8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Fayard, 1948, in-12, 222 pp, broché, couv. lég. salie, état correct
Mémoires de Mary Marquet sur son arrestation en 1944. Actrice de la Comédie Française, elle donna des chroniques dans Aujourd’hui en 1941. Elle fut dénoncée pour sa réprobation des bombardements et pour des sentiments germanophiles.
Editions Eshel, 1990, gr. in-8°, 254 pp, traduit de l'anglais, 2 cartes, biblio, broché, état correct
"Tout en reconnaissant au génocide des Juifs un caractère unique et sans précédent, M. Marrus a réussi son pari de faire de l'holocauste un objet d'étude historique. Pour cela il a étudié minutieusement la très volumineuse littérature consacrée à ce sujet en utilisant les outils de l'analyse historique et sociologique afin que la rigueur et l'objectivité scientifique prennent le pas sur la passion et l'émotion. Parmi les questions essentielles que M. Marrus aborde : l'évolution de la politique nazie vers l'extermination de masse ; le rôle des alliés de l'Allemagne ; la réaction de l'opinion publique en Europe ; l'attitude des victimes juives, la diffusion des nouvelles sur l'extermination de masse (à partir de 1942). Cet ouvrage, précis et clair, fait sur ce sujet douloureux le « tour de la question ». Il constitue un utile antidote intellectuel aux falsificateurs de l'histoire (dits « révisionnistes »)." (Revue française de science politique, 1992)
Marseille, 1951, gr. in-8°, 64 pp, 37 photos et documents hors texte,
London, Leo Cooper, Secker & Warburg, 1984 in-8°, vi-257 pp, 24 photos sur 16 pl. hors texte, notes, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Sir James est né en 1887 et est toujours en vie, ce qui fait de lui probablement le plus vieux général de l'armée britannique encore en vie [il est décédé le 25 décembre 1985]. Sa carrière militaire n'était pas non plus typique, car il aimait les langues étrangères et en a appris un nombre considérable au cours de sa vie. De plus, il était de la bonne génération pour passer par la Première Guerre mondiale, l'école d'état-major et les commandements, ainsi que pour vivre des expériences au sein de la Commission des frontières balkaniques et d'autres expériences exotiques, de sorte qu'en 1940, il s'est retrouvé un des commandant de division qui s'est sorti sain et sauf du pétrin en France, avant d'être transféré en Turquie, étant l'un des rares à parler turc, pour tenter de convaincre les réalistes de ce pays de se joindre aux Alliés. C'était, bien sûr, une tâche sans espoir en 1940-41, et il s'est retrouvé de nouveau en Grande-Bretagne en raison de son âge. Après la guerre, il a quitté l'armée, s'est essayé au commerce des armes et a finalement trouvé sa voie en tant qu'historien. “Wars and Rumours of Wars” est un livre agréable, rempli d'aperçus de personnes célèbres et d'autres moins connues, et de relations avec d'autres que l'on ne trouve pas dans la plupart des autobiographies de la Seconde Guerre mondiale, à l'exception peut-être de celles de Sir Edward Spears." (Military Affairs, 1986) — "L'auteur de ces souvenirs pleins d'entrain est né James Cornwall en 1887 et s'est engagé dans l'artillerie royale en 1907. On pourrait s'attendre à ce que l'autobiographie d'un auteur nonagénaire soit nostalgique et discursive ; au contraire, “Wars and Rumours of Wars” nous emmène rapidement, mais avec une clarté admirable, à travers deux guerres mondiales, une série de missions officielles et de voyages indépendants au Moyen-Orient et au-delà, des entreprises commerciales à la retraite et une dernière carrière d'auteur – le tout en 257 pages, notes et index compris ! En raison de ses remarquables capacités linguistiques, Sir James a passé une grande partie de sa carrière militaire dans l'Intelligence Service. Une aptitude pour les langues, un esprit curieux et un tempérament sociable l'ont amené à passer à l'étranger les longues permissions dès avant la Première Guerre mondiale et, comme "j'ai toujours détesté être dans un pays où je ne pouvais pas communiquer avec les indigènes", il est rapidement devenu polyglotte. En 1914, il est devenu interprète de première classe en allemand, français, norvégien et italien, et de deuxième classe en espagnol. Après la guerre, une mission diplomatique en Turquie lui donne l'occasion de maîtriser le turc et le grec moderne. Au cours des deux guerres mondiales, il a donc travaillé dans les services de renseignement plutôt qu'au combat, mais les chapitres les plus intéressants de son livre prouvent que Marshall-Cornwall pouvait être aussi efficace sur le terrain que derrière un bureau. Ceux-ci relatent son expérience dans le cadre de diverses missions difficiles au cours de la Seconde Guerre mondiale, en particulier la tâche de liaison avec la dixième armée française lors des retraites chaotiques de mai et juin 1940, qui ont abouti à la capitulation de la France. Il était responsable du retrait des troupes britanniques par Cherbourg, une opération moins médiatisée que Dunkerque mais tout aussi périlleuse. Le titre de l'ouvrage est on ne peut plus clair : il s'agit du récit d'une carrière et non d'une vie privée. Il y a cependant quelques anecdotes agréables, notamment celle de la redoutable Marjorie Marshall-Cornwall qui s'est cachée déguisée en musulmane lorsque les épouses des militaires ont reçu l'ordre de quitter Constantinople pendant la révolution d'Atatürk. Il y a aussi un chapitre hilarant décrivant un dîner à Chequers avec un Churchill fort capricieux. Sir James ne cache pas ses désaccords avec le grand homme à diverses occasions, notamment en ce qui concerne la "conduite en retrait" qui a tant entravé la guerre en Afrique du Nord. Il surmonte les revers professionnels et les chagrins privés avec le stoïcisme d'un soldat et est récompensé par une vieillesse sereine et active, qui l'a conduit en Espagne et en Mandchourie, en Israël et aux États-Unis, en Belgique, en Italie et, en fait, presque partout où des batailles ont été livrées. Ses biographies de Massena, Napoléon, Grant, Foch et Haig témoignent d'une connaissance particulière qui a fait de Sir James un membre précieux pendant tant d'années des conseils de la Royal Geographical Society." (Dorothy Middleton, The Geographical Journal, 1984)
Lavauzelle, 1987, in-4°, 135 pp, préface de la Maréchale Leclerc, texte sur 2 colonnes, 127 photos, 7 cartes, reliure simili-cuir vert de l'éditeur, sans la jaquette, bon état
L'officier de tradition ; Le Français libre ; La deuxième Division blindée ; Le devenir de l'Union Française. Riche iconographie.
Ottawa, Montréal, Les Editions du Lévrier, 1946, gr. in-12, 187 pp, broché, bon état
Tome I seul (sur 2) de ces souvenirs d'un correspondant de guerre canadien (La Presse, de Montréal). De façon originale, Paul de Martigny raconte sa détention dans un camp d’internement français à Besançon (Doubs) en décembre 1940 en tant que ressortissant d’un pays ennemi...
P., André Bonne, 1949, in-8°, 464 pp, 4 cartes (Afrique, Syrie, Madagascar, Indochine), broché, bon état
Ouvrage bien informé et bien écrit, mais d'une évidente partialité sur la "dislocation de l'Empire français" – le duel Pétain-De Gaulle dans la France d'outre-mer. — Maurice Martin du Gard est un essayiste et journaliste littéraire qu'il ne faut pas confondre avec son cousin plus connu Roger Martin du Gard. Correspondant de la "Dépêche de Toulouse" à Vichy, il fréquente le petit monde pétainiste qui lui inspirera une "Chronique de Vichy" savoureuse et précieuse pour les historiens. Dans sa "Carte impériale", d'inspiration pro-vichyste, il croque le petit monde des colonies et nous donne un portrait à charge de de Gaulle à Brazzaville en 1940 : « Il s'approche, le pied lourd. On le voit. Il est là, haut, singulier, sans ailes, né ennuyé, les bras immenses, une main longue aux doigts délicats qu'il ne laisse pas longtemps aux pressions enthousiastes, la tête petite pour les épaules, des yeux gris qui vous quittent volontiers, mais un regard qui promet d'être beau sous la paupière lasse quand on ne sait quoi qui enrage dans ce grand corps incommode aura rencontré l'équilibre de l'amour et la durée du succès ; un menton sans force ni ténacité, trompeur comme le front bas et cette ombre incertaine sur tout le masque, qui dissimulent un esprit vaste, envahi de songes et irrité d'exploits ; les oreilles larges et décollées, mais le nez impérieux... »
P., André Bonne, 1949, in-8°, 464 pp, 4 cartes (Afrique, Syrie, Madagascar, Indochine), broché, bon état. Edition originale, un des 225 ex. numérotés sur Alfa mousse Navarre (seul grand papier)
"La dislocation de l'empire français." — Le duel Pétain-De Gaulle dans la France d'outre-mer. — Maurice Martin du Gard est un essayiste et journaliste littéraire qu'il ne faut pas confondre avec son cousin plus connu Roger Martin du Gard. Correspondant de la "Dépêche de Toulouse" à Vichy, il fréquente le petit monde pétainiste qui lui inspirera une "Chronique de Vichy" savoureuse et précieuse pour les historiens. Dans sa "Carte impériale - Histoire de la France outre-mer", d'inspiration pro-vichyste, il croque le petit monde des colonies et nous donne un portrait à charge de de Gaulle à Brazzaville en 1940 : « Il s'approche, le pied lourd. On le voit. Il est là, haut, singulier, sans ailes, né ennuyé, les bras immenses, une main longue aux doigts délicats qu'il ne laisse pas longtemps aux pressions enthousiastes, la tête petite pour les épaules, des yeux gris qui vous quittent volontiers, mais un regard qui promet d'être beau sous la paupière lasse quand on ne sait quoi qui enrage dans ce grand corps incommode aura rencontré l'équilibre de l'amour et la durée du succès ; un menton sans force ni ténacité, trompeur comme le front bas et cette ombre incertaine sur tout le masque, qui dissimulent un esprit vaste, envahi de songes et irrité d'exploits ; les oreilles larges et décollées, mais le nez impérieux... »
Hatier, 1995, in-8°, 304 pp, 16 pl. de photos en noir et en couleurs hors texte, biblio, repères chronologiques, index, broché, qqs surlignures stabilo sur 7 pages de la bibliographie, bon état
"Francine de Martinoir livre avec «La littérature occupée» un passionnant panorama de la France littéraire de 1939 à 1945. L'auteur, loin de chercher à distribuer des bons et mauvais points, cherche avant toute chose à établir des faits, quitte à bousculer, parfois férocement, quelques légendes auto-édifiées, telle celle de Sartre. Evitant l'écueil de l'aplatissement sur la biographie, elle tente de repérer ce qui dans l'oeuvre d'avant-guerre peut, selon elle déterminer une affinité pour un camp, et, à l'inverse, de monter en quoi la montée des fascismes et la guerre induiront, ou non, une modification de l'écriture. On suivra ainsi avec intérêt le parcours d'écrivains évoluant vers une plus grande simplicité, Desnos, Eluard, Aragon, Pierre Emmanuel, et ceux qui, tels Michaux ou Ponge, séparent leur engagement résistant de leur écriture. Ce panorama montre, également, que, de l'ultra-collaborationnisme à la résistance active, toute la gamme des attitudes, aux frontières parfois peu nettes, est représentée : beaucoup d'indifférents, d'égoïstes, de prudents, de malins, mais aussi d'évolutions et de remises en causes courageuses... On trouvera des analyses fines de personnages tels que Blanchot, Paulhan ou Bataille, des pendules remises à l'heure (Giono, Junger). On côtoiera Pierre Seghers, Jean Prévost, hautes et fraternelles figures méconnues. Ce précieux petit livre, qui balaye, parfois au sens propre, plus de 70 écrivains, nous en apprend beaucoup sur l'histoire, et plus encore sur la littérature." (Alain Nicolas, l'Humanité, 12 janvier 1996)
Perrin, 1994, in-8°, 553 pp, 14 cartes, notes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Instrument des crimes commis pendant la Seconde Guerre mondiale, l'armée allemande a incarné un modèle de puissance, analogue à ce que fut l'armée napoléonienne au XIXe siècle. De 1939 à 1942, elle remporte des victoires spectaculaires qui assoient la domination du Reich – pour le malheur de l'Europe – avant d'opposer une résistance acharnée à une coalition qui dispose d'une écrasante supériorité en effectifs et en matériel. Philippe Masson expose magistralement ce qui s'est passé sur tous les fronts : stratégie, tactique, évolution des moyens, renseignement... Il évoque naturellement le rôle central du Führer, qui suit les mouvements de chaque division et marginalise ses généraux jusqu'à précipiter la chute du "Reich de mille ans".
Larousse, 1979-1980, 2 forts vol. in-4°, xxiii-1938-xxx pp, pagination continue, environ 1500 photos et cartes dans le texte, 64 planches de photos en couleurs hors texte, index (30 pp), reliures simili-cuir de l'éditeur, sans les jaquettes, bon état
Tome 1 : Aa-Ino ; tome 2 : Int-Zero. Un ouvrage de synthèse, très complet.
Larousse, 1992, 3 vol. in-12, 424, 385 et 591 pp, 16 pl. de cartes hors texte au tome 1, brochés, sous emboîtage cartonné, surlignures sur 4 pages du tome II, bon état
Le tome 2 est un dictionnaire alphabétique retraçant la biographie des hommes qui ont joué un rôle dans la Seconde Guerre mondiale.
Les Presses de Valmy, 1994, in-8°, 255 pp, postface de Raymond Devos sur la 4e de couverture, broché, bon état, envoi a.s.
Une « drôle de guerre » qui ne l'était guère, avec toutes les conséquences que l'on sait. Avec aussi toutes celles que l'on oublie... S'il survit à l'explosion de son blockhaus, Louis Matabon n'y laisse qu'un nez. La chance, lui répétera t-on à l'envi. Une sacrée veine et pourtant... Néanmoins... Avec une blessure qui se voit bien plus qu'un nez au milieu de la figure, Louis va errer d'hôpitaux en Stalags, à travers le Reich triomphant. Croiser parfois l'indicible de la barbarie nazie. Toucher du doigt l'absurde de la guerre... — "Cher Loulou Matabon, en tournée à travers la France, après avoir lu ton pittoresque récit, je n'ai qu'un souhait : que tes lecteurs y prennent autant de plaisir que moi. Bravo pour ton grand talent de conteur. Je t'assure de mon affectueuse amitié." (Raymond Devos)
Perrin, 2010, in-8°, 375 pp, préface de Patrick Modiano, 52 illustrations et photos dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Sur la colline de Montmartre, le lycée Rollin (aujourd'hui Jacques-Decour) fut le creuset des parcours les plus stupéfiants de la Résistance et de la collaboration françaises. Une France miniature, où se côtoyèrent cancres et bons élèves, collaborateurs et résistants de la toute première heure. Berty Albrecht, Henri Alleg, Jean-Claude Brisville, Jacques Decour, Jean-Toussaint Desanti, André Essel, Yves Jouffa, Yvonne Le Tac, Edgar Morin, Jacques-Francis Rolland, François Truffaut, et, après la guerre, Lucie Aubrac, Jean-Louis Curtis, Boris Cyrulnik, Jean-Pierre Vernant : tous sont passés par le lycée Rollin. Certains sauvèrent l'honneur de la France, d'autres furent miliciens ou Waffen-SS de la tristement célèbre division Charlemagne. A la fois « fabrique » d'antifascistes et de collaborationnistes, ce lycée fut un lieu à part, où cancres et surdoués connurent des destins croisés, toujours extrêmes et souvent oubliés. Il fut aussi une pépinière des mouvements artistiques et intellectuels de l'après-guerre, tels que les Lettres françaises et le « Groupe de la rue Saint-Benoît » pour la littérature ou le mouvement de la Nouvelle Vague pour le cinéma. Avec ce livre, Bertrand Matot, né en 1964, retrace une histoire inédite de la France pendant la dernière guerre, nourrie de témoignages exceptionnels et d'archives poignantes.
Lyon, Lardanchet, 1942, in-12, 211 pp, broché, bon état
"... En exprimant dans ses articles son souci de « saisir le monde pour le pénétrer », Thierry Maulnier ne fait que prolonger une réflexion entreprise à la veille de la guerre dans Combat, et poursuivie par une série d'articles à L'Action française et à la Revue universelle en 1941. L'ensemble, regroupé, fait l'objet d'un volume qu'il publie à Lyon chez Lardanchet : La France, la guerre et la paix. Interdit en zone nord, le livre circulera sous le manteau, de l'autre côté de la ligne de démarcation, grâce à l'ingéniosité de Maulnier et de ses amis, qui se rendront à plusieurs reprises, clandestinement, à Paris, par Châlons ou par Tours. Sa pensée est celle, selon le mot de Maurice Noël dans Le Figaro, d'« un fils de Maurras qui aurait lu Lénine ». Maulnier cherche, par le recours à la « divine surprise », à imaginer un Etat qui s'inspirerait de la tradition historique française pour refléter les valeurs de la civilisation occidentale. (...) La France, la guerre et la paix est un livre de synthèse, comme Thierry Maulnier les affectionne : reprenant ses études antérieures, celui-ci tente de tracer pour son pays une voie réaliste (quoique toujours théorique), qui lui soit propre..." (Etienne de Montéty, Thierry Maulnier, 1994)
Editions de Minuit, 1957, in-12, 191 pp, préface de François Mauriac, broché, bon état
"Micheline Maurel (1916-2009) était professeur de lettres à Lyon en 1941-1942, quand elle entra dans la Résistance et fut arrêtée et déportée en 1943 à Neubrandebourg, près de Ravensbrück. Son récit décrit le quotidien d'un camp de femmes pendant les vingt mois où elle fut emprisonnée. Il a obtenu le Prix des critiques et le Prix de la Résistance." (Vignes, 275)
Editions de Minuit, 1957, in-12, 191 pp, préface de François Mauriac, reliure pleine toile moutarde (très lég. salie), dos lisse, pièce de titre basane caramel, couv. conservée, bon état
"Micheline Maurel (1916-2009) était professeur de lettres à Lyon en 1941-1942, quand elle entra dans la Résistance et fut arrêtée et déportée en 1943 à Neubrandebourg, près de Ravensbrück. Son récit décrit le quotidien d'un camp de femmes pendant les vingt mois où elle fut emprisonnée. Il a obtenu le Prix des critiques et le Prix de la Résistance." (Vignes, 275)
Presses de la Cité, 1967, in-8°, 312 pp, 16 pl. de photos h.t., rel. skivertex éd., jaquette illustrée
PUF, 1968, in-8°, 248 pp, nombreux documents, index, broché, bon état (Coll. Esprit de la Résistance)
"Les souvenirs, comme les documents, concernent à la fois l'activité des socialistes français dans la Résistance et les relations de la S.F.I.O. avec le général de Gaulle d'une part, le Parti communiste d'autre part." (Revue française de science politique, 1970)
PUF, 1968, in-8°, 248 pp, nombreux documents, index, broché, soulignures stylo, bon état (Coll. Esprit de la Résistance)
"Les souvenirs, comme les documents, concernent à la fois l'activité des socialistes français dans la Résistance et les relations de la S.F.I.O. avec le général de Gaulle d'une part, le Parti communiste d'autre part." (Revue française de science politique, 1970)
P., Editions Le Régent, 1948, in-12, 347 pp, index, broché, bon état
Sous le pseudonyme d'Orion, Jean Maze, ancien rédacteur en chef de “La Flèche” de Bergery, publie, en 1948, un “Nouveau Dictionnaire des Girouettes”. En 1815 Alexis Eymery inventait un genre, le dictionnaire satirique ; en 1948, Jean Maze durcit le ton et dénonce les "hypocrisies" et les "félonies" de ces dix dernières années, en particulier chez les communistes et les démocrates-chrétiens. En 1815, on trahissait. La belle affaire : on risquait tout au plus de devenir membre, à son corps défendant, de la "société des girouettes". En 1945, en revanche, on joue sa tête. Il n'est que de voir le sort réservé à Henri Béraud auquel Jean Maze consacre un long développement. Le jeu de l'équivalence dans la différence des années 1945 et 1815 alimente le discours classique de la droite réactionnaire sur la "décadence" de la France. C'est Jean Galtier-Boissière qui, en 1957, dans un Dictionnaire des Girouettes troisième version (“Le Crapouillot”, n° spécial 36 et 37), formule le plus clairement ce point de vue : "On pourrait dire que la nette décadence française de l'après-Libération tint en grande partie à la rigueur sans précédent [de] l'épuration ... En 1814 et 1815, les mêmes hommes crièrent "Vive l'Empereur!" puis "Vive le Roi !" puis encore "Vive l'Empereur !" et encore "Vive le Roi !" mais à part quelques cas particulièrement éclatants – celui de Ney par exemple – les variations d'opinion furent très rapidement amnistiées et pardonnées. Dans l'après-guerre de 1939-1945, au contraire, ceux qui avaient crié ou pensé "Vive de Gaulle !" n'excusèrent pas ceux qui avaient crié de bonne foi "Vive Pétain!"." (Anne Simonin)
Londres, 1944, pt in-8°, 186 pp, index, reliure toile carmin éditeur, sans la jaquette, état correct. Texte en anglais
Stock, 1965, in-8°, 221 pp, traduit de l'anglais, 8 pl. de photos hors texte, notes et sources, index, broché, couv. illustrée, bon état
Voici l'histoire de la lutte qui mit aux prises les Etats-Unis, la Grande Bretagne et l'URSS pour s'emparer des célèbres V2, inventés par les nazis, et des savants qui les avaient conçus. Vingt ans après ce livre révèle deux des opérations secrètes les plus importantes de la seconde guerre mondiale ; « Crossbow » et « Overcast ». « Crossbow » était le nom de code de la première opération qui découvrit et permit d'anéantir le potentiel en fusées (de toutes sortes et plus spécialement en V2) des Allemands; « Overcast », celui de l'opération qui permit la récupération de Wernher von Braun et d'une centaine de spécialistes allemands par les Etats-Unis.
Plon, 1945, in-8°, viii-316 pp, 10 gravures hors texte et une carte, broché, bon état. L'auteur était correspondant de guerre de l'United Press.
Editions Frison Roche, 1994, in-8°, 135 pp, broché, couv. illustrée, bon état