan de l'évolution que retrace Jacqueline Sainclivier. (...) Un ouvrage de lecture attrayante, bourré de faits et de chiffres, complété par un index et des orientations bibliographiques, doté enfin d'une illustration significative : le rapprochement des deux photographies de La Baule, avant et après « bétonnage » (p. 394), est saisissant." (Yvonne Poulle, Bibliothèque de l'École des chartes, 1990)
Le Cotrau, Editions Horvath, 1986, gr. in-8°, 186 pp, 300 documents et photos reproduits, broché, qqs annotations crayon, bon état
Presses de la Cité, 1963, in-8°, 507 pp, 3 pp d'annexes, cart. éditeur lég. sali, sans la jaquette, bon état. Edition originale
La Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme de 1941 à 1944 sur le Front russe, par Saint-Loup, pseudonyme de Marc Augier (1908-1990). — "En 1941, tandis que l'armée allemande se précipitait vers Moscou, les dirigeants des partis politiques parisiens fondaient la « Légion des Volontaires Français contre le Bolchevisme ». Plus de dix mille hommes se présentèrent. Ils venaient de toutes les classes de la société française de l'époque et pour les motifs les plus divers. Trois mille environ furent jugés aptes a combattre la Russie aux côtés des Allemands. Parmi eux on trouvait des licenciés es lettres. des ingénieurs, de faux princes et de vrais marquis, des clochards et des héros de la guerre 1914-1918, d'anciens combattants des Brigades internationales et des partisans de Franco, des acrobates motocyclistes, de vrais curés et de faux évêques. Ils arrivèrent jusqu'à cinquante kilomètres de Moscou et furent balayés par le plus terrible hiver du siècle. Ils luttèrent avec héroïsme et fantaisie contre les partisans russes qui leur opposaient un héroïsme et une fantaisie de même qualité. Ils furent vaincus et chassés de Russie en 1944. Saint-Loup, le romancier de la volonté de puissance, le biographe des hommes aux dimensions surhumaines, raconte, dans “Les Volontaires”, cette extraordinaire aventure, riche de sang, d'idéal, de voluptés insolites, de morts sublimes, de luttes internes parfois mesquines, avec l'objectivité qui marque son œuvre historique..." (2e plat de la jaquette)
Les Arènes, 2002, in-8°, 299 pp, 46 photos sur 16 pl. hors texte, 2 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Aux yeux de l'Histoire, tout oppose Hélie de Saint Marc, l'auteur des Champs de braises, déporté-résistant, et August von Kageneck, l'auteur de Lieutenant de Panzers, officier de la Wermacht, engagé dans la campagne de Russie... Pourtant, l'un et l'autre ont grandi dans une société provinciale et terrienne, qui semblait immuable. Ils ont été ces élèves en sarrau noir dans les collèges jésuites. Ils ont vécu l'ascension inexorable de celui que l'on appelait alors «Monsieur Hitler». Ils ont vu s'effondrer le monde de leurs pères. La guerre les a projetés aux avant-postes. Ensemble, ils ont voulu faire le récit de l'existence d'un Allemand et d'un Français au cours de ces années de fer et de sang, où rien n'était facile pour celui qui voulait garder son idéal. Un livre à hauteur d'homme, d'une force d'évocation peu commune.
P., L'Esprit Nouveau, 1964, gr. in-8°, xi-610 pp, index, broché, couv. à rabats, dos passé, état correct
La Collaboration vue par un des adjoints de Doriot à la tête du PPF, Maurice Yvan Sicard (1910-2000), le futur écrivain Saint-Paulien, originaire de l’extrême gauche antifasciste sans être passé par le Parti communiste. Violemment hostile aux « morveux de l’Action française », aux « cafards des Jeunesses patriotes », méfiant à l’égard de tout rapprochement avec la bourgeoisie. Sicard bascule en 1936 lorsqu’il prône le rapprochement franco-allemand et attaque les Juifs qui poussent à la guerre. Il rejoint le Parti Populaire Français de Jacques Doriot, dirige les jeunesses doriotistes, devient rédacteur en chef de « L’Emancipation nationale », l’organe du parti. Ses éditoriaux pendant la guerre sont hostiles aux Juifs. Dans son “Histoire de la Collaboration” parue en 1964, une histoire de la collaboration vue du PPF qui accorde une place importante à ses propres souvenirs, Saint-Paulien évoquera sans la renier sa jeunesse internationaliste et pacifiste. — "L'auteur fut un des plus fidèles lieutenants de Jacques Dorîot. La version qu'il donne de la collaboration est une version doriotiste : c'est à travers le chef du P.P.F., ses prises de position, ses inimitiés et ses amitiés que Saint-Paulien nous raconte l'histoire de ces quatre années. Un livre engagé, violent, parfois hagiographique, mais qui, en raison même de son engagement, est d'un réel intérêt." (Revue française de science politique, 1965)
P., L'Esprit Nouveau, 1964, gr. in-8°, xi-610 pp, index, broché, couv. à rabats, bon état, envoi a.s.
La Collaboration vue par un des adjoints de Doriot à la tête du PPF, Maurice Yvan Sicard (1910-2000), le futur écrivain Saint-Paulien, originaire de l’extrême gauche antifasciste sans être passé par le Parti communiste. Violemment hostile aux « morveux de l’Action française », aux « cafards des Jeunesses patriotes », méfiant à l’égard de tout rapprochement avec la bourgeoisie. Sicard bascule en 1936 lorsqu’il prône le rapprochement franco-allemand et attaque les Juifs qui poussent à la guerre. Il rejoint le Parti Populaire Français de Jacques Doriot, dirige les jeunesses doriotistes, devient rédacteur en chef de « L’Emancipation nationale », l’organe du parti. Ses éditoriaux pendant la guerre sont hostiles aux Juifs. Dans son “Histoire de la Collaboration” parue en 1964, une histoire de la collaboration vue du PPF qui accorde une place importante à ses propres souvenirs, Saint-Paulien évoquera sans la renier sa jeunesse internationaliste et pacifiste. — "L'auteur fut un des plus fidèles lieutenants de Jacques Dorîot. La version qu'il donne de la collaboration est une version doriotiste : c'est à travers le chef du P.P.F., ses prises de position, ses inimitiés et ses amitiés que Saint-Paulien nous raconte l'histoire de ces quatre années. Un livre engagé, violent, parfois hagiographique, mais qui, en raison même de son engagement, est d'un réel intérêt." (Revue française de science politique, 1965)
P., L'Esprit Nouveau, 1964, gr. in-8°, xi-610 pp, index, broché, couv. à rabats, tranche inf. lég. salie, bon état
La Collaboration vue par un des adjoints de Doriot à la tête du PPF, Maurice Yvan Sicard (1910-2000), le futur écrivain Saint-Paulien, originaire de l’extrême gauche antifasciste sans être passé par le Parti communiste. Violemment hostile aux « morveux de l’Action française », aux « cafards des Jeunesses patriotes », méfiant à l’égard de tout rapprochement avec la bourgeoisie. Sicard bascule en 1936 lorsqu’il prône le rapprochement franco-allemand et attaque les Juifs qui poussent à la guerre. Il rejoint le Parti Populaire Français de Jacques Doriot, dirige les jeunesses doriotistes, devient rédacteur en chef de « L’Emancipation nationale », l’organe du parti. Ses éditoriaux pendant la guerre sont hostiles aux Juifs. Dans son “Histoire de la Collaboration” parue en 1964, une histoire de la collaboration vue du PPF qui accorde une place importante à ses propres souvenirs, Saint-Paulien évoquera sans la renier sa jeunesse internationaliste et pacifiste. — "L'auteur fut un des plus fidèles lieutenants de Jacques Dorîot. La version qu'il donne de la collaboration est une version doriotiste : c'est à travers le chef du P.P.F., ses prises de position, ses inimitiés et ses amitiés que S.-P. nous raconte l'histoire de ces quatre années. Un livre engagé, violent, parfois hagiographique, mais qui, en raison même de son engagement, est d'un réel intérêt." (Revue française de science politique, 1965)
Hachette, 1945, in-4°, 64 pp, 146 photos reproduites en héliogravure dans le texte, cart. illustré de l'éditeur (photo d'Eisenhower en n&b sur fond de drapeau américain en couleurs), bon état. Edition originale, ex. très frais. Peu courant
"Cet album est destiné à faire mieux connaître l'attachante figure, la personnalité du grand soldat – du diplomate habile aussi – qu'est Dwight D. Eisenhower. Puisse son exemple inspirer la jeunesse française..." (P. S. S.)
Fayard, 1997, gr. in-8°, 326 pp, 12 pl. de photos hors texte, fac-similé d'une lettre du général de Gaulle, broché, couv. illustrée, bon état
Guillemette de Sairigné a perdu son père alors qu'elle n'avait pas un an. Gabriel de Sairigné, l'un des premiers Français libres, Compagnon de la Libération, héros de Bir Hakeim, est mort au combat en Indochine à 35 ans, lieutenant-colonel de la Légion étrangère. Ce livre est la plus singulière et bouleversante enquête qui se puisse concevoir : celle d'une journaliste chevronnée partant en Extrême-Orient, mais aussi dans les Vosges, dans sa Vendée natale, à Coëtquidan, sur les traces de son si jeune père, reconstituant sa fière et belle figure à l'aide d'un somptueux puzzle d'impressions, d'images, de lettres, d'extraits de carnets. Bien au-delà d'une biographie classique, “Mon illustre inconnu” est un témoignagne historique d'importance sur les motivations des tout premiers compagnons du général de Gaulle et les conditions de leur épopée. C'est aussi un roman de formation, retraçant la manière dont se constitue une personnalité d'exception, une histoire d'amour fou entre un homme et une femme que la mort après deux ans de mariage ne réussira jamais à séparer. Une confession à mi-voix, enfin, celle d'un enfant privée de père qui, le cœur battant, voit son héros préféré redevenir au fil de l'enquête un homme de chair et de sang.
Yale University Press, 2005, in-8°, xvii-156 pp, un fac-similé, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Par Kazimierz Sakowicz (1894-1944) — About sixty thousand Jews from Wilno (Vilnius, Jewish Vilna) and surrounding townships in present-day Lithuania were murdered by the Nazis and their Lithuanian collaborators in huge pits on the outskirts of Ponary. Over a period of several years, Kazimierz Sakowicz, a Polish journalist who lived in the village of Ponary, was an eyewitness to the murder of these Jews as well as to the murders of thousands of non-Jews on an almost daily basis. He chronicled these events in a diary that he kept at great personal risk. Written as a simple account of what Sakowicz witnessed, the diary is devoid of personal involvement or identification with the victims. It is thus a unique document: testimony from a bystander, an “objective” observer without an emotional or a political agenda, to the extermination of the Jews of the city known as “the Jerusalem of Lithuania.” Sakowicz did not survive the war, but much of his diary did. Painstakingly pieced together by Rahel Margolis from scraps of paper hidden in various locations, the diary was published in Polish in 1999. It is here published in English for the first time, extensively annotated by Yitzhak Arad to guide readers through the events at Ponary. — "This remarkable diary, written by a sympathetic Polish observer, gives a graphic and harrowing account of the mass murder of between fifty and sixty thousand Lithuanian Jews in the forest of Ponary just outside Vilna. It is a unique contribution to our understanding of the Holocaust." (Antony Polonsky, Brandeis University)
Grasset, 1942, in-12, 318 pp, annexes, broché, papier jauni de guerre, état correct. Edition originale, ex. du SP, envoi a.s.
« Un maître livre du corporatisme contemporain ». — "Louis Salleron (1905-1992) a l’occasion de théoriser à plusieurs reprises, dans l’abondante production qui est la sienne pendant l’Occupation, l’articulation entre les « notions » complémentaires de « corporation » et de « communauté » (« La communauté est à la corporation ce que la puissance est à l’acte, ce que la matière est à la forme »), qui marque la jonction thématique entre le réformisme corporatiste et cette révolution communautaire dont le maréchal Pétain a fait un axe essentiel du régime avec la proclamation des Principes de la Communauté au début de 1941 : « L’homme tient de la nature ses droits fondamentaux. Mais ils ne lui sont garantis que par les communautés qui l’entourent : la famille qui l’élève, la profession qui le nourrit, la nation qui le protège »." (Antonin Cohen, « De la révolution nationale à l’Europe fédérale. Les métamorphoses de la troisième voie aux origines du mouvement fédéraliste français : La Fédération (1943-1948) », 2006)
Editions Little Big Man, 2004, in-8°, 302 pp, préface de Stéphane Hessel, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Lecteur Sois Attentif... c'est par ces mots que Stéphane Hessel, son camarade de la rue d'Ulm et grande figure de la Résistance commence sa préface. Effectivement, les Mémoires de Robert Salmon, normalien, major de Science-Po, l'un des derniers grands chefs d'un mouvement de Résistance, méritent toute notre attention. Nous ne sommes pas entrés dans la Résistance, nous ne l'avons pas rencontrée, nous l'avons créée [...] à notre petite échelle, dans notre coin. Dans ce constat, il n'y a pas de fausse modestie ; il y a la vérité du quotidien, souvent banal, parfois grisant, toujours incertain, et des rencontres déterminantes : Philippe Viannay, Marcel Lebon, Jean-Daniel Jurgensen, Anne-Marie Jeanprost (future Mme Salmon), Hélène Mordkovitch, Geneviève de Gaulle, Charlotte Nadel, Jacqueline Pardon... ; des réunions avec les chefs des autres mouvements: Henri Frenay, Claude Bourdet, Léo Hamon, Jean-Pierre Lévy, Georges Bidault, Christian Pinault... ; des discussions avec les envoyés du général de Gaulle : Pierre Brosselette, André Passy, Daniel Cordier... et les rapports avec les chefs communistes comme Pierre Villon, André Tollet, Maurice Kriegel-Valrimont, Henri Rol-Tanguy... En juillet 1941, à vingt-deux ans, Robert Salmon fonde “Défense de la France” avec Philippe Viannay. Outre son journal – le plus diffusé des titres de la Résistance, avec près de 450.000 exemplaires en janvier 1944 – le mouvement “Défense de la France” alimente toute la Résistance en faux-papiers, renseigne les Alliés, fédère des groupes-francs, et enfin, participe à la Libération. En novembre 1944, le journal clandestin devient “France-Soir”, qui sera le grand quotidien populaire des Trente Glorieuses. Le premier tome de Chemins faisant, est une évocation des années 1920 et 1930 vues par un adolescent, décennies d'abord glorieuses puis inquiétantes ; le témoignage d'un jeune officier d'une bataille qui a fait – en six semaines – plus de 100.000 morts et le récit, jour par jour, d'un intellectuel engagé dans la Résistance jusqu'à l'apothéose de la Libération de Paris.