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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Fayard, 1980, gr. in-8°, 360 pp, 32 pl. de photos hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Au printemps 1940, alors que la guerre à l’Ouest vient seulement de commencer, les Allemands ouvrent des bureaux de recrutement à Copenhague et à Oslo, à La Haye et à Anvers. Au nom d'une idéologie “germanique”, inspirée par de très lointains souvenirs historiques, ils vont ouvrir les rangs de la Waffen SS. garde prétorienne du régime national-socialiste, à des volontaires danois, norvégiens, hollandais et flamands. Par la suite des engagés suédois, finlandais et même suisses seront réunis dans une formation militaire forte de près de vingt mille hommes : la division Wiking. A sa tête, un ancien officier des troupes d’assaut de la Première Guerre mondiale : Félix Steiner. La “division des huit nationalités” combattra sur le front de l’Est dès les premiers jours de l’offensive de juin 1941 jusqu’aux ultimes engagements de mai 1945. Dans ce premier volume, les volontaires germaniques franchissent les frontières de l’Union Soviétique, participent aux grandes batailles d'encerclement de l’Ukraine, prennent et perdent Rostov-sur-le-Don. C’est alors le terrible hiver sur le Mious. Au printemps 1942, l’offensive reprend vers le Caucase. Les grenadiers de la division Steiner vont se battre au pied des plus hauts sommets et tenter désespérément d’atteindre Bakou et les puits de pétrole de la mer Caspienne. L’échec de l’offensive du printemps 1942 annonce le désastre allemand de Stalingrad. La division Wiking doit se replier au cours d’une hallucinante retraite d’hiver, marquée par les combats les plus implacables contre l’ennemi et contre le froid glacial. Au printemps 1943, il ne reste plus que quelques survivants parmi les premiers volontaires, quand l’unité est reformée en Panzerdivision et gagne de nouveaux champs de bataille, toujours sur le front d’Ukraine.
Presses de la Cité, 1985, gr. in-8°, 332 pp, 16 pl. de photos hors texte, 3 cartes, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Forte d'une simple compagnie en 1933, la garde personnelle d'Adolf Hitler, la "Leibstandarte", est devenue, une dizaine d'années plus tard, une Panzerdivision qui fut parmi les plus redoutables de la Waffen SS. Cette troupe d'élite, formée de jeunes soldats sélectionnés pour leur stature, leur fanatisme et leur courage, a combattu sur tous les fronts de la Seconde Guerre mondiale. Commandée par le légendaire lansquenet bavarois "Sepp" Dietrich, elle a participé aux offensives les plus triomphales comme aux combats les plus désespérés. En Pologne, en Hollande, en Macédoine, en Grèce, en Ukraine, en Normandie, dans les Ardennes ou en Hongrie, les hommes de la Garde Noire du Führer ont toujours été à la pointe de l'armée allemande. A l'approche de la défaite, ses Panzers ont vainement tenté de forcer la décision, et le sacrifice des régiments de la "Leibstandarte" achève l'aventure militaire du IIIe Reich.
Balland, 1972, in-8°, 387 pp, 56 pl. de gravures et photos hors texte, annexe (périodes historiques du Japon), biblio, reliure skivertex éditeur
L'Harmattan, 1995, gr. in-8°, 172 pp, sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Presses de la Cité, 1965, in-8°, 309 pp, 24 pl. de photos hors texte, 7 cartes, cart. éditeur (lég. défraîchi), sans la jaquette, état correct
Douglas MacArthur (1880-1964) est un général américain. Il reçut la médaille d'honneur, ainsi que le commandement suprême des forces alliées dans le sud-ouest du Pacifique durant la Seconde Guerre mondiale. Il dirigea la défense de l'Australie et la reconquête de la Nouvelle-Guinée, des Philippines et de Bornéo. Il était prêt à envahir le Japon en novembre 1945, mais accepta à la place leur capitulation le 2 septembre 1945. Il fut responsable de l'occupation du Japon de 1945 à 1951. Il s'occupa également des forces des Nations unies défendant la Corée du Sud contre la Corée du Nord en 1951. MacArthur fut démis de ses fonctions par le président des États-Unis Harry S. Truman en avril 1951 au vu de ses préférences stratégiques durant la guerre de Corée. Il comptait attaquer la République populaire de Chine, puis la Corée du Nord avec des bombes atomiques avant d'entamer des négociations avec les Soviétiques. Le général MacArthur prit part à trois guerres majeures (la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée) et monta jusqu'au rang de général d'armée (cinq étoiles). Il devint ainsi l'une des cinq personnes ayant occupé cette position dans l'histoire des Etats-Unis. Il est toujours l'un des soldats les plus décorés dans l'histoire militaire des États-Unis. MacArthur reste l'une des figures les plus controversées de l'histoire militaire américaine. Certains l'admirent pour ses talents de stratège tandis que d'autres le critiquent pour certaines de ses actions, notamment son rôle lors du procès de Tokyo. Il permit à de nombreux accusés, dont des membres de la famille impériale, d'échapper à la justice du tribunal. Son face à face avec Truman en 1951 divisa également l'opinion à son sujet.
New York, Basic Books, 2007, gr. in-8°, xxii-618 pp, 16 pl. de photos hors texte, une carte, chronologie, biblio, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Lorsque le Troisième Reich s'effondra en 1945, les puissances alliées convergèrent vers l'Allemagne et la divisèrent en quatre zones d'occupation. Une nation en ruines, littéralement rasée par les bombes à de nombreux endroits, fut soudainement soumise à une occupation brutale par des vainqueurs vengeurs. Les viols étaient monnaie courante. Des centaines de milliers d'Allemands et de germanophones périrent au cours de déportations brutales depuis l'Europe de l'Est. À la fin de l'année, l'Allemagne était littéralement en train de mourir de faim. Plus d'un million de prisonniers de guerre allemands sont morts en captivité, où ils ont été soumis à des rations insuffisantes et souvent torturés. Au total, 2,25 millions de civils allemands ont trouvé la mort de manière violente entre la libération de Vienne et le pont aérien de Berlin. Récit choquant d'une occupation militaire massive et cruelle, After the Reich propose une réinterprétation audacieuse de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale et de ses conséquences. L'historien Giles MacDonogh a mis au jour des témoignages de brutalités qui ont été largement ignorés par les historiens ou, pire encore, justifiés comme des représailles légitimes pour les horreurs de l'Holocauste. S'appuyant sur un vaste éventail de témoignages, MacDonogh redonne la parole à des dizaines de millions de civils qui, ayant eu la chance de survivre à la guerre, se sont retrouvés obligés de lutter pour survivre à une paix infernale.
C'est-à-dire éditions, 2024, gr. in-8°, 192 pp, préface et édition de Jean-Marie Guillon, nombreuses photos et fac-similés (la plupart en couleurs), sources et biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Le journal de guerre de Paul Macelin est un document rare. C’est d’abord le témoignage d’un secrétaire de mairie, qui, par ses fonctions, se trouve au centre de la vie d’une commune rurale confrontée aux problèmes du temps, les pénuries, les réquisitions, les diverses menaces qui pèsent sur la tranquillité de la population et la sécurité de ceux qui y ont trouvé refuge. Sa commune, Saint-Saturnin-lès-Apt, entre Luberon et Monts du Vaucluse, se trouve dans une zone de Résistance active. Elle n’est pas épargnée par la répression. Le 1er juillet 1944, elle est même le cadre de l’un des pires crimes de guerre de la région. Macelin en livre le récit horrifié. Mais il ne se contente pas de faire la chronique de Saint-Saturnin et d’une guerre dont il se réjouit qu’elle tourne mal pour l’Axe. Il n’est pas un témoin passif. S’il ne combat pas les armes à la main, il raconte, en partie, à mots plus ou moins couverts, comment il résiste à sa façon et comment il protège les habitants, anciens ou récents, de ce village qui est son univers, mais qui est aussi une parcelle de la France républicaine qu’il vénère. S’il n’est pas membre de l’organisation clandestine, il en est de fait l’un des maillons importants et son témoignage illustre comment « la République au village » sert de substrat à « la Résistance au village ». C’est, entre autres raisons, ce qui en fait le prix.
Le Livre Contemporain, 1958, in-8°, 341 pp, traduction et adaptation d'Anne Argela et Marcel Jullian (“The Heavens are Not Too High”), cart. éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état (Coll. Visages de l'aventure)
Roman inspiré par ses combats à Malte en 1942 par un ancien pilote de la Royal Canadian Air Force. — "Peu de récits de guerre ont su transmettre avec autant d'intensité la violence des combats dans le ciel de Malte au cours des mois critiques de l'été 1942,. C'était la bataille jusqu'au dernier Spitfire, jusqu'au dernier homme – et les rares qui ont connu la gloire plutôt que la mort trouvaient du réconfort dans ce qui leur tombait sous la main, en général du vin et des femmes. C'est un roman sombre mais vivant, peuplé de personnages de la R.A.F. qu'il n'est pas facile d'oublier ; et si, par endroits, il n'est pas destiné aux lecteurs délicats, il a l'impact de la vérité." (Manchester Evening News) — Située à un endroit stratégique de la Méditerranée entre la Sicile et la Tunisie, l’île de Malte a été déterminante pour les Britanniques lors du second conflit mondial. En 1941, Malte était un grain de sable dans le dispositif de ravitaillement de l’Axe : les Britanniques se renforçant sur l’île attaquaient avec efficacité les convois de ravitaillement ennemis. Le bombardement de l’île s’intensifia. Les Britanniques augmentèrent le nombre de chasseurs sur l’île, dont les pilotes de la RAF défendirent ardemment les installations. Le ravitaillement de Malte se faisait dans des conditions terribles, en particulier le carburant indispensable aux avions défendant l’île. On dénombra plus de 1700 raids aériens (plus de tonnes de bombes sont tombées sur cette île que pendant toute la bataille d’Angleterre)...
Tallandier, 1979, in-8°, 509 pp, 28 photos sur 16 pl. hors texte, biblio sommaire, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Fitzroy Maclean s'est, au cours de son existence, frotté à de nombreux maîtres de l'espionnage de nationalités et d'idéologies différentes à l'occasion de ses aventures au Turkestan, en Iran, dans les Balkans et le désert de Libye. Dans cet ouvrage, il raconte avec brio neuf histoires vraies d'espionnage : Mata-Hari, Alfred Redl, Yevno Azef, Richard Sorge, Elyeza Bazna, Kim Philby, Gordon Lonsdale, le major Martin, Oleg Penkovski.
Association des Amis de l'Ouvrage de Fermont et de la Ligne Maginot, 1982, in-4°, 43 pp, 2 croquis, broché, bon état
The Johns Hopkins University Press, 2003, fort gr. in-8°, xlii-1033 pp, traduit de l'allemand, 20 pl. de photos et fac-similés hors texte, 3 cartes, notes, glossaire, biblio, index, reliure pleine toile beige de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Under the legal and administrative system of Nazi Germany, people categorized as Fremdvölkische literally, “foreign people”) were subject to special laws that restricted their rights, limited their protection under the law, and exposed them to extraordinary legal sanctions and brutal, extralegal police actions. These special laws, one of the central constitutional principles of the Third Reich, applied to Jews, Gypsies, Slavs, non-Europeans: anyone perceived as different or racially inferior, whether German citizens or not. In “Non-Germans” under the Third Reich, legal scholar Diemut Majer traces the establishment and evolution of these laws from the beginnings of the Third Reich through the administration of annexed and occupied eastern territories during the war. Drawing extensively on German archival sources as well as on previously unexplored material from Poland and elsewhere in eastern Europe, Majer shows with chilling detail how the National Socialist government maintained a superficial legal continuity with the Weimar Republic while expanding the legal definition of Fremdvölkische, to ultimately give itself legal sanction for the actions undertaken in the Holocaust. Replete with revealing quotations from secret decrees, instructions, orders, and reports, this major work of scholarship offers a sobering assessment of the theory and practice of law in Nazi Germany.
Pau, les éditions du Pic, 1943, in-12, 286 pp, broché, non coupé, bon état
On joint une lettre dactylographiée signée de l'auteur, datée du 23 juin 1944, où il annonce à son correspondant qu'il va lui envoyer son ouvrage sur le conseil de M. Le Corbusier et le prie de bien vouloir lui faire « connaître [ses] appréciations sur les vues novatrices formulées et le nouveau système de civilisation proposé »...
Hachette, 1993, in-8°, 487 pp, préface de Jacques Chaban-Delmas, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état
Textes du Colloque "Résistance et Mémoire, les leçons de la mémoire" tenu à Lyon en octobre 1992.
Amiot-Dumont, 1954-1955, 2 vol. in-8°, 350 et 424 pp, 16 photos sur 8 pl. hors texte, notes bibliographiques, annexes, sources et documents, biblio, brochés, couv. illustrées lég. frottées, bon état (Coll. Archives d'histoire contemporaine)
I. Des années obscures à la disgrâce du 13 décembre 1940 ; II. De la reconquête du pouvoir à l'exécution. — "Minutieuse biographie de Laval écrite par un homme qui fut son collaborateur pendant quinze ans. A. M. a réuni une documentation très abondante et – contrairement à Robert Aron dans son “Histoire de Vichy” – il indique avec précision toutes ses sources. Il ne cache pas sa fidélité à Laval tout en marquant son désaccord avec la politique suivie après 1942. Il critique très sévèrement les conditions du procès et de l'exécution, mais dans l'ensemble l'apologie reste de ton modéré. Le livre contient des affirmation contestables, notamment dans son second tome, mais il constitue une contribution importante à l'histoire de la France sous l'Occupation." (Revue française de science politique, 1955) — "Alfred Mallet est dans les années 1930 rédacteur en chef de "Vu" et du "Petit journal". Il fait aussi fonction de secrétaire politique et d'homme de confiance de Pierre Laval, auquel il restera toujours fidèle. Philosémite convaincu, il est membre de l'exécutif du Comité de défense du droit des israélites en Europe centrale et orientale. Il collabore, sous l'Occupation, aux "Nouveaux Temps" de Jean Luchaire, avant de diriger le magazine "Toute la Vie". La LICA après la guerre n'oubliera pas cet « ami et factotum de Pierre Laval, copain de Luchaire et d'Abetz ». Mallet, quant à lui, justifiera l'action et défendra la mémoire de Pierre Laval dans un plaidoyer argumenté et détaillé paru chez Amiot-Dumont." (Simon Epstein, “Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance”, 2008)
P., Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1941, in-8°, 283 pp, biblio, broché, traces de papier collant sur les gardes, bon état
"Robert Mallet entame sa démonstration par l'affirmation d'une « surindustrialisation au XIXe siècle » (p. 41), surproduction qui a entraîné la crise de 1929 et la nécessité économique d'un retour à la terre dans le monde entier. Il distingue nécessité économique, nécessité politique et nécessité morale, mais pour lui, la première est la plus importante : « La nécessité économique d'un retour à la terre est donc une nécessité de base, commune à toutes les nations, elle peut en être le seul fondement (...). A cette nécessité peuvent s'en ajouter d'autres, d'ordre moral ou politique ». De toute façon elles conduisent inéluctablement à une action économique sans laquelle ces buts ne pourraient être atteints ». Comme Victor Boret, il considère le retour à la terre impossible. L'hérédité paysanne se défait plus vite qu'elle ne s'acquiert, une classe rurale se détruit plus facilement qu'elle ne se crée. « En règle générale, il faut admettre que ceux qui ont abandonné la terre sont à jamais perdus pour elle, car il est vain de replanter un arbre déraciné quand il est mûr » (p. 256). La solution est ailleurs : disperser les industries dans les campagnes, fixer ceux qui ne sont pas encore partis, etc. Les vicissitudes des guerres entraînent donc une certitude et même plusieurs : les agriculteurs doivent être nombreux ; loin de les chasser, la modernisation poussera à leur maintien, qui est possible, alors que leur retour est une utopie. (...) Après toutes les assertions sur la primauté de la nécessité économique, Robert Mallet en vient, à propos de la France de 1941, à parler d'une nécessité économique temporaire » pour subsister et d'une « nécessité morale permanente » (p. 242-243), car on a aussi besoin de nourriture spirituelle..." (Isabel Boussard, “Les arguments économiques en faveur du retour à la terre dans le discours agrarien”, 1988)
Laffont, 1982, gr. in-8°, 618 pp, traduit de l'américain, 16 pl. de photos hors texte, 8 cartes, chronologie, biblio, index, cart. éditeur, sans la jaquette, bon état
"...C'était un homme fait d'étonnants paradoxes, noble et ignoble, attachant et révoltant, arrogant et timide, aux facettes changeantes, extrême en tout, allant du ridicule au sublime – le meilleur et le pire des hommes. Jamais soldat plus déconcertant ni plus exaspérant n'a porté l'uniforme. Personnage original, autoritaire et sujet à des emportements homériques, il plastronnait volontiers, refusait de reconnaître ses erreurs et s'efforçait de les dissimuler par des astuces ou des mensonges puérils. Doté cependant d'un grand charme personnel, d'une volonté de fer, et d'une grande hauteur d'idées, ce fut incontestablement le militaire le plus doué qu'aient produit les États-Unis. Il était aussi d'un courage extraordinaire." (William Manchester) — Reconnu comme l'un des plus grands stratèges de tous les temps – l'égal de César et de Napoléon – salué par les uns comme un héros, rejeté par les autres comme un fauteur de guerre et un imposteur, Douglas MacArthur est sans aucun doute l'une des figures les plus légendaires et les plus controversées de l'Amérique contemporaine. Sa prodigieuse destinée nous fait revivre un siècle d'histoire américaine et mondiale: des États-Unis de la "Frontière" au début du siècle, au front français de 1917-1918 où MacArthur conquiert ses premiers lauriers de colonel et de général ; des Philippines perdues puis reconquises au Japon anéanti d'Hiroshima dont, en quelques années, ce conservateur flamboyant fait une nation moderne, démocratique et libérale, avant – à soixante-dix ans – de redresser la situation en Corée et de terminer sa carrière à Washington dans un tempête politique sans précédent. Grandiose, insupportable, génial, mesquin, déroutant : c'est le vrai MacArthur, dans toute la richesse de ses contradictions qui ressort de ces pages où Ia vie dans ce qu'elle peut avoir de plus romanesque le dispute sans cesse à Ia rigueur historique.
Plon, 1995, in-4° à l'italienne, 255 pp, préface de Maurice Schumann, texte sur 2 colonnes, 219 photographies et documents, chronologie, biblio, lexique, cart. éditeur, bon état
Parce qu'ils étaient résistants, ils sont tombés aux mains des nazis. Ils ne savaient pas où on les conduisait. Chacun a vécu une saison en enfer, ils sont morts par milliers. Aujourd'hui, les survivants racontent comment les choses se sont réellement passées. Pour qu'une trace demeure, et que ce soit celle de la vérité.
Stock, 1965, in-8°, 219 pp, 8 pl. hors texte (16 notices biographiques de conjurés, avec photos), un plan, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
On connait les faits. Le 21 juillet 1944, l'audacieux colonel von Stauffenberg réussit à s'introduire au quartier-général d'Hitler, à Rastenburg, jusque dans la salle de conférence ; il y dépose une bombe dans un porte-documents, quitte la salle, entend le bruit de l'explosion et s'envole aussitôt pour Berlin. Persuadé de la mort du Führer, il tente de déclencher un putsch qui échoue de justesse. Ce que l’on connaît moins ce sont les multiples ramifications du complot à Berlin et à Paris, ses rouages patiemment montés et les raisons profondes de l’échec : avant tout, le manque de cohésion entre les organisateurs du complot. Documents publiés ou inédits, témoignages d’officiers SS, d’employés du gouvernement nazi en fonction ce jour-là et des personnes apparentées aux conjurés, etc. Manvell et Fraenkel – auteurs d’un remarquable « Goering » – n’ont rien négligé pour écrire leur livre. Pour la première foison peut lire un compte rendu détaillé et précis des sinistres procès qui envoyèrent les conjurés à la potence. C’est la relation la plus complète à ce jour, la plus claire et la plus vivante d’un des complots les plus extraordinaires de toute l’Histoire. — "Bien informé, ce livre n'apporte cependant pas d'éléments nouveaux à l'histoire du 20 juillet 1944. Les auteurs expliquent comment la résistance est née, ils présentent ceux qui en firent partie et étudient leurs idées et leurs rapports avec l'étranger, ils décrivent avec beaucoup de détails la journée du 20 juillet et les nombreuses hésitations et erreurs qui ont provoqué l'échec du complot. Ils évoquent l'arrestation des conjurés, leur procès, leur attitude en face de la mort." (Revue française de science politique, 1965)
Stock, 1969, in-8°, 257 pp, 12 pl. de photos hors texte, chronologie, biblio, couv. illustrée à rabats, bon état
Canaris chef de l'Abwehr. – La résistance allemande dans l'armée. – La trahison devient un devoir. – L'attentat manqué contre Hitler. – Répression des conspirateurs. — "Des études de qualité et d'importance très variables ont déjà été publiées sur l'organisation et le rôle de l'opposition à la politique hitlérienne dans la Wehrmacht pendant la guerre. R. M. et H. F. présentent ici une bonne synthèse de l'ensemble de ces recherches et apportent quelques éléments nouveaux sur le rôle de l'amiral Canaris et de ses amis et sur la coordination des complots qu'ils préparaient. Mais ce livre est loin d'épuiser les nombreuses controverses que ce thème a déjà fait naître, et il ne répond pas à toutes les questions que l'action de Canaris a pu provoquer." (Revue française de science politique, 1969)
Stock, 1968, in-8°, 319 pp, 5 plans hors texte, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Un livre accablant sur la nature et l'importance des crimes nazis. R. L. et H. F. essaient d'en faire mieux comprendre l'aspect diabolique en étudiant les caractères des principaux acteurs et en restituant l'atmosphère des camps de concentration d'après des témoignages de déportés. On regrettera que le problème de la dénazification et de l'attitude des Allemands à l'égard de leur passé ait été traité trop succinctement. Une vingtaine de pages rappellent les tristes précédents de l'entreprise nazie." (Revue française de science politique)
P., Marcel Rivière, 1950 in-8°, 273 pp, préface de Pierre-Olivier Lapie, broché, bon état (Bibliothèque des Sciences politiques et sociales). Edition originale, un des 25 ex. numérotés sur papier vélin Crévecoeur des papeteries du Marais (seuls grands papiers), envoi a.s.
Peu courant et particulièrement rare en grand papier. — "C'est un travail très complet sur le Plan Marshall que présente M. Marcel Marantz, sur ses origines, ses modalités, les réactions des différents pays de l'Europe, son application et les difficultés de celle-ci, ses conséquences, etc. Inutile de dire que l'auteur apprécie tous les bienfaits du plan en ne dissimulant rien de ce qu'il entraîne. « L'Europe, écrit-il en conclusion, devra renoncer à caresser le mythe présomptueux de la Troisième Force si elle ne veut pas céder à un rêve aussitôt dissipé que conçu ; les Etats-Unis auront à résister à la tentation de dominer leur associé et, par delà sa misère présente, ils devront s'efforcer de découvrir sa persistante et durable grandeur. » Dans sa lumineuse préface, M. P.-O. Lapie, appelle l'attention sur les mérites du plan en qui il voit « un des éléments de possibilité de relèvement européen et, nous l'espérons, de construction pacifique de l'Europe elle-même. »" (Revue des Deux Mondes, 1950)
Lille, La Voix du Nord, 1994, gr. in-8°, 265 pp, préface de Maurice Schumann, 137 photos, 4 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Septembre 1944. Sur les talons de l'armée allemande aux abois, les Alliés traversent le Nord Pas-de-Calais en bourrasque. Ce livre fait appel à de nombreux témoignages et documents d'archives.
Albin Michel, 2002, in-8°, 200 pp, index, broché, couv. illustrée, bon état
L'intérêt récemment accru pour les années noires de la Seconde Guerre mondiale s'est moins porté sur l'histoire des entreprises, en particulier bancaires, que sur les aspects politiques de l'Occupation. Les textes ici réunis, fondés sur des communications présentées par cinq historiens lors d'une journée d'étude organisée par la Mission historique de la Banque de France le 4 juin 1999, proposent une approche historique du système bancaire français incluant la banque centrale. On y a délibérément articulé les aspects relatifs à la conjoncture et ceux relevant des spoliations antisémites, au-delà des contributions précieuses fournies par les rapports de la Commission Mattéoli, publiés en 2000. Il s'est agi de resituer, dans un système complexe de contraintes multiples - combinant celles provenant de la conjoncture de guerre et de pénurie, celles issues des pressions de l'occupant et celles tributaires des velléités réformatrices du régime de Vichy à travers la Révolution nationale -, les marges de manoeuvre des banques et des banquiers à leur tête. Ni réquisitoire ni plaidoyer, ce volume tente d'abord d'interroger et de donner à comprendre.
Editions Sociales, 1955, in-12, 239 pp, traduit du polonais, 3 cartes et plans, broché, couv. illustrée, bon état
"Malgré son titre, l'ouvrage de M. Bernard Mark se propose un but plus large que la narration de l'insurrection du ghetto de Varsovie, d'avril à juillet 1943. Certes, les combats sont racontés avec beaucoup de détails, et des cartes permettent d'en suivre le déroulement avec précision ; mais ils ne sont que l'aboutissement inéluctable de la condition faite par les nazis aux Juifs de Varsovie, conditions qui étaient – c'est une des intentions de l'auteur de le démontrer – celles de toute la Pologne. Constamment M. Bernard Mark rappelle que la même lutte était menée du côté « aryen » en même temps que du côté juif ; il affirme avec beaucoup de netteté : « L'insurrection a été partie intégrante de la lutte menée par la nation polonaise pour sa libération » ; par nation polonaise il entend essentiellement les classes populaires ; l'antisémitisme en Pologne n'aurait été que le fait des classes bourgeoises et aristocratiques, dont la « clique de Pilsudski » était la représentation la plus parfaite. La démonstration ne va pas sans ton polémique ni accent de propagande. Le parti communiste polonais est représenté comme le meneur, dès 40, de l'opposition à l'occupant. (...) Malgré ces fins de propagande (dont la dernière manifestation est une condamnation du réarmement de l'Allemagne, opéré par les mêmes forces anti-communistes qui avaient laissé écraser sans réagir le ghetto ; il n'est rien dit de l'attitude de l'armée rouge quand un peu plus tard l'occupant détruisit la ville entière de Varsovie), l'ouvrage apporte des renseignements intéressants." (Henri Michel, Annales ESC, 1956)
Fleuve Noir, 1950, in-12, 224 pp, broché, couverture illustrée en couleurs par Michel Gourdon, cachets, pt mque au coin du 1er plat, état moyen (Coll Spécial-Police n° 10). Edition originale (achevé d'imprimer du 25 octobre 1950)
"Ça a donc commencé un beau soir, place Pigalle, avec une môme comme on en voit rarement, et puis ça a continué, avec des filles bien roulées, des machab's en veux-tu en voilà, des flics et des pompiers, et tout le tremblement."