8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Londres, Bruxelles, Paris, 1869-1871, 4 vol. in-12, 256, 268, 67 et 35 pp, réunion de 4 ouvrages peu courants reliés ensemble en un volume demi-basane verte, dos lisse avec titres et triples filets dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état
1. L’image noire attachée aux festivités du Second Empire. Victor Vendex est le pseudonyme de Jules Vallès. – 2. "Maintenant que la lumière s’est quelque peu faite, que l’on commence à ne plus prendre les défenseurs de la Constitution pour des pillards et des assassins, je me suis demandé si un ouvrage, s’attachant spécialement à la statistique, n’aurait pas grandement sa raison d’être, et c’est dans cette pensée que je consultai, il y a cinq mois environ, le Moniteur universel des années 1851-52-53, le Constitutionnel et la Gazette des tribunaux. Ce que je trouvai, je l’offre à mes lecteurs aujourd’hui ; c’est non-seulement les dépêches constatant la résistance dans tel ou tel endroit, mais bien aussi des correspondances très-longues, donnant une foule de détails qu’il ne serait pas possible de renfermer en un seul volume. Je me suis contenté d’en faire simplement un résumé en tête de chaque département. J’ai également pris note de toutes les séances des conseils de guerre, des décisions de certaines commissions mixtes, des expulsions en masse ou partielles, des emprisonnements sans nombre, etc., etc. Toutes ces catégories des vaincus du 2 décembre dépassent le chiffre de 8000 citoyens..." – 3 et 4. Documents sur la guerre de 1870.
[Second Empire] – Recueil factice de 7 ouvrages et plaquettes.
Reference : 111168
(1864)
P., E. Dentu, 1864-1867, in-8°, les 7 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-basane noire, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), pt accroc au dos, bon état. Tous sont en édition originale
1. Célèbre procès intenté à diverses personnalités républicaines suite à une réunion préélectorale dissoute par la police, au motif qu'elle rassemblait plus de vingt personnes. Parmi les inculpés se trouvent les députés Louis-Antoine Garnier-Pagès et Lazare-Hippolyte Carnot, mais aussi Jules Ferry et le sculpteur Claude Corbon. Le procès en première instance eut lieu les 5 et 7 août 1864 et l'avocat Jules Favre en fit l'unique plaidoirie, qui demeura son intervention la plus célèbre. – 2. Brochure d'opposition républicaine : "Le révolutionnaire le plus dangereux, ce n'est pas Danton, c'est le termite. Il creuse sans bruit, il ronge dans l'ombre, et pendant qu'il poursuit consciencieusement son oeuvre de destruction, grain de poussière par grain de poussière, la maison garde naïvement toute l'apparence de l'éternité." – 3. Par Emile Augier, de l'Académie française. L'année 1864, voit une évolution du régime impérial. Au cours des dix-huit ans de son règne, Napoléon III passera du conservatisme politique le plus affirmé à un certain progressisme social, de l'Empire autoritaire à l'Empire libéral. – 4. Grégory Ganesco, publiciste français, d'origine valaque, né en 1829, prenait la direction du Nain jaune et s'entourait des écrivains les plus hostiles à l'empire. C'était une tactique sans doute, car dès le mois de mai 1868, il se mettait en rapport avec M. Pinard, ministre de l'intérieur, envers lequel il s'engageait à faire les affaires du gouvernement... – 5. Pamphlet anti-Guizot, où ce dernier est traité de "Scudéry de la politique conservatrice". – 6. Rare brochure parue sans nom d’auteur. Selon l'Institut Émile Ollivier, l'auteur anonyme serait peut-être Alphonse Daudet. – 7. Révélations sur l'intervention française au Mexique entre 1861 et 1867 qui se solda par la mort de Maximilien fusillé à Queretaro. Récit historique avec nombreux documents rassemblés par Léonce Detroyat (1829-1898), officier de Marine et secrétaire privé de l'empereur Maximilien. Ouvrage rare.
Armand Colin, 1887 in-12, 364 pp, traduit de l'anglais par J.-B. Baille, reliure pleine percaline verte, pièce de titre basane bordeaux, bon état
L'auteur était professeur d'histoire à Cambridge.
Armand Colin, 1915, in-8°, P., Armand Colin, 1915, coll. "Etudes et documents sur la guerre", 35p., in-8, broché (bon état).
Tallandier, 1931 in-8°, 252 pp, 12 pl. de gravures hors texte dont le frontispice, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
SERMAN (William) et Jean-Paul BERTAUD.
Reference : 100536
(1998)
ISBN : 9782213031682
Fayard, 1998, fort gr. in-8°, 855 pp, 85 cartes, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Cet ouvrage présente toutes les données indispensables à la connaissance de l'histoire des armées françaises, de leur organisation et de leur action, de 1789 à 1919, à savoir : 1. Les changements intervenus dans les institutions militaires (recrutement et avancement, création et rôle des écoles, liens entre gouvernement et haut commandement) ; 2. Les origines sociales, la formation scolaire, les sentiments religieux, les opinions, les droits et les comportements politiques, les conditions de vie des officiers, des sous-officiers, officiers-mariniers, hommes de troupe et matelots ; 3. Les transformations des armements et les modifications de la tactique ; 4. La participation des militaires à la défense de l'ordre établi, ou, au contraire, aux conspirations et aux mouvements contestataires qui menacent le gouvernement en place, ou bien aux révolutions et aux coups d'Etat ; 5. Les causes, les caractéristiques et les conséquences des guerres, tant civiles qu'européennes ou coloniales ; 6. Le déroulement des campagnes et des batailles principales, dont le récit est accompagné de nombreuses cartes.
Cambridge University Press, 1988, gr. in-8°, xxv-518 pp, 2 cartes, biblio, index, broché, bon état. Texte en anglais
Reform, Revolution and Republic: The Rise of Modern Turkey, 1808–1975 is the second book of the two-volume History of the Ottoman Empire and Modern Turkey. It discusses the modernization of the Ottoman Empire during the nineteenth and early twentieth centuries, the spread of nationalism among its subject peoples, and the revolutionary changes in Ottoman institutions and society that led to the Empire's demise and the rise of the democratic Republic of Turkey. Based on extensive research in the Ottoman archives as well as Western sources, this volume analyzes the external pressures, reform measures, institutional changes, and intellectual movements that affected the heterogeneous Ottoman society during the Empire's last century. It concludes with an analysis of contemporary Turkey's constitutional and political structures and principal domestic and foreign problems.
Félix Alcan, 1904 in-12, xi-304 pp, reliure demi-basane carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état. Peu courant
"Le volume de M. J. Silvestre, “De Waterloo à Sainte-Hélène”, est un bon résumé de l'épilogue de la tragédie impériale. Ses six tableaux accompagnent Napoléon depuis son retour à l'Elysée jusqu'au débarquement à Sainte-Hélène. C'est un exposé consciencieux des faits patents et connus tant par les sources françaises que les documents de provenance anglaise, et tout ce que l'auteur nous dit de l'affaissement indiscutable de Napoléon lui-même, de l'attitude contradictoire des populations et des autorités en province, des intrigues qui s'entrecroisaient au siège du gouvernement à Paris est exact, impartialement et lucidement raconté. Ce que notre auteur démontre, c'est que Napoléon ne s'engagea pas vis-à-vis des Anglais sans être averti de ce qui l'attendait, sans savoir qu'il n'avait aucune garantie pour l'avenir. C'est par énervement, bien plus que par confiance en la grandeur d'âme de ses ennemis, qu'il est monté sur le Bellérophon..." (Rod. Reuss, Revue historique, 1904)
Arthaud, 1983 fort in-8° carré, 480 pp, 188 héliogravures en noir et 16 pl. en couleurs hors texte, 17 cartes et plans, chronologie, biblio, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. Les Grandes Civilisations)
"Cet ouvrage reste fondamental pour l'étude de la société civile de 1800 à 1815. C'est le complément indispensable des deux précédents volumes. Les trois livres forment un tout et donnent à l'œuvre de Soboul sa véritable dimension, ils s'insèrent tout naturellement dans ce que Soboul lui-même appelait, au commencement du tome II « l'interprétation sociale classique de la Révolution »." (Jacques Godechot, Annales historiques de la Révolution française, 1985)
Seuil, 1997, gr. in-8°, 415 pp, chronologie, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Voilà plus de deux siècles que l'Egypte fascine les Français. Les savants et artistes emmenés par Bonaparte l'ont révélée au monde, sinon à elle-même. Plus tard, Champollion déchiffrera les hiéroglyphes, Auguste Mariette créera le musée du Caire et les saint-simoniens rêveront du canal de Suez, que Ferdinand de Lesseps réalisera... A cette passion française répond dès le départ une attirance des Egyptiens pour la patrie de Voltaire et de Rousseau. Très tôt naîtra ainsi, sur les bords du Nil, une «France égyptienne», avec sa presse florissante, ses salons littéraires et ses écoles prestigieuses. Un livre de référence."
P., Gustave Barba, 1839 2 vol. in-8°, 387 et 403 pp, un portrait en frontispice, 2 volumes reliés en un volume reliure demi-toile verte, dos lisse, titres dorés, couv. conservées, mouillures importantes, sinon bon état (Tulard, 285)
Plon-Nourrit et Cie, 1908-1912, 8 vol. in-8°, 562, 574, 556, 492, 499, 527, 606 et 520 pp, reliures demi-chagrin vert empire, dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid, titres, tomaisons dans des encadrements dorés, fleurons dorés, tranches mouchetées (rel. de l'époque), bon état. Bel exemplaire
I. Les Mœurs politiques et les traditions ~ II. La Chute de la royauté ~ III. La Guerre aux rois (1792-1793) ~ IV. Les Limites naturelles (1794-1795) ~ V. Bonaparte et le Directoire (1795-1799) ~ VI. La Trêve, Lunéville et Amiens (1800-1805) ~ VII. Le Blocus continental, le grand Empire (1806-1812) ~ VIII. La Coalition, les Traités de 1815 (1812-1815). Diplomate, professeur à l'École libre des Sciences politiques, Albert Sorel est le fondateur de l'histoire diplomatique en France. Son enseignement fit de lui l'un des maîtres à penser de la majorité des diplomates français. Dans son maître livre, il présente d'abord un panorama de l'Europe et des relations entre les États avant la Révolution. Il étudie ensuite les réactions des puissances européennes face à l'éruption révolutionnaire. Puis avec l'apparition de Bonaparte, Sorel conduit son lecteur dans la compagnie de Napoléon et de ses diplomates, confrontés aux coalitions successives des États de l'Europe, jusqu'au congrès de Vienne et à la chute définitive de l'Empereur en 1815.
Hachette, 1893 in-12, 216-6-(2) pp, un portrait en frontispice sous serpente, reliure demi-percaline bleue, dos lisse, pièce de titre basane fauve, fleuron et double filet dorés (rel. de l'époque), bon état (Coll. Les Grands Ecrivains français)
"Oeuvre d'un historien distingué, c'est une étude fort remarquable par la finesse des aperçus, la peinture des caractères, l'analyse des oeuvres littéraires. Mme de Staël a été tellement mêlée aux événements politiques de son temps qui son biographe ne peut s'empêcher de faire quelques excursions sur le terrain de l'histoire. On retrouvera là une des idées favorites de M. Sorel : c'est que la révolution a été le couronnement naturel de notre édifice monarchique. « La France, livrée à elle-même, dit-il (p. 39), se tournait en démocratie, selon ses instincts, l'impulsion de son passé, et l'éducation qu'elle tenait de ses rois... La France suivait le cours de son histoire. » M. Sorel, après avoir très fidèlement et très impartialement raconté la carrière de cette grande déséquilibrée qui s'appela Mme de Staël, résume en quelques pages son appréciation dans un chapitre intitulé: «L'influence. La postérité dans la politique, dans l'histoire et dans la littérature. »..." (Revue des Questions historiques)
Editions Serpenoise, 1998 in-8°, 149 pp, biographie de Claude-François Denis in fine, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Un tableau vivant brossé à partir des sources d'archives et du “Narrateur de la Meuse”, seul journal du département, rédigé et imprimé à Commercy par Claude-François Denis, érudit et zélateur du progrès.
Fayard, 1966 fort in-8°, xvi-522 pp, qqs gravures et fac-similés dont un portrait de Larrey en frontispice, biblio, broché, couv. illustrée à rabats lég. défraîchie, bon état
De tous les chirurgiens des Armées de la Révolution et de l'Empire, Dominique Larrey est, sans conteste, le plus prestigieux. Son nom sera de son vivant gravé sur l'Arc de Triomphe de l'Étoile et il méritera cet hommage prononcé par Napoléon à Sainte-Hélène : « Si l'Armée élève une colonne à la reconnaissance, elle doit l'ériger à Larrey. » Mais le témoignage des soldats sur le célèbre chirurgien de la Garde Impériale est plus éloquent encore : tous, sans distinction de nationalité et de camp, l'appelleront leur « Providence », car de 1792 à 1815, dans le désordre des retraites aussi bien que dans l'enthousiasme des victoires, l'indifférence du Commandement et de l'Intendance à l'égard des blessés des combats est la règle. « L'Empire a ignoré l'humanité » : les chiffres et les faits rapportés par André Soubiran viennent confirmer hélas ! ce sévère verdict. Malgré les protestations des Larrey, des Percy, des Desgenettes, Napoléon n'a pas voulu – ou n'a pas pu – libérer le Service de Santé de la catastrophique tutelle de l'Intendance – et plus d'un lecteur s'étonnera d'apprendre que l'autonomie réelle du Corps de Santé militaire ne date en France que de 1917... Créateur du service sanitaire de l'avant, tel que le conçoivent aujourd'hui toutes les armées du monde, Larrey est aussi l'incontestable précurseur d'Henry Dunant et de ceux qui ont lutté, depuis cent ans, pour établir, puis pour préserver la neutralité – sans cesse menacée – de la Médecine en temps de guerre. Ainsi le récit de ce « destin hors-série » déborde-t-il l'intérêt purement biographique pour éclairer des aspects peu connus de l'histoire napoléonnienne et, devant les risques permanents de guerre qui pèsent toujours sur le monde, pour nous apporter de salutaires rappels.
Hachette, 1955 in-8°, 368 pp, 9 cartes, broché, bon état
Récit inédit de la guerre d'Espagne et de Portugal. Édition originale de cette partie des Mémoires de Soult, qui n'avait jamais été publiée (Tulard, 1354). — "Ses soldats le surnommaient « Bras de fer », tant il exigeait d'eux. C'est sans doute cette opiniâtreté qui permit à Jean de Dieu Soult, duc de Dalmatie, d’être celui des maréchaux de Napoléon qui se maintiendra le plus longtemps dans cette infernale guerre d’Espagne et du Portugal. Quatre longues années retracées dans ces Mémoires qui débutent avec la descente de l’Empereur dans la péninsule à l’automne 1808 afin de reprendre Madrid. Jean de Dieu Soult est à ses côtés et balaie une partie des troupes britanniques qui doivent rembarquer à la Corogne. Nommé major général des armées en Espagne, il s’empare ensuite de l’Andalousie où il va régner en proconsul mais sans céder un pouce de terrain aux armées anglo-espagnoles qui l’entourent. Beaucoup de critiques ont été émises contre cet homme ambitieux mais aussi redoutable organisateur, administrateur hors pair et que Napoléon, après son action décisive à Austerlitz avait sacré « le meilleur manoeuvrier d’Europe » : d’avoir voulu, selon certains, se faire sacrer roi de Portugal, de s’être enrichi, de ne pas avoir porté secours à ses camarades comme Masséna, échoué devant les lignes de Torres Vedras qui ont rendu Lisbonne inexpugnable. Mais comme le dira Napoléon, Soult est la seule « tête militaire » de ce conflit lointain. Les Mémoires du maréchal montrent surtout ce que fut cette guerre cruelle durant laquelle naquit le mot devenu universel de « guérilla » : menée sans moyens, au milieu des intrigues, loin de tout et surtout du regard de l’Empereur qui la méprisait, il fallait effectivement être de fer pour ne pas connaître la défaite. Un texte indispensable pour tous ceux qui s’intéressent à l’épopée impériale et à ce terrible conflit, début de sa chute, qui fit plus 100.000 morts côté français."
Tallandier, 1986 in-8°, 294 pp, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque napoléonienne)
Une étude approfondie sur la vie et le rôle de "Paoletta" (1780-1825), impériale collectionneuse d'amants, soeur fantasque et excessive de Napoléon.
La Vouivre, 2003 in-8° carré, x-182 pp, traduction d'Hubert Pichelin, texte sur 2 colonnes, une pl. hors texte, 38 ill. dans le texte, index, broché, bon état
En juin 1802, Edward Stanley (autrefois Evêque de Norwich) entreprit le premier de ces voyages à l’étranger qui, tout au long de sa vie, demeurèrent sa forme favorite de loisirs. Il visite Rouen, Paris, Lyon alors que la France sort de la Révolution, continue en Espagne par Malaga et Gibraltar. En juin 1814, il se précipite à Paris et assiste à la Première Restauration. Fin 1815, il effectue un dernier voyage sur le continent et suit les traces de Napoléon de Paris à Waterloo. Enrichies de mille anecdotes et rencontres savoureuses, les lettres d’Edward Stanley donnent un aperçu teinté d’ironie sur la société française à deux moments clefs de son histoire. Admirateur de l’Empereur, Edward Stanley sait aussi croquer sur le vif les officiers français désenchantés, les alliés prétentieux et le petit peuple dans leur quotidien. Son témoignage inédit apporte un éclairage humain sur les épisodes tragiques du début du XIXe siècle.
Prague, Editions de l'Académie tchécoslovaque des sciences, 1959 in-8°, 176 pp, une gravure en frontispice et 24 pl. de portraits, gravures et fac-similés hors texte, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état
Lettres inédites de Mme de Staël et du prince de Ligne, dont une à Maurice O'Donnell, découvertes à Plasy, près de Plzen, dans les archives ayant appartenu à la famille de Metternich, ainsi que plusieurs rapports des polices de Prague et de Brno.
STEGMANN von PRITZWALD (Sigurd) et François PASCAL.
Reference : 118808
(2005)
ISBN : 2-901952-50-X
SPM, 2005, fort in-8°, 651 pp, sources et biblio, reliure simili-cuir vermillon, titres et fleurons dorés au 1er plat et au dos, bon état
L'Empire, tout comme la Royauté restaurée, a récompensé le mérite par des titres de noblesse. Ces titres étaient liés à la personne, donc non transmissibles. Ils ne pouvaient être transmis par héritage – à moins qu'il ne fut créé une fondation appellée majorat. Ce majorat devait assurer à l'héritier les moyens de satisfaire aux obligations de son rang. Deux sortes de majorats furent institués. Ce sont ces derniers 208 majorats qui sont étudiés ici, ainsi que 233 majorats de la Restauration. Cet ouvrage répertorie 441 majorats créés, ainsi que les familles qui ont ainsi pu transmettre leur titre de noblesse. Récapitulatif chronologique, commentaires généraux, index des personnes citées. — "Les dictionnaires consacrés à la noblesse du Premier Empire nous donnent la liste des membres qui la composent, les titres, la date des anoblissements, les armes et même la descendance, mais ils laissent de côté le majorat. Cet ouvrage se propose de pallier ce manque."
Calmann-Lévy, 1892, in-12, iii-335 pp, broché, non coupé, bon état. Edition originale
Edition originale de l'admirable correspondance de jeunesse – l'essentiel des lettres concerne la décennie 1800-1810 – que Henri Beyle adressa à sa sœur Pauline, de trois ans sa cadette. (Vicaire, I, 466)
Plon, 1910 in-8°, iii-458 pp, reliure demi-toile verte à coins, dos lisse avec titres et abeille dorés, bon état
"Le récit de M. G. Stenger est assurément très prenant, son admiration pour « l'immortel vaincu » est très sincère ; mais il ne fera plus croire à personne que Napoléon a cessé d'être le maître du monde parce qu'il y eut quelques traîtres en 1815. Il est tombé parce que la France, lasse des sacrifices innombrables faits pendant vingt ans à cette insatiable ambition, ne voulait et ne pouvait plus en faire d'autres et que, sauf quelques milliers d'officiers et de fonctionnaires, elle ne voulait pas plus des Bonapartes qu'elle ne voulait, au fond, des Bourbons." (Revue Historique, 1911)
Plon, 1908 in-8°, iii-447 pp, broché, bon état
"Une étude sur les Bourbons, rentrés en France après vingt-cinq ans d’exil ; étude pleine d’intérêt, car le contraste fut grand entre les princes qui s’étaient installés aux Tuileries, entre leur manière de vivre et de penser, et celle du grand capitaine que l’Europe coalisée avait abattu. Et puis, la société qui entourait l’empereur, en 1814, s’était évanouie. On l’eût, en vain, cherchée dans les salons de l’aristocratie. Elle avait fait place aux grands seigneurs, revenus d’émigration, et à ceux qui s’étaient fait oublier dans une retraite absolue, pendant l’Empire..." (Préface) — "Les misères de l'émigration, la peinture de la petite cour de ces Bourbons exilés, les nombreux portraits qui y sont tracés, donnent à cette étude un intérêt puissant." (La Quinzaine, 1906)
Delagrave, s.d. (1903) fort in-12, 778 pp, 38 cartes, reliure toile bleue, dos lisse avec pièce de titre basane carmin, bon état
Rédigée conformément au programme de 1902 pour le Cours préparatoire à l'Ecole spéciale Militaire de Saint-Cyr.
Perrin, 1981 in-8°, 309 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de gravures hors texte, une carte, reliure skivertex havane de l'éditeur, bon état
Né en 1786 (et non en 1789 comme le mentionnent les dictionnaires), mariée à dix-sept ans au comte Walewski, qui avait cinquante ans de plus qu'elle, Marie Walewska subit la pression du prince Joseph Poniatowski, de son propre mari et finalement de toute la société de Varsovie pour qu'elle cède, en 1807, dans l'intérêt de la Pologne, au désir de Napoléon. Elle résista, mais l'empereur profita, semble-t-il, d'un évanouissement pour abuser d'elle. Non seulement Marie pardonna, mais elle devint une maîtresse aimante et lui donna un fils, Alexandre, en 1810, ce qui le détermina à répudier Joséphine pour "épouser un ventre" qui lui donnerait un héritier. Fidèle jusqu'au bout à l'Empereur, Marie lui rendra visite à l'île d'Elbe en compagnie de son fils et le retrouvera une dernière fois à La Malmaison après Waterloo.