8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Tallandier, 1988 in-8°, 282 pp, 12 pl. de gravures hors texte (dont 4 en couleurs), biblio, broché, couv. illustrée, bon état
La mode n'est pas futile ! Jamais, sous l'Empire, elle n'a été aussi étroitement liée à l'histoire politique, économique et idéologique d'un règne. "Ce que je cherche avant tout, c'est la grandeur ; ce qui est grand est toujours beau", disait un jour Napoléon à Vivant Denon. Telle sera la mode sous l'Empire : luxueuse, ostentatoire, riche en tissus, draps, soiries, dams, velours, brocards. Cette mode, en rupture avec celle de l'Ancien Régime, est le ciment d'une société nouvelle issue de la Révolution, un moyen politique utilisé par l'empereur afin de frapper les esprits en France comme en Europe. Jamais il n'y eut de conjonction plus étroite, presque unique en son genre, entre la mentalité d'un homme et le goût vestimentaire de l'élite d'une société. (4e de couverture)
Perrin, 1990 in-8°, 274 pp, une carte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
1809. Alors que Napoléon domine la moitié de l'Europe, un paysan se rebelle contre l'empereur des Français. Andreas Hofer soulève le Tyrol, province autrichienne rattachée à la Bavière, royaume satellite de Paris. A la faveur d'un nouveau conflit entre la France et l'Autriche, les Tyroliens tiennent tête aux troupes franco-bavaroises du maréchal Lefebvre et du prince Eugène de Beauharnais. L'Autriche vaincue, la paix conclue entre Napoléon et Vienne, les révoltés du Tyrol refusent de se soumettre et combattent plusieurs mois encore avant de succomber sous le nombre de leurs adversaires. Fusillé par les Français le 20 février 1810, Andreas Hofer illustre le retournement des nations contre le Grand Empire.
Fayard, 1989, fort in-8°, 623 pp, chronologie, sources, biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Les jugements tranchés des contemporains ont longtemps inhibé les historiens devant la figure du "héros des deux mondes" ; longtemps aussi la dispersion des papiers relatifs à un homme qui a beaucoup écrit et s'est énormément raconté a empêché tout travail vraiment scientifique (les Américains, en 1977, en ont entrepris une publication systématique). Last but not least, les idéologies enfermant la Révolution et ses acteurs dans des schémas simplistes ont mis deux siècles à voler en éclats. Comment s'étonner de n'avoir disposé jusqu'à présent sur la vie de La Fayette que de chroniques plutôt que de biographies donnant les véritables clefs de son rôle historique ? On le sait, il a "fait l'événement" à quatre reprises au moins : indépendance américaine, préparation et déclenchement de la Révolution, déchéance de Napoléon, établissement de la monarchie de Juillet. Mais surtout il a tenté de donner aux idées des Lumières une incarnation modérée, "possibiliste", et c'est elle qui, par-delà son échec immédiat, l'a emporté : la Constitution efficace qu'il prône en 1790-91 n'est après tout pas très éloignée de celle de... 1958, et son combat pour la régionalisation et la décentralisation administrative a triomphé... en 1982. Ces deux points relèvent d'ailleurs d'une conception plus large de la liberté, qui n'a rien perdu de son actualité : émancipation des esclaves, libération des peuples opprimés, absence de l'Etat en économie. Au yeux des hommes du XXe siècle finissant, la générosité, l'ardeur, l'honnnêteté morale de La Fayette rachètent au centuple sa vanité, sa naïveté, son défaut de lucidité politique et de jugement sur les hommes. Plus que jamais, il demeure une statue du Commandeur, une conscience de la Liberté, et son prestige, déjà grand au XIXe siècle, n'a cessé de s'accroître aujourd'hui.
Plon, 1982, in-8°, 832 pp, nouvelle édition revue par Jean-Paul Couchoud, biblio, index, reliure cuir vert de l'éditeur, bon état (Coll. Les Mémorables)
"Voici les Mémoires les plus attendus, les plus lus et les plus contestés sur le règne de Napoléon." (Jean Tulard) — Les Mémoires de Talleyrand ont eu une histoire éditoriale compliquée à l'image de leur auteur. Vol d'un premier manuscrit par un secrétaire infidèle en 1827, faux Mémoires écrits par le "teinturier" Lamothe-Langon en 1838, publication en 1891 par le duc de Broglie à partir d'un texte préparé par le diplomate Adolphe de Bacourt avant sa mort en 1865, enfin cette excellente édition critique publiée par Paul-Louis et Jean-Paul Couchoud en 1957. Comme le fait justement remarquer Jean Tulard, la vraie question est moins de l'authenticité du texte, tantôt écrit, tantôt dicté, et remanié, composé sans ordre chronologique en chapitres séparés, que du contenu proprement dit. On attendait des révélations, ce sont surtout des justifications car Talleyrand, quand il écrit, est encore aux affaires, soucieux de contrer les attaques sur des épisodes discutables de son lourd passé... — "Taillerand, Talrand, Tallérand – Napoléon l'appelait Taillerand, – on ne sait au juste comment le nommer ; on ne sait pas non plus qui il est, et il l'avait voulu ainsi, préférant rester une énigme, un mystère, aux yeux de la postérité. La prétention était adroite. L'énigme convient au politique ; le mystère peut cacher le traître. Il avait treize fois prêté serment à des gouvernements divers, et il ne se sentait pas gêné de ses dévouements prodigués à des "légitimités successives", comme disait Lavisse. Il expliquait qu'il avait toujours mieux suivi l'intérêt de la France que celui de ses maîtres passagers. Bonne excuse pour les doubles jeux. Malgré la parole donnée, l'explication serait plausible si les arrangements de politique extérieure de ce tortueux diplomate ne s'étaient pas accompagnés d'infâmes tractations financières et d'une "immense fortune" scandaleuse... La publication des Mémoires a été longtemps différée. Ils ont paru en 1891, en cinq volumes présentés par le duc de Broglie, d'après la copie authentique préparée par Mme de Dino, duchesse de Courlande, héritière des biens et du nom de Talleyrand. Le texte imprimé en 1891, aujourd'hui introuvable, reste bon ; c'est celui que MM. Couchoud reproduisent, en y ajoutant après chaque chapitre d'importants "Documents" tirés des archives de Talleyrand, de sa correspondance et de Mémoires ou lettres de contemporains le concernant. L'édition présente ne réimprime que la première partie des Mémoires, celle que Talleyrand avait arrêtée en 1816 lors de sa sortie de la vie politique, qu'il croyait alors achevée. Mais son ambassade de Londres, sous Louis-Philippe, entre 1830 et 1834, devait lui fournir la matière de deux autres tomes... L'intérêt de cette dernière partie est moins grand que de la première, où "le prince" rapporte les événements de la Révolution et de l'Empire auxquels il a été mêlé, et le rôle qu'il y a joué..." (Émile Henriot, Le Monde, 1958)
Plon, 1933, in-12, lxviii-254 pp, 3 gravures hors texte, biblio, broché, bon état
Excellente introduction. "À la fin de l'année 1795, Benjamin Constant est prié de quitter la France, avec Mme de Staël. Revenu avec elle en Suisse, Constant se partage entre sa famille, à Lausanne, et la résidence de sa maîtresse, à Coppet, sur les bords du lac Léman, où se forme un cercle de beaux esprits (Schlegel, Sismondi, Barante), tous amoureux de la maîtresse de maison. Constant rédige un pamphlet qui paraît dans le Moniteur à Paris : De la force du gouvernement actuel de la France et de la nécessité de s'y rallier. Attaqué, en sa qualité d'étranger, par le directeur de la Feuille du jour, il provoque celui-ci en duel. En cette même année 1796, il fait la connaissance de Julie Talma, la femme de l'acteur François Joseph Talma, pour laquelle il éprouve une passion violente..." (Larousse)
Moscou, Editions du Progrès et P., Librairie du Globe, 1990 in-8°, 389 pp, traduit du russe par J. Champenois, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état
"L'œuvre du professeur Tarlé, qui est une biographie complète de Napoléon, a une valeur considérable à deux points de vue. L'auteur est un spécialiste dans la question du "système continental" et l'exposé qu'il en fait est très clair. Puis, en tant que Russe, il utilise des sources difficilement accessibles aux historiens de cette période. Cela lui permet d'expliquer réellement la politique de la Russie et d'étudier le côté russe de la Campagne de 1812 d'une manière plus exacte que la plupart des historiens français et anglais."
P., J. Peyronnet & Cie, 1955 pt in-8°, 413 pp, lettre de S.A.I. le prince Napoléon, préface de Marcel Dunan, broché, couv. très lég. salie, bon état
Un excellent répertoire des souvenirs napoléoniens, monuments, œuvres d'art et objets de toute sorte, conservés dans les collections publiques, dressé par Madeleine Tartary (1903-1955), au cours de ses lectures et ses recherches comme de ses voyages. Bibliothécaire à la Bibliothèque nationale, s'intéressant surtout à la période napoléonienne, elle avait voué à l'Empereur un véritable culte et appartenait depuis de longues années à l'Institut Napoléon, dont elle était devenue, en 1938, la secrétaire. L'Empereur ou la famille impériale sont au centre de la plupart de ses articles. On lui doit également un livre sur Nogent-sur-Seine en 1814 (1938).
Club Français du Livre, 1959 in-8°, 500 pp, 22 gravures, un tableau généalogique dépliant de Charles Bonaparte et Marie-Laetitia Ramolino, biblio, reliure toile brique ornée de l'éditeur, ex. numéroté, bon état (Coll. Portraits de l'histoire). Bien complet de l'encart dépliant volant (30 x 33), contenant 6 cartes en 2 couleurs (campagnes d'Italie 1796-1797, expédition d'Egypte et de Syrie 1798-1799, le Grand Empire en 1811, campagnes d'Allemagne 1805, 1806-07, 1809, 1813, campagne de Russie 1812, campagne de France 1814), qui manque la plupart du temps
"Cet ouvrage, d'une présentation matérielle fort satisfaisante, fait le point des connaissances sur Napoléon, telles qu'elles ressortent déjà de la considérable bibliographie napoléonienne. Quelques titres de cette bibliographie sont rappelés à la fin de l'ouvrage, cependant que des illustrations, des dépliants ou encarts donnent de l'époque et de la vie de Napoléon une image très concrète." (Revue française de science politique, 1960)
Club Français du Livre, 1959 in-8°, 385 pp, 22 gravures, un tableau généalogique dépliant de Charles Bonaparte et Marie-Laetitia Ramolino, biblio, reliure toile brique ornée de l'éditeur, état correct (Coll. Portraits de l'histoire)
"Cet ouvrage, d'une présentation matérielle fort satisfaisante, fait le point, à l'intention de l'honnête homme, des connaissances sur Napoléon, telles qu'elles ressortent de la déjà considérable bibliographie napoléonienne. Quelques titres de cette bibliographie sont rappelés à la fin de l'ouvrage, cependant que des illustrations, des dépliants ou encarts donnent de l'époque et de la vie de Napoléon une image très concrète." (Revue française de science politique, 1960)
Club Français du Livre, 1968 in-8°, 500 pp, 22 gravures, un tableau généalogique dépliant de Charles Bonaparte et Marie-Laetitia Ramolino, biblio, reliure pleine basane fauve richement ornée de l'éditeur, bon état (Coll. Portraits de l'histoire)
Réédition "luxe" reliée plein cuir de la première édition de 1959. — "Cet ouvrage, d'une présentation matérielle fort satisfaisante, fait le point, à l'intention de l'honnête homme, des connaissances sur Napoléon, telles qu'elles ressortent de la déjà considérable bibliographie napoléonienne. Quelques titres de cette bibliographie sont rappelés à la fin de l'ouvrage, cependant que des illustrations et encarts donnent de l'époque et de la vie de Napoléon une image très concrète." (Revue française de science politique, 1960)
La Vouivre, 2003 in-8° carré, ix-333 pp, édition établie par Roger Quentin, texte sur 2 colonnes, 2 cartes hors texte, biblio, index, broché, bon état
Ces souvenirs d’un officier autrichien appartenant à l’état-major de Schwartzenberg durant la campagne de 1814 suivent et commentent la chute de l’Empire avec rigueur et souci du détail. Jeune officier autrichien, Thielen évoque tout d’abord la vie de garnison et ses premières campagnes dans le régiment des cuirassiers du prince-royal, de 1805 à 1809. Il participe avec lui aux batailles d’Essling et de Wagram. Devenu aide de camp, il est attaché en 1813 au général Radetzky, chef d’état-major de l’armée de Bohême commandée par le prince Schwarzenberg. Sous ses ordres, Thielen analyse la stratégie de l’armée alliée et observe l’empereur Alexandre ainsi que les généraux autrichiens ou prussiens. Durant sa retraite, Thielen écrit et publie de nombreux articles sur la campagne de 1814. Il interroge Metternich sur la politique de l’Autriche sous l’Empire et correspond avec d’anciens généraux. Ses souvenirs, publiés pour la première fois en français, sont également émaillés de nombreuses lettres de Schwartzenberg, qu’il admire et défend contre les attaques des historiens prussiens et russes.
P., Lheureux et Cie, 1862 in-12, (4)-328 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs filetés et soulignés à froid, titre et fleurons dorés, filet doré sur les plats (rel. de l'époque), coins émoussés, bon état
Berger-Levrault, 1974 fort in-8°, 734 pp, 5 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Depuis des décennies, le baron Thiry continue à construire le monument à la gloire de Napoléon qui est l’œuvre de toute sa vie. Vingt-quatre volumes avaient été consacrés au Premier Consul et à l’Empereur. C’est désormais au seul général Bonaparte que l’auteur s’intéresse, d’où le livre sur la campagne d’Égypte paru l’année dernière, et d’où cette étude sur la campagne d’Italie. Suivant sa manière habituelle, très minutieuse, soucieuse du détail, le baron Thiry saisit Napoléon Bonaparte le jour où il arrive à Nice (26 mars 1796) en tant que nouveau général en chef de l’armée d’Italie, le suit pas à pas tout au long de plus de 700 pages et l’abandonne le 2 décembre 1797 au moment où le général victorieux qui a dicté les conditions de paix, quitte Rastatt pour Paris, rêvant, dans sa berline, à son avenir. Ces 700 pages sont à peine suffisantes pour évoquer, par le menu, une campagne éblouissante, de Montenotte, Millesimo-Dego au passage du Tagliamento et à la marche sur Vienne en passant par Lodi, Mantou, Castiglione et Rivoli, sans compter l’action diplomatique de Bonaparte et les différentes conférences. Si l’on y ajoute les soucis domestiques de Bonaparte concernant Joséphine, lointaine et désirée, ou la passion de sa sœur Pauline pour le régicide Fréron, on constate l’amplitude du champ d’investigation..." (Revue Défense nationale, 1975)
Berger-Levrault, 1964 in-8°, 278 pp, 4 cartes dépliantes hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Un intéressant exposé des événements politiques et militaires de la fin de 1806, du début du Blocus continental à la paix de Tilsit. Il se prolonge jusqu'en août 1807 et se termine par une description fort bien faite de la situation de l'Empire et des réalisations de Napoléon à cette date. On constate, une fois de plus, l'activité débordante de l'Empereur qui conduit, parallèlement et avec la plus grande facilité, son armée, la politique et l'administration de l'Etat, comme aussi ses amours avec Marie Walewska. C'est peut-être là, au début du moins, qu'il éprouve le plus de peine pour arriver à ses fins ! M. Jean Thiry est plus à l'aise dans la narration, la description et les commentaires des faits politiques, anecdotiques – de pure histoire – où il excelle, que dans la relation des opérations militaires. C'est un tableau d'ensemble, clair et complet, écrit dans un style coulant, de la période où l'Empire, l'Empereur, étaient à l'apogée de la puissance et de la gloire." (Revue militaire suisse, 1965)
Berger-Levrault, 1964 in-8°, 323 pp, 3 cartes hors texte et un croquis, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Ce livre n'est pas d'une étude particulière de la bataille d'Iéna, comme son titre pourrait le laisser supposer, puisqu'elle n'occupe qu'environ soixante pages sur les trois cents que comporte le volume, mais bien de l'histoire politique de l'année 1806 et particulièrement de l'activité de l'Empereur. S'il ne s'agit donc pas d'un ouvrage d'histoire militaire, de stratégie, de tactique, il n'est pas moins très intéressant, bien documenté, surtout du côté français, et il se lit comme un roman." (Revue militaire suisse) — "M. Jean Thiry, à qui des travaux entrepris voici bien des années ont valu deux prix de l'Académie des Sciences Morales et Politiques, et de recevoir de l'Académie française le Grand Prix Gobert, puis le prix Boudenot, est un historien de grand mérite. Faisant suite au volume consacré à Ulm, Austerlitz, Trafalgar, paru l'an dernier, le présent ouvrage débute par le séjour de Napoléon à Munich, au lendemain d'Austerlitz, séjour marqué par l'élévation au rang royal de l'électeur Maximilien de Bavière et le mariage de la fille de celui-ci, la charmante princesse Auguste, avec Eugène de Beauharnais, adopté à cette occasion par l'Empereur. Réconfortée par sa victoire maritime de Trafalgar, l'Angleterre se refuse à faire la paix et la Prusse se prépare follement à faire la guerre. Napoléon suspend alors l'évacuation de l'Allemagne, réorganise la grande armée et, comme le roi de Prusse exige l'évacuation de l'Allemagne en pensant rejeter nos troupes au-delà du Rhin, Napoléon, le 1er octobre 1806, franchit le Rhin, bat quinze jours plus tard, l'armée prussienne à léna, tandis que Davout l'écrase à Auerstädt, entre, le 27, à Berlin et lance sa cavalerie qui fonce vers l'Allemagne du Nord et de l'Est. Unissant une documentation abondante, et souvent nouvelle, à des lettres personnelles qui reflètent bien le caractère des êtres, cet ouvrage d'un Lorrain, dont l'âme chaleureuse est propre à animer le récit et qui, par ailleurs, sait dominer sa documentation, est écrit dans un mouvement propre à entraîner le lecteur." (André Gavoty, Revue des Deux Mondes, 1964)
Berger-Levrault, 1965 in-8°, 352 pp, 2 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Napoléon Bonaparte)
"Que le lecteur ne cherche pas dans cet ouvrage un récit « militaire » de la guerre d'Espagne. L'auteur brosse, mais d'une manière assez détaillée, une toile de fond de la situation politique de l'Europe en 1807, 1808, début de 1809, et décrit les opérations d'Espagne, en exposant les répercussions de la situation générale sur la situation particulière et réciproquement. Ecrit d'une plume alerte et dans un style coulant, l'étude de M. Jean Thiry est d'une lecture fort attrayante." (Revue militaire suisse, 1966)
Berger-Levrault, 1972 in-8°, 266 pp, 3 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"La publication de Leipzig, seizième volume d’une collection de 24 tomes, mais dernier à paraître, clôt ainsi l’œuvre monumentale que Jean Thiry a consacrée à Napoléon, du Dix-Huit Brumaire à la Restauration. Le livre décrit la deuxième partie de la campagne d’Allemagne, après l’armistice de Pleiswitz et la déclaration de guerre de l’Autriche (11 août 1813) jusqu’aux combats de Hanau par lesquels l’armée austro-bavaroise tenta, en vain, de barrer la route de France aux restes de l’armée impériale. Entre ces deux dates, une dernière victoire de l’Empereur à Dresde, la capitulation de Vandammne à Kulm et surtout « la bataille des nations » à Leipzig. Pendant ces trois mois, Napoléon ébauche différentes manœuvres pour s’opposer à l’action convergente des trois armées de Bernadotte, de Blücher et de Schwarzenberg, avant de se retrouver acculé à Leipzig. On peut se demander si la multiplicité des plans élaborés par l’Empereur témoigne d’une imagination toujours aussi vive ou d’une irrésolution assez inhabituelle dans le choix de la décision définitive. Le livre de Jean Thiry s’attache avant tout à reconstituer, avec un grand luxe de détails, les activités de l’Empereur et l’évolution de la situation. Descriptif, avec un souci de précision étayé par de nombreuses références à la correspondance, il n’entend pas juger, mais en laisse le loin au lecteur." (Revue Défense nationale, 1972)
Berger-Levrault, 1967 in-8°, 284 pp, 3 cartes dans le texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"La collection Napoléon Bonaparte s'enrichit de ce vingtième ouvrage de Jean Thiry et elle se révèle comme l'oeuvre historique la plus importante de notre temps sur l'époque napoléonienne. « L'Empire triomphant » brosse un tableau saisissant de la période allant de juillet 1809 à la fin de l'année 1810 ; ouvrage avant tout d'histoire politique, diplomatique. Bien que Napoléon ne se laisse pas détourner un seul instant de ses devoirs de souverain du grand empire qu'il a créé, son divorce, puis son second mariage, comme d'autres histoires de famille, le préoccupent beaucoup. Cependant la lune de miel même n'empêche pas l'Empereur de veiller à l'organisation et à la défense de son Etat, notamment au maintien du blocus continental et à la poursuite des campagnes d'Espagne et de Portugal. La guerre avec la Russie, qui paraît inévitable à Napoléon, se prépare... « Mais l'empire était triomphant et les périls si graves pour l'avenir ne semblaient pas pouvoir mettre en danger la surhumaine puissance de Napoléon, dont la dynastie paraissait être définitivement assurée par la naissance prochaine d'un fils. L'Empereur, en effet, ne doutait pas d'un héritier mâle et toute son espérance, toute son affection, toute son ambition se concentraient sur le futur roi de Rome. » Tous ces événement politiques et privés sont décrits par l'auteur avec beaucoup d'à-propos, sans luxe de détails inutiles mais sans omettre un trait essentiel, ce qui donne un récit coulant et d'une lecture fort attrayante." (Revue militaire suisse, 1968)
Berger-Levrault, 1967 in-8°, 284 pp, 3 cartes dans le texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, prière d'insérer, envoi a.s. à Alain Decaux
"La collection Napoléon Bonaparte s'enrichit de ce vingtième ouvrage de Jean Thiry et elle se révèle comme l'oeuvre historique la plus importante de notre temps sur l'époque napoléonienne. « L'Empire triomphant » brosse un tableau saisissant de la période allant de juillet 1809 à la fin de l'année 1810 ; ouvrage avant tout d'histoire politique, diplomatique. Bien que Napoléon ne se laisse pas détourner un seul instant de ses devoirs de souverain du grand empire qu'il a créé, son divorce, puis son second mariage, comme d'autres histoires de famille, le préoccupent beaucoup. Cependant la lune de miel même n'empêche pas l'Empereur de veiller à l'organisation et à la défense de son Etat, notamment au maintien du blocus continental et à la poursuite des campagnes d'Espagne et de Portugal. La guerre avec la Russie, qui paraît inévitable à Napoléon, se prépare... « Mais l'empire était triomphant et les périls si graves pour l'avenir ne semblaient pas pouvoir mettre en danger la surhumaine puissance de Napoléon, dont la dynastie paraissait être définitivement assurée par la naissance prochaine d'un fils. L'Empereur, en effet, ne doutait pas d'un héritier mâle et toute son espérance, toute son affection, toute son ambition se concentraient sur le futur roi de Rome. » Tous ces événement politiques et privés sont décrits par l'auteur avec beaucoup d'à-propos, sans luxe de détails inutiles mais sans omettre un trait essentiel, ce qui donne un récit coulant et d'une lecture fort attrayante." (Revue militaire suisse, 1968)
Berger-Levrault, 1949 in-8°, viii-395 pp, biblio, broché, bon état (ouvrage couronné par l'Académie française, Prix Gobert)
"Création de Sieyès, qui rêva longuement durant toute la Révolution à une constitution sans défauts, le Sénat-Conservateur devenu première Assemblée Impériale joua, depuis le vote de la Constitution de l'an VIII jusqu'à la chute de Napoléon, un rôle de premier plan. Les sénateurs, pour la plupart républicains issus des Assemblées révolutionnaires, furent de dociles instruments entre les mains du Premier Consul, puis de l'Empereur qui sut rapidement dompter les velléités de résistance manifestées parfois au sein de l'Assemblée. Celle-ci, ayant élevé Bonaparte à la suprême puissance, fut alors associée de très près à la réalisation de cet immense Empire que Napoléon avait rêvé de fonder; puis, quand vinrent les revers, les sénateurs, oublieux des bienfaits reçus, reniant une deuxième fois leur passé républicain, furent les premiers à préparer le retour des Bourbons : faute lourde que l'histoire ne leur a point pardonnée. Cette brusque évolution prouve en tout cas que dans cette Assemblée d'où l'action semblait souvent absente, où les séances paraissaient vides et mornes, agissaient les personnages les plus divers d'opinions, de tendances et de caractère. Cette vie cachée, difficile à découvrir au travers des maigres documents que contiennent les archives, est cette dont l'étude nous a attiré. Nous nous sommes particulièrement attaché durant de longues années, à rechercher les ressorts de la vie politique du Sénat-Conservateur..." (Extrait)
Berger-Levrault, 1971 in-8°, 313 pp, 2 cartes dont une dépliante hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
La campagne d'Allemagne du printemps 1813, marquée par les victoires de Napoléon à Lützen et Bautzen.
Berger-Levrault, 1949 in-8°, vi-315 pp, 5 cartes, biblio, index, broché, bon état
"La bataille décisive." (L'éditeur) — "La bataille de Marengo (en Italie du nord, non loin de Gênes et de Turin), livrée le 14 juin 1800, était lourde d'enjeux : Napoléon Bonaparte venait d'accéder au Consulat à la fin de 1799, et son maintien au pouvoir dépendait en partie de son succès sur le terrain militaire, d'autant qu'il voulait, comme à son habitude, assurer le commandement sur le champ de bataille. Il n'engagea pas très bien son affaire ce jour-là, et le feld-maréchal autrichien Melas avait bon espoir d'avoir le dessus sur lui. L'affaire semblait entendue dès le début de l'après-midi, et Melas, assez fatigué, pensait pouvoir tranquillement transmettre la direction des opérations au général von Zach avec la certitude d'avoir bataille gagnée. Cependant, deux éléments allaient bouleverser le cours des choses et permettre aux Français de renverser la situation : le premier est le fait qu'au bruit du canon, le général Desaix, dont l'armée était alors assez éloignée de Marengo, comprit que Bonaparte était alors en plein engagement et pouvait avoir besoin de son aide, et sa décision de revenir vers Marengo avec sa cavalerie allait être déterminante, même si lui-même, sacrifice héroïque, perdit la vie au cours de la charge qui devait aider en partie au retournement de la situation ; le deuxième élément qui détermina le sort des armes ce jour-là fut l'action personnelle du général François Étienne Kellermann qui entraîna ses hommes à sa suite à un moment où l'infanterie ennemie menaçait nos positions. Sans eux, le succès n'aurait pas été au rendez-vous, et c'est leur action personnelle qui a finalement permis à Napoléon Bonaparte de sortir victorieux de cette affaire. Il ne reconnut pas ouvertement sa dette à l'égard de ces deux hommes, même si la disparition de Desaix, qui lui avait toujours été fidèle, lui causa du chagrin. Napoléon était toujours tenté, quelle que soit l'aide reçue des autres, de tirer à lui la couverture et de se coiffer des lauriers de la victoire. C'est ce qu'il ne manqua pas de faire une fois de plus en la circonstance." (François Sarindar) — L’oeuvre du baron Jean Thiry, écrite et publiée sur près de quarante ans, des années trente aux années soixante, et peu courante aujourd’hui, est un véritable tour de force : raconter la vie de Napoléon dans toute sa grandeur et tous ses détails, dans sa vie privée et politique comme sur les champs de bataille de toute l’Europe, ses relations avec ses plus fidèles lieutenants, Lannes, Davout, Berthier, Ney, et tant d’autres, comme avec ceux qui l’ont, à la fin, trahi. Cette vie grandiose est une tragédie shakespearienne : une ascension fulgurante, une domination écrasante, une gloire étincelante puis une chute tout aussi spectaculaire. Jean Thiry a lu tout ce qui a été écrit, documents, biographies, mémoires, mais également les correspondances, celle de Napoléon, de ses proches et de ses alliés, celle de ses ennemis, y compris celles demeurées inédites, ainsi que tous les fonds d’archives du service historique de l’armée. C’est l'oeuvre d’un historien passionné et objectif, s’en tenant aux faits et rien qu’aux faits, un analyste extrêmement fin des raisons qui ont jeté l’Europe dans le feu et le sang durant plus de vingt ans, et un talentueux écrivain, doué d’un style précis, vif et rapide.
Berger-Levrault, 1962 in-8°, 392 pp, 5 cartes et croquis hors texte, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Prix Broquette-Gonin de l'Académie française)
"Ulm, Trafalgar, Austerlitz est un bel in-octavo, illustré de cinq cartes et croquis qui accroît l'excellente série que, depuis bien des années, M. Jean Thiry, cinq fois couronné par l'Académie française et deux fois par l'Académie des Sciences morales et politiques, consacre au Consulat et l'Empire. Nous avons déjà maintes fois exprimé l'intérêt d'une œuvre qui ne fait point double emploi avec la magistrale “Histoire du Consulat et de l'Empire” de Louis Madelin. Tirant sa documentation d'archives non seulement nationales mais également locales, ou encore provenant de fonds étrangers, M. Jean Thiry sait retenir l'attention du lecteur par le récit de scènes vécues et par l'insertion de lettres ou fragments de lettres judicieusement choisis qui nous mettent en contact direct avec les grands personnages évoqués. A l'encontre de trop d'ouvrages récents où l'auteur se borne à ressasser ou à résumer des ouvrages antérieurs, ceux de M. Jean Thiry sont directement fondés sur les textes originaux de l'époque qu'il traite. Cette probité d'un historien, qui est aussi un écrivain clair et précis, confère à sa vaste fresque d'une époque maintes fois étudiée une valeur certaine et durable." (André Gavoty, Revue des Deux Mondes, 1963) — L’oeuvre du baron Jean Thiry, écrite et publiée sur près de quarante ans, des années trente aux années soixante, et peu courante aujourd’hui, est un véritable tour de force : raconter la vie de Napoléon dans toute sa grandeur et tous ses détails, dans sa vie privée et politique comme sur les champs de bataille de toute l’Europe, ses relations avec ses plus fidèles lieutenants, Lannes, Davout, Berthier, Ney, et tant d’autres. C’est l'oeuvre d’un historien passionné et objectif, s’en tenant aux faits et rien qu’aux faits, un analyste extrêmement fin des raisons qui ont jeté l’Europe dans le feu et le sang durant plus de vingt ans, et un talentueux écrivain, doué d’un style précis, vif et rapide.
Berger-Levrault, 1966 in-8°, 303 pp, 6 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"... il ne s'agit pas seulement du récit de la bataille de Wagram (6 juillet 1809) qui n'est traitée qu'en vingt-neuf pages, mais de celui de l'ensemble de la campagne de 1809, avec comme toile de fond un exposé de la situation politico-militaire de cette année-là. Le lecteur suit l'activité prodigieuse de Napoléon, comprend ses projets, ses hésitations, voit ses erreurs, admire finalement ses décisions dont la réalisation n'aboutira cependant, en fin de campagne, qu'à maîtriser l'Autriche sans la dompter. Cet ouvrage, écrit dans le style coulant qui est celui de M. Jean Thiry, est illustré par de bien meilleures cartes que ceux du même auteur que nous avons précédemment analysés. Sa lecture doit être vivement recommandée à nos lecteurs." (Montfort, Revue militaire suisse, 1967) — "Six heures du matin le 6 juillet 1809. A pied, tête nue malgré le froid, sans épée, les mains derrière le dos, Napoléon se promène autour des bivouacs de son quartier général, parle familièrement à ses soldats. Son visage exprime la confiance... Ainsi nous le montre Jean Thiry, à l'aube de la victoire de Wagram... « Wagram », ce n'est pas seulement l'histoire d'une bataille. Ce qui est passionnant ici, c'est de suivre au jour le jour les préparatifs de l'empereur. « La direction des affaires militaires, dira-t-il un jour à Eugène, son beau-fils, n'est que la moitié du travail d'un général ». Ce sont les deux moitiés que Jean Thiry nous présente dans une remarquable synthèse. Cette guerre qu'il a cherché à éviter – il a déjà l'Espagne sur les bras et n'est pas sûr de la Russie – Napoléon s'y attend depuis janvier. Et depuis janvier, il a tout mis en œuvre pour la gagner. Quand, le 9 avril, les Autrichiens se décideront à passer le Rubicon – en l'occurrence à franchir l'Inn – ils trouveront devant eux un dispositif militaire articulé de manière à parer à toute surprise. Six cartes où la position des armées adverses est clairement indiquée permettent au lecteur de suivre sans peine le déroulement des opérations militaires au cours de cette prestigieuse campagne : avant Wagram, les victoires d'Abensberg, Eckmuhl, Ratisbonne et la prise de Vienne seront le fruit non seulement du génie mais de la prévoyance de Napoléon..." (Revue des Deux Mondes, 1967)
Berger-Levrault, 1950 in-8°, vi-316 pp, 3 croquis, biblio, 2 index, broché, jaquette illustrée, bon état, envoi a.s.
Histoire des marins et de leurs flottes.