Pages d'Histoire - Librairie Clio

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‎PASSILLÉ (Raymond de).‎

Reference : 6714

(1910)

‎Le Tissu social. Nos dogmes politiques.‎

‎ Plon, 1910, in-12, 202 pp, broché, pt manque au 1er plat, bon état‎


‎Les classes sociales ; Les castes ; La fonction ; La noblesse ; La morale ; Les religions ; La politique ; Le Nationalisme ; Le Monarchisme ; L'Impérialisme ; La politique chrétienne ; Le Sillon ; Le Parti des démocrates chrétiens ; L'Action libérale populaire ; Les partis de la Révolution ; La Fédération républicaine ; L'Alliance républicaine démocratique ; Le parti radical et radical-socialiste ; Le Socialisme ; Le socialisme politique ; Le socialisme économique ; Les manifestations de la vie. ‎

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‎PASTEUR (Louis).‎

Reference : 8560

(1966)

‎Recueil de travaux. Textes choisis par Pasteur Vallery-Radot.‎

‎ Cercle du Livre Précieux, 1966, in-8°, 438 pp, reliure simili-cuir éditeur, dos lisse orné de caissons dorés, décors dorés sur les plats (Coll. Monumenta Medica), bon état‎


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‎PATENOTRE (Jules, ancien Ambassadeur).‎

Reference : 126256

(1913)

‎Souvenirs d'un diplomate. Voyages d'autrefois.‎

‎ P., L'Edition moderne, Librairie Ambert, s.d. (1913), 2 vol. in-8°, 320 et 332 pp, 2 frontispices dont un portrait en héliogravure de l'auteur au tome I, brochés, bon état (ouvrage couronné par l’Académie française, Prix Montyon 1914). Rare‎


‎"N'allez pas croire, sur la foi du sous-titre : Voyages d'autrefois que les Souvenirs dont M. Jules Patenôtre nous offre aujourd’hui le tome second, remontent à une époque reculée. Il n’y a pas si longtemps que l'auteur a quitté la carrière. Les notes de voyage publiées, dans ce volume, nous promènent, cette fois, de Hong Kong à Pékin (1879), puis à travers la Mongolie. De Pékin à Paris par le Japon et les États-Unis. Après un séjour à la Cour de Suède, nous retournons en Asie, au temps des difficultés en Indo-Chine (1884), où M. Patenôtre collabora à l'œuvre de l'amiral Courbet. Le hasard des missions diplomatiques nous conduit encore au Maroc et enfin à Washington. Bien que la politique ne soit pas le principal objectif de ces Mémoires, ceux-ci présentent pourtant – et il n’en pourrait être autrement – un intérêt historique très sérieux." (La Belgique artistique et littéraire, 1914) — "Dans son numéro de juillet dernier, le Bulletin a déjà signalé à nos collègues le premier volume de cet ouvrage où l'un de nos diplomates contemporains les plus fidèles au culte des lettres, retrace trente ans de souvenirs recueillis au cours d'une carrière aussi brillante que fertile en pérégrinations. A trente-cinq ans ministre de France à Stockholm (1880), M. Patenôtre avait déjà, en dehors de l'Algérie où il avait été envoyé à sa sortie de l'Ecole Normale en 1867 – et où il fit campagne en 1871 – parcouru, en service diplomatique la Grèce, le Levant, la Perse, l'Amérique du Sud, les Indes et le Siam. Telles sont les diverses étapes du voyage que sans effort aucun de notre part la première partie de ces Souvenirs nous permet d'accomplir, ou du moins de vivre en pensée. Dans la seconde, M. Patenôtre nous conduit tout d'abord en Extrême-Orient, c'est-à-dire à Hong Kong, Macao, Canton et à Pékin où il fut Chargé d'Affaires en 1879-1880. Avant de quitter alors la capitale chinoise, où il ne devait pas tarder à revenir comme titulaire de la Légation, il pousse une pointe jusqu'en Mongolie. Puis, il nous entraîne à sa suite en Suède, au Maroc, aux États-Unis, où deux ans après son arrivée comme Ministre, il fut élevé au rang d'Ambassadeur (1893). De Washington, M. Patenôtre devait passer à Madrid, où pendant cinq ans il a représenté la France. Mais, pour le moment, les souvenirs du distingué diplomate s'arrêtent à sa mission outre Atlantique..." (Ed. Clavery, Bulletin de la Société franco-japonaise de Paris, 1914) — Mémoires de Jules Patenôtre. Né le 20 avril 1845 à Baye d’un père notaire ; normalien et licencié en droit, professeur de l’Université entre 1867 et 1871 ; entre au ministère des Affaires étrangères le 25 juin 1872 en tant qu’attaché à Athènes, puis à Téhéran à partir du 25 octobre 1873 ; attaché payé à la direction politique le 1er septembre 1875 ; secrétaire à Buenos-Aires le 15 septembre 1876 ; rédacteur à la direction politique le 25 décembre 1877 ; nommé secrétaire de première classe à Pékin le 7 décembre 1878, sous les ordres de Brenier de Montmorand ; devient chargé d’affaires à Pékin en l’absence de ce dernier à partir du 20 avril 1879 ; nommé ministre plénipotentiaire à Stockholm le 16 octobre 1880 ; promu ministre plénipotentiaire de première classe le 12 septembre 1883 et affecté à ce titre à la légation à Pékin ; prône la guerre auprès du gouvernement Ferry durant ses négociations de paix avec le gouverneur-général du Jiangnan-Jiangxi, Zeng Guofan, à l’été 1884 ; évincé des pourparlers de paix entrepris par Ferry puis Freycinet début 1885 ; signataire du traité de paix du 9 juin 1885 avec Li Hongzhang ; disgracié et rappelé en France à l’été 1885 par Freycinet, qui confie la négociation du traité de commerce franco-chinois à Cogordan ; mis en disponibilité le 10 juin 1886 ; ministre plénipotentiaire à Tanger en 1888 ; ambassadeur à Washington le 25 mars 1893 ; muté à Madrid en 1897 ; mis en disponibilité et promu en même temps grand officier de la Légion d’honneur le 29 août 1902 ; mis à la retraite en 1906 ; décède à Menton en 1925. ‎

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‎PAUGAM (Jacques).‎

Reference : 80916

(1971)

‎L'Age d'or du maurrassisme.‎

‎ Denoël, 1971, in-8°, 428 pp, préface de Jean-Jacques Chevalier, biblio, broché, bon état‎


‎"Sous ce titre, ce n'est pas une histoire mais une lecture qui nous est proposée, étendue sur les dix ans qui conduisent l'Action française de la Revue (1899) mensuelle, au quotidien (1908). Age d'or, puisque c'est la période intellectuellement la plus féconde et la plus dynamique du mouvement, avant que le souci d'une clientèle plus large ne le réduise à un conservatisme de mécontents. Bibliographie réduite, références écartées, mais analyse consciencieuse procédant par tranches chronologiques..." (Emile Poulat, Archives des sciences sociales des religions, 1972) — Une étude conscrée à la pensée philosophique de Charles Maurras et de ses émules, l'auteur situe l'âge d'or du maurrassisme entre 1899, date de la création de la revue de l'Action française, et 1908, date de lancement du journal. Il montre comment, en neuf ans, le mouvement va élaborer sa doctrine, établir ses choix et construire une véritable philosophie de l'Etat. Maurras était-il un mal compris ? L'essentiel de sa pensée a-t-il été déformé par les luttes partisanes et les passions politiques ? ‎

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‎PAUL-BONCOUR (Joseph).‎

Reference : 24173

(1945)

‎Entre deux guerres. Souvenirs sur la IIIe République. I. Les luttes républicaines, 1877-1918.‎

‎ Plon, 1945, in-8°, vi-297 pp, 10 gravures hors texte, broché, papier lég. jauni, bon état‎


‎Premier tome (sur 3) des souvenirs du socialiste atypique Joseph Paul-Boncour (1873-1972), écrits de 1940 à 1942. Il fut député (entre 1909 et 1931), sénateur (de 1931 à 1941) et ministre (en 1911, puis de 1932 à 1938), et fit partie des quatre-vingt parlementaires qui ne votèrent pas les pleins pouvoirs à Pétain. Tout ce qui concerne Waldeck-Rousseau et Clemenceau est intéressant. — Docteur en droit et avocat, Paul-Boncour fut secrétaire particulier du président Waldeck-Rousseau de 1899 à 1902. Deux ans plus tard, il devient directeur de cabinet de René Viviani, socialiste proche de Jean Jaurès, qui a refusé d'adhérer à la SFIO et devient le premier ministre du Travail français, en 1911. Il commence sa carrière parlementaire comme député de Loir-et-Cher, élu lors d'une élection partielle en janvier 1909, réélu aux élections générales de 1910. Toujours hésitant face à la SFIO, il préfère adhérer au Parti républicain-socialiste. En 1914, il perd son siège de député, puis s'engage dans l'armée française, pendant toute la Première Guerre mondiale... — « Je ne dis rien qui ne soit exact. Mais je ne le dis pas avec indifférence. » (J. Paul-Boncour) ‎

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‎PAUL (Pierre).‎

Reference : 18401

(1958)

‎Le Duc de Morny.‎

‎ Bloud et Gay, 1958, in-8°, 189 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, bon état (Coll. Connaissez-vous ?)‎


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‎PAYA (J.-B. Charles).‎

Reference : 95811

(1865)

‎Les Cachots du Pape.‎

‎ P., Achille Faure, 1865, in-12, 360 pp, broché, couv. imprimée, rousseurs éparses, état correct. Peu courant‎


‎Intéressant ouvrage sur Rome et l'Italie en 1861. Né à Toulouse, Jean-Baptiste-Charles Paya fut rédacteur en chef de l' "Emancipation de Toulouse".(voir Jacques Godechot, Un journaliste français libéral ami de l’Italie : Charles Paya, 1813-1865) ‎

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‎PAYSANT (Philippe).‎

Reference : 124759

(1871)

‎Conservons la République.‎

‎ s.l., Chez tous les libraires, novembre 1871 in-12 (11 x15), 64 pp, broché, couverture muette d'attente citron, trace d'humidité ancienne sur le bord des plats, bon état. Edition originale, bien complète du feuillet d'errata. Rare‎


‎« Aux ouvriers des villes et des campagnes, petits et bons propriétaires ruraux, bourgeois, industriles et commerçants, barons, ducs et princes, ministres de la religion. » L'auteur était directeur des Messageries de la Nièvre et de l'Yonne, maire de Courcelles (Nièvre). ‎

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‎PAZ (Maurice).‎

Reference : 105932

(1984)

‎Un révolutionnaire professionnel, Auguste Blanqui.‎

‎ Fayard, 1984, in-8°, 315 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎"Dans l'imagerie partout imposée jusqu'à présent, le révolutionnaire Blanqui, qui a passé trente-cinq ans de sa vie en prison, luttant sous Charles X comme sous la IIIe République, sous Louis-Philippe comme sous Napoléon III, est le type même du "héros positif". Abnégation, courage, lui sont associés ; prisonnier d'opinion, pensent beaucoup. Procédant à une lecture exhaustive des documents publiés et des manuscrits de Blanqui et à propos de Blanqui, l'auteur détruit ici cette légende. Il montre tout ce qui dans les axiomes simplistes du blanquisme éclaire le phénomène moderne du révolutionnaire professionnel. Intransigeant, extrémiste, totalement coupé de la masse, Blanqui a foi en la toute-puissance d'une petite élite ; il rejette la démocratie, le suffrage universel ; il nie toute capacité révolutionnaire à la masse ouvrière qui lui paraît inerte, inculte, voire contre-révolutionnaire, ainsi qu'il l'écrit à propos de l' "Association Internationale des Travailleurs", peut-être le premier mouvement d'auto-émancipation ouvrière de l'Histoire. A partir d'une telle appréhension du monde, Blanqui ne peut penser son groupe révolutionnaire que comme organisation militaire : violence, coups de main, prises d'armes, actions clandestines, tels sont les modes d'action "politiques" qui le mènent dans tant de prisons. Derrière cette vie dramatique, amère, gâchée, la question qui est posée est celle de toute la lignée des révolutionnaires professionnels qui par catastrophisme, fanatisme, ont lancé et lancent, loin des aspirations de ceux qu'ils prétendent "éveiller", des actions violentes, meurtrières. Le sort de Blanqui fait réfléchir sur l'intelligentsia russe qui, de Tchernychevski en passant par Bakounine, Netchaïev, Tkatchev, aboutit à Lénine ; mais aussi sur ses successeurs qui sont, entre autres, la Bande à Baader et les Brigades rouges. Quelques dizaines d'hommes se donnent le droit de se servir des autres comme d'un instrument aveugle ; ces autres, il est permis de les tromper, de les compromettre et même, de les perdre. Ainsi pensaient les premiers révolutionnaires professionnels, ainsi agissent aujourd'hui leurs descendants." (Jeannine Verdès-Leroux) ‎

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‎PECQUEUR (Constantin).‎

Reference : 104523

(1967)

‎Le Salut du Peuple. Journal de la Science Sociale.‎

‎ P., EDHIS, 1967, in-8°, 236 pp, six numéros brochés en un volume, bon état. Reprint de l’édition originale publiée à Paris, chez Ballard, en six numéros, du 10 décembre 1849 au 10 mai 1850, d’après l’exemplaire de l’auteur avec ses corrections manuscrites. Tirage à 500 exemplaires numérotés‎


‎Pecqueur fut un des premiers en France à vouloir fonder le socialisme sur la science économique. ‎

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‎PEDROTTI (Pietro).‎

Reference : 105851

(1947)

‎La Fin du Roi de Rome. D'après le journal inédit de son officier d'ordonnance, le baron Jean-Charles de Moll.‎

‎ Genève, Au Milieu du Monde, 1947, in-12, 239 pp, reliure pleine toile écrue, dos lisse à filets dorés, pièce de titre basane chocolat, gardes de papier velours bordeaux, signet, couv. et dos conservés, trace de mouillure ancienne au bas de la reliure, état correct‎


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‎PELLETAN (Camille).‎

Reference : 98350

(1900)

‎De 1815 à nos jours. Nouvelle édition.‎

‎ P., Librairie d'Education de la Jeunesse Charavay, Mantoux et Martin, s.d. (v. 1900), pt in-8°, xi-370 pp, 18 portraits dans le texte, cart. illustré de l'éditeur défraîchi, intérieur bon‎


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‎PELLETAN (Eugène).‎

Reference : 116932

(1868)

‎La Mère.‎

‎ P., Pagnerre, Librairie internationale, Lacroix, Verboeckhoven et Cie, s.d. (v. 1868), in-8°, 392 pp, 4e édition, reliure demi-basane noire, dos lisse avec titres et filets dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté, coupes et coins frottés, rousseurs, bon état‎


‎Etude historique et pamphlet sur la place de la femme dans la société. La mère de famille est considérée par l'auteur comme un chaînon social indispensable. Il retrace l'histoire de sa servitude depuis les temps les plus reculés. — L'antiquité ; Le Moyen Age ; La Renaissance ; La femme moderne. ‎

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‎PELLETAN (Eugène).‎

Reference : 80406

(1874)

‎Le 4 Septembre devant l'enquête.‎

‎ P., Pagnerre, 1874, in-12, 339 pp, appendice, reliure demi-basane noire, dos lisse, titres et filets dorés (rel. de l'époque), bon état‎


‎La pensée politique d’Eugène Pelletan (1813-1884) illustre la richesse de l’idéologie républicaine française durant la seconde moitié du XIXe siècle. — "L'Assemblée a ordonné une enquête sur la délégation du gouvernement de la Défense en province. Une commission nommée à cet effet opère, dans l'ombre, depuis trois ans, sur ce thème, sans doute inépuisable, car l'enquête toujours béante, comme la bouche de fer, fonctionne encore ; elle informe, elle amasse, elle libelle, et de temps à autre elle rédige un réquisitoire qu'elle appelle un rapport. Le décret disait: délégation du gouvernement en province, la commission a conclu que province signifiait Paris et c'est sur le gouvernement de Paris qu'elle a porté tout l'effort de l'enquête. Elle a usurpé de son autorité privée un mandat que l'Assemblée lui avait expressément refusé. Le comte Napoléon Daru dirige l'atelier et distribue le travail. Ministre de l'empire, il avait procréé le plébiscite ; le plébiscite avait engendré la guerre ; et aujourd'hui le comte Napoléon Daru, juge et partie dans sa propre cause, appelle à sa barre une révolution qui a eu tout au moins le tort de déranger sa carrière d'homme d'État. Si nous aussi nous nous laissions aller à l'esprit de rancune, si nous aimions rendre injure pour injure, nous n'en trouverions pas de plus cruelle contre le comte Napoléon Daru que sa conduite dans cette circonstance. Mais qu'est-ce donc que cette enquête ? Comment est-elle faite ? ..." ‎

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‎PELLISSIER (Pierre).‎

Reference : 7709

(1985)

‎Emile de Girardin, Prince de la Presse.‎

‎ Denoël, 1985, in-8°, 420 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Prix Napoléon III, 1986)‎


‎"Emile de Girardin, en recourant à la publicité, a créé la presse moderne. Dans les colonnes de son journal paraissent les feuilletons d'auteurs débutants : Honoré de Balzac ou Eugène Sue. Girardin, toujours en avance d'une idée, a aussi imaginé la retraite pour tous, le congé maladie et même la participation. Lui qui voulait donner, voilà plus de cent ans, le droit de vote aux femmes, savait tout ce qu'il leur devait, et surtout à Delphine Gay, son épouse et son meilleur soutien. Né en 1806, mort en 1881, Girardin a participé à l'aventure du siècle, intervenant dans l'avènement puis dans l'abdication de Louis-Philippe, aidant à l'ascension de Louis-Napoléon Bonaparte, participant à la fondation de la IIIe République. Sa vie même est un roman, celui d'un enfant abandonné qui connaît la pauvreté et se bat en duel, avant d'atteindre la célébrité et la fortune." ‎

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‎PELLOUTIER (Fernand) et Maurice PELLOUTIER.‎

Reference : 81209

(1975)

‎La Vie ouvrière en France.‎

‎ P., François Maspero, 1975, in-8°, 344 pp, broché, bon état‎


‎Réimpression en fac-similé de l'édition publiée chez Reinwald en 1900. — "Dans sa remarquable biographie de Fernand Pelloutier, J. Julliard nous avait déjà vanté les qualités de cette étude que Pelloutier et son frère ont consacrée à la vie ouvrière et qui fut publiée en 1900. Saluons donc la bonne idée qu'ont eue les Editions Maspero de nous offrir en fac-similé ce livre depuis longtemps introuvable. Pelloutier a été l'un de ces rares militants révolutionnaires français – militant et théoricien : n'a-t-il pas contribué largement à mettre en forme et à propager les éléments doctrinaux du « syndicalisme d'action directe », au premier rang desquels la grève générale ? – à baser son projet révolutionnaire à la fois sur une pratique (et principalement celle des Bourses du travail) et sur une connaissance sociologique de la classe ouvrière. Ce livre est, pour une grande part, la reprise ordonnée d'un certain nombre d'articles que F. Pelloutier avait donné à des publications ouvrières à la fin du XIXe siècle. Ces articles étaient eux-même, sur des sujets variés (durée du travail, travail des femmes et des enfants, mortalité professionnelle, budgets ouvriers, chômage, alcoolisme...), des synthèses faites par l'auteur à partir, soit d'observations personnelles, soit surtout d'une documentation extrêmement éclectique, où le pamphlet anarchiste avoisine le traité du professeur en médecine. C'est un tableau, incomplet sans doute, mais combien riche, de l'exploitation ouvrière à la Belle Epoque. Non seulement en France, comme son titre l'indique, mais à travers le monde industriel, la comparaison d'Etat à Etat n'étant pas la moindre des ressources d'un livre dépourvu, en revanche, de grandiloquence et d'abstractions. On lira tout particulièrement le chapitre sur « le travail des femmes », où la tendresse (sans larmes) le dispute à l'indignation (sans cris) au spectacle de l'esclavagisme industriel – dont la femme a été (avec l'enfant) la première victime." (Michel Winock, revue Esprit, 1975) — "On a prétendu justifier l'empressement mis par le Capital à féminiser son personnel en alléguant que les « traditions d'ordre, d'économie et de sobriété de la femme lui permettent d'accomplir une tâche égale à celle de l'homme en se contentant d'un moindre salaire », ce qui revient à dire que les traditions d'égoïsme des négociants et des industriels les autorisaient à tirer profit des meilleures qualités féminines, et que, dans une société fondée sur un mauvais système économique, être bon, c'est être fatalement dupé. En fait, ce pitoyable essai de justification est purement rhétorique... on avoue hautement que la dépréciation du salaire qui en est la conséquence, permet au Capital de traverser impunément la crise économique et de s'alimenter de la détresse générale. Voyez les demoiselles téléphonistes ! Ces jeunes filles ne gagnent, après un stage gratuit de quelques mois, que 800 francs par an. Or quel est leur travail et dans quelles conditions l'exécutent- elles ? Elles sont généralement au nombre de cinquante ou soixante dans des salles hermétiquement closes, où l'air est sursaturé d'émanations malsaines et dont la température s'élève pendant l'été à plus de 30 degrés. Elles restent debout pendant dix heures, exposées ainsi aux désordres génitaux les plus graves, ont presque constamment le transmetteur à la bouche, le récepteur à l'oreille, et n'interrompent cette occupation que pour manœuvrer les jack-knives (conjoncteurs) ou relever les annonciateurs. D'une pareille tâche que retirent-elles ? Des affections nerveuses, des troubles de l'appareil circulatoire et de l'appareil respiratoire. Quant aux femmes employées dans la fabrique ou dans l'usine, on n'oserait dire ce qu'est leur vie pendant vingt ou trente années... Combien avons-nous connu de jeunes femmes travaillant quatorze heures par jour et se nourrissant de fruits, d'aliments achetés tout préparés dans les abominables gargotes des faubourgs parisiens, pour épargner quelque peu leur insuffisant salaire !... Voici les casseuses de sucre. Priez l'une d'elles de vous montrer sa main. Les ongles sont à demi rongés; l'extrémité du doigt présente un méplat produit par l'usure de la chair... Quelque fois ce ne sera plus un doigt que vous verrez mais un moignon sanglant que l'ouvrière recouvre d'un linge, non pas tant pour moins souffrir que pour ne pas tacher le sucre qu'elle manipule... Que dire des "porteuses", de celles qui débarrassent le scieur de pains et fournissent les plaquettes de sucre à la consommation du cassoir ! Ces plaquettes se transportent dans des caisses pesant environ 16 kg. Les ouvrières transportent par jour sept à huit cents de ces caisses d'un bout à l'autre de l'atelier (ici 25 mètres de longueur)... Des hommes ne voudraient pas faire ce travail même à raison de 50 centimes l'heure. Les femmes sont payées 20 centimes !" ‎

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‎PENNETIER (Claude).‎

Reference : 81166

(1982)

ISBN : 9782901725596

‎Le Socialisme dans le Cher, 1851-1921. (Thèse).‎

‎ La Charité, Delayance, et P., Editions de la Maison des Sciences de l'Homme, 1982, gr. in-8°, 306 pp, 48 pl. d'illustrations, photos, fac-similés et cartes hors texte, sources, index, broché, couv. illustrée, bon état ‎


‎"Le titre original de la thèse de Claude Pennetier : "Le socialisme dans les départements ruraux français : l'exemple du Cher" et ses limites chronologiques situent cette recherche dans le débat autour des origines du communisme français et notamment de la place des fédérations paysannes dans le passage du socialisme au communisme. Passage durable dans le cas du Cher ou "l'hégémonie vaillantiste puis communiste est une constante de la vie politique, de 1885 aux années 1930", (p. 10). Trois grands chapitres charpentent cette solide monographie : la présentation du milieu, l'étude de I'implantation du socialisme, I'analyse du procès de scission ; axés sur la recherche des héritages qui mènent à I'aboutissement – plus qu'à I'accident – de décembre 1920. "II n'est point de terre naturelle du socialisme", nous dit I'auteur (p. 65) mais le Cher constitue un terrain favorable. Département rural mais pas complètement désurbanisé : Bourges et Vierzon y jouent un rôle considérable. Département agricole (plus de la moitié de la population active) mais pas complètement désindustrialisé. Le passage de la sidérurgie traditionnelle à la métallurgie de transformation implique, au XXe siecle, des comportements ouvriers différents : ancienneté de la pratique de grève chez les mineurs de fer, radicalisation des luttes chez les forgerons de Torteron avant leur migration vers les villes, dépendance des métallurgistes de Rosières... Traditions ouvrières illustrées par un déplacement des pôles d'activités et un déplacement des centres de gravité socialistes, à l'intérieur du département et à I'intérieur des différentes catégories sociales. (...) Démarche rigoureuse, menée dans un cadre départemental qui n'exclut pas la diversité régionale, la thèse de Claude Pennetier fait aussi place à la voix des obscurs : chansons de grèves et souvenirs de militants qui constituent, autant que le charisme d'Edouard Vaillant, le patrimoine du socialisme français." (Florence Riffault-Regourd, Le Mouvement social, 1985) — "Dans ce livre, point de nuances superflues : il y a les mauvais (les non-socialistes), les douteux (les socialistes réformistes) et les bons (les socialistes non réformistes) ; d'ailleurs, dès la dédicace, l'auteur nous avertit que, pour lui, la rigueur n'exclut pas « la passion et l'engagement » ; opinion respectable à condition de tenir égaux les deux plateaux de la balance. Or la rigueur se trouve trop souvent sacrifiée à l'hagiographie pour qu'on ne finisse pas par en ressentir un agacement... De plus, certains aspects du sujet ne sont pas véritablement traités : le boulangisme est effleuré, le socialisme nationaliste est passé sous silence, si l'on excepte une allusion p. 155, de même que le syndicalisme jaune. C'est d'autant plus dommage que, par ailleurs, l'ouvrage ne manque pas de qualités : l'auteur a rassemblé une documentation étendue et originale, tant pour les archives écrites qu'orales, qu'il utilise avec minutie et talent. Il montre bien les évolutions successives du socialisme jusqu'à la rupture de 1920, objet même de son ouvrage comme il le dit un peu tard dans sa conclusion. On comprend alors pleinement le but de ce livre : infirmer les thèses d'Annie Kriegel sur les origines du communisme et prouver que son avènement, dans le Cher tout au moins, n'est pas un accident mais le résultat d'une longue évolution de la tradition vaillantiste jusqu'à la rencontre du bolchevisme. En récupérant le pacifisme rural qui procède de la guerre, en recrutant largement chez les jeunes démobilisés et en exploitant le rejet des politiciens trop accueillant aux sirènes du ministé- rialisme, le parti communiste apparaît donc comme le successeur légitime des années d'avant-guerre. Sur ce point, la démonstration de l'auteur est solide, argumentée et paraît convaincante." (Bertrand Joly, Bibliothèque de l'École des chartes, 1983) ‎

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‎PENSA (Henri).‎

Reference : 80801

(1895)

‎L'Egypte et le Soudan égyptien.‎

‎ Hachette, 1895, in-12, (6)-400 pp, une carte dépliante en couleurs in fine, biblio, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), pt. épidermure en tête, bon état. Rare‎


‎I. L'Egypte en 1879 ; II. Les puissances européennes pendant la crise, 1881-1882 ; III. Les Anglais en Egypte depuis 1882 ; IV. Etat social, économique et budgetaire de l'Egypte en 1895. ‎

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‎PEPE (Général Guglielmo).‎

Reference : 97139

(1850)

‎Histoire des révolutions et des guerres d'Italie en 1847, 1848 et 1849.‎

‎ Bruxelles, Méline, Cans et compagnie, 1850, in-8°, (4)-434 pp, reliure pleine basane mordorée, dos lisse orné, coupes et coins lég. frottés, bon état. Edition belge, parue en même temps que l'édition originale (à Paris, chez Pagnerre)‎


‎Ancien officier d'ordonnance de Murat, le Napolitain Guglielmo Pepe (1782-1855), s'est naturellement transformé après la mort de son chef en "patriote" italien, et il fut l'âme du coup d'Etat de 1820 à Naples. Battu par les Autrichiens il dut s'exiler, mais la révolution de 1848 dans la Péninsule le vit revenir à Naples, puis accepter, à la demande de Manin, le commandement des forces de la Venise insurgée. La majeure partie du livre est d'ailleurs consacrée au soulèvement, au siège et à la reddition de l'ancienne République. ‎

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‎PERCY (Baron).‎

Reference : 98017

(2009)

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‎PERDIGUIER (Agricol, dit Avignonnais la Vertu).‎

Reference : 125613

(1977)

‎Mémoires d'un compagnon. Edition intégrale.‎

‎ Maspero, 1977, in-8°, 419 pp, introduction d'Alain Faure, bibliographie compagnonnique, annexes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état‎


‎Agricol Perdiguier est l’homme qui a le plus fait pour populariser la grande geste du tour de France au XIXe siècle. En 1852, chassé par l’Empire parce que républicain, il rédige, au cours de son exil, ce classique de la littérature ouvrière que sont ses “Mémoires d’un compagnon”. Ce livre part du désir légitime de mieux faire connaître le paysage de la France travailleuse de cette première moitié du siècle, telle qu’à chaque étape un compagnon assoiffé de nouvelles connaissances pouvait le rencontrer et le vivre, ainsi que le détail de la pratique du compagnonnage, de ses rites et de ses coutumes. À l’époque, l’industrialisation massive constitue rapidement un immense prolétariat sous-payé, démuni de toutes les qualifications et de toutes les traditions qui formaient l’essence même du compagnonnage : celui-ci ne peut donc plus avoir le rôle irremplaçable, décisif, de ferment et d’organisateur qu’il avait joué jusque-là. Faute de modifier radicalement son esprit, ses habitudes et son recrutement, il était condamné à se couper de la majorité de la nouvelle classe ouvrière, et à ne plus représenter qu’une tradition pour une élite d’aristocrates ouvriers. — "Agricol Perdiguier, Avignonnais-la-Vertu, Représentant du Peuple en 1848, exilé du crime du 2-Décembre, auteur bien connu du Livre du compagnonnage qui inspira le Compagnon du Tour de France de George Sand et donna chair au personnage d'Agricol Baudouin du Juif errant d'Eugène Sue. Rédigés en 1852-1853 au début de l'exil, ces Mémoires d'un compagnon couvrent très précisément les quatre années du Tour du jeune menuisier provençal. De 1824 à 1828, il parcourut la France, de Montpellier à Paris en passant par Bordeaux, Toulouse, Nantes et Chartres, puis de Paris à Lyon où il fut élevé au grade de premier compagnon. Si l'expérience acquise au jour le jour nourrit le récit, celle des années ultérieures, de la politique sous la seconde République, ajoutent la dimension réflexive à la simple narration descriptive. (...) Le compagnonnage aura encore de beaux jours devant lui, jusqu'en 1848 et même sous le Second Empire, plus qu'on ne l'a cru et écrit, mais il est ce passé que l'industrie nouvelle va détruire, broyer, engendrant d'autres luttes, d'autres solidarités ouvrières, la naissance du socialisme et du syndicalisme qui supprimeront l'univers cher à Perdiguier." (Jean-Yves Mollier, Revue d'Histoire du XIXe siècle) ‎

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‎PERRET (E.).‎

Reference : 97611

(1891)

‎Les Français en Orient. Récits de Crimée 1854-1856.‎

‎ P., Bloud et Barral, s.d. (1891), in-8°, 439 pp, 8 portraits hors texte, broché, couv. lég. salie, rousseurs éparses, état moyen‎


‎Mémoires de Crimée par un ancien capitaine de Zouaves. ‎

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‎PERRIN (Marie-Thérèse).‎

Reference : 95636

(1975)

‎Laberthonnière et ses amis. Louis Birot, Henri Bremond, Louis Canet, Edouard Le Roy... Dossiers de correspondance (1905-1916), présentés par Marie-Thérèse Perrin.‎

‎ P., Beauchesne, 1975, in-8°, 313 pp, préface de Paul Poupard, index, broché, bon état‎


‎"Depuis quelques années, on constate un regain d'attention pour la pensée de Lucien Laberthonnière. Il faut s'en réjouir, car cette œuvre est vraiment digne de l'intérêt qu'on lui porte. Les problèmes soulevés par les auteurs auxquels on a accolé l'équivoque étiquette de « moderniste » sont demeurés pour une large part et malgré certaines évolutions, nos problèmes. Laberthonnière, de par sa situation de directeur d'une revue largement ouverte (les Annales de Philosophie chrétienne), s'est trouvé à un point de rencontre des idées et des hommes. Les dossiers de correspondance publiés par Marie-Thérèse Perrin nous font précisément entrer dans ce milieu soucieux d'une présence du christianisme à la pensée moderne dans des domaines très différents les uns des autres. Les lettres présentées font percevoir de façon vivante les liens existant entre les Blondel, von Hugel, Laberthonnière, Bremond, Le Roy, Loisy, Fogazzaro, en même temps qu'elles nous montrent comment ces personnages se situaient les uns par rapport aux autres (l'ouvrage comporte des lettres provenant d'autres correspondants que ceux mentionnés dans le titre). Ainsi, on peut découvrir l'amitié réelle que Laberthonnière portait à É. Le Roy en même temps que ses nettes réserves sur certains aspects de sa pensée. Les matériaux publiés ici couvrent une période qui débute en 1896 avec l'arrivée de l'Oratorien à Paris et s'achève en 1916, soit trois ans après la condamnation de celui-ci ; ils sont organisés principalement autour des menaces d'intervention et des interventions du Magistère ecclésiastique vis-à-vis du « modernisme » et des « modernistes ». En bref, le mérite de cette publication est de mettre entre les mains de ceux qui s'intéressent à la crise moderniste des dossiers partiels mais utiles pour approcher des personnes et un climat. En ce qui concerne Laberthonnière, ce livre éclaire surtout la grandeur morale de l'homme et du chrétien qu'il fut." (Paul Scolas, Revue Théologique de Louvain, 1976) ‎

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‎PERROD (Pierre Antoine).‎

Reference : 3086

(1963)

‎L'Affaire Ledru. La robe de la défense.‎

‎ Hachette, 1963, in-8°, 280 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état‎


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‎PERROT (Michelle).‎

Reference : 94888

(1998)

ISBN : 9782080673244

‎Les femmes ou les silences de l'Histoire.‎

‎ Flammarion, 1998, gr. in-8°, 494 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état‎


‎Les femmes font aujourd'hui du bruit ? C'est en regard du silence dans lequel les a tenues la société depuis des siècles. Silence des exploits guerriers ou techniques, silence des livres et des images, silence surtout du récit historique qu'interroge justement l'historienne. Car derrière les murs des couvents ou des maisons bourgeoises, dans l'intimité de leurs journaux ou dans les confidences distraites du passé, dans les murmures de l'atelier ou du marché, dans les interstices d'un espace public peu à peu investi, les femmes ont agi, vécu, souffert et travaillé à changer leurs destinées. Qui mieux que Michelle Perrot pouvait nous le montrer ? Historienne des grèves ouvrières, du monde du travail et des prisons, Michelle Perrot s'est attachée très tôt à l'histoire des femmes. Elle les a suivies au long du XIXe et du XXe siècles, traquant les silences de l'histoire et les moments où ils se dissipaient. Ce sont quelques-unes de ces étapes que nous restitue ce livre. — "Dans la présentation de ce recueil d’articles, en forme de bilan provisoire d’une œuvre, Michelle Perrot brosse son parcours intellectuel, tout entier tourné vers la volonté de savoir où gisent les raisons dernières des oppressions sociales et sexuelles. Elle rappelle en ouverture que les femmes ont été plus souvent imaginées que décrites ou racontées. C’est pourquoi « faire leur histoire c’est ... inévitablement se heurter à ce bloc de représentations qui les recouvrent et qu’il faut nécessairement analyser, sans savoir comment elles-mêmes les voyaient et les vivaient ». Là réside une grande partie des difficultés de l’histoire des femmes, due autant à la question des sources qu’à la longue indifférence des historiens vis-à-vis de cette question. « Traces », la première partie de l’ouvrage, expose les problèmes posés par la documentation. Tandis que les archives publiques taisent les femmes – le verbe étant l’apanage de ceux qui exercent le pouvoir –, les archives privées sont des trésors pour les historiens. A travers elles, Michelle Perrot a vu « émerger un nouveau et étrange personnage : une femme qui veut être une personne » et s’ouvrir un vaste champ de connaissance. Les figures des trois filles Marx à l’héritage si lourd, celle de Flora Tristan, sensibilisée aux rapports de sexe dans le ménage comme dans la sphère publique et de George Sand, une des femmes les plus politiques de son temps, en sont de beaux exemples. Grâce à ce nouveau regard et à une volonté militante, les femmes sont lentement sorties du silence historique..." (Danièle Voldman, “Travail, genre et sociétés” 1999/1) ‎

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19e Siècle - Pages d'Histoire - Librairie Clio
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