8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Perrin, 1912, fort in-12, 566 pp, notes, appendices, 3 cartes dépliantes hors texte in fine, reliure demi-maroquin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, tête dorée, couv. conservées, bon état. Bel exemplaire très bien relié
A Waterloo la conception stratégique de l'empereur est parfaite et Napoléon a toujours cette intelligence de la bataille qui émerveille. Mais après les premiers succès de Ligny contre les Prussiens et des "Quatre bras" contre les Anglais, les erreurs d'exécution s'enchaînent les unes après les autres : retards dans l'acheminement des troupes, mauvais déploiement de l'infanterie française du général comte d'Erlon et de Reille, mauvais choix de départ pour une partie de la cavalerie française qui n'a pas la place voulue pour se déployer et charger, retards dans les attaques que dirige Ney qui ne saisit pas toutes les opportunités, mauvaise direction suivie par Grouchy qui refuse d'écouter ses généraux qui lui conseillent de "marcher au canon". Napoléon n'a plus auprès de lui Berthier, le génial logisticien remplacé par Soult, dont ce n'est pas la fonction, et ses lieutenants ne savent plus anticiper sa pensée. L'empereur doit tenir le rôle de "sergent de bataille" pour suppléer à leurs méprises, à leurs oublis et à leurs défauts. La déroute est au bout de la journée. Le 18 juin 1815. La défaite tient aussi à la valeur de l'ennemi : ténacité de l'infanterie anglaise, obstination de Blücher qui, vaincu la veille à Ligny et qu'une charge de la cavalerie française a désarçonné à plus de 70 ans, remonte en selle et rejoint Wellington pour l'aider avec ce qui lui reste de troupes. A Sainte-Hélène, Napoléon, regrettant d'avoir refusé à Murat de rejoindre l'armée, dira : "À Waterloo, Murat nous eût valu peut-être la victoire".
Flammarion, 1928 in-12, 204 pp, broché, qqs rares rousseurs, bon état (Coll. “Leurs amours”)
P., Amyot, 1853 in-8°, xxxi-179-(1) pp, broché, couv. imprimée, trace de mouillure angulaire sans atteinte au texte, qqs rousseurs, sinon bon état. Rare
Hoëné-Wronski (1776-1853), mathématicien et métaphysicien polonais, et vrai fou littéraire, inspiré par la Kabbale, publia notamment une Métapolitique messianique. Il y exposa les moyens de remédier à « l’anéantissement de la morale, [...], de la politique [...], de philosophie et de la religion causés par l’influence des doctrines révolutionnaires ». Dans le présent ouvrage, extrait de cette Métapolitique, l’auteur illustre ses théories messianiques par le cas concret de l’Empire et explique comment, grâce à sa politique, Napoléon est devenu le Nouveau Sauveur et Dernier Réformateur de l’humanité. — Deuxième édition publiée en février 1853 avec un titre légèrement modifié. Elle comporte des additions dont la Question décisive sur Napoléon, attribué à Wronski par Lazare Augé, qui fut d'abord publiée en 1840. (Caillet, III, 11524 pour l'originale de 1840). — "Dans le devenir historique de la philosophie absolue, Napoléon a joué un rôle essentiel. Le problème dans la "Question décisive sur Napoléon" est d'expliquer l'admiration vive et unanime qu'il suscita. Cette admiration n'aurait pu avoir pour objet un génie aux ambitions personnelles. Napoléon a dû poursuivre "un but noble et vrai, utile à l'homme et servant les voies de la providence... ouvrant à l'humanité une carrière nouvelle". (On s'étonne de trouver chez Wronski les généalogies très détaillées de Napoléon et de ses parents ; selon lui, la présence du sang de Napoléon dans les maisons royales est une preuve concluante du génie providentiel du Corse.) Ce but "noble et vrai" dont Napoléon s'est rapproché, c'est son "secret politique" qui est la "base de l'avenir moral du monde"." (Frank Paul Bowman, Le Christ romantique, Droz, 1973) — Table : Prospectus de la Métapolitique ; Avis pour cette nouvelle édition. Question décisive sur Napoléon. Secret politique de Napoléon, comme base de l'avenir moral du monde. Additions à cette nouvelle édition. Tables des matières de deux premières parties de la Philosophie de l'histoire. Déclaration de l'auteur. Deuxième question décisive sur Napoléon.
P., Editions Roger Dacosta, 1970, pt in-4°, 380 pp, 18 planches en couleurs hors texte, 154 illustrations dans le texte et à pleine page, biblio, index, reliure toile verte décorée de l'éditeur, un aigle impérial doré au premier plat, gardes illustrées, sans la jaquette, bon état. Ouvrage imprimé sur papier mat luxe à 5000 exemplaires, tous numérotés
Une étude qui s'appuie sur de nombreuses sources et qui renferme de précieux renseignements sur les sciences, les techniques, la médecine, la chirurgie, la pharmacie militaires et civiles au cours de la période. Le premier chapitre, “Sciences et techniques”, se limite à un bref catalogue. Ce sont le second, intitulé “Médecine, chirurgie et pharmacie militaires, navales et exotiques”, et le troisième, “Médecine, chirurgie et pharmacie civiles”, qui forment le gros de l'ouvrage. Le quatrième, “La place des médecins, chirurgiens et pharmaciens dans la nation”, ne dépasse pas une vingtaine de pages, et le dernier, “Napoléon et la médecine”, est assez détaillé sur les blessures et maladies de l'empereur. L'iconographie est d'une richesse incomparable.
P., Bureau central du Magasin universel, 1839 in-8°, 480 pp, gravure sur le titre, illustrations à mi-page en tête de chaque chapitre, broché, non rogné, rousseurs éparses, dos cassé et lég. abîmé
Bon ouvrage rédigé à partir des mémoires et des récits du temps par le frère aîné de Victor Hugo, Abel Hugo (1789-1855).
P., Perrotin, 1833 in-8°, 480 pp, gravure sur le titre, illustrations à mi-page en tête de chaque chapitre, reliure demi-veau glacé havane, dos lisse orné de fleurons dorés (rel. de l'époque), coiffes abîmées, un mors faible, état correct
Bon ouvrage rédigé à partir des mémoires et des récits du temps par le frère aîné de Victor Hugo, Abel Hugo (1789-1855).
Editions Excelsior, 1934, pt in-8°, 313 pp, 8 gravures hors texte dont portrait, table, broché, bon état (Coll. Jadis et Naguère, dirigée par Edmond Pilon), bel envoi a.s. d'Edmond Pilon au colonel Reboul (de la part de Louis Guimbaud absent de Paris)
Les mémoires du général Hugo parurent en 1823. Ils n'ont jamais été réédités jusqu'à cette édition et sont devenus très rares. Ils concernent surtout les guerres de Vendée et d'Espagne auxquelles le général Hugo participa. — "Mémoires du père de Victor Hugo, dont l'intérêt en dehors de la personnalité du général, s'étend à tout ce qui concerne l'Italie napoléonienne (la lutte contre Fra Diavolo) et la guerre d'Espagne." (Tulard, 712)
Editions Excelsior, 1934, pt in-8°, 313 pp, 8 gravures hors texte, reliure demi-basane carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. et dos conservés, signet (rel. moderne), bel exemplaire (Coll. Jadis et naguère)
"Mémoires du père de Victor Hugo, dont l'intérêt en dehors de la personnalité du général, s'étend à tout ce qui concerne l'Italie napoléonienne (la lutte contre Fra Diavolo) et la guerre d'Espagne." (Tulard, 712)
P., Ollendorff, 1887 in-12, viii-350 pp, reliure demi-percaline bleue, dos lisse, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), bon état
D'après les papiers du baron Mounier, secrétaire de Napoléon, puis directeur général de la police sous la Restauration (Parois, 517). — "L'auteur s'est surtout fait connaître par deux ouvrages qui ont fait sensation, “Le Journal d'un Officier d'ordonnance” et “Le Journal d'un interprète en Chine”, dans lesquels il rapporte des faits encore inconnus et intéressants sur des événements politiques importants ; les documents qu'il publie dans son livre “Le Cabinet noir” ne sont pas moins curieux. Ce cabinet, où le secret des lettres était violé sans vergogne, était l'un des plus puissants moyens de police secrète sous les gouvernements monarchiques de la France. Le baron Mounier, qui fut secrétaire de Napoléon Ier et plus tard directeur de la police sous Louis XVIII, s'est constitué dans cette position une collection de documents importants, et c'est un extrait de ces documents que publie d'Hérisson. Ceux qui concernent le fils de Louis XVI, le duc de Berry, Napoléon Ier et Marie Louise sont d'un intérêt particulier. – La question de savoir si Louis XVIl est mort au Temple ou si on l'a laissé s'échapper n'a pas encore été tranchée par l'histoire. L'historien Chantelauze, qui a beaucoup étudié ce problème, est d'avis que le malheureux enfant est mort en prison ; D'Hérisson cherche à prouver, par les pièces qu'il a publiées, que Louis XVII n'est mort qu'en 1846 et que Naundorff n'était pas un imposteur. Il appuie son opinion sur une lettre du docteur Martin, dans laquelle celui-ci déclare que la duchesse d'Angoulême, en mourant, avoua au général La Rochejacquelein que son frère n'était pas mort, et que ce secret l'avait accablée toute sa vie. – Dans son étude sur Napoléon Ier, l'auteur prouve que ce dernier est né le 7 janvier 1768 et non le 15 août 1769, et qu'il a pris l'anniversaire de son frère pour le sien afin de pouvoir entrer à Brienne. Habitué de bonne heure à la duplicité, il montra plus tard le plus détestable manque de sens moral. Ses relations coupables avec sa sœur Pauline et avec la fille de sa femme, Hortense Beauharnais, qu'il donna plus tard en mariage à son frère, sont des faits avérés, et Pauline elle-même en a fourni les preuves. – La lecture de ce livre est aussi piquante qu'attirante." (K. Wilhelmi, Franco-Gallia, 1887)
P., Ollendorff, 1887 in-12, viii-350 pp, reliure demi-toile chagrinée verte à coins, dos à 5 nerfs, titres dorés, couv. (salies) conservées, bon état
D'après les papiers du baron Mounier, secrétaire de Napoléon, puis directeur général de la police sous la Restauration (Parois, 517). — "L'auteur s'est surtout fait connaître par deux ouvrages qui ont fait sensation, “Le Journal d'un Officier d'ordonnance” et “Le Journal d'un interprète en Chine”, dans lesquels il rapporte des faits encore inconnus et intéressants sur des événements politiques importants ; les documents qu'il publie dans son livre “Le Cabinet noir” ne sont pas moins curieux. Ce cabinet, où le secret des lettres était violé sans vergogne, était l'un des plus puissants moyens de police secrète sous les gouvernements monarchiques de la France. Le baron Mounier, qui fut secrétaire de Napoléon Ier et plus tard directeur de la police sous Louis XVIII, s'est constitué dans cette position une collection de documents importants, et c'est un extrait de ces documents que publie d'Hérisson. Ceux qui concernent le fils de Louis XVI, le duc de Berry, Napoléon Ier et Marie Louise sont d'un intérêt particulier. – La question de savoir si Louis XVIl est mort au Temple ou si on l'a laissé s'échapper n'a pas encore été tranchée par l'histoire. L'historien Chantelauze, qui a beaucoup étudié ce problème, est d'avis que le malheureux enfant est mort en prison ; D'Hérisson cherche à prouver, par les pièces qu'il a publiées, que Louis XVII n'est mort qu'en 1846 et que Naundorff n'était pas un imposteur. Il appuie son opinion sur une lettre du docteur Martin, dans laquelle celui-ci déclare que la duchesse d'Angoulême, en mourant, avoua au général La Rochejacquelein que son frère n'était pas mort, et que ce secret l'avait accablée toute sa vie. – Dans son étude sur Napoléon Ier, l'auteur prouve que ce dernier est né le 7 janvier 1768 et non le 15 août 1769, et qu'il a pris l'anniversaire de son frère pour le sien afin de pouvoir entrer à Brienne. Habitué de bonne heure à la duplicité, il montra plus tard le plus détestable manque de sens moral. Ses relations coupables avec sa sœur Pauline et avec la fille de sa femme, Hortense Beauharnais, qu'il donna plus tard en mariage à son frère, sont des faits avérés, et Pauline elle-même en a fourni les preuves. – La lecture de ce livre est aussi piquante qu'attirante." (K. Wilhelmi, Franco-Gallia, 1887)
P., Ollendorff, 1894, in-12, x-499 pp, 4e édition, broché, bon état
Claude-Philippe-Edouard, baron Mounier, secrétaire de Napoléon Ier, intendant des bâtiments de la Couronne, directeur de la police en 1821, conseiller d'État et pair de France. Le baron Mounier, ancien pair de France, n'a pas publié de mémoires. Il a simplement laissé des notes manuscrites et en particulier un Journal intime. Ces notes et ce journal étaient en possession de son fils, qui les mit à la disposition du comte d'Hérisson. Avec des documents sur l’action de Mounier en 1820-1821.
P., Ollendorff, 1894, in-12, 452 pp, reliure demi percaline terre de Sienne à la bradel, dos lisse orné d'un fleuron doré, double filet doré en queue, pièce de titre chagrin havane (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s.
Le secrétaire en question est Édouard Mounier (1784-1843). Il est le fils du révolutionnaire Jean-Joseph Mounier, qu'il suit en émigration. Il rentre en France après le 18 brumaire. En 1805, son ami Stendhal tombe très amoureux de sa sœur, Victorine Mounier, rencontrée à Grenoble. En 1806, Il devient auditeur au Conseil d'État. L'année suivante, il est envoyé à Weimar et en Silésie en tant qu'intendant puis il entre au cabinet de Napoléon Ier en tant que secrétaire en 1809. Il est alors fait baron de l'Empire le 31 décembre 1809. Il se marie à Liegnitz, avec l'accord de l'empereur le 11 mai 1810 avec une Prussienne, Wilhelmine Lighton. En 1813, il est intendant des bâtiments et conserve cette dernière fonction à la Restauration, se ralliant à Louis XVIII. Il se retire en Allemagne pendant les Cent-Jours. Bonne biographie, écrite d'après ses papiers de famille.
Perrin, 1989 in-8°, 291 pp, 8 pl. de gravures hors texte, annexes, chronologie, glossaire, sources, biblio, reliure skivertex éditeur, jaquette illustrée (lég. abîmée), bon état
Robert Surcouf, le plus célèbre des Malouins, entre dans la légende à vingt-trois ans, en 1796, quand, avec un équipage de dix-neuf hommes, il prend à l'abordage un grand vaisseau britannique, trois fois plus important et trois fois plus armé que le sien. Né à Saint-Malo le 12 décembre 1776, il avait embarqué pour la première fois à treize ans. Trois ans plus tard, le 24 juin 1789, il arrive en vue de Port-Louis de l'île de France (Maurice). Sa fabuleuse histoire commence. Capitaine à vingt ans, il est d'abord négrier pour les planteurs de l'île Bourbon (la Réunion) et de l'île de France. Puis il se lance dans la guerre de course. En prenant à l'abordage les navires de commerce ennemis chargés de riz, de thé, mais aussi de soie et d'or, il réussit à rompre le blocus dont sont victimes les îles françaises. Ainsi, alors que la Révolution a laissé dépérir la belle marine construite par Louis XVI, Surcouf émerge comme une exception qui parvient à perturber la sérénité britannique sur la grande route des Indes. Surcouf aura navigué sous l'Ancien Régime, la Révolution, le Directoire et l'Empire. Napoléon en fera l'un des premiers chevaliers de la Légion d'honneur. A partir de 1809, il abandonne la course sur les océans et devient l'un des plus riches armateurs de France. Il meurt dans sa ville natale, en 1827, à cinquante-quatre ans. Son corps, déposé dans une barque voilée de noir, traverse la rade de Saint-Malo avant d'être inhumé.
P., Dentu, 1893, in-12, 418 pp, reliure demi-maroquin bleu nuit, dos à 5 nerfs, titres dorées, tête dorée (rel. de l'époque), dos très lég. frotté, bon état (Coll. Les femmes des Tuileries)
P., Dentu, 1889 in-12, 357 pp, reliure demi-maroquin bleu nuit époque, dos à nerfs lég. épidermé, titre en lettres dorées, tête dorée (Coll. Les femmes des Tuileries)
P., Dentu, 1892 in-12, 418 pp, reliure demi-maroquin bleu nuit époque, dos à nerfs lég. épidermé, titre en lettres dorées, tête dorée (Coll. Les femmes des Tuileries)
P., Dentu, 1892 in-12, 371 pp, reliure demi-maroquin bleu nuit époque, dos à nerfs lég. épidermé, titre en lettres dorées, tête dorée, bon état (Les femmes des Tuileries)
Table : Le Début de la campagne ; La Première quinzaine de février ; La Seconde quinzaine de février ; La Première quinzaine de mars ; Le Congrès de Châtillon ; Arcis-sur-Aube ; La Marche vers l'Est ; Paris à la fin de mars ; La Fuite de la régente ; La Bataille de Paris ; Napoléon aux fontaines de Juvisy ; La Régence en fuite ; Napoléon à Fontainebleau ; La Première abdication ; La Défection d'Essonnes ; La Seconde abdication ; Les Angoisses de l'impératrice ; Marie-Louise à Orléans ; Tentative de suicide ; La Dernière Semaine à Fontainebleau ; Les Adieux de Fontainebleau ; Le Voyage vers l'île d'Elbe ; Derniers jours de Marie-Louise en France. — "... L'auteur, à la richesse du style, à l'élévation de la pensée, joint la scrupuleuse exactitude des détails. Chacun de ces livres, par l'immensité des recherches qu'il a dû nécessiter, est digne de la patience d'un bénédictin. La plus petite cérémonie y est l'objet de minutieux renseignements, et M. le baron Imbert de Saint-Amand émaille ses études d'appréciations philosophiques d'une valeur incontestée; il éclaire l'histoire d'un jour nouveau en nous montrant les souverains français dans leur correspondance intime, ce qui est bien différent des documents diplomatiques. On les voit tels qu'ils étaient et non pas tels qu'ils se montraient. Aussi, que de jugements faux ses livres détruisent ! Dans ce livre sur Marie-Louise en 1814, on trouve, à côté des faits historiques, des anecdotes inédites d'un charme tout particulier..." (Journal de Monaco, 1885)
Perugia, ACIES, 2015, in-8°, 226 pp, nombreuses illustrations en noir et en couleurs (gravures, portraits, fac-similés), broché, couv. illustrée, bon état. Texte en italien. On joint une lettre a.s. de l'auteur
Ombres et lumières des maréchaux de Napoléon.
Les Libertés Françaises, 1938 pt in-8°, 235 pp, broché, C. de bibl., bon état
Bram, Chez l'Auteur, 1986, gr. in-8°, 430 pp, nombreuses gravures et photos, une carte dépliante hors texte, broché, bon état
Genève, Slatkine, 1973 in-8°, 570 pp, reliure simili-cuir brique de l'éditeur, un mors fendu recollé, pt accroc à la coiffe inf., bon état (réimpression de l'édition de Paris, 1877)
Très vivants mémoires. — "Auguste Jal raconte les plaisirs de la table sous l'Empire, ses liens avec Fouché, les douze derniers jours de Napoléon en France. Des fragments sur les Cent Jours avaient paru dans la Revue des Deux Mondes du 1er octobre 1832." (Tulard, 730) — "Fervent bonapartiste, l'aspirant de marine Jal constitue en 1815 à Lyon une compagnie d'aspirants qui se porte au secours de Paris. Exclu de la marine, il commence une carrière de journaliste et d'hommes de lettres, donnant dans ses mémoires une vivante description des milieux politiques, littéraires et artistiques du temps. La mort l'a surpris avant que ses souvenirs ne dépassent le règne de Louis XVIII." (Bertier de Sauvigny, 540)
Garnier Frères, 1904, fort in-12, viii-676 pp, 91 gravures dans le texte et à pleine page et 12 cartes hors texte en couleurs, certaines dépliantes, reliure percaline vieux rose de l'éditeur (lég. salie), titres en noir au 1er plat et au dos, manque une garde, bon état
Cours complet d'Histoire, rédigé conformément au programme du 11 août 1902.
Hachette, 1995, in-8°, 287 pp, 2 cartes, tableaux, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, qqs soulignures crayon, bon état (Coll. Carré histoire)
1783-1815, ces deux bornes chronologiques indiquent l'intention de l'ouvrage : embrasser à la fois la période pré-révolutionnaire, la Révolution et l'Empire. Afin de restituer la complexité fondamentale de ces années, la démarche associe un récit chronologique et une étude des phénomènes de longue durée, dont la Révolution n'est qu'un des moments. Six chapitres retracent la dynamique révolutionnaire. Ils sont construits à partir de la présentation liminaire d'un "événement-rupture" qui marque, chaque fois, le franchissement d'une étape décisive de la Révolution. L'époque impériale, par sa durée, est l'objet d'un traitement plus thématique. Enfin quatre chapitres synthétiques dressent des tableaux de la France en 1783, 1793, 1802 et 1815. Ils prennent la mesure des transformations plus lentes qui modifient les comportements démographiques, l'économie, les structures sociales et les attitudes culturelles. Cartes, schémas, textes, glossaire viennent en appui du texte. Ils font du livre un outil indispensable pour les étudiants en Histoire.
Flammarion, 1932, in-12, 246 pp, broché, papier lég. jauni, bon état
"M. René Johannet a choisi un sujet bien difficile pour sa monographie, qui est celle de Joseph de Maistre ; mais il a l'habitude, nous ayant déjà donné dans ses Itinéraires d'intellectuels l'image de personnes aussi complexes que Georges Sorel et Charles Péguy. Il est bien difficile de voir clair dans les doctrines et même le caractère du gentilhomme savoyard... A l'égard de la biographie même, son livre semble fort complet et nouveau. Les données sur Joseph de Maistre et les femmes sont généralement ignorées, ainsi que sur les origines de la famille Maistre. M. Johannet a bien montré la noblesse toute récente de cet aristocrate fameux. Le dramatique de l'existence réside, pour Joseph de Maistre, dans une infortune et une déception presque continuelles. Il ne souffrit pas seulement de l'exil imposé par la Révolution, mais de la faiblesse, de la bêtise des princes. Peu de monarchistes ont été si clairvoyants sur les monarques. Mais les malheurs de cour ou de carrière ont moins agi sur son esprit que l'horreur sacrée où le mettaient les bouleversements du monde. Quand il revint à Chambéry, après vingt-quatre ans (1817), cet émigré était devenu presque un étranger, et tout Français de culture, il se retira en terre piémontaise, exilé encore. Comme franc-maçon, il avait paru suspect du jacobinisme dont il avait eu tant à souffrir. Comme diplomate, il n'avait pas, à proprement parler, de patrie, il n'avait qu'un roi, un roitelet, que du reste il sauva. Il a écrit en 1819 « Je meurs avec l'Europe », preuve qu'il appartenait bien à, ce dix-huitième siècle aboli où il y avait encore une culture universelle, et où le principe monarchique pouvait encore primer sur le principe des nations. Il semble n'avoir pas cru outre mesure dans l'avenir temporel de ses théories ; c'est ce qui lui permit de se montrer intransigeant, et, à notre sens, paradoxal. Mais il y a deux hommes en lui : un réaliste très fin, un des ancêtres de ce qu'on appelle aujourd'hui la politique expérimentale et, d'autre part, un doctrinaire, à demi illuminé..." (André Thérive, Le Temps, 17 mars 1932)