8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Jules Tallandier, 1932, 2 vol. in-12, 271 et 345 pp, index des noms cités dans chaque volume, brochés, pt mque de papier au coin du 2e plat du tome 2, bon état
Nouvelle édition de "La Vie orgueilleuse de Clemenceau" revue, corrigée et augmentée. Tome 1 : La vie et la carrière de Clemenceau de 1852 aux élections du 20 août 1893 : Dans la mêlée : l'Empreinte, le Vendéen, l'Etudiant, Blanqui, l'Amérique, 1870, la Commune, Premiers chocs, le Destructeur, le Boulangisme, Autour de l'Elysée, la Chute. – Tome 2 : Dans l'action : le Redressement, le Pouvoir, l'Attente, la Guerre, Sur les sommets, la Paix, Dernières années.
Delagrave, s.d. (1903) fort in-12, 778 pp, 38 cartes, reliure toile bleue, dos lisse avec pièce de titre basane carmin, bon état
Rédigée conformément au programme de 1902 pour le Cours préparatoire à l'Ecole spéciale Militaire de Saint-Cyr.
Editions de Fallois, 1993, gr. in-8°, 464 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
En dehors de l'Ecosse, où la présence de Walter Scott (1771-1832) se fait sentir autant que celle de Shakespeare en Angleterre, celui qu'on a appelé « Le Magicien du Nord », « Le Grand Inconnu », « Le Seigneur d'Abbotsford », « Le Sheriff du Selkirkshire », « L'auteur de Waverley » ou « Le père du roman historique » a subi une longue éclipse, d'où il est enfin sorti, surtout depuis la célébration du deuxième centenaire de sa naissance en 1971. Il mérite d'être à nouveau apprécié en France où il fut populaire et influent.
P., Editions de la Nouvelle Revue Critique, 1933, in-12, 221 pp, préface de H. G. Chiu, secrétaire du Kuomintang pour l'Europe, broché, bon état
Nationalisme, démocratie et justice sociale : ces Trois principes du peuple, édictés par Sun Yat-Sen (1866-1925), guident son action et sont présents tout au long de ces souvenirs. Il y raconte son itinéraire pour conquérir le pouvoir et rebâtir la Chine. Il revient sur ses défaites, celles de son pays et il les explique, argumentant avec précision. Ce sont les vertus de l’action que le révolutionnaire déploie dans ces mémoires. L’action est à ses yeux indispensable au savoir, toujours trop privilégié par la tradition chinoise selon lui. Sun Yat-Sen détaille la tactique révolutionnaire qui a participé à la destitution de la dynastie Qing, avant qu’il ne devienne le premier président de la République de Chine en 1912 et le fondateur du Kuomintang.
London, Mansell Publishing, 1980, gr. in-8°, xii-235 pp, 50 illustrations, cartes et plans, notes, index, reliure toile bordeaux de l'éditeur, jaquette illustrée, soulignures crayon, bon état. Texte en anglais
9 études érudites.
Plon, 1980, in-8°, 404 pp, préface de Pierre Jakez Hélias, 31 photographies hors texte, 3 cartes, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Terre humaine)
"C'est une bonne initiative de la collection Terre Humaine que d'avoir assuré la publication des mémoires qu'Antoine Sylvère, devenu dirigeant d'entreprise, rédigea avec soin, avant sa mort en 1963. C'est une oeuvre littéraire ; l'écrivain a composé une image dans laquelle les souvenirs sont construits, de façon à faire briller la passion rétrospective de l'auteur. La valeur documentaire des Mémoires n'est pas réduite par là ; il reste tout de même que l'éclairage rétrospectif est puissant, en particulier quant à l'anticléricalisme virulent que l'auteur a développé en réaction aux traitements subis durant sa première scolarité. Pauvre, il fut l'objet d'une discrimination de la part des religieux et religieuses tenant les écoles qu'il a fréquentées ; son témoignage à cet égard rejoint celui que l'on peut recueillir aussi ailleurs, mais il y en a de contraires. Que la vie quotidienne des petits paysans de la région d'Ambert ait eu la dureté ici évoquée pourrait être confirmé par d'autres témoignages. C'est un monde dont la guerre de 14-18 a accéléré la disparition; certains n'en sont pas revenus; d'autres sont revenus avec une pension modeste, qui représentait cependant une assurance non négligeable ; les associations d'anciens combattants, enfin, ont peut-être été un facteur d'intégration sociale pour des hommes venant de cette misère. De ce point de vue, c'est aussi l'ascension sociale d'Antoine Sylvère qui a, malgré ses voies exceptionnelles, quelque chose de typique." (Pierre Vallin, revue Etudes, 1980) — L'auteur (1888-1963), né dans une famille paysanne très pauvre de l'Auvergne, prend conscience de l'injustice de la société qui l'entoure. A 17 ans, après quelques péripéties, il s'engage dans la Légion étrangère sous un nom d'emprunt. Après la Première Guerre mondiale, il devient industriel et dirige dans la région de Cambrai plusieurs usines. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il sert dans la Résistance. A la Libération, il est commandant du Maquis de Montauban. Il meurt d'un cancer généralisé en 1963. "Livre exeptionnel, un roman des origines. témoignage véhément sur une époque très proche et pourtant désormais très lointaine." — "En ce temps-là, la France était le plus riche pays de la terre. Elle produisait trop de vin, trop de blé. Par milliards, les banques "pompaient" un excédent de ressources qu'elles dispersaient dans toute l'Europe et par-delà les océans." En ce temps-là, quelque part dans le Livradois, en Auvergne, le Jean, métayer, et la Marie, nourrice à Lyon, lièrent une existence "que la nécessité d'acheter le pain et de se vêtir tant bien que mal empoisonna jusqu'à la mort". C'est la fin du XIXe siècle, "la belle époque". Toinou va naître parmi les plus pauvres de la campagne puis grandir dans le "prolétariat insolvable" de la ville. Les yeux du petit garçon, d'une lucidité sans appel, vont tout découvrir, tout retenir de ce monde implacable et sans joie. Le sein de la vie familiale, d'abord, qui "n'admet pas d'effusion puis la petite école, sous la férule des soeurs, où les élèves sont rassemblés pour apprendre "à charbonner d'honorables majuscules", roués de coups dans une "atmosphère de terreur qui ne les lâche pas". La grande école des Frères, ensuite, avec sa cohorte d'injustices et d'aberrations, ce qui fournit à la bourgeoisie locale une ample provision d'ouvriers et de métayers sans exigence, silencieux, soumis, craintifs". Et surtout... le pitoyable cortège de tous ces misérables, dont une société de classes, lointaine et inflexible, fait des esclaves, des malheureux aux vies ratées – tels les propres parents de Toinou. C'est dans la tendresse d'un grand-père, qui lui donne le goût de savoir pour savoir, dans la fraternité chaleureuse et complice de l'enfance, qui a son code de l'honneur et ses héros, que Toinou trouvera la force de refuser les lois de cette société qui l'enserre de toutes parts. Ce cri d'enfant, – "un enfant de curé" –, très rare, sinon exceptionnel dans l'histoire rurale française, et dont l'écho se poursuit jusqu'au coeur de la Légion, est digne des plus grands : Hugo, Zola. Il en a la force de conviction et l'émouvante pudeur. Un livre que chacun doit lire et devrait méditer. (L'Editeur)
Bordeaux, 1911, in-8°, 160 pp, broché, lég. défraîchi, état correct
Louis-Michaud, s.d. (v. 1910), in-12, 192 pp, 43 portraits et documents, reliure pleine toile rouge, 1er plat conservé, bon état (Coll. La vie anecdotique et pittoresque des grands écrivains)
Perrin, 1992, in-8°, 222 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
La place éblouissante, que Chateaubriand tient dans notre littérature, éclipse sa carrière, son activité, et son comportement de diplomate, beaucoup moins connus. Les “Mémoires d’outre-tombe” ne sont guère fiables à cet égard. Ils nous en donnent l’image embellie, que l’écrivain voulait laisser de lui-même à la postérité. Qui se cache derrière l’autoportrait, naturellement déformé, de ce personnage considérable, déjà quinquagénaire lorsqu’il accède à son premier poste d’ambassadeur ? Un ambitieux qui, auréolé de sa gloire littéraire, a couru, sans être jamais satisfait, après les ambassades prestigieuses et le pouvoir : Berlin, Londres, Rome et le ministère des Affaires étrangères, dont il détint le portefeuille pendant la guerre d’Espagne en 1823-1824 ? Ou un homme soucieux de restaurer la grandeur de la France, après les défaites de 1814-1815, qui exerça, avec conscience et hauteur de vues, les fonctions diplomatiques qui lui ont été confiées ? Il fallait le regard d’un ambassadeur pour scruter Chateaubriand diplomate, et pour dépeindre la vie quotidienne dans les ambassades au début du XIXe siècle. Ce monde brillant et pittoresque, qui était aussi celui de la haute société européenne, s’est prolongé sans grand changement jusque vers le milieu du XXe siècle, et Jacques-Alain de Sedouy est bien placé pour nous faire sentir qu’avec l’évolution de la vie internationale et du rôle des ambassadeurs, il a quasiment disparu.
P., Ambroise Bray, 1866, in-16, viii-276 pp, 12e édition, modeste reliure demi-toile verte, dos lisse avec titre doré et filets à froid, coupes et plats frottés (rel. de l'époque), état moyen
Le tirage au sort, Paris, Rome, départ pour l'Orient, le choléra à Gallipoli, l'Alma, la mort du maréchal de Saint-Arnaud, la Crimée, Inkermann, Malakoff, retour en France. — "... Il n'y avait personne dans la salle quand Moutier rentra. Il fit l'inspection de l'appartement et alla au jardin, dont la porte était ouverte ; après avoir examiné les fleurs et les légumes, il arriva à un berceau de lierre et y entra ; un banc garnissait le tour du berceau ; une table rustique était couverte de livres, d'ouvrages de lingerie commune ; il regarda les livres : Imitation de Jésus-Christ, Nouveau Testament, Parfait Cuisinier, Manuel des ménagères, Mémoires d'un troupier. Moutier sourit : «A la bonne heure! voilà des livres que j'aime à voir chez une bonne femme de ménage ! Ça donne confiance de voir un choix pareil. Ces manuels, c'est bon ; si je n'avais pas eu mon Manuel de soldat pendant mes campagnes, je n'aurais jamais pu supporter tout ce que j'ai souffert par là-bas ! Et en garnison ! l'ennui donc ! Voilà un terrible ennemi à vaincre et qui vous pousse au café et de là à la salle de police. Heureusement que mon ami le Manuel était là et m'empêchait de faire des sottises et de me laisser aller au chagrin, au découragement ! Béni soit celui qui me l'a donné et celui qui l'a inventé !» Tout en parlant, Moutier avait pris les Mémoires d'un troupier ; il ouvrit le livre, en lut une ligne, puis deux, puis dix, puis des pages, suivies d'autres pages, si bien qu'une heure après il était encore là, debout devant la table, ne songeant pas à quitter le petit volume..." (Comtesse de Ségur, L'Auberge de l'Ange Gardien)
P., Alexis Eymery, Juillet 1818, in-8°, xvi-435 pp, reliure plein veau glacé vert olive, dos lisse orné, pièce de titre basane carmin, frise d'encadrement dorée sur les plats, coupes guillochées, tranche jaspée (rel. de l'époque), dos et mors frottés, un mors fendu sur 4 cm, C. de bibl., qqs rares rousseurs, bon état
Dès les débuts de sa parution en 1816, ce recueil d'aimables mélanges sur les hommes et les circonstances connut un réel succès de librairie. L'ancien ministre (1753-1830) y égrène certes des lieux communs, mais avec infiniment de grâce.
Imprimerie du Sénat, 1927, in-4°, 82 pp, couv. salie, dos abîmé
Perrin, 2009, gr. in-8°, 357 pp, 8 pl. de photos hors texte, 3 cartes, notes, annexes, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Vienne, 1916 : l'Empereur François-Joseph meurt après soixante-huit ans de règne. C'est son petit-neveu, l'Archiduc Charles, né en 1887, marié en 1911 à la Princesse Zita de Bourbon-Parme, qui lui succède sur le trône des Habsbourg. Le nouveau souverain, titré Charles Ier en Autriche et Charles IV en Hongrie, a 29 ans, et un programme : la paix, les réformes. De 1916 à 1918, l'Empereur Charles tente l'impossible pour desserrer l'alliance allemande dont il a hérité et pour sortir son pays de la guerre. Dès son accession au trône, il ouvre des négociations secrètes avec les Alliés, notamment par le truchement de ses beaux-frères, Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, officiers dans l'armée belge. Charles Ier rêve de la paix, mais nul ne saisit la main qu'il tend alors pour abréger le conflit. Le jeune monarque aspire également à de profondes réformes, voulant doter l'Autriche-Hongrie d'une Constitution fédéraliste qui aurait garanti des droits égaux aux douze nationalités peuplant son empire. Entre le conservatisme des uns et le nationalisme des autres, ce projet échouera aussi. En 1918, l'Autriche-Hongrie est démantelée, et l'empereur doit quitter le pouvoir. La famille impériale se réfugie en Suisse, mais Charles ne renonce pas à ses espoirs. Après deux vaines tentatives de restauration en Hongrie, en 1921, le couple impérial est astreint par les Alliés à la relégation sur l'île de Madère. Sans ressources, Charles et Zita y vivent dans le dénuement. Cette page sombre, vécue chrétiennement, s'achève dans le drame : le 1er avril 1922, l'empereur meurt à l'âge de 34 ans, laissant une veuve de 30 ans, enceinte de son huitième enfant...
Luneray, Editions Bertout, 1990, in-12, 126 pp, préface d'Alain Corbin, 10 gravures dont 9 hors texte, biblio, broché, bon état
P., Hachette, 1897, in-12, vi-351 pp, reliure demi-percaline bordeaux, pièce de titre basane havane, dos lisse orné d'un fleuron et d'un filet doré en queue, couv. et dos conservés (rel. de l'époque), bon état. Édition originale
Les 'Carnets de Voyage' ont été écrits pendant les tournées que M. Taine fit de 1863 à 1866 comme examinateur d’admission à l’École militaire de Saint-Cyr. Ce sont des notes prises au jour le jour, sur de tout petits cahiers, la plupart du temps au crayon, presque toujours sans corrections ni ratures. Dans sa correspondance, il manifeste à plusieurs reprises l’intention de les publier. Il aurait sans doute, en ce cas, refondu le texte, complété son enquête et rédigé à nouveau certaines parties, comme il le fit pour les 'Notes sur Paris' et, plus tard, pour les 'Notes sur l’Angleterre', tirées de carnets analogues... Mais il commençait à écrire en 1867 son traité de l’Intelligence, énorme travail auquel il avait pensé depuis sa sortie de l’École normale. Puis vinrent la guerre et la chute de l’Empire : du bouleversement politique et social qui suivit, sortait une France différente de celle que décrivent les Carnets. – M. Taine se consacra dès lors tout entier aux 'Origines de la France Contemporaine', et y travailla sans trêve jusqu’à la fin de sa vie. Les petits cahiers sur la France restèrent enfouis dans ses cartons... (L'éditeur, novembre 1896)
Hachette, 1910, in-12, 235 pp, reliure demi-percaline bleue, pièce de titre basane rouge, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, couv. conservées (rel. de l'époque), bon état
Edition originale rare de ce roman autobiographique inachevé, écrit vers 1861, où est décrit l'éveil intellectuel d'un jeune garçon dans le milieu d'un pensionnat de collégiens à Paris vers 1845.
Hachette, 1906, in-12, 136 pp, reliure demi-chagrin chocolat, dos à 4 nerfs, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), bel exemplaire
Cet index général manque à de nombreuses collections.
Fayard, 1985, fort in-8°, 552 pp, reliure cartonnée crème de l'éditeur, surlignures au stabilo jaune sur 60 pages, sinon bon état (Coll. Corpus des œuvres de philosophie en langue française)
Du cours d'esthétique et d'histoire de l'art qu'il dispensa durant cinq ans à l'École des Beaux-Arts à partir d'octobre 1864, Taine entreprit de composer un livre dont le premier volume, paru en 1865, s'intitule “Philosophie de l'Art”. L'ouvrage en cinq volumes refond les principaux articles parus à la “Revue des Cours Littéraires” puis au “Journal des Débats”, qui de 1865 à 1869 firent connaître au public le contenu du cours. Les éditions postérieures (1882, 1883, 1885, 1893) font deux tomes des cinq volumes, globalement intitulés “Philosophie de l'Art”. La présente édition les reprend sous ce titre, et y joint deux leçons, l'une sur Vinci, l'autre sur Titien, ainsi qu'un article que Taine rédigea en 1867, “L'École des Beaux-Arts et les Beaux-Arts en France”, suivi du programme de son cours. — Considéré comme le fondateur de la critique littéraire moderne, Hippolyte Taine (1828-1893), professeur à l’Ecole des Beaux-Arts, est l’une des figures les plus représentatives de l’Université française de la deuxième moitié du XIXe siècle. Son influence restera prépondérante durant près de cent ans, jusqu’à l’apparition de la nouvelle critique. Le positivisme le porte à considérer l’oeuvre d’art comme le produit de trois facteurs déterminants : la race, le temps, la nature. Sa philosophie ne cherche pas la nature de l’art, mais s’attache à des « faits positifs », les oeuvres d’art, dont une méthode expérimentale (et non idéale) peut donner la clef. (Catalogue des Auteurs, CF)
P., Union nationale des Caisses d'Allocations familiales, 1962, 2 vol. gr. in-8° carré, 313 et 281 pp, préface du Dr Maurice Monsaingeon, biblio, index, brochés, bon état
"Fondée en 1896, par le Dr Bertillon, l'Alliance nationale pour l'accroissement de la population se proposait, comme son nom l'indique, de mener une active propagande contre la dénatalité. Aux arguments démographiques de l'Alliance, se joignent, à partir de 1908, les revendications de la ligue des familles nombreuses, fondée en 1908 par le capitaine Maire. La première mesure en faveur des familles nombreuses intervient en juillet 1914; sous forme d'un dégrèvement de l'impôt général sur le revenu. Les deux mouvements, nataliste et familial, évoluent de manière différente entre les deux guerres, et c'est à nouveau à la veille du conflit qu'intervient le décret-loi de juillet 1939, dit « Code de la famille ». Le nom d'Adolphe Landry reste attaché à la politique ainsi inaugurée et qui a été poursuivie, avec une remarquable continuité, par tous les gouvernements successifs. Pour T., la reprise de la natalité apparaît comme l'aboutissement de l'effort mené avec ténacité par un petit nombre d'hommes, inspirés par un haut idéal moral et patriotique... Ample et minutieuse documentation." (A. G., Population, 1963)
Librairie du Travail, 1924, pt in-8°, xxii-218 pp, préface de Léon Trotsky, broché, couv. imprimée rouge et noire, bon état. Édition originale
Édition originale de cet ouvrage composé à la demande du militant communiste Marcel Martinet après les défaites syndicales de 1920. La publication fut de 5.000 exemplaires, et se vendit plutôt bien, sans doute grâce à la préface de Trotsky (lors de la liquidation de la Librairie du Travail en 1937, il en restait seulement 397 en stock). La préface de Léon Trotsky s'intitule "Les leçons de la Commune". « La ruine de la Commune a démontré qu'en période de révolution, il ne faut pas essayer de revivre le passé mais agir en s'attachant aux réalités présentes ». C. Talès est le pseudonyme de Jean-Baptiste-Maurice Lacoste (1887-1979), professeur d'histoire à Nancy de 1919 à 1950. (Le Quillec, 4394 ; Del Bo, p. 119)
Aubier, 1945, in-8°, 298 pp, une carte, bibliographie pages 275-282, index, broché, pt déchirure sans manque sur 2 feuillets, bon état. Edition originale
Historien, spécialiste de l'Europe centrale et de l'âge baroque, Tapié enseigna au Brésil de 1939 à 1943. Il composa et publia cet ouvrage à son retour en France. — "Ce livre rendra des services aux lecteurs français désireux de se familiariser avec un vaste domaine d'histoire, peu accessible de chez nous ; il leur fournira, le cas échéant, le détail précis, la référence exacte dont ils pourraient avoir besoin. Le livre est écrit avec clarté, à la fois selon un plan chronologique (première partie : L'âge politique 1810-1870 ; seconde partie : L'âge économique, 1870-1914) et géographique qui facilite les recherches, sinon toujours les vues d'ensemble..." (Fernand Braudel, Annales ESC, 1948)
London, George G. Harrap & Co., 1958, pt in-4°, 100 pp, 26 pages de cartes en noir et 9 croquis, reliure pleine toile orange à la bradel, titres en noir au 1er plat et au dos, bon état. Texte en anglais
(i) 1789-1815 : Revolution ans War ; (ii) 1815-1850 : Reaction ; (iii) 1850-1870 : Rise of Liberalism and Nationalism ; (iv) 1870-1914 : Uneasy Peace - Europe, an Armed Camp.
Fernand Sorlot, 1942, in-12, 377 pp, traduit de l'anglais et présenté par Lucienne Escoube, broché, couv. lég. défraîchie, état correct
"Le récit qui va suivre, en dépit de son apparente fantaisie dans le domaine du crime et de l'aventure, est cependant puisé aux sources les plus authentiques. Ameer Ali n'est pas une création de son biographe, le colonel Taylor, mais un personnage réel que l'officier connut, alors qu'il avait été chargé, dans un vaste territoire des Indes, de découvrir, réprimer et détruire la funeste association secrète des Thugs."
TEASDALE (Guillaume) et Tangi VILLERBU (dir.).
Reference : 119404
(2015)
ISBN : 9782846544108
Les Indes savantes, 2015, gr. in-8°, 316 pp, 4 illustrations dans le texte, broché, couv. illustrée, bon état
La Guerre de Sept Ans (1756-1763) ne peut plus être considérée comme la fin de l’Amérique française. Certes l’État français disparaît du continent nord-américain (excepté pour une brève parenthèse en 1800 et 1803), mais les dynamiques culturelles, sociales, démographiques l’emportent ici sur les événements d’ordre guerrier ou politique. Un vaste « corridor créole », qui court des Grands Lacs au golfe du Mexique le long de la vallée du Mississippi et qui inclut les basses vallées de tous les affluents de la grande rivière, se forme alors et existe jusqu’au milieu du XIXe siècle, jusqu’à ce que d’autres dynamiques mettent fin à son existence. Ce vaste ensemble demeure animé par des migrations francophones, internes ou venues des vallées du Saint-Laurent ou de la rivière Rouge, ou encore depuis la France elle-même. Ce volume collectif témoigne dans leur variété de la vigueur des recherches récentes sur le sujet. De la Louisiane à Détroit en passant par Sainte-Geneviève, Saint-Louis ou Vincennes, ce sont tous les pôles de développement de cette Amérique française qui sont analysés, du temps des révolutions atlantiques à la veille de la Guerre de Sécession quand les États-Unis cherchent encore la meilleure définition d’eux-mêmes et que les francophones doivent trouver leur place dans les évolutions de la jeune République. En croisant l’histoire culturelle et celle des relations internationales, les approches genrées et l’histoire des missionnaires, l’histoire des réseaux migratoires et celle du patrimoine, la question de la langue et celle du métissage, les auteurs espèrent donner à lire une autre Amérique. — 10 études érudites (6 en anglais).
La Manufacture, 1988, in-8°, 149 pp, 16 pl. de gravures et photos hors texte, broché, bon état
Biographie de la fille de Lord Byron, Medora Leigh. — « Elizabeth Medora Leigh-Byron, dont la tombe se trouve dans le cimetière de Lapeyre, vit le jour le 15 avril 1814. Elle était la troisième fille d’Augusta Leigh, et bien que portant officiellement le nom du mari de sa mère (le Colonel George Leigh), nul n’ignorait qu’elle était le fruit de la relation incestueuse d’Augusta et son demi frère... Et Lord Byron lui-même ne s’en cachait pas... Le second prénom de l’enfant : « Medora » était celui de l’héroïne du poème de Byron : « Le Corsaire », poème écrit durant les trois semaines de janvier 1814, pendant lesquelles Byron et Augusta (enceinte) furent bloqués par la neige à Newstead Abbey... Ainsi que nous l’avons dit plus haut, Byron fut contrait à l’exil, d’une part en raison de sa rupture avec son épouse Annabella Milbanke, mais surtout en raison des rumeurs concernant sa relation avec Augusta. Enfant du scandale, Medora connaîtra un destin romanesque, hanté sans doute par la figure d’un père à la fois maudit et héroïque... Adolescente, Medora eut une liaison avec Henry Trevanion, époux de sa sœur aînée Georgiana. Découvrant que Medora était enceinte, elle n’avait alors que 15 ans, le colonel Leigh la plaça dans un établissement près de Londres où « les jeunes filles de bonnes familles mettaient au monde leurs enfants non souhaités »... A Meda Vale, Medora était « prisonnière, derrière des barreaux et des portes verrouillées »... Henry « s’occupa de son évasion » et le couple s’enfuit en France où Medora mit au monde un enfant mort-né. L’affaire aurait pu s’arrêter là... mais Henry était très amoureux, et souhaitait à toute force un enfant de Medora... Le couple partit pour la Bretagne où ils s’installèrent « dans un vieux château en ruines près de Morlaix »… Ils vécurent là, sans notion d’argent, réduits à la pauvreté... Ils auraient utilisé durant leur exil le surnom d’Aubin, prétendant même être frère et sœur. »