8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Bruxelles, Impr. Louis Desmet-Verteneuil, s.d. (1941), in-8°, 155 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, bon état. Peu courant
Ouvrage de propagande allemande destiné aux Français. Un exposé chronologique des opérations militaires à l'Ouest, du 10 mai au 25 juin 1940 où, jour après jour, le Communiqué militaire allemand est confronté à des extraits de la presse anglaise et française, suisse et américaine parfois, et à des déclarations d'hommes politiques alliés.
Fayard/Paris-Match, 1971, pt in-4°, 530 pp, traduit de l'allemand, illustré à chaque page de photos noir et blanc dans le texte, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
London, Orbis Publishing, 1979, pt in-4°, 256 pp, abondamment illustré de cartes et de photos, cart. éditeur, jaquette illustrée
Albin Michel, 1983, gr. in-8°, 282 pp, 12 pl. de photos hors texte, index, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
La vie de Pierre-Bloch est enracinée dans plus d'un demi-siècle de notre histoire. Une histoire dont il fut un acteur très engagé, non seulement comme militant politique, mais comme l'un des combattants les plus déterminés, bien avant la Seconde Guerre mondiale. Ce « double itinéraire » imprime ainsi une grande valeur documentaire à son témoignage. Socialiste, journaliste au 'Populaire', député, Pierre-Bloch est associé aux évènements politiques des années 30 aux côtés de dirigeants aussi célèbres que Léon Blum... En 1939, il rejoint l'armée comme volontaire. Prisonnier, il s'évade, entre dans la Résistance, est arrêté de nouveau et rejoint Londres où il est affecté au BCRA...
Fasquelle, s.d. (1945), fort in-12, 432 pp, broché, état correct
Les luttes politiques entre Giraud et De Gaulle. – Ecrit en 1945, un témoignage de première main sur la période trouble des relations politiques et militaires en Afrique du Nord entre 1940 et 1943, en particulier sur le rôle de Robert Murphy d'octobre 1942 à mars 1943 auprès de Giraud, de Darlan et des gaullistes d'Alger. L'analyse fouillée des faits nous plonge dans toute la complexité des convictions des royalistes et leur déception du rôle de l’Amérique dans la gestion du conflit en Afrique du Nord française. Un récit passionnant. – Par Renée Gosset (1918-1998). En 1941, elle rejoint Alger, où son mari le journaliste parisien Pierre Gosset ne tarde pas à la laisser pour s’engager dans les Forces navales françaises libres. Peu après le débarquement allié en Algérie, elle fait ses débuts de journaliste avant de retrouver, en 1943, son époux à Londres. Elle écrit son premier ouvrage (“Le Coup d’Alger”, Montréal, La Revue moderne, 1944) dont “Expédients provisoires” (Fasquelle, 1945) est la première édition française.
Fasquelle, s.d. (1945), fort in-12, 432 pp, reliure demi-basane chocolat, dos à 5 larges nerfs, titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état
Les luttes politiques entre Giraud et De Gaulle. – Ecrit en 1945, un témoignage de première main sur la période trouble des relations politiques et militaires en Afrique du Nord entre 1940 et 1943, en particulier sur le rôle de Robert Murphy d'octobre 1942 à mars 1943 auprès de Giraud, de Darlan et des gaullistes d'Alger. L'analyse fouillée des faits nous plonge dans toute la complexité des convictions des royalistes et leur déception du rôle de l’Amérique dans la gestion du conflit en Afrique du Nord française du Nord. Un récit passionnant. – Par Renée Gosset (1918-1998). En 1941, elle rejoint Alger, où son mari le journaliste parisien Pierre Gosset ne tarde pas à la laisser pour s’engager dans les Forces navales françaises libres. Peu après le débarquement allié en Algérie, elle fait ses débuts de journaliste avant de retrouver, en 1943, son époux à Londres. Elle écrit son premier ouvrage (“Le Coup d’Alger”, Montréal, La Revue moderne, 1944) dont “Expédients provisoires” (Fasquelle, 1945) est la première édition française, légèrement modifiée.
Denoël, 1955, in-8°, 247 pp, texte français de François Rivière, broché, jaquette illustrée d'un portrait photo du roi, bon état. Edition originale française sur papier courant
Témoignage d'un jeune roi pris dans la tourmente de la Deuxième Guerre mondiale. Pierre II de Yougoslavie (né en 1923 à Belgrade et mort en 1970 à Los Angeles aux Etats-Unis), fut le dernier roi de Yougoslavie de 1934 à 1945. Il est le fils d'Alexandre Ier, et lui succède après son assassinat à Marseille en 1934. Il est alors encore mineur et devient roi sous la régence du prince Paul de Yougoslavie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le chancelier Hitler envoie un ultimatum à la Yougoslavie et au prince Paul : ou bien la Yougoslavie adhère au traité tripartite (avec l'Allemagne, l'Italie et le Japon) ou bien c'est l'invasion de son pays. Le prince Paul accepte et signe le traité que l'Allemagne nazie lui impose. Dans un regain de patriotisme, les généraux Mirković et Samović, soutenus par le Royaume-Uni et par une révolte populaire spontanée, mettent le jeune Pierre II au pouvoir le 27 mars 1941, alors qu'il n'a que dix-sept ans. Néanmoins le roi promet de signer le pacte tripartite pour protéger son pays d'une attaque allemande, ce qui n'empêche pas dans les jours qui suivent l'Allemagne et ses alliés d'attaquer simultanément la Yougoslavie et la Grèce, sans déclaration de guerre. À partir du 6 avril 1941, pendant deux jours, Belgrade est bombardée par des Stuka, faisant près de 17 000 morts. Face à l'invasion rapide du pays ainsi qu'à une révolte des séparatistes croates d'Ante Pavelić, la Yougoslavie ne peut rien faire. Le 11 avril Zagreb tombe, le 12 c'est Belgrade, le 16 c'est Sarajevo et le 17, Dubrovnik, jour de la capitulation yougoslave, tandis que le roi fuit en Angleterre en passant par Le Caire. À Londres, en 1944, le roi épouse Alexandra de Grèce (1921-1993), fille du roi Alexandre Ier. Le 29 novembre 1945, les projets de retour du roi sont contrecarrés par le vote de l'Assemblée constituante yougoslave (dont les membres autorisés à siéger doivent impérativement appartenir au Parti communiste) qui le dépose, ouvrant la voie à l'instauration du régime communiste de Tito. Cependant le roi refuse d'abdiquer. Déjà en exil à Londres depuis 1941, il décide de s'installer aux Etats-Unis après la Seconde Guerre Mondiale.
Moscou, Ed. en langues étrangères, s.d. (v. 1955), pt in-8°, 194 pp, qqs illustrations, reliure toile ornée d'un dessin, jaquette illustrée, bon état. L'auteur a été prisonnier de juillet 1942 à 1945 dans différents camps nazis, notamment deux ans à Mauthausen. Ce qu'il a vu et vécu dans ce camp de la mort forme la trame de son livre.
Editions Phalanx, 1983, fort in-8°, xvi-609 pp, préface de Mme Gilberte Pierre-Brossolette, 8 pl. de photos hors texte, annexes, broché, bon état, bande éditeur conservée, envoi a.s. de Gilberte Pierre-Brossolette
Mémoires de résistance et de déportation : le syndicalisme dans la Résistance ; le général de Gaulle et la Résistance intérieure ; les derniers jours de Jean Moulin ; l'enfer de Buchenwald. — Haut fonctionnaire au ministère du Ravitaillement jusqu'en septembre 1942, Pineau est arrêté pour faits de Résistance, s'évade, passe à Londres, mais, repris, est déporté à Buchenwald. Il sera plusieurs fois ministre après la guerre. — "« Ceci n'est pas un véritable livre d'histoire. C'est seulement le récit d'une aventure vécue, celle de la résistance et de la déportation. » Cet avertissement de l'auteur ne fait que rendre plus sensible la grande richesse humaine de ce livre et son incontestable valeur de document. Fondateur de Libération-Nord, organisateur et chef du réseau « Phalanx », un des premiers porte-parole de la résistance auprès du général de Gaulle, et de celui-ci auprès de celle-là, emprisonné à Montluc, déporté pendant un an et demi à Buchenwald, Ch. Pineau est un des hommes les mieux qualifiés pour restituer l'atmosphère générale de cette tragique période. En Annexe 2, intéressante confrontation de deux versions d'une déclaration remise par le général de Gaulle à Ch. P. à l'intention de la résistance intérieure." (Revue française de science politique)
Presses de la Cité, 1974, in-8°, 250 pp, 32 pl. de photos hors texte, 7 cartes, sources, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
C'est au coeur de l'épopée canadienne de la Bataille de Normandie, des plages jusqu'à Falaise, que le lecteur se trouve plongé. Ce sont les Canadiens eux-mêmes qui font le récit de leur débarquement sur la terre de France, de leur avance rapide jusqu'aux portes de Caen et des violentes contre-attaques qu'ils subissent de la part des SS à Authie, Putot et Bretteville, leur poussée jusqu’à Rots et la tragique attaque des blindés dans les blés du Mesnil-Patry. Le 4 juillet, la prise de Carpiquet (Windsor) annonce la grande offensive des 8 et 9 juillet (Charnwood) qui voit enfin la libération de Caen dont toutes les étapes sont retracées en détail pour la première fois. Le 18 juillet, après dix jours de front dans les ruines de la ville, commence l’opération Atlantic avec le franchissement de l’Orne et le début d’engagements sanglants et coûteux mais combien nécessaires pour élargir et consolider la tête de pont canadienne et retenir au sud de Caen, selon l’ordre de Montgomery, le maximum de forces ennemies. Le 7 août, le général Simonds lancera une violente offensive (Totalize) pour ouvrir la route de Falaise. Mais l’ennemi se ressaisira aussitôt. Le 14 août, avec Tractable, une brèche définitive sera ouverte dans le front du Laison et, avec l’entrée des Canadiens dans les ruines de Falaise, ce sera le prélude à l’encerclement et à l’écrasement par les Alliés des forces allemandes de Normandie. Un ouvrage désormais considéré comme un classique sur cet épisode essentiel de la Bataille de Normandie.
Gallimard, 1960, in-8°, 290 pp, broché, bon état (Coll. L'Air du temps). Edition originale, ex. du SP, envoi a.s.
L'espion timide, c'est un jeune Anglo-Espagnol farfelu qui, pendant la guerre, désireux d'aider son pays en danger, parvient à le rejoindre après une série d'aventures cocasses ou tragiques. Parce qu'il a travaillé pour les services secrets britanniques, en Espagne, Eric Piquet-Wicks sait mieux qu'un autre ce dont il parle. Et, par le biais de la fiction, il éclaire d'un jour neuf la guerre des services secrets. — Par un officier de renseignement anglais qui travailla pendant la guerre aux côtés du colonel Passy et avec Jean Moulin, Fred Scamaroni, Henri Labit, et Pierre Brossolette.
Gallimard, 1957 in-8°, 313 pp, broché, bon état (Coll. L'Air du temps)
L'histoire de quatre combattants de l'ombre pendant la guerre : Jean Moulin, Fred Scamaroni, Henri Labit, et Pierre Brossolette, racontés par un officier anglais qui créa aux côtés du colonel Passy le service qui organisa les parachutages et les missions spéciales dans les deux zones de la France occupée. — "L'auteur, anglais de naissance, mais de mère française, a été chargé d'établir avec les agents du général de Gaulle le service qui, de Londres, par les parachutages, le ravitaillement aérien, la radio, organisait la résistance sur le sol français. Il a été ainsi en relations avec les volontaires qui risquaient leur vie dans l'aventure. Et il relate aujourd'hui les drames où quatre d'entre eux ont succombé. Le récit apporte une nouvelle lumière sur ces arcanes. Les péripéties en sont véridiques. Par crainte de ne pouvoir garder jusqu'au bout, sous la torture, les secrets dont ils étaient détenteurs, trois prisonniers de la Gestapo ont recouru au suicide. Deux ont absorbé une capsule de cyanure. Pierre Brossolette s'est jeté du cinquième étage de l'avenue Foch, où ses gardiens l'avaient laissé seul, un instant. Jean Moulin, lui, avait succombé sous les coups..." (Henri du Passage, Revue Etudes, 1957)
Albin Michel, 1949, in-12, 276 pp, broché, couv. illustrée d'un portrait de Léopold, bon état. Edition originale
Par le secrétaire particulier du roi. — "Le caractère partial de cette étude sur Leopold III explique, sans le justifier, son anonymat. L'auteur, tout en cherchant à donner des assurances de son objectivité, se pose dès l'avant-propos en ardent défenseur de la cause royale. L'ouvrage a pour source principale le Rapport de la commission d'information instituée par Leopold III, le 14 juillet 1946. Il commence à la même date (14 octobre 1936) et suit rigoureusement le plan du rapport officiel. (La question du mariage du roi, par exemple, est traitée, comme par la commission Servais, immédiatement après les relations du roi avec le gouvernement de Londres.) Il offre, enfin, les mêmes lacunes : le testament politique du roi est passé sous silence ; il n'est même pas fait état, comme dans le rapport, du paragraphe VII relatif à la réparation exigée par le roi des ministres belges. Mais, si la commission déclare présenter objectivement les événements, l'auteur du livre les juge avec un parti pris évident. C'est ainsi que la « responsabilité » de la lettre circulaire du comte d'Ursel, ministre de Belgique à Berne, adressée le 6 septembre 1940 aux postes diplomatiques belges à l'étranger, est attribuée « en toute honnêteté » au gouvernement Pierlot, alors que les termes mêmes de cette lettre comportent les affirmations suivantes : « Nous n'avons jamais admis la thèse du gouvernement Pierlot, selon laquelle il existe une alliance entre la Belgique, la France et l'Angleterre... Nous ne pouvons appuyer en aucune façon les ministres qui, actuellement, soit de Londres, soit de Lisbonne, poursuivent une guerre qui est à l'opposé de notre intérêt et de la loyauté. » C'est pousser trop loin l'absence d'objectivité et faire perdre à un ouvrage, pourtant bien documenté et utile pour suivre la politique de Leopold III pendant la guerre, sa force de conviction." (L. de Groër, Revue historique, 1953)
Julliard, 1962, in-8°, 297 pp, Récit d'une évasion prodigieuse, d'une effroyable citadelle de Pologne orientale jusqu'en Piémont.
Flammarion, 1953, in-8°, 314 pp, traduit de l'allemand, broché, jaquette illustrée, bon état
"Dans sa trilogie romanesque consacrée au front russe durant la Deuxième Guerre mondiale (Moscou, Stalingrad, Berlin). Plievier montre comment non seulement les élites, mais le peuple lui-même se sont rendu coupables, et leur recommande d’accepter leur défaite en lui donnant un sens expiatoire. De plus, la condamnation de la guerre n’est plus un appel à la révolution ; car la deuxième expérience essentielle vécue par Plievier pendant les années 30 et 40 est l’effondrement de l’utopie socialiste et communiste, l’affrontement mortel des totalitarismes nazi et soviétique, mais aussi la parenté profonde unissant au niveau de la praxis les deux régimes de terreur. C’est pourquoi l’anarchiste que fut Plievier se rallie après 1945 à la démocratie occidentale teintée de christianisme et se situe désormais en fait du côté d’Adenauer et des USA..." (Pierre Vaydat, Theodor Plievier, romancier-reporter des deux guerres mondiales, 2001)
Robert Marin, 1949, in-8°, 562 pp, traduit de l'allemand, une carte, broché, bon état. Edition originale française
"Dans sa trilogie romanesque consacrée au front russe durant la Deuxième Guerre mondiale (Moscou, Stalingrad, Berlin). Plievier montre comment non seulement les élites, mais le peuple lui-même se sont rendu coupables, et leur recommande d’accepter leur défaite en lui donnant un sens expiatoire. De plus, la condamnation de la guerre n’est plus un appel à la révolution ; car la deuxième expérience essentielle vécue par Plievier pendant les années 30 et 40 est l’effondrement de l’utopie socialiste et communiste, l’affrontement mortel des totalitarismes nazi et soviétique, mais aussi la parenté profonde unissant au niveau de la praxis les deux régimes de terreur. C’est pourquoi l’anarchiste que fut Plievier se rallie après 1945 à la démocratie occidentale teintée de christianisme et se situe désormais en fait du côté d’Adenauer et des USA..." (Pierre Vaydat, “Theodor Plievier, romancier-reporter des deux guerres mondiales”, 2001)
Editions Le Télégramme, 2003, gr. in-8°, 310 pp, 8 photos dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Histoire et les hommes)
René Plé, que l'on retrouve sous le pseudonyme d'André Maubert, évoque sa période d'emprisonnement lors de la Seconde Guerre mondiale à Mayence, en Allemagne, suivie de son évasion. Vie quotidienne dans le camp, l'Oflag (Oflag XII B), d'abord, puis le Stalag (Stalag XII A), travail aux ateliers, actes de résistance : à travers son quotidien lourd de restrictions, l'auteur relate ses conditions de détention, ses relations avec l'ennemi, - les gardiens du camps ou les civils allemand -, mais aussi ses liens d'amitié avec des compagnons de même condition. Un témoignage précieux et un récit vivant.
Editions du Félin, 2003, gr. in-8°, 248 pp, broché, bon état (Coll. Résistance)
"La girafe a un long cou..." Le message diffusé depuis Londres, le 4 juin 1944, était destiné au résistant Poirier. Il annonçait le débarquement en Normandie, et l'apogée d'un engagement riche de nombreuses et étonnantes aventures. Résistant de la première heure, ses contacts le conduisent au réseau Combat, puis au SOE, le fameux "Spécial Opérations Exécutive", le bras armé de Churchill sur le continent. Jacques R.E. a tour juste vingt ans lorsqu'il est parachuté en France, après un entraînement intensif en Angleterre. Il devait passer pour un Anglais, alors qu'il tient plus de Cyrano de Bergerac que de Marlborough. Un jour, le jeune homme rencontre un résistant qui l'impressionne par son éloquence et son courage : Malraux, alias le colonel Berger. Ce dernier lui apprend qu'il est "grillé" sur la région et lui conseille d'aller à Paris quelque temps ; "Je vous accompagnerai", lui dit-il. De fait, à paris, ils rencontrent Albert Camus qui s'occupe de trouver des logements sûrs. Le philosophe Jean Lescure l'accueille d'abord avec un grand courage, puis Jean Paulhan l'héberge. Par la suite, il est conduit dans l'appartement inoccupé d'André Gide, rue Vanneau, avec les conseils de ne pas se faire remarquer par la concierge... Jacques Poirier rejoindra finalement la Dordogne et la Corrèze avec Malraux, et participera activement à la libération de Brive-la-Gaillarde, première ville française libérée par la Résistance.
Plon, 1946, in-12, 278 pp, une carte, broché, papier lég. jauni, bon état
Boris Polevoï (1908-1981) fut correspondant de guerre pour la Pravda pendant la seconde guerre mondiale. Journaliste, il était aussi militaire (lieutenant-colonel), ce qui lui permettait d'accéder aux points stratégiques de l'immense front et d'y recueillir une vaste documentation.
Julliard, 1964, in-8°, 222 pp, 8 pl. de photos et documents hors texte, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Réédition en plus grand format et sous forme reliée de ce livre paru originellement dans la collection "Archives" au format de poche.
Julliard, 1964, in-12, 222 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Coll. Archives)
Les tonnes d'archives centralisées vingt ans après par le Centre de documentation juive à Paris - notes de services S.S., plans secrets des nazis, témoignages des survivants - permettent à Léon Poliakov de présenter ici, pour la première fois, la vie de chaque jour dans ce haut lieu du génocide. Voici comment fonctionnait l'industrie de la mort.
Calmann-Lévy, 1979, in-8°, xv-397 pp, préface de François Mauriac, une carte, sources et documents cités, broché, couv. illustrée, bon état
Le thème de cet ouvrage fortement documenté est la lutte sans merci déclarée par l'hitlérisme aux Juifs d'Europe. Grâce aux recherches poursuivies pendant cinq années en Allemagne même, grâce à l'examen des différentes archives du IIIe Reich et à de nombreuses interviews, cet ouvrage fondateur fut l'un des premiers à présenter une étude objective des techniques homicides nazies, en faisant témoigner, autant qu'il était possible, les bourreaux eux-mêmes ou les documents qu'ils ont laissés. Publié en 1951, dans la collection "Liberté de l'esprit" dirigée par Raymond Aron, le Bréviaire de la haine fut préfacé par François Mauriac, et régulièrement remis à jour par son auteur au fil des rééditions. Un classique de l'historiographie nazie qui conserve aujourd'hui toute sa pertinence.
Gallimard, 1959, in-8°, 453 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, état correct (Coll. Problèmes et Documents)
"Ce livre est constitué presque exclusivement de documents d'archives nazis. Les auteurs, juifs eux-mêmes, ont jugé que seule cette méthode leur donnerait la force « surhumaine » de rester objectifs.Cela explique probablement que l'ouvrage soit le seul à avoir suscité en Allemagne même de l'intérêt. Les réquisitoires publiés à ce jour sous forme de romans, récits, témoignages, documents, mémoires, souvenirs, etc., venaient de l'étranger. Les Allemands, déjà peu enclins à se pencher sur un sujet qui les « gêne », ou franchement sceptiques, ont eu systématiquement tendance à ignorer toute cette littérature. Or, dans “Le Ille Reich et les Juifs”, ils ont trouvé cette page de leur histoire écrite par leurs propres hommes d'État, leurs propres fonctionnaires et officiers, par leurs anciennes idoles enfin. En outre, les auteurs, qui, dans leur préface, s'interrogent sur les raisons du succès de librairie de leur livre en Allemagne, n'hésitent pas à l'attribuer en partie au véritable suspense d'horreur que dégagent ces documents accablants." — Table : I. Vols et pillages. – II. Les exterminations. – III. Témoignages des survivants. – IV. Hitleriana. – V. La France à l'heure de Vichy. – VI. Ceux qui ont sauvé l'honneur.
Flammarion, 1940, gr. in-8°, 127 pp, avant-propos par Edouard Herriot, 128 photographies reproduites en héliogravure, une carte, broché, couv. illustrée, bon état. Seul volume paru
Première partie du Livre noir polonais. Ouvrage interdit en septembre 1940 (1ère liste Otto) — « Ce volume forme la première partie d'un recueil de documents, qui constitue le "Livre Noir des atrocités allemandes". On y trouvera des témoignages authentiques sur la Campagne de Pologne de septembre 1939, dans laquelle furent appliquées, pour la première fois dans l'histoire des peuples, l'idée et la théorie de la "guerre totale", conçue et préconisée par l'Allemagne. »
Beauchesne, 1941, in-12, xii-370 pp, 3e édition revue et augmentée d'une étude critique de la loi contre la F.·.-M.·. du 13 août 1940, biblio, index des noms cités, broché, bon état
Ouvrage antimaçonnique (et antisémite). La première édition (1934) ne comportait que viii-319 pages. — "L'auteur y expose d'abord ce qu'est la F.·.-M.·. ; ce que sont ses principes, ses méthodes ; quelles sont les influences qui y prédominent – occultisme et rationalisme – et après avoir montré son rôle subversif, au point de vue philosophique, passe au côté politique où il montre le jeu de la secte maçonnique, d'abord en France, puis dans les pays où cette influence a été le plus apparemment néfaste : Italie, Espagne, Portugal, Autriche, Hongrie. Enfin, l'auteur aborde la responsabilité, de la maçonnerie dans la Première – et sanglante – Guerre mondiale, qui s'éclaire ainsi d'un jour singulier. puis, après un chapitre consacré à la F.·.-M.·. anglo-saxonne (où il montre l'erreur, trop souvent émise, de son innocuité), et un autre traitant de l'influence judaïque dans la secte, l'auteur conclut avec une sévérité fondée. Il faut souligner que la majeure partie du texte est composée de citations d'auteurs maçonniques d'une autorité incontestable, ou de documents, de même source, dont l'authenticité est absolue. Mais ce qu'il faut surtout remarquer dans l'ouvrage de Léon de Poncins, c'est le calme, la pondération du ton. Même là où il s'élève avec le plus de rigueur contre ses adversaires, il sait garder une modération qui donne à l'ouvrage l'allure – et la force – d'un document historique, appuyé par une argumentation irréfutable."