8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Editions du Flambeau, 1992, in-8°, 393 pp, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Deuxième volume de mémoires de Pierre Monnier, adhérent de l'Action française, ami de Charles Maurras, Thierry Maulnier, Kléber Haedens, Robert Brasillach, qui fut un des fondateurs de l'hebdomadaire nationaliste "L'Insurgé" en 1936, et participa à la création et au développement des "Centres d'apprentissage des jeunes" établis par le gouvernement de Vichy en zone occupée. Après la guerre, il se consacre à la peinture et au dessin de presse (notamment dans "Aux Ecoutes"), à l'édition (sous le nom de Frédéric Chambriand), et à l'écriture (ouvrages sur Céline, Arletty, Chaval et Jouhandeau).
P., Amiot-Dumont, 1955, in-8°, 224 pp, traduit de l'anglais, 7 photos sur 4 pl. hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, très bon état (Bibliothèque de la mer)
"Nul n'a oublié "La Mer cruelle" de Nicholas Monsarrat : le film et le livre ont fait le tour du monde. Voici que, dans "Maître à bord", Monsarrat nous raconte ses propres souvenirs, son apprentissage dans les combats. D'abord midship, puis second sur deux corvettes – ces petits navires rapides affectés à la protection des convois et à la chasse aux sous-marins – Il termine la guerre comme commandant, seul maître à bord. Heures de veille, combats furieux dans les tempêtes, prise de conscience par un jeune officier de ses responsabilités. voilà ce que de Gibraltar à la mer du Nord vous connaîtrez avec Monsarrat, et vous aimerez l'homme et le marin, inséparables l'un de l'autre." (4e de couverture)
Pygmalion, 1996, gr. in-8°, 412 pp, chronologie, glossaire, documents, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
L'histoire des prisonniers politiques, anarchistes, nationalistes, défaitistes, communistes, royalistes, cagoulards, résistants, collaborateurs, nationalistes algériens, partisans de l'Algérie française, qui se sont succédé à la Santé depuis sa création en 1867 jusqu'en 1968. Cet ouvrage est aussi le témoignage de l'auteur, incarcéré dans cette prison en 1962-1963 aux côtés des officiers et généraux impliqués dans le drame algérien. Pierre Montagnon fut très proche du lieutenant Degueldre, chef historique des commandos Delta, jusqu'à son exécution le 6 juillet 1962. Par autorisation du Garde des Sceaux, l'auteur a eu accès aux archives de la prison, lui permettant ainsi d'apporter un éclairage nouveau et inédit sur nombre d'événements controversés ou mal connus.
Pygmalion, 1992, in-8°, 320 pp, 16 pl. de photos hors texte, cartes, biblio, index. Ce deuxième volume évoque l'effondrement de la France et l'avènement de Pétain au pouvoir, le Blitz et la Bataille d'Angleterre, l'arrivée de Rommel en Libye et la conquête de la Crète par les Allemands.
France-Empire, 1987, gr. in-8°, 254 pp, 12 pl. de photos et fac-similés hors texte, 2 cartes, index, broché, état correct. Souvenirs de Résistance et de déportation.
France Loisirs, 2001, in-8°, 337 pp, 16 pl. de photos hors texte, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
La seule biographie de référence d'un héros, symbole de la France libre. Quand on a le panache d'un chevalier, comment accepte-t-on le risque d'un destin obscur et sans gloire, d'une vie errante, entre faux papiers, espionnage et conspiration ? Quand, depuis la première heure de la défaite de 1940, on éprouve l'occupation nazie comme une oppression, par quel mystère surmonte-t-on son ardeur patriotique jusqu'à se choisir pour ultime confident un aumônier allemand ? Eclaircir ces paradoxes qui ont nourri la légende d'Honoré d'Estienne d'Orves, tel est le pari réussi dans ce livre, grâce à de nombreuses sources inédites.
La Table Ronde, 1966, in-8°, 198 pp, 4 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, broché, bon état
"Parmi les publications parues précédemment – en français – sur cette affaire, deux surtout méritent toujours la plus grande attention du lecteur : le livre de Joseph Czapski et celui d'Henri de Montfort. (...) Henri de Monfort, homme d'une indulgence naturelle, dont on connaissait pourtant la passion de justice et de vérité, d'objectivité et d'exactitude, écrivit son étude en historien fidèle. Fruit de patientes recherches, publié à titre posthume, son ouvrage sur l'affaire de Katyn offre au lecteur un dossier des plus exhaustif." (Michel Borwicz, Annales ESC, 1972)
Panazol, Editions Lavauzelle, 2002, in-8°, xvi-302 pp, traduit de l'anglais, préface du général De Lattre de Tassigny, 27 cartes et 3 schémas hors texte, reliure demi-basane acajou mouchetée de l'éditeur, dos à 4 faux-nerfs, bon état. Réimpression de l'édition de 1948
"Compte-rendu précis des opérations du 21e groupe d'armées allié du débarquement de juin 1944 à la capitulation allemande. Les mouvements et les combats y sont exposés dans leurs grandes lignes jusqu'à l'échelon divisionnaire inclusivement. Ce qui en fait, pour les historiens, le principal intérêt est l'exposé des « facteurs principaux et des raisonnements qui furent à la base des plans d'opérations et des décisions », indication qui permet d'attendre la publication des documents essentiels, ordres et instructions." (Général Lestien, Revue Historique, 1950)
Plon, 1958, in-8°, ii-563 pp, traduction de Jean R. Weiland, 14 cartes, broché, jaquette illustrée, bon état
"Ces Mémoires présentent le tableau d'une vie passée tout entière au service de l'armée britannique : trente-deux années d'un avancement régulier, de grade en grade, dans les corps de troupe, les états-majors et les écoles, en métropole, en Irlande et aux Indes, – la guerre 1939-1945 à la tête d'une division, d'un corps d'armée, d'une armée, d'un groupe d'armées, – douze années d'après-guerre comme chef de l'État-Major impérial, puis comme président du Comité des Commandants en chef alliés, enfin comme adjoint d'Eisenhower. Indépendamment des enseignements que le maréchal Montgomery y dispense généreusement par l'exposé de ses principes, de ses méthodes de commandement, de ses procédés tactiques et de ses idées stratégiques, ils offrent, pour les historiens, un triple intérêt : ils font connaître et comprendre un des chefs qui jouèrent dans la guerre un rôle capital ; ils apportent un témoignage direct sur les événements de guerre et sur la politique britannique d'après-guerre ; on y trouve, enfin, de curieux jugements sur certains chefs militaires et hommes politiques de premier plan. Comme homme et comme chef, il fut très discuté. Il manifeste, en toutes circonstances, une personnalité, une confiance en soi, une conscience de sa valeur, voire de sa supériorité, une exclusivité d'opinion, une sévérité pour ses supérieurs et pour ses égaux, qui provoquèrent bien des antipathies. En revanche, sa droiture, la netteté de ses convictions, la fermeté de son caractère, mélange d'énergie et de bonté à l'égard de la troupe, son souci constant du contact personnel avec ses subordonnés, caractéristique essentielle de sa méthode, gagnèrent à « Monty » une incontestable popularité. (...) Quant aux jugements qu'il porte avec une franchise parfois brutale, certains ont soulevé de violentes protestations. Ils s'expliquent par une sévérité qui n'épargne même pas les hommes dont il se proclame l'ami (le général Gort, par exemple, dont il dit « qu'il n'était pas très intelligent » et que « sa tâche le dépassait », Eisenhower, Bradley, etc.), et pas plus l'armée britannique de 1914, celle de 1939 et celle d'après-guerre, que les armées française ou italienne. Ces jugements peuvent être discutables ; mais, venant d'une telle personnalité, on ne peut contester qu'ils soient « autorisés ». Quelque sentiment qu'on éprouve, à la lecture de ces Mémoires, pour leur auteur, et quelque discussion que justifient l'attitude de celui-ci dans certaines circonstances, ses affirmations et ses jugements, ils n'en constituent pas moins un document d'une importance exceptionnelle pour l'histoire militaire." (Général Lestien, Revue Historique, 1959)
La Table Ronde, 1948, pt in-8°, 125 pp, avec un frontispice gravé sur bois par Gilbert Poillot d'après un buste de L. Didier, broché, couv. rempliée, bon état. Edition originale, un des ex. numérotés sur vélin Crèvecoeur du Marais
Oeuvre capitale pour la compréhension de Montherlant, ses Carnets couvrent une période de quinze années (1930-1944) et comprennent des notes de toute nature et de toute longueur. Prises au jour le jour, elles abordent les sujets les plus divers, et constituent une véritable "somme" de la pensée, des sentiments, des réactions de Montherlant. Le fait que les Carnets aient ainsi nourri de nombreux volumes, en particulier ceux de la série des Voyageurs traqués et les ouvrages "civiques", montre assez leur importance. Embrassant une large période, ils ont en outre l'intérêt de faire saisir au lecteur l'évolution de Montherlant de même que ses "permanences".
Grasset, 1941, in-12, 267 pp, reliure plein papier fantaisie à la bradel, pièce de titre chagrin noir, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Par Jean Montigny (1892-1970), rallié en 1940 à Pierre Laval, il a été directeur de la censure au ministère de la Propagande et de l’Information du régime de Vichy. — "Proche collaborateur de Joseph Caillaux, ce radical-socialiste fut élu député de la Sarthe en 1924 et constamment réélu jusqu'à la guerre. Passé aux radicaux indépendants au début des années 1930, il se rapprocha dès lors de la droite. Il soutint d'emblée le maréchal Pétain auquel il vote les pleins pouvoirs et flirte avec la presse collaborationniste – il livrera à l'occasion quelques articles à La Gerbe. Membre du Conseil national, il est déclaré inéligible à la Libération et s'engage alors dans la plupart des combats néo-pétainistes..." (Jérôme Cotillon, Ce qu'il reste de Vichy, 2003)
Grasset, 1941, in-12, 267 pp, broché, état correct
Par Jean Montigny (1892-1970), rallié en 1940 à Pierre Laval, il a été directeur de la censure au ministère de la Propagande et de l’Information du régime de Vichy. — "Proche collaborateur de Joseph Caillaux, ce radical-socialiste fut élu député de la Sarthe en 1924 et constamment réélu jusqu'à la guerre. Passé aux radicaux indépendants au début des années 1930, il se rapprocha dès lors de la droite. Il soutint d'emblée le maréchal Pétain auquel il vote les pleins pouvoirs et flirte avec la presse collaborationniste – il livrera à l'occasion quelques articles à La Gerbe. Membre du Conseil national, il est déclaré inéligible à la Libération et s'engage alors dans la plupart des combats néo-pétainistes..." (Jérôme Cotillon, Ce qu'il reste de Vichy, 2003)
Clermont-Ferrand, Editions Mont-Louis, novembre 1940, in-12, 159 pp, broché, couv. imprimée en rouge et noir, bon état
Député de la Sarthe, Montigny (1892-1970) rallia Pierre Laval en 1940, vota les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, et devint directeur de la censure du régime de Vichy. Il relate ici le déroulement de ce mois dramatique. Le 17 juin à 12h30, Pétain, alors âgé de quatre-vint-quatre ans, prononce son allocation dans laquelle il annonce: “C’est le coeur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat… Que tous les Français se groupent autour du gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n’obéir qu’à leur foi dans le destin de la patrie.” — "Proche collaborateur de Joseph Caillaux, ce radical-socialiste fut élu député de la Sarthe en 1924 et constamment réélu jusqu'à la guerre. Passé aux radicaux indépendants au début des années 1930, il se rapprocha dès lors de la droite. Il soutint d'emblée le maréchal Pétain auquel il vote les pleins pouvoirs et flirte avec la presse collaborationniste – il livrera à l'occasion quelques articles à La Gerbe. Membre du Conseil national, il est déclaré inéligible à la Libération et s'engage alors dans la plupart des combats néo-pétainistes..." (Jérôme Cotillon, Ce qu'il reste de Vichy, 2003)
Flammarion, 1947, in-8°, 171 pp, 3 cartes dont une en double page, 10 photos hors texte et 13 lettrines originales de Paul Monzein, broché, couv. illustrée rempliée, bon état. Edition originale tirée à 2000 ex. sur beau vélin des Vosges
Flammarion, 1943, in-12, 234 pp, broché, bon état. Edition originale sur papier courant (Cardot-Bergeron 296)
Recommandé par la propagande allemande. — "Un petit volume vient de paraître, que déjà on se dispute chez les libraires. Ce n’est pas seulement qu’il est plein de talent : d'un talent dont, pour méprisable ou futile que nous en semble ordinairement l’emploi, nul d’entre nous n'a jamais prétendu dénier à M. de Monzie l'enviable privilège. Le livre plaît, avant tout, comme la satisfaction. longuement différée d’une sorte de refoulement colIectif. Car il n'est d'un bout à l'autre qu’un pamphlet contre le régime policier de Vichy. Terrible pamphlet, en vérité ! Le Maréchal lui-même n’est épargné qu’au prix d’une prétérition plus injurieuse que l'invective. Songez donc : pour pouvoir lire, noir sur blanc, ce que chacun pense d'un arbitraire chaque jour plus odieux, il fallait, jusqu'ici, se passer prudemment, sous le manteau, de petites feuilles clandestines ; au plus peureux des Français, il n'en coûtera plus désormais que 23 fr.50, dans la boutique du coin. S'étonnera-t-on si le public s'en donne à coeur joie ? Qu'un tel livre s'étale jusque dans la zone Sud, aux devantures, que Vichy n'ait pas eu l'audace ou la permission de l'interdire, voilà assurément un curieux signe des temps. Gardons-nons cependant de crier au courage ou au désintéressement. Contre une pareille tentation, le nom seul de M. de Monzie suffirait à nous prémunir. Le livre est un acte de candidature. Il n'est pas loin d'être un acte de trahison. Certes, en flattant l'unanime dégoût des Français pour le despotisme tracassier qui les opprime. M. de Monzie, que ses familiers traitent volontiers de « vieille fille de joie », espère bien se refaire auprès de nous une virginité politique. Mais c'est sur les Allemands qu'il compte d'abord pour se hisser au pouvoir. Tout comme un Doriot, ou un Bucard. Peu nous chaut que, cherchant autant que ceux-ci son appui parmi nos ennemis, il le refuse à d'autres factions. Entre Abetz ou Himmler, notre haine se refuse à distinguer. A l'exemple des misérables journalistes de l'Œuvre ou du Matin, l‘indépendance qu’il affecte à l'égard de Vichy n’est rendue possible que par un surcroît de servilité envers Berlin. Si les abus de la police vichyssoise sont âprement dénoncés, c'est au prix du silence dont les crimes de la Gestapo demeurent couverts..." (Marc Bloch, “La vraie saison des juges”, Les Cahiers politiques n° 4, novembre 1943)
Casablanca, Publedit, 1959, fort in-8°, 444 pp, 16 pl. d'illustrations en couleurs par G. de Sainte-Croix, cartes et silhouettes de Roseline Cras, cartonnage éditeur, sans la jaquette, bon état
"Les histoires rassemblées dans ce recueil se sont déroulées au cours de la deuxième guerre mondiale. Elles se rapportent toutes à des marins français (...) Ce livre n'est pas une histoire de la marine française pendant la dernière guerre, c'est un recueil d'histoires se rapportant à ses combats pendant cette guerre." (Avertissement)
Presses de la Cité, 1968, in-8°, 318 pp, 12 pl. de photos hors texte, 2 cartes, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Le titre de ce livre très intéressant mais aussi un peu partisan est trompeur. II ne s'agit pas seulement de la campagne de Pologne de septembre 1939, à laquelle l'auteur consacre une centaine de pages. Auparavant il traite en 106 pages l'histoire de la Pologne depuis 823 et ensuite, en 110 pages il expose la genèse et l'état du délicat problème de la Pologne d'après-guerre. (...) Le principal mérite du livre est de mettre en valeur le courage et la combativité des Polonais dans leur lutte contre I'Allemagne nationale-socialiste. D'une part, en soulignant l'âpreté de la résistance des armées polonaises en septembre 1939, d'autre part en décrivant, ce qui est peu connu en général, la participation ultérieure de combattants réguliers polonais au conflit mondial. Si la brigade polonaise combattant à Narvik avec le corps de débarquement franco-anglais est connue, on a parlé moins des 6200 aviateurs polonais participant avec la R.A.F. à la bataille aérienne d'Angleterre. Le 2e corps d'armée polonais planta le drapeau polonais sur Monte-Cassino le 18 mai 1944, tandis que la 1ère division blindée polonaise se battit de Falaise à Wilhelmshaven et que les parachutistes de la 1ère brigade polonaise se sacrifièrent à Arnhem en septembre 1944. Enfin, du côté soviétique, la 1ère armée polonaise, avec 5 divisions, participa de façon importante aux offensives victorieuses de 1944 et 1945 sur le front de l'Est..." (Albert Merglen, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1972)
Editions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, 1956, pt in-8°, 250 pp, annexes, broché, non coupé, bon état
"Faire vivre le pays", tel est le titre du chapitre III du livre de Jacques Mordal, La Marine à l'épreuve. Après l'armistice de 1940, il faut faire manger les Français et l'amiral Auphan, nommé Directeur de la Marine marchande (du 19 juin 1940 au 17 novembre 1942), aura la charge d'assumer des transports. Dès le 8 juillet, le trafic méditerranéen reprend, le 16 juillet, le cabotage est autorisé entre les ports de l'Atlantique par l'amiral Schüster, commandant la Marine en France occupée. La Commission Allemande d'Armistice autorise le 26 juillet le retour de cinq cargos frigorifiques de Casablanca et Dakar vers Bordeaux et Marseille. Chaque retour fait l'objet de consignes préçises et les navires doivent se saborder pour ne pas être capturés par les Britanniques... En fait, 107 ont été interceptés, 43 ont été relachés, 60 saisis et 4 sabordés, dans des zones où les Anglais nous attaquaient...
Presses de la Cité, 1962, in-8°, 345 pp, 16 pl. de photos hors texte, 8 cartes, biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, le nom de Dieppe restera, pour toujours, associé à la sanglante aventure au cours de laquelle les commandos britaniques et les bataillons de la 2e division canadienne vinrent, le 19 août 1942, arroser de leur sang le pied de la falaise normande, et les abords d'un port puissamment défendu. Trois bataillons canadiens, un commando des Royal Marines, essayèrent vainement de franchir la plage de Dieppe, sur laquelle les tanks restaient figés dans les galets. Sur les plages voisines, sauf à Varengeville, il en fut de même et, pour finir, les assaillants durent se retirer en abandonnant à l'ennemi plus de douze cents morts et le double de prisonniers. Coûteux échec ? Victoire inutilement offerte à la propagande ennemie ? Expérience nécessaire ? Affaire politique destinée à montrer aux alliés russes les difficultés de l'établissement d'un second front ?... On a tout dit de l'opération Jubilée et tout pouvait en être dit, car aucune explication officielle n'est vraiment tout à fait satisfaisante. Afin de mieux poser le problème, Jacques Mordal s'est efforcé, non seulement de retracer le déroulement des combats de Dieppe, au vu de toutes les sources accessibles dans un camp comme dans l'autre, au vu de tous les témoignages inédits qu'il a pu recueillir, mais aussi de replacer l'événement dans son cadre, en recherchant tous les éléments du problème stratégique et politique, tel qu'il se posait aux Alliés à l'été 1942.
Presses de la Cité, 1965, in-8°, 316 pp, 20 pl. de photos hors texte, cartes, cart. éditeur, jaquette illustrée, qqs annotations crayon, état correct
Julliard, 1945, in-12, 139 pp, broché, papier lég. jauni, bon état
Editions Ases, 1998, in-8°, 189 pp, broché, couv. illustrée, bon état
A partir du 10 mars 1940, un Ministère du ravitaillement fut créé et la population française (à l'exception des militaires) fut partagée à l'origine en sept catégories. A chacune correspondait une carte de rationnement spécifique : la catégorie J2 correspond à "Enfants des deux sexes âgés de 6 à 12 ans révolus". — « En évoquant les souvenirs d'une enfance passée en grande partie pendant la Seconde Guerre mondiale, animé par un souci de justice et de vérité et faisant preuve parfois d'une candeur quasi enfantine, Jean-Guy Moron émet des commentaires dérangeants en bousculant beaucoup d'idées reçues, ce qui ne peut que déplaire aux tenants d'un certain conformisme. Raison de plus pour lire ces « Souvenirs d'un J2 » sortant de l'ordinaire. » (4e de couverture)
Stock, 1970, in-8°, 490 pp, 16 pl. de photos hors texte, notes, sources, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Coll. Témoins de notre temps)
Le grand sursis dont il est question ici, c'est celui que les Occidentaux achetèrent à Munich, d'où Chamberlain avait cru ramener "la paix pour une génération". Correspondant à l'époque du Sunday Times et d'autres journaux, M. Mosley a connu nombre des protagonistes du drame et, surtout, il a vécu dans ses coulisses. Il en résulte un tableau passablement atterrant du climat qui régnait alors à Londres et à Paris. La chronique des événements établie par l'auteur repose à la fois sur une étude approfondie des documents, dont certains inédits, et des souvenirs publiés, complétée par des conversations menées en Grande-Bretagne, en Allemagne, en France, en Pologne, en Tchécoslovaquie, avec divers témoins qualifiés. Antimunichois déterminé, M. Mosley est sans indulgence pour la politique de MM. Chamberlain et Georges Bonnet, dont il apprécie crûment les capacités et les mobiles. Il est convaincu que la diplomatie de l'apaisement a sauvé Hitler, que l'invasion armée de la Tchécoslovaquie aurait exposé à une révolte de ses généraux. Il démontre sans difficulté le manque de consistance des ouvertures franco-britanniques en direction de l'Union soviétique... L'auteur entend surtout raconter, et il le fait avec vigueur et talent, une période effroyable de la "diplomatie", si l'on ose employer ce mot, des deux puissances qui longtemps avaient dominé le monde. À leur lâcheté, à leurs erreurs répétées, à leurs médiocres calculs, une seule explication : la peur, celle de la guerre et celle du communisme. M. Mosley n'a pas tort de rappeler le cruel jugement de Churchill à propos de Chamberlain : "Le gouvernement avait à choisir entre la honte et la guerre. Il a choisi la honte et il aura la guerre." (André Fontaine, Le Monde, 1970)
Flammarion, 1950 in-8°, 258 pp, présentés par André Dezarrois, 16 pl. de photos et documents hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
C'est la mère de René Mouchotte qui, après la guerre, vint apporter à un éditeur de petits carnets bruns, crayonnés d'une écriture serrée sans ratures, de rapides croquis et le carnet de vol d'un des plus prestigieux pilotes de la France Libre. En juin 1940, quand d'autres acceptent l'armistice, René Mouchotte s'empare, sur le terrain d'Oran, par un exploit digne de nos anciens corsaires, de l'avion de son colonel, atterrit à Gibraltar et s'engage, l'un des tout premiers, dans la R.A.F. pendant la bataille de Londres. II révèle de si hautes qualités, de telles aptitudes au commandement, que les dirigeants de la chasse britannique en font rapidement un chef d'escadrille. Le Général de Gaulle lui donne, en 1942, à mettre sur pied le groupe Alsace. Il en fut l'animateur prestigieux, "un chef unique pour lequel on se ferait tuer, presque avec plaisir" a dît Clostermann qui débuta sous ses ordres. Emerveillés de ses dons de tacticien de l'air, de son génie de la manoeuvre des unités de chasse, les Britanniques lui confièrent la célèbre escadrille de Biggin Hill qu'il dirigeait au combat dans le ciel de France, quand il fut abattu, à la tête de vingt-quatre de ses pilotes, le 27 août 1943.
Flammarion, 1967, in-8°, 258 pp, présentés par André Dezarrois, 16 pl. de photos et documents hors texte, cart. illustré de l'éditeur, bon état
C'est la mère de René Mouchotte qui, après la guerre, vint apporter à un éditeur de petits carnets bruns, crayonnés d'une écriture serrée sans ratures, de rapides croquis et le carnet de vol d'un des plus prestigieux pilotes de la France Libre. En juin 1940, quand d'autres acceptent l'armistice, René Mouchotte s'empare, sur le terrain d'Oran, par un exploit digne de nos anciens corsaires, de l'avion de son colonel, atterrit à Gibraltar et s'engage, l'un des tout premiers, dans la R.A.F. pendant la bataille de Londres. II révèle de si hautes qualités, de telles aptitudes au commandement, que les dirigeants de la chasse britannique en font rapidement un chef d'escadrille. Le Général de Gaulle lui donne, en 1942, à mettre sur pied le groupe Alsace. Il en fut l'animateur prestigieux, "un chef unique pour lequel on se ferait tuer, presque avec plaisir" a dît Clostermann qui débuta sous ses ordres. Emerveillés de ses dons de tacticien de l'air, de son génie de la manoeuvre des unités de chasse, les Britanniques lui confièrent la célèbre escadrille de Biggin Hill qu'il dirigeait au combat dans le ciel de France, quand il fut abattu, à la tête de vingt-quatre de ses pilotes, le 27 août 1943.