8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Lavauzelle, 1987, in-4°, 135 pp, préface de la Maréchale Leclerc, texte sur 2 colonnes, 127 photos, 7 cartes, reliure simili-cuir vert de l'éditeur, sans la jaquette, bon état
L'officier de tradition ; Le Français libre ; La deuxième Division blindée ; Le devenir de l'Union Française. Riche iconographie.
Ottawa, Montréal, Les Editions du Lévrier, 1946, gr. in-12, 187 pp, broché, bon état
Tome I seul (sur 2) de ces souvenirs d'un correspondant de guerre canadien (La Presse, de Montréal). De façon originale, Paul de Martigny raconte sa détention dans un camp d’internement français à Besançon (Doubs) en décembre 1940 en tant que ressortissant d’un pays ennemi...
P., André Bonne, 1949, in-8°, 464 pp, 4 cartes (Afrique, Syrie, Madagascar, Indochine), broché, bon état
Ouvrage bien informé et bien écrit, mais d'une évidente partialité sur la "dislocation de l'Empire français" – le duel Pétain-De Gaulle dans la France d'outre-mer. — Maurice Martin du Gard est un essayiste et journaliste littéraire qu'il ne faut pas confondre avec son cousin plus connu Roger Martin du Gard. Correspondant de la "Dépêche de Toulouse" à Vichy, il fréquente le petit monde pétainiste qui lui inspirera une "Chronique de Vichy" savoureuse et précieuse pour les historiens. Dans sa "Carte impériale", d'inspiration pro-vichyste, il croque le petit monde des colonies et nous donne un portrait à charge de de Gaulle à Brazzaville en 1940 : « Il s'approche, le pied lourd. On le voit. Il est là, haut, singulier, sans ailes, né ennuyé, les bras immenses, une main longue aux doigts délicats qu'il ne laisse pas longtemps aux pressions enthousiastes, la tête petite pour les épaules, des yeux gris qui vous quittent volontiers, mais un regard qui promet d'être beau sous la paupière lasse quand on ne sait quoi qui enrage dans ce grand corps incommode aura rencontré l'équilibre de l'amour et la durée du succès ; un menton sans force ni ténacité, trompeur comme le front bas et cette ombre incertaine sur tout le masque, qui dissimulent un esprit vaste, envahi de songes et irrité d'exploits ; les oreilles larges et décollées, mais le nez impérieux... »
P., André Bonne, 1949, in-8°, 464 pp, 4 cartes (Afrique, Syrie, Madagascar, Indochine), broché, bon état. Edition originale, un des 225 ex. numérotés sur Alfa mousse Navarre (seul grand papier)
"La dislocation de l'empire français." — Le duel Pétain-De Gaulle dans la France d'outre-mer. — Maurice Martin du Gard est un essayiste et journaliste littéraire qu'il ne faut pas confondre avec son cousin plus connu Roger Martin du Gard. Correspondant de la "Dépêche de Toulouse" à Vichy, il fréquente le petit monde pétainiste qui lui inspirera une "Chronique de Vichy" savoureuse et précieuse pour les historiens. Dans sa "Carte impériale - Histoire de la France outre-mer", d'inspiration pro-vichyste, il croque le petit monde des colonies et nous donne un portrait à charge de de Gaulle à Brazzaville en 1940 : « Il s'approche, le pied lourd. On le voit. Il est là, haut, singulier, sans ailes, né ennuyé, les bras immenses, une main longue aux doigts délicats qu'il ne laisse pas longtemps aux pressions enthousiastes, la tête petite pour les épaules, des yeux gris qui vous quittent volontiers, mais un regard qui promet d'être beau sous la paupière lasse quand on ne sait quoi qui enrage dans ce grand corps incommode aura rencontré l'équilibre de l'amour et la durée du succès ; un menton sans force ni ténacité, trompeur comme le front bas et cette ombre incertaine sur tout le masque, qui dissimulent un esprit vaste, envahi de songes et irrité d'exploits ; les oreilles larges et décollées, mais le nez impérieux... »
Albin Michel, 1958, in-8°, 414 pp, traduit de l'espagnol par Francis de Miomandre, préface de Jacques Isorni, notes bibliographiques, broché, couverture à rabats, bon état
1. Les procès politiques de France : procès du Maréchal Pétain ; procès Laval ; procès contre Brinon ; procès contre Charles Maurras ; la fin tragique du général Dentz ; procès de l'amiral Estéva ; procès contre Pierre-Etienne Flandin, ex-ministre du gouvernement de Vichy ; procès contre Georges Claude ; procès Brasillach. – 2. Quelques procès contre les "criminels de guerre". Le procès de Nuremberg : Tomoyuqui Yamashita, surnommé "le Tigre de Malacca" ; Son Excellence Mamoru Shigemitsu ; Manstein ; infractions à la Convention de Genève (les gardiens de Belsen, les fabricants du Zyklon B) ; infractions à la Convention de La Haye (Dostler, Almeloo, Dreierwalde) ; le procès de Nuremberg ; Tableau des sentences du Tribunal de Nuremberg.
Hatier, 1995, in-8°, 304 pp, 16 pl. de photos en noir et en couleurs hors texte, biblio, repères chronologiques, index, broché, qqs surlignures stabilo sur 7 pages de la bibliographie, bon état
"Francine de Martinoir livre avec «La littérature occupée» un passionnant panorama de la France littéraire de 1939 à 1945. L'auteur, loin de chercher à distribuer des bons et mauvais points, cherche avant toute chose à établir des faits, quitte à bousculer, parfois férocement, quelques légendes auto-édifiées, telle celle de Sartre. Evitant l'écueil de l'aplatissement sur la biographie, elle tente de repérer ce qui dans l'oeuvre d'avant-guerre peut, selon elle déterminer une affinité pour un camp, et, à l'inverse, de monter en quoi la montée des fascismes et la guerre induiront, ou non, une modification de l'écriture. On suivra ainsi avec intérêt le parcours d'écrivains évoluant vers une plus grande simplicité, Desnos, Eluard, Aragon, Pierre Emmanuel, et ceux qui, tels Michaux ou Ponge, séparent leur engagement résistant de leur écriture. Ce panorama montre, également, que, de l'ultra-collaborationnisme à la résistance active, toute la gamme des attitudes, aux frontières parfois peu nettes, est représentée : beaucoup d'indifférents, d'égoïstes, de prudents, de malins, mais aussi d'évolutions et de remises en causes courageuses... On trouvera des analyses fines de personnages tels que Blanchot, Paulhan ou Bataille, des pendules remises à l'heure (Giono, Junger). On côtoiera Pierre Seghers, Jean Prévost, hautes et fraternelles figures méconnues. Ce précieux petit livre, qui balaye, parfois au sens propre, plus de 70 écrivains, nous en apprend beaucoup sur l'histoire, et plus encore sur la littérature." (Alain Nicolas, l'Humanité, 12 janvier 1996)
Perrin, 1994, in-8°, 553 pp, 14 cartes, notes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Instrument des crimes commis pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande a incarné un modèle de puissance, analogue à ce que fut l'armée napoléonienne au XIXe siècle. De 1939 à 1942, elle remporte des victoires spectaculaires qui assoient la domination du Reich – pour le malheur de l'Europe – avant d'opposer une résistance acharnée à une coalition qui dispose d'une écrasante supériorité en effectifs et en matériel. Philippe Masson expose magistralement ce qui s'est passé sur tous les fronts : stratégie, tactique, évolution des moyens, renseignement... Il évoque naturellement le rôle central du Führer, qui suit les mouvements de chaque division et marginalise ses généraux jusqu'à précipiter la chute du "Reich de mille ans".
Larousse, 1979-1980, 2 forts vol. in-4°, xxiii-1938-xxx pp, pagination continue, environ 1500 photos et cartes dans le texte, 64 planches de photos en couleurs hors texte, index (30 pp), reliures simili-cuir de l'éditeur, sans les jaquettes, bon état
Tome 1 : Aa-Ino ; tome 2 : Int-Zero. Un ouvrage de synthèse, très complet.
Larousse, 1992, 3 vol. in-12, 424, 385 et 591 pp, 16 pl. de cartes hors texte au tome 1, brochés, sous emboîtage cartonné, surlignures sur 4 pages du tome II, bon état
Le tome 2 est un dictionnaire alphabétique retraçant la biographie des hommes qui ont joué un rôle dans la Seconde Guerre mondiale.
Les Presses de Valmy, 1994, in-8°, 255 pp, postface de Raymond Devos sur la 4e de couverture, broché, bon état, envoi a.s.
Une « drôle de guerre » qui ne l'était guère, avec toutes les conséquences que l'on sait. Avec aussi toutes celles que l'on oublie... S'il survit à l'explosion de son blockhaus, Louis Matabon n'y laisse qu'un nez. La chance, lui répétera t-on à l'envi. Une sacrée veine et pourtant... Néanmoins... Avec une blessure qui se voit bien plus qu'un nez au milieu de la figure, Louis va errer d'hôpitaux en Stalags, à travers le Reich triomphant. Croiser parfois l'indicible de la barbarie nazie. Toucher du doigt l'absurde de la guerre... — "Cher Loulou Matabon, en tournée à travers la France, après avoir lu ton pittoresque récit, je n'ai qu'un souhait : que tes lecteurs y prennent autant de plaisir que moi. Bravo pour ton grand talent de conteur. Je t'assure de mon affectueuse amitié." (Raymond Devos)
Perrin, 2010, in-8°, 375 pp, préface de Patrick Modiano, 52 illustrations et photos dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Sur la colline de Montmartre, le lycée Rollin (aujourd'hui Jacques-Decour) fut le creuset des parcours les plus stupéfiants de la Résistance et de la collaboration françaises. Une France miniature, où se côtoyèrent cancres et bons élèves, collaborateurs et résistants de la toute première heure. Berty Albrecht, Henri Alleg, Jean-Claude Brisville, Jacques Decour, Jean-Toussaint Desanti, André Essel, Yves Jouffa, Yvonne Le Tac, Edgar Morin, Jacques-Francis Rolland, François Truffaut, et, après la guerre, Lucie Aubrac, Jean-Louis Curtis, Boris Cyrulnik, Jean-Pierre Vernant : tous sont passés par le lycée Rollin. Certains sauvèrent l'honneur de la France, d'autres furent miliciens ou Waffen-SS de la tristement célèbre division Charlemagne. A la fois « fabrique » d'antifascistes et de collaborationnistes, ce lycée fut un lieu à part, où cancres et surdoués connurent des destins croisés, toujours extrêmes et souvent oubliés. Il fut aussi une pépinière des mouvements artistiques et intellectuels de l'après-guerre, tels que les Lettres françaises et le « Groupe de la rue Saint-Benoît » pour la littérature ou le mouvement de la Nouvelle Vague pour le cinéma. Avec ce livre, Bertrand Matot, né en 1964, retrace une histoire inédite de la France pendant la dernière guerre, nourrie de témoignages exceptionnels et d'archives poignantes.
Lyon, Lardanchet, 1942, in-12, 211 pp, broché, bon état
"... En exprimant dans ses articles son souci de « saisir le monde pour le pénétrer », Thierry Maulnier ne fait que prolonger une réflexion entreprise à la veille de la guerre dans Combat, et poursuivie par une série d'articles à L'Action française et à la Revue universelle en 1941. L'ensemble, regroupé, fait l'objet d'un volume qu'il publie à Lyon chez Lardanchet : La France, la guerre et la paix. Interdit en zone nord, le livre circulera sous le manteau, de l'autre côté de la ligne de démarcation, grâce à l'ingéniosité de Maulnier et de ses amis, qui se rendront à plusieurs reprises, clandestinement, à Paris, par Châlons ou par Tours. Sa pensée est celle, selon le mot de Maurice Noël dans Le Figaro, d'« un fils de Maurras qui aurait lu Lénine ». Maulnier cherche, par le recours à la « divine surprise », à imaginer un Etat qui s'inspirerait de la tradition historique française pour refléter les valeurs de la civilisation occidentale. (...) La France, la guerre et la paix est un livre de synthèse, comme Thierry Maulnier les affectionne : reprenant ses études antérieures, celui-ci tente de tracer pour son pays une voie réaliste (quoique toujours théorique), qui lui soit propre..." (Etienne de Montéty, Thierry Maulnier, 1994)
Editions de Minuit, 1957, in-12, 191 pp, préface de François Mauriac, broché, bon état
"Micheline Maurel (1916-2009) était professeur de lettres à Lyon en 1941-1942, quand elle entra dans la Résistance et fut arrêtée et déportée en 1943 à Neubrandebourg, près de Ravensbrück. Son récit décrit le quotidien d'un camp de femmes pendant les vingt mois où elle fut emprisonnée. Il a obtenu le Prix des critiques et le Prix de la Résistance." (Vignes, 275)
Editions de Minuit, 1957, in-12, 191 pp, préface de François Mauriac, reliure pleine toile moutarde (très lég. salie), dos lisse, pièce de titre basane caramel, couv. conservée, bon état
"Micheline Maurel (1916-2009) était professeur de lettres à Lyon en 1941-1942, quand elle entra dans la Résistance et fut arrêtée et déportée en 1943 à Neubrandebourg, près de Ravensbrück. Son récit décrit le quotidien d'un camp de femmes pendant les vingt mois où elle fut emprisonnée. Il a obtenu le Prix des critiques et le Prix de la Résistance." (Vignes, 275)
Presses de la Cité, 1967, in-8°, 312 pp, 16 pl. de photos h.t., rel. skivertex éd., jaquette illustrée
PUF, 1968, in-8°, 248 pp, nombreux documents, index, broché, bon état (Coll. Esprit de la Résistance)
"Les souvenirs, comme les documents, concernent à la fois l'activité des socialistes français dans la Résistance et les relations de la S.F.I.O. avec le général de Gaulle d'une part, le Parti communiste d'autre part." (Revue française de science politique, 1970)
PUF, 1968, in-8°, 248 pp, nombreux documents, index, broché, soulignures stylo, bon état (Coll. Esprit de la Résistance)
"Les souvenirs, comme les documents, concernent à la fois l'activité des socialistes français dans la Résistance et les relations de la S.F.I.O. avec le général de Gaulle d'une part, le Parti communiste d'autre part." (Revue française de science politique, 1970)
P., Editions Le Régent, 1948, in-12, 347 pp, index, broché, bon état
Sous le pseudonyme d'Orion, Jean Maze, ancien rédacteur en chef de “La Flèche” de Bergery, publie, en 1948, un “Nouveau Dictionnaire des Girouettes”. En 1815 Alexis Eymery inventait un genre, le dictionnaire satirique ; en 1948, Jean Maze durcit le ton et dénonce les "hypocrisies" et les "félonies" de ces dix dernières années, en particulier chez les communistes et les démocrates-chrétiens. En 1815, on trahissait. La belle affaire : on risquait tout au plus de devenir membre, à son corps défendant, de la "société des girouettes". En 1945, en revanche, on joue sa tête. Il n'est que de voir le sort réservé à Henri Béraud auquel Jean Maze consacre un long développement. Le jeu de l'équivalence dans la différence des années 1945 et 1815 alimente le discours classique de la droite réactionnaire sur la "décadence" de la France. C'est Jean Galtier-Boissière qui, en 1957, dans un Dictionnaire des Girouettes troisième version (“Le Crapouillot”, n° spécial 36 et 37), formule le plus clairement ce point de vue : "On pourrait dire que la nette décadence française de l'après-Libération tint en grande partie à la rigueur sans précédent [de] l'épuration ... En 1814 et 1815, les mêmes hommes crièrent "Vive l'Empereur!" puis "Vive le Roi !" puis encore "Vive l'Empereur !" et encore "Vive le Roi !" mais à part quelques cas particulièrement éclatants – celui de Ney par exemple – les variations d'opinion furent très rapidement amnistiées et pardonnées. Dans l'après-guerre de 1939-1945, au contraire, ceux qui avaient crié ou pensé "Vive de Gaulle !" n'excusèrent pas ceux qui avaient crié de bonne foi "Vive Pétain!"." (Anne Simonin)
Londres, 1944, pt in-8°, 186 pp, index, reliure toile carmin éditeur, sans la jaquette, état correct. Texte en anglais
Stock, 1965, in-8°, 221 pp, traduit de l'anglais, 8 pl. de photos hors texte, notes et sources, index, broché, couv. illustrée, bon état
Voici l'histoire de la lutte qui mit aux prises les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l'URSS pour s'emparer des célèbres V2, inventés par les nazis, et des savants qui les avaient conçus. Vingt ans après ce livre révèle deux des opérations secrètes les plus importantes de la seconde guerre mondiale ; « Crossbow » et « Overcast ». « Crossbow » était le nom de code de la première opération qui découvrit et permit d'anéantir le potentiel en fusées (de toutes sortes et plus spécialement en V2) des Allemands; « Overcast », celui de l'opération qui permit la récupération de Wernher von Braun et d'une centaine de spécialistes allemands par les Etats-Unis.
Plon, 1945, in-8°, viii-316 pp, 10 gravures hors texte et une carte, broché, bon état. L'auteur était correspondant de guerre de l'United Press.
Editions Frison Roche, 1994, in-8°, 135 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Laffont, 1976, gr. in-8°, 322 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Le temps des révélations)
"Comment, à Potsdam, au mois de juillet 1945, Churchill, Staline et Truman, réunis pour reconstruire le monde brisé, l'engagent dans la guerre froide." — Potsdam : juillet 1945. La guerre en Europe vient de finir. Mais le Japon continue la lutte. Les Grands se réunissent à quelques kilomètres de Berlin en ruine. Staline, Churchill, Truman vont débattre du sort du monde. Cette conférence mal connue, Charles L. Mee en restitue tous les dessous. Il brosse le portrait de ces leaders qui s’affrontent : Churchill dont la santé décline et que le leader travailliste Attlee va remplacer, Truman qui n’a jamais rencontré Staline et qui vient de prendre la décision de faire lancer la première bombe atomique sur le Japon, Staline soupçonneux, soucieux d’abord d’étendre la domination de l’URSS sur l’Europe. Interviewant les témoins, dépouillant les archives, Charles L. Mee fait revivre ces journées capitales qui, loin de faire entrer le monde dans une ère de paix, le poussent dans la guerre froide. Le sort du monde contemporain s’est, pour plusieurs années, joué à Potsdam.
Rowman & Littlefield Publishers, Inc., 2007, gr. in-8°, xvi-175 pp, 24 photos, 7 cartes, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
On June 22, 1941, Hitler began what would be the most important campaign of the European theater. The war against the Soviet Union would leave tens of millions of Soviet citizens dead and large parts of the country in ruins. In War of Annihilation, noted military historian Geoffrey P. Megargee provides a clear, concise history of the Germans opening campaign of conquest and genocide in 1941. By drawing on the best of military and Holocaust scholarship, Megargee dispels the myths that have distorted the role of Germany's military leadership in both the military operations themselves and the unthinkable crimes that were a part of them.
Fayard, 1977, gr. in-8°, 428 pp, 8 pl. de fac-similés et photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
En juin 1940, Pierre Mendès France, lieutenant aviateur, s'embarque à Bordeaux sur le Massilia pour suivre son unité militaire repliée au Maroc et continuer la guerre contre l'envahisseur allemand. Arrêté par les autorités de Vichy, il est incarcéré à la prison militaire de Clermont-Ferrand et condamné à six ans de prison, après une procédure mouvementée. Il s'évade le 21 juin 1941 et, après dix mois de vie clandestine en France, il s'engage dans les Forces aériennes françaises libres et effectue de nombreuses missions de bombardement avec le Groupe Lorraine . Cet ouvrage est le récit écrit sur le vif, en 1942, de son "voyage affreux à travers la patrie défaite, humiliée et asservie". De ce voyage – écrit l'auteur – j'ai rapporté quelques photographies qui sont un témoignage authentique et émouvant sur le choc du printemps de 1940 – depuis la scène politique jusqu'aux prisons où on entasse les patriotes. C'est aussi le récit d'une évasion pittoresque, de la vie clandestine quotidienne dans “la faim et le froid” – du réveil du pays et des débuts de la Résistance. — "C'est en pleine guerre, en 1943, que M. Pierre Mendès-France publia à New-York son livre “Liberté, Liberté chérie”, où il raconte dans quelles conditions il fut arrêté par le gouvernement de Vichy, jugé, condamné, comment il put s'évader de la prison où il avait été enfermé, et comment il dut vivre clandestinement pendant plusieurs mois avant de rejoindre à Londres le gouvernement de la France Libre. En 1939, M. Mendès-France a trente-deux ans. Il est député. Il a déjà été Sous-Secrétaire d'État dans le ministère Blum. Il a été antimunichois. Il est lieutenant de réserve dans l'armée de l'Air (...) S'il donne des analyses fort pertinentes de l'opinion française en ce début d'occupation, M. Mendès-France ne peut parler qu'avec discrétion et sans précision de son activité propre, puisque son livre fut publié en 1943, et qu'il ne pouvait compromettre les « résistants » qu'il avait vus en France après son évasion de la prison de Clermont-Ferrand. En fait, il entra en rapports avec des patriotes, put (grâce à des contrebandiers « désintéressés ») passer clandestinement de Thonon en Suisse, y prendre contact avec les consuls anglais et américains (les seconds plus favorables que les premiers), ainsi qu'avec quelques Français qui s'y étaient réfugiés (Marius Moutet, par exemple). Il traversa plusieurs fois le lac, effectua plusieurs missions de liaison, monta lui-même un réseau qui se révéla fort utile par la suite, prit des contacts avec des fonctionnaires civils et militaires et quitta, enfin, la France, en février 1942, en se mêlant (muni de vrais visas polonais obtenus en Suisse) à un groupe de Polonais qui traversaient les Pyrénées. De là, il atteignit Lisbonne, puis Londres, où il s'engagea dans les F.F.L. Versé dans le groupe Lorraine, il participa à plusieurs raids de bombardement avant de devenir, à la demande du général de Gaulle, « commissaire aux Finances » du Gouvernement provisoire d'Alger (novembre 1943). (...) Le texte de M. Mendès-France sur “Roissy en France, l'attaque de Chevilly-Larue par le groupe Lorraine, le 3 octobre 1943” est intéressant non seulement pour les précisions qu'il apporte sur le raid de Chevilly-Larue, mais aussi pour l'analyse des sentiments des aviateurs qui y participèrent. Son livre, “Liberté, Liberté chérie...”, est important pour tout ce qu'il nous apprend sur les événements de Bordeaux, sur l'affaire du Massilia, sur les intrigues marocaines au cours de l'été 1940, sur l'acharnement avec lequel Vichy a poursuivi, à cette époque, et Mandel et Mendès-France et tous les hommes qui représentaient les idées démocratiques et, enfin, sur l'état de l'opinion publique entre 1940 et 1942." (Marie Granet, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1958)