8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Histoire et Collections, 2014 in-4°, 128 pp, texte sur 2 colonnes, très nombreuses illustrations en noir et en couleurs dans le texte et à pleine page (gravures, planches d'uniformes, cartes), biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
Le 14 juin 1800, pendant la seconde campagne d'Italie, Napoléon remporte de justesse la bataille de Marengo (Piémont) Cette bataille célèbre a opposé 28.000 français à 31000 Autrichiens sous les ordres du général Mélos. Tout d'abord dominés, les Français doivent reculer sur près de sept kilomètres. Mélos croyant la victoire assurée laisse alors le commandement à un subordonné et repart à Alessandria. La temporisation de l'adversaire permet à Napoléon de concentrer ses forces et surtout ou corps d'armée du général Desaix d'arriver en renfort. Vers 5 heures de l'après-midi, la violente contre-attaque française met les Autrichiens en retraite, coûtant la vie à Desaix, sans conteste le héros de cette journée. Cette grande victoire aboutit à l'occupation française de la Lombardie et surtout renforce l'autorité de Napoléon en France.
Editions de la Revue Napoléon, 2007 in-4°, 80 pp, 60 illustrations en noir et en couleurs, dans le texte et à pleine page, 2 plans de la bataille en couleurs, un tableau généalogique des Walewski avec blason sur 2 pages, broché, couv. illustrée, bon état
Numéro 29 de La Revue Napoléon, revue encyclopédique sur le Consulat et l'Empire. Articles de Bernard Quintin, Jacques-Olivier Boudon, Thierry Lentz, Jean Tulard, Dominique de la Barre de Raillicourt, André Palluel-Guillard...
P., La Boutique de l'Histoire, 2006 gr. in-8°, 462 pp, une carte dépliante hors texte, sources, iconographie, biblio, index, broché, bon état
L'ouvrage étudie plusieurs aspects de l'histoire de la célèbre bataille du 18 juin 1815. En adoptant une durée longue, de 1815 à nos jours, le livre décrit une histoire politique et culturelle du souvenir et de la mémoire de l'événement en France. Il commence par une analyse inédite des circonstances militaires et politiques et des images diverses qui donnèrent corps à la notion de défaite glorieuse dès l'origine. La mémoire des combattants est ensuite mise à contribution (en particulier le témoignage, inédit, du commandant Rullière) pour restituer ce que furent la journée de Waterloo et les spécificités de la guerre napoléonienne. Le livre se poursuit par l'exploration des arguments et des attitudes qui font de Waterloo le point de départ d'une culture politique de la défaite nourrie par toutes les familles politiques du XIXe siècle. La mobilisation de la gloire à des fins partisanes a des effets insoupçonnés. Car en voulant penser la bataille au nom de la Nation on l'a enrichie d'une mythologie politique dont le sens allait bien au-delà de la bataille du 18 juin 1815, et dont le but n'était pas la revanche sur l'Angleterre mais sur l'ennemi intérieur. Les dernières parties de l'ouvrage retracent la manière dont Waterloo s'est inséré dans une construction culturelle d'une grande diversité. Le livre éclaire en effet l'historiographie de la bataille et particulièrement la naissance de l'histoire militaire où l'étude de Waterloo joua un rôle décisif. Il recense aussi l'ensemble des sources littéraires et iconographiques qui ont pris le 18 juin 1815 pour objet, décrivant ainsi la genèse, l'évolution et la réception de représentations qui expliquent en définitive pourquoi Waterloo en France n'évoque pas seulement Napoléon et l'indomptable courage des grenadiers de la Garde, Cambronne et des mots fameux, mais aussi, Victor Hugo, Chateaubriand, Fabrice del Dongo et Stendhal.
Mémoires du Livre, 2002 in-8°, 329 pp, préface de Laurent Joffrin, broché, jaquette illustrée, bon état
"Le général Bonaparte est-il vraiment mort le 18 Brumaire ? Question incongrue qu'on doit ainsi traduire : faut-il, dans cette course glorieuse, stigmatiser la prise du pouvoir en 1799 à Saint-Cloud, autrement dit distinguer radicalement Bonaparte et Napoléon, le militaire jacobin et l'Empereur tyrannique, le soldat d'Arcole et l'ogre de 1813, l'ami des savants et l'ennemi de la liberté, le fils de la Révolution et le père de l'Empire ? C'est l'idée républicaine, spectaculairement énoncée dans la définition célébrissime du Grand Dictionnaire de Pierre Larousse. Chacun ou presque la connaît, sans savoir toujours l'attribuer : "BONAPARTE, - le nom le plus grand, le plus glorieux, le plus éclatant de l'Histoire, sans excepter celui de NAPOLEON, général de la République française, né à Ajaccio (île de la Corse), le 15 août 1769, mort au château de Saint-Cloud près de Paris, le 18 Brumaire, an VIII de la République française, une et indivisible (9 novembre 1799)". Sans doute frappé par son efficacité lapidaire, on oublie la plupart du temps que Larousse fait suivre sa définition d'un article érudit et brillant, chaleureux et partisan, qui en explicite la thèse, qui dit pourquoi, saisissant le pouvoir à Saint-Cloud au son des tambours de Murat, Bonaparte sort de l'Histoire aux yeux des bons républicains pour entrer dans le pandémonium des tyrans. C'est donc en républicain que Larousse écrit, en adversaire de ce Second Empire que le neveu du premier Bonaparte vient d'établir à la suite du coup de force du 2 décembre 1852, qui a fait plus de neuf cents morts et s'est accompagné de déportations et d'emprisonnements nombreux. Arrivant à la lettre B de son grand dictionnaire, dont il écrit une bonne partie des articles, il trouve dans cette occurrence alphabétique l'occasion d'une belle leçon d'histoire. "Bonaparte, mort le 18 Brumaire..." Par ce meurtre symbolique, le général corse entre au Panthéon républicain." (Laurent Joffrin)
Mémoires du Livre, 2002 in-8°, 282 pp, préface de Maurice Agulhon, bibliographie et iconographie de Napoléon Ier en annexes, broché, jaquette illustrée, bon état
"Napoléon émerge du passé avant tout par son lien avec une énorme aventure nationale. La Nation... il est bien temps d'écrire ce mot magique à propos de lui ! Justifiées ou non, ses guerres, de 1800 à 1815, ont prolongé celles que la République avait menées de 1792 à 1800, et constitué avec elles un seul et même affrontement entre la Nation France et la plupart de ses voisines. On peut regretter les guerres mais on ne peut nier que les Nations cherchent normalement à en sortir victorieuses et se laissent représenter par le Chef dans la mémoire de l'épopée. De Gaulle écrivait : "Mais faut-il compter pour rien l'incroyable prestige dont Napoléon entoura nos armées (...), la conscience donnée, une fois pour toutes, à la nation de ses incroyables aptitudes guerrières, le renom de puissance qu'en recueillit la patrie et dont l'écho se répercute encore ?". Napoléon reste symbolique pour le début du XIXe siècle au même degré et pour la même raison que Jeanne d'Arc pour la guerre de Cent ans, et que - déjà - Charles de Gaulle pour la part prise à la Seconde Guerre mondiale. Cela ne suffit pas à la survivance. Il faut être extraordinaire à titre personnel. Que l'on emploie le mot un peu désuet de "génie" et le terme quelque peu pédant de "surdoué", nul doute que Napoléon l'a été. Et l'on remarquera dans cet ouvrage le soin qu'a mis Pierre Larousse, malgré son blâme d'ensemble contre le despote, à le décrire et à l'analyser dans toute l'étendue de ses dons et talents." (Maurice Agulhon)
Genève, La Palatine 1949 pt in-8°, 270 pp, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
UGE, 1962 in-12, 251 pp, broché, bon état (Coll. 10/18)
Sans nom d'Éditeur (Imp. Tournon), 1966, 8 vol. pt in-8° carré, 311, 227, 228, 280, 193, 208, 219 et 293 pp, 97 documents, gravures et cartes hors texte (certains dépliants, certains en couleurs), reliures demi-skivertex noir, dos lisses avec titres, fleuron, filets et roulettes dorés, plats de feutrine rouge avec encadrement doré et abeilles impériales, signets, rhodoïds (rel. de l'éditeur), tiré sur Bouffant, ex. nominatif numéroté, bon état
Complet. — Édition réalisée d'après les maquettes originales d'Erwin Banz, composé en Bodoni corps 10 et tiré sur bouffant de luxe "Fleur d'Alfa" des Papeteries d'Avignon, cet ouvrage a été achevé d'imprimer le 15 avril 1966, sur les presses de l'Imprimerie Tournon. Cette édition de luxe, entièrement composée de volumes numérotés, a été réalisée sous la direction de Monsieur René Harot, historien. Les illustrations dues à l'obligeance du Cabinet des Estampes, de la Bibliothèque Nationale et de la Bibliothèque Marmottan, ont été tirées sur offset.
Flammarion, 1951, fort in-8°, 922 pp, armes des Las Cases, appendices, index des noms, broché, bon état (Coll. Les Grands Mémoires)
Tome II seul (sur 2). — "Il convient d'utiliser l'édition établie par Marcel Dunan : l'appareil critique est d'une étonnante érudition." (Tulard, 850).
P., Garnier Frères, s.d. (1934) 4 forts vol. in-12, xxxii-541, 665, 623 et 668 pp, brochés, bon état (Tulard, 850)
"Ouvrage de propagande pour certains historiens, hagiographie pour d'autres, le Mémorial de Sainte-Hélène contient un message entièrement redevable à Napoléon. Le texte n'a pas seulement un intérêt littéraire. En effet, des historiens ont démontré que le Mémorial était une oeuvre dans laquelle Napoléon exposait les grandes lignes d'une doctrine que l'on appellera plus tard le bonapartisme. Toutefois, le caractère politique du Mémorial reste méconnu. Napoléon y donne sa définition de la Révolution française et de l'Empire. II se montre aussi le défenseur de la pensée libérale et l'initiateur des nationalités. Par ailleurs, il faut garder à l'esprit que Napoléon est l'inspirateur du Mémorial, mais Las Cases en est le rédacteur. Ainsi, il consigne quotidiennement les moindres faits et gestes de l'Empereur. De plus, il n'est pas qu'un seul témoin oculaire de sa déportation. II nous décrit non seulement ses activités, mais aussi ses pensées politiques. La particularité de la démarche de Las Cases tient du moyen utilisé pour rendre compte de ce qu'il a vu. En mobilisant sa mémoire, il cherche à atteindre une objectivité, même si, dans le temps, il expose sa position personnelle. Par ce procédé, il entre dans un dispositif de fabrication de l'histoire. C'est sur ce point que le travail mené par Las Cases semble suspect à de nombreux historiens qui considèrent le Mémorial comme un texte trop subjectif." (Didier Le Gall)
Elbeuf, Librairie Paul Duval, s.d. (1912), in-12, 360 pp, manque le premier cahier (pages de faux-titre et de titre et préface), couv. lég. abîmée
Hachette, 1918 in-12, 353 pp, broché, bon état
Fayard, 1959 in-8°, 412 pp, biblio, cart. éditeur, gardes illustrées, bon état (Coll. Le Temps et les destins)
"Dans ce récit de la vie mouvementée du mémorialiste de Napoléon, nous voyons en particulier les raisons qui poussèrent Las Cases à suivre Napoléon à Sainte-Hélène, puis à le quitter dix-huit mois plus tard." (Revue française de science politique, 1959)
Hachette, 1948-1950, 2 vol. in-8°, viii-279 et 292 pp, biblio, brochés, papier jauni au tome I comme toujours, soulignures crayon, bon état
Tome I : Le Pontificat de Pie VI et la crise française (1775-1799) ; tome II : L'ère napoléonienne et la crise européenne (1800-1815) — "La meilleure synthèse que nous ayons sur l'Eglise catholique et la Révolution française. La bibliographie et les notes en fin de volume prouvent l'étendue des recherches. M. Latreille a pris connaissance des archives vaticanes, réparant ainsi une omission trop longtemps admise par les historiens des faits religieux et même politiques ; il a compulsé les archives nationales, celles de plusieurs évêchés – surtout de Lyon, – il a exploité certains fonds départementaux. (...) Par le renouvellement de la documentation, la vigueur de la synthèse, la clarté de l'exposé, l'impartialité de l'esprit, le sens aigu de l'évolution humaine, M. Latreille, avec une matière déjà tellement travaillée, a fait une oeuvre nouvelle." (A. Simon, Revue belge de philologie et d'histoire)
Armand Colin, 1974 gr. in-8°, 384 pp, 8 cartes et tableaux, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, C. de bibl. annulé, état correct (Coll. U)
Plon, 1870 pt in-4°, 568 pp, un frontispice et 500 vignettes sur bois par Horace Vernet, reliure demi-toile verte, dos lisse orné de filets dorés, bon état
Perrin, 1979 in-8°, 596 pp, 16 pl. de gravures hors texte, une carte de l'Europe en 1812 sur les gardes, biblio, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
Les deux auteurs n'en font qu'un, puisque Albéric Varenne est un des pseudonymes de Jacques Laurent. — Lié à l'Action française avant la guerre, avec des attaches familiales cagoulardes, Jacques Laurent publie en 1947 « Caroline chérie » sous le pseudonyme de Cecil Saint-Laurent ; il perce en 1951 à la Table Ronde, sous l'égide de François Mauriac. « Quand la France occupait l'Europe » fait à dessein ressembler l'Europe napoléonienne à l'Europe hitlérienne. — "Le livre est essentiellement, résolument anecdotique. Il extrait d'une centaine de Mémoires et Souvenirs les détails caractéristiques de l'occupation française, avec le souci constant, hélas, de les rapprocher des scènes analogues que nous avons vécues hier lors de l'occupation allemande. La leçon est qu'il n'y a pas de bons ou de mauvais occupants, que toutes les occupations militaires se valent et reproduisent les mêmes spectacles dégradants pour la personnalité humaine. C'est vite dit, sinon inexact. En tous cas, « quand la France occupait l'Europe », le continent n'a pas été témoin seulement de pillages et de massacres. Les armées de la République et de l'Empire ont porté dans toute l'Europe, « sans y prendre garde, comme disait Péguy, les idées de liberté et d'égalité dans les fontes de leurs lanciers, dans les cantines de leurs vivandières... » C'est ce lent cheminement qu'A. Varenne ne nous montre pas." (J. Godechot, Annales ESC, 1951)
P., Librairie Hachette et Cie, 1859, 2 vol. in-12, 364 et 387 pp, reliures demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres et tomaisons dorés, filet à froid sur les plats (rel. de l'époque), bon état. Bel exemplaire finement relié et sans rousseurs. Peu commun
Importante histoire de la Turquie, divisée en cinq livres : Description de la Turquie. – Histoire de l’islamisme jusqu’à l'avénement des Turcs Ottomans. – Depuis la prise de Constantinople jusqu’à la paix de Carlowitz (1453-1699). – Depuis la paix de Carlowitz jusqu’à la paix d’Yassi (1699-1792). – Depuis la paix d’Yassi jusqu'au traité de Paris (1792-1856). — Selon Théophile Lavallée, le traité de Koutchouk-Kainardji, signé en juillet 1774, et qui conclut la guerre russo-turque de 1768-1774, ne fut pas préjudiciable au commerce de la France avec la Turquie (« Ce fut même dans les quinze années qui suivirent ce traité que notre commerce dans le Levant atteignit sa plus grande prospérité » (tome II, p. 227).
Albatros, 1980, gr. in-8°, 361 pp, 8 pl. de documents hors texte (une photo du château de Viry, un portrait du comte de Viry, 5 fac-similés, une carte, une planche d'assignats), 2 cartes, biblio, broché, bon état
La Vouivre, 2003 in-8° carré, xviii-119 pp, édition critique présentées et annotées par Pierre-François Pinaud, préface de Thierry Bert, texte sur 2 colonnes, 3 pl. et une carte hors texte, index, broché, bon état
Le manuscrit intitulé par César Lavirotte "Notes intimes et commémoratives de mon pèlerinage à travers les sentiers raboteux que j’ai suivis pendant ma longue et obscure vie." publié ici est inédit. La Révolution éclate alors que Lavirotte est aspirant à l’école d’artillerie d’Auxonne où il rencontre Napoléon Bonaparte. Il fait campagne, de 1793 à 1798, à l’état-major de l’armée du Nord auprès des généraux Saint-Germain, Dardenne, Souham, Malher, Rostollant et du futur maréchal Brune. À l’armée de Hollande en 1799 et 1800, à l’armée de l’Ouest en 1801 et 1802, Lavirotte retrouve le maréchal Brune sur les côtes de la Baltique et le suit à travers les guerres de l’Empire. Grâce à ses relations maçonniques, il devient vérificateur des comptes et découvre l’Italie. En 1811, il entre à l’Inspection générale du Trésor et conduit un convoi d’or d’Italie en Pologne. Il est nommé sous-inspecteur de 2e classe en 1813, inspecteur de 2e classe en 1819, puis de 1re classe en 1822. Il devient receveur particulier des finances et exerce à Saint-Etienne dans la Loire, puis à Autun. Erudit local, membre de l’Académie de Dijon, fondateur et animateur de la Société Eduenne des Lettres Sciences et Arts, il publie en 1837, "Les Annales de la Ville d’Arnay-Le-Duc". Dans un style modeste ou passionné, parfois plein d’humour, ce Bourguignon traverse l’Empire et nous raconte sa vie, entre guerre et bureaucratie, entre haute finance et basse misère.
Passés Composés, 2019, in-8°, 220 pp, notes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. à un académicien
ll est courant d'affirmer qu'au XVllle siècle, les femmes étaient libres, les protagonistes de cette représentation utilisant à l'envi l'argument de celles tenant salon. Si quelques cas spectaculaires ne peuvent être niés, que disent-ils de la situation de la majorité des femmes, qu'elles soient paysannes, ouvrières dans l'artisanat et l'industrie, domestiques ou bien même institutrices ? Christine Le Bozec procède donc à un état des lieux de la condition féminine à l'époque des Lumières, avant d'envisager leur implication et leur rôle pendant et après la Révolution française. Elle montre que malgré les barrières culturelles, et même si les révolutionnaires demeurèrent prisonniers du carcan de préjugés ancestraux, les années 1789-1795 furent bien synonymes de conquête de droits, chèrement et âprement acquis, puis difficilement conservés, avant que Bonaparte ne commence à les rogner et que la Restauration ne les supprime.
Abbaye de Saint-Wandrille, Editions de Fontenelle, 1946, in-12, 298 pp, 4 illustrations et plans, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Visions du passé)
P., Librairie Centrale, 1884, gr. in-8°, 328 pp, 21 gravures hors texte dont 11 portraits, documents en annexes pp. 254-312, glossaire des termes de marine pp. 313-326, reliure demi-chagrin cerise, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et caissons dorés, encadrements à froid sur les plats, fer doré du Lycée du Mans au 1er plat, bon état, bel exemplaire
Paul Lecène était professeur d'histoire au Lycée Charlemagne.
Editions de l'Amateur, 1989, in-4°, 244 pp, préface de Yves Bottineau, nombreuses illustrations en noir et en couleurs, biblio, reliure toile gris-bleu de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, sans la jaquette, bon état
L'histoire détaillée du Petit Trianon à travers son mobilier, depuis sa création jusqu'à la chute de Louis-Philippe. Une description pièce par pièce du Palais à travers l’ameublement et la décoration sous l’Empire et la Restauration. — "Conçu pour la très intelligente Madame de Pompadour, mais habité par la charmante Madame du Barry, le Petit Trianon semblait devoir être le petit palais d'amours illicites. Louis XVI, cependant, le donna à Marie-Antoinette et la Reine lui conféra sa légitimité. En fait, cette légitimité s'accompagna du glissement vers les joies d'une société de privilégiés, choisis par la souveraine au détriment de la sagesse politique. Mais si délicats furent les plaisirs goûtés en ces lieux et si tragiques les événements vécus ensuite par la Reine et certains des siens que le château, le Théâtre, le Temple de l'Amour, le Belvédère et le Hameau paraissent n'avoir existé, de manière globale, que pour et par Marie-Antoinette. Pourtant, une jeune femme charmante, qui n'était pas née princesse, mais le devint par mariage, la sœur de Napoléon Ier, Pauline Borghèse, a vécu au Petit Trianon, puis l'impératrice Marie-Louise ; enfin, sous Louis-Philippe, le duc et la duchesse d'Orléans, héritiers du trône, y résidèrent. Madame Ledoux-Lebard possède cet art rare de respecter les sortilèges tout en les enrichissant de vérités supplémentaires et nécessaires. Elle ajoute à Trianon l'évocation des habitants du XIXe siècle. Cette évocation, elle la fait surgir, avec l'érudition qu'on lui admire, grâce aux inventaires ; les allées et venues entre les descriptions et les objets constituent des itinéraires auxquels elle excelle. Nous retrouvons ainsi, dans leur cadre de vie, en 1807, Pauline Borghèse, en 1810, Marie-Louise et, en 1839, le duc et la duchesse d'Orléans. Comment la remercier suffisamment de construire la science et même, ce faisant, d'offrir des supports au rêve ?" (Yves Bottineau, préface)
Ed. Molière, 1995, in-4°, 133 pp, 67 peintures, gravures et fac-similés en noir et en couleurs, biblio, index, cart. éd., jaquette illustrée