8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Editions Universitaires, s.d. (v. 1960), pt in-8°, 85 pp, 12 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Perrin, 2017 gr. in-8°, 439 pp, 8 pl. d'illustrations en couleurs hors texte, notes, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le véritable portrait de la souveraine la moins connue et la plus détestée de l'histoire du Premier Empire. A l'instar de sa tante Marie-Antoinette, Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine a été victime de sa légende noire. En 1810, son mariage avec Napoléon fait d'elle le symbole de la paix fragile entre la France et l'Autriche. Mère de l'héritier du trône impérial, elle soutient Napoléon malgré ses premières défaites. Pourtant, dès 1814, lorsqu'elle refuse de rejoindre son mari à l'île d'Elbe, le regard change et l'épouse modèle se transforme en traîtresse. Depuis lors, elle passe pour une femme égoïste, futile, infidèle et nymphomane. En s'appuyant sur des archives inédites, Charles-Eloi Vial s'applique avec talent à restituer la personnalité de cette princesse cultivée au tempérament d'artiste, dévouée à sa famille et à ses enfants. Devenue duchesse de Parme grâce au soutien des Alliés, elle joue aussi un rôle majeur sur l'échiquier diplomatique européen pendant trois décennies. Au fil des pages, nous découvrons ainsi un destin hors du commun et une personnalité ignorée, révélée par un historien d'envergure.
Perrin, 1908, fort in-8°, 437 pp, 12 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1908, Pierre Vialles, un historien montpelliérain qui a déjà fait paraître un ouvrage sur la cour des Comptes de Montpellier, publie cette biographie importante. L'auteur a disposé de documents inédits sur sa carrière à Montpellier. Il insiste aussi sur le rôle de chef d'Etat qu'a tenu Cambacérès en 1794 et 1795." (Laurence Chatel de Brancion) — "L'œuvre de M. P. Vialles est solide, exacte, intéressante. Il nous fait mieux connaître l'intéressante figure de ce petit conseiller à la Cour des Aides de Montpellier que la Révolution porta jusqu'aux plus hautes charges de l'Etat. On a coutume de l'y voir briller au second rang, comme second consul ou archi-chancelier de l'Empire. L'un des mérites de ce livre est de nous rappeler que Cambacérès sut occuper dignement le premier rang, puisqu'il fut, depuis Thermidor jusqu'à la fin de la période conventionnelle, le véritable chef du gouvernement, comme président des Comités de législation, de sûreté générale et de salut public. Le livre de M. V. mérite plus particulièrement d'être signalé ici pour le long chapitre (pp. 12-66) consacré à la vie de Cambacérès à Montpellier jusqu'au début de la Révolution. On y trouve de précieux détails sur l'administration municipale du père de Cambacérès, qui fut maire de Montpellier durant de longues années (1753-1756 et 1761-1778), et sur la célèbre querelle de la Cour des Aides et des Etats de Languedoc. On a l'impression que dans ces conflits entre la noblesse terrienne, la noblesse de robe et la noblesse administrative doit résider la cause déterminante qui fit, dès les premiers jours de 1789, de hardis révolutionnaires d'hommes aussi éminemment modérés et amis de l'ordre que le président Bonnier ou le conseiller Cambacérès..." (L.-J. Thomas, Annales du Midi, 1910) — "M. Vialles a écrit un livre consciencieux, intéressant, souvent même amusant, et par certains endroits légérement scabreux, sur celui qui fut le grand jurisconsulte de la Convention, le second consul de la République et l'archichancelier de l'Empire. La tâche était rendue difficile par la disparition de documents importants tels le dossier Cambacérès qui a existé dans les papiers de la police générale jusqu'en 1814, et la collection des lettres que l'archichancelier envoyait quotidiennement à l'Empereur absent, et qu'il semble avoir brûlées dans la nuit du 29 au 30 mars 1814, avant de partir pour Blois avec Marie-Louise. Quarante et une de ces intéressantes lettres envoyées par Cambacérès à Napoléon pendant la campagne de France, du 25 janvier au 28 février 1814, échappées au feu et conservées aux Archives nationales, ont été réimprimées en annexe par M. Vialles." (André Fribourg, Revue de synthèse historique, 1908)
PUF, 1936-1947, 2 vol. pt in-8°, lxxii-421 et cviii-357 pp, avant-propos de S. Charléty, biblio, index, reliures demi-basane noire à coins, dos à 4 nerfs guillochés, titres dorés, signets (rel. de l'époque), dos lég. frottés, bon état (Coll. Clio)
"Le deux volumes préludent à l'exposé des faits par de longs commentaires historiographiques et bibliographiques (sources manuscrites, imprimées, ouvrages modernes). Il m'a rarement été donné de lire matière aussi complexe et ingrate sous une forme aussi attrayante et riche en aperçus de tous genres. M. Villat domine la littérature gigantesque de son sujet. Pour la France, tout au moins, je crois bien que, virtuellement, aucun texte – et il les cite par centaines et centaines – n'a échappé à son analyse. Chaque chapitre de l'ouvrage comprend un exposé général et objectif des faits, en texte serré. Le chapitre terminé, M. Villat développe un jeu de notes qui poursuit un triple but : commenter les sources, établir la bibliographie de chaque thème, mettre au point l'état des questions controversées. La manière dont M. Villat s'est acquitté de ce triple devoir m'a littéralement émerveillé. Redisons-le : l'auteur joue de son sujet en virtuose et commente sa littérature avec tant de verve et de savoir que la lecture de ces nombreuses pages de pure érudition devient un régal. Une ombre à ce tableau cependant. Pour ne pas enfler démesurément ses volumes, M. Villat a laissé imprimer ses « notes » en caractères millimétriques. Leur lecture procurera infailliblement d'ici peu une importante clientèle d'escholiers aux opticiens et aux oculistes..." (Frans van Kalken, Revue belge de philologie et d'histoire, 1937) — "... M. Villat excelle à faire d'une analyse bibliographique quelque chose de vivant et d'intéressant en soi. De chaque ouvrage il dégage avec art les lignes directrices, les parties originales. Il évite à merveille l'aridité ou la sécheresse dans ce difficile travail critique, qu'il rend d'un bout à l'autre extrêmement attachant. (...) Un volume où les étudiants ne seront pas seuls à s'instruire et à trouver de précieux instruments, des mises au point remarquables et bien des suggestions." (A. Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, 1938)
PUF, 1940-1942, 2 vol. pt in-8°, lxxii-421 et cviii-357 pp, 1er volume dans la reliure pleine toile bleue de l'éditeur, titres dorés au dos, 2ème volume broché, bon état (Coll. Clio)
"Le deux volumes préludent à l'exposé des faits par de longs commentaires historiographiques et bibliographiques (sources manuscrites, imprimées, ouvrages modernes). Il m'a rarement été donné de lire matière aussi complexe et ingrate sous une forme aussi attrayante et riche en aperçus de tous genres. M. Villat domine la littérature gigantesque de son sujet. Pour la France, tout au moins, je crois bien que, virtuellement, aucun texte – et il les cite par centaines et centaines – n'a échappé à son analyse. Chaque chapitre de l'ouvrage comprend un exposé général et objectif des faits, en texte serré. Le chapitre terminé, M. Villat développe un jeu de notes qui poursuit un triple but : commenter les sources, établir la bibliographie de chaque thème, mettre au point l'état des questions controversées. La manière dont M. Villat s'est acquitté de ce triple devoir m'a littéralement émerveillé. Redisons-le : l'auteur joue de son sujet en virtuose et commente sa littérature avec tant de verve et de savoir que la lecture de ces nombreuses pages de pure érudition devient un régal. Une ombre à ce tableau cependant. Pour ne pas enfler démesurément ses volumes, M. Villat a laissé imprimer ses « notes » en caractères millimétriques. Leur lecture procurera infailliblement d'ici peu une importante clientèle d'escholiers aux opticiens et aux oculistes..." (Frans van Kalken, Revue belge de philologie et d'histoire, 1937) — "... M. Villat excelle à faire d'une analyse bibliographique quelque chose de vivant et d'intéressant en soi. De chaque ouvrage il dégage avec art les lignes directrices, les parties originales. Il évite à merveille l'aridité ou la sécheresse dans ce difficile travail critique, qu'il rend d'un bout à l'autre extrêmement attachant. (...) Un volume où les étudiants ne seront pas seuls à s'instruire et à trouver de précieux instruments, des mises au point remarquables et bien des suggestions." (A. Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, 1938)
Flammarion, 1969, in-8°, 418 pp, biblio, index, cart. éditeur, jaquette, bon état
Excellent essai consacré aux « Idéologues, cette vermine... » ainsi que Napoléon appelait ces opposants. — "Les oppositions à Napoléon furent diverses et sans cesse renaissantes. Celle qui est au centre de ces pages est celle des « idéologues », des disciples des Encyclopédistes, de la « société d'Auteuil ». Ils commencèrent par approuver le Coup d'Etat de brumaire, mais s'éloignèrent de plus en plus de l'empereur à mesure que son gouvernement devenait plus dictatorial. A l'Institut, au Tribunat, au Sénat, ils défendirent, autant qu'ils le purent les principes démocratiques. On trouvera aussi un aperçu, mais bien court, des conspirations militaires et royalistes, ainsi qu'un exposé de l'action de Mme de Staël. Cette confrontation est assez neuve." (E. Tesson, Etudes, 1969) — C'est toute l'intelligence française qui fut réfractaire à la dictature de Napoléon Bonaparte, après avoir espéré en lui et approuvé le Dix-Huit Brumaire. Héritiers des Encyclopédistes, ayant survécu à la terreur, les républicains de la "Société d'Auteuil" et de l'institut défendirent les principes de 89 au Tribunat dont ils se firent exclure et maintinrent au sein du Sénat la continuité d'une contestation. On trouvera ici les vissicitudes de la résistance trop méconnue de ces "Idéologues", perpétuelle obsession de l'Empereur, les épisodes de la résistance militaire, un aperçu des conspirations royalistes, les péripéties de l'action de Madame de Staël attisant à travers l'Europe les ressentiments contre le "Tyran", enfin les soulèvements des nations prétendument libérées par lui et distribuées à sa famille. Confrontation en somme, de la politique napoléonienne avec l'idéal démocratique : l'auteur du Code Civil n'a-t-il pas bâillonné la presse et rétabli l'esclavage des Noirs ? Ce fils de maquisards corses qui voulut s'emparer du monde n'avait-il pas eu d'abord qu'une passion, la liberté de son île ? Un survol, sous cet angle, de cette prodigieuse aventure, n'avait pas encore été tenté.
P., Didier, 1854, in-8°, 494 pp, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs filetés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état. Edition originale
Biographie du comte Louis de Narbonne, ministre du roi Louis XVI sous l'Assemblée Législative, et aide de camp de l'Empereur Napoléon en 1812. C'est surtout la période napoléonienne qui est étudiée. Un deuxième volume a été publié deux ans plus tard, consacré aux Cent-Jours, tels que Villemain les vécut à Paris. — "Le premier volume intéresse la vie universitaire, notamment l'Ecole normale supérieure. Abel-François Villemain (1791-1870) était secrétaire de Narbonne qui fut l'un des confidents de Napoléon à son apogée. Il rapporte en les arrangeant quant à la forme, les propos de l'Empereur à la veille de l'expédition de Russie. Ces souvenirs constituent une source de premier ordre pour les dernières années de l'Empire." (Tulard, 1491)
P., Didier et Cie, 1855-1856, 2 vol. in-8°, 494 et 538 pp, mention de 5e édition (1856) au tome I, notes et pièces justificatives, brochés, qqs rousseurs éparses, bon état. Un précédent lecteur a recopié au stylo l'opinion de Sainte-Beuve sur l'ouvrage (Causeries du lundi, tome 11, p. 489) au verso de la page de titre du tome I
Mémoires sur la période révolutionnaire et impériale (1789-1815), par le secrétaire du comte de Narbonne, ancien ministre du roi Louis XVI sous l'Assemblée Législative, puis aide de camp de l'Empereur Napoléon en 1812, dont l'auteur avait obtenu la protection. On trouvera rapportée dans le premier volume la fameuse conversation où Napoléon expose à Narbonne son grand dessein. — "Le premier volume intéresse la vie universitaire, notamment l'Ecole normale supérieure. Abel-François Villemain (1791-1870) était secrétaire de Narbonne qui fut l'un des confidents de Napoléon à son apogée. Il rapporte en les arrangeant quant à la forme, les propos de l'Empereur à la veille de l'expédition de Russie. Le deuxième tome concerne les Cent-Jours. Ces souvenirs constituent une source de premier ordre pour les dernières années de l'Empire." (Tulard, 1491)
Perrin, 2002, fort in-8°, 634 pp, 16 pl. de gravures en couleurs hors texte, 7 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Grand Prix de la Fondation Napoléon et prix des Ambassadeurs)
A travers le Napoléon de la fin, ce livre raconte une des périodes les plus riches de notre histoire. Tout commence en 1814 avec les adieux de Fontainebleau. Trahi, abandonné, Napoléon découvre sur le chemin de l'exil la haine et l'humiliation. L'île d'Elbe devient le refuge où cet homme blessé panse ses plaies et médite sur sa chute avant de tenter le pari fou du retour. Le 1er mars 1815 commence l'extraordinaire aventure du vol de l'Aigle. De clocher en clocher, acclamé par le peuple et l'armée, l'Empereur reconquiert son trône sans tirer un coup de fusil. Mais déjà le piège se referme : l'Europe le condamne et les notables s'éloignent. Entre une dictature aux relents révolutionnaires et un pacte libéral, il hésite avant de donner une constitution qui ne satisfait personne puisqu'elle lui aliène le peuple sans lui rallier les élites. Seul, dépouillé de son mystère impérial, Napoléon joue le tout pour le tout en s'en remettant au verdict du champ de bataille. Ouverte en fanfare, la titanesque campagne de Belgique trouve son dénouement cruel à Waterloo...
Aubier-Flammarion, 1976, in-8°, 300 pp, 8 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, bon état
"Le nouveau livre de Michel Vovelle est au carrefour de plusieurs projets, tous significatifs des progrès récents de l'histoire. D'abord, récupérer la fête pour la "grande histoire" : il n'y a pas de sujets majeurs et de sujets mineurs, des historiens "folkloriques" et des historiens "sérieux", il n'y a que des chercheurs bons ou moins bons, dans un domaine historique sans limites, où tout mérite attention et réflexion, la fête comme le Parlement, les labours comme les complots. Ensuite, réconcilier les séductions du pittoresque avec la rigueur des méthodes quantitatives : en matière de fête comme en toute autre, il toujours été facile, trop facile, de décrire en s'appuyant sur quelques cas, en généralisant quelques beaux documents. Michel Vovelle, infatigable travailleur lui-même, et entraîneur efficace d'équipes étudiantes, peut nous parler des fêtes provençales, parce qu'il a fait recenser et analyser toutes celles qui nous sont accessibles..." (M. Agulhon, Annales ESC, 1978)
P., Guy Le Prat, 1945, 2 vol. in-12, 243 et 251 pp, 8 pl. de gravures hors texte, index, brochés, bon état (Coll. Jadis et Naguère)
Mémoires très plaisants, de première importance pour la petite et la grande histoire de la première moitié du 19e siècle, documentation vivante sur la fin de l'Empire, la Restauration, et le début du Second Empire. — "Docteur en médecine, Louis-Désiré Véron (1798-1867) souhaitait devenir le mémorialiste de Paris au XIXe siècle, dans la lignée de L'Estoile et de Barbier. Rédacteur à "La Quotidienne" en 1828, fondateur de la "Revue de Paris" en 1829, il consacre près de la moitié de ses mémoires à la fin de l'Empire et à la Restauration. On y trouve de nombreux portraits d'hommes politiques ou de lettres, d'artistes, de médecin, de très nombreuses anecdotes. Ces mémoires représentent bien la mentalité de la bourgeoisie du temps." (Bertier, 986 ; Tulard, 1476 ; Vicaire VII, 1019)
JC Lattès, 1986, gr. in-8°, 545 pp, 23 gravures sur 8 pl. hors texte, chronologie, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Née avant la Révolution et morte sous la présidence du futur Napoléon III, Juliette Récamier, la Belle des Belles, est la pure incarnation de l'intelligence et du charme féminins. Par sa beauté, son raffinement, son sens de l'amitié, elle sut, tout au long de sa vie, rassembler ce que l'Europe comptait de mérites politiques, artistiques, littéraires et faire de son salon un lieu d'échange d'une qualité inégalée. Riche, avenante, d'une élégance discrète, vouée au blanc, Juliette connaît très tôt la renommée. Mariée à 15 ans, sa relation purement affectueuse avec le banquier Récamier, dont elle apprendra qu'il est son père, fait d'elle une femme célébrée sinon heureuse. Elle règne sur le Paris consulaire mais, sous l'Empire, elle lutte inlassablement en faveur de ses amis opposants au régime, notamment Mme de Staël et Benjamin Constant. Elle ne faiblit jamais et sa fidélité aux proscrits lui vaudra les rigueurs de l'exil. Sous la Restauration et la monarchie de Juillet, son rayonnement s'étend sur la brillante société qui se retrouve chez elle, à l'Abbaye-aux-Bois. Elle encourage la création et favorise l'éclosion de la pépinière Romantique, sous l'égide de Chateaubriand, qu'elle a su s'attacher et avec lequel elle forme, pendant trente ans, un couple éblouissant, légendaire : il la fera entrer dans l'immortalité en lui consacrant des pages inoubliables des Mémoires d'outre-tombe. — "Celle qui fut la star de son temps méritait ce livre passionnant et peut-être définitif qui fait revivre toute une époque." (Jean d'Ormesson)
P., Emile Lechevalier, 1894, gr. in-8°, 28 pp, reliure pleine toile verte, dos lisse, titres dorés, bon état
la bibliographie d'Alberto Lumbroso (Essai d'une bibliographie raisonnée pour servir à l'histoire de l'époque napoléonienne, Modène, 1894).
Honoré Champion, 2001, gr. in-8°, 292 pp, reliure pleine toile bleu-ciel de l'éditeur, bon état
Joseph Noël de la Morinière fut journaliste, agent de renseignements ou Inspecteur général des Pêches de France : un jeune bourgeois à talents puis un honnête homme ordinaire. Mais il a été aussi un polygraphe fécond dont l'oeuvre témoigne des mutations ou des pesanteurs de la culture, de la sensibilité et des modes de pensée de la société française de cette époque.
Editions Trois-Pistoles, 1997, in-8°, 353 pp, 40 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Ben Weider retrace ici la vie et l'oeuvre d'un homme qui a modelé la France moderne, promulgué un important Code de lois, fondé un ordre prestigieux, imaginé une politique de libéralisme religieux et jeté les bases de l'Europe unie. Il s'agit d'un ouvrage essentiel, non seulement pour la compréhension du XIXe siècle mais pour celle de l'épogue tumultueuse dans laquelle nous vivons. (L'Editeur)
Laffont, 1982, in-8°, 284 pp, préface de Jean Boisson, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Qui a tué Napoléon ? A Sainte-Hélène, l'Empereur n'est pas mort d'un cancer : il a été empoisonné à l'arsenic... Cette révélation sensationnelle est fondée sur les recherches d'un médecin suédois, expert en toxicologie : vingt ans d'enquête l'ont conduit à cette certitude. Et il désigne le coupable : un fidèle au-dessus de tout soupçon. C'est l'histoire de ce crime et de sa découverte que racontent ici Ben Weider et David Hapgood...
Laffont, 1982, gr. in-8°, 284 pp, préface de Jean Boisson, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, état correct
Qui a tué Napoléon ? A Sainte-Hélène, l'Empereur n'est pas mort d'un cancer : il a été empoisonné à l'arsenic... Cette révélation sensationnelle est fondée sur les recherches d'un médecin suédois, expert en toxicologie : vingt ans d'enquête l'ont conduit à cette certitude. Et il désigne le coupable : un fidèle au-dessus de tout soupçon. C'est l'histoire de ce crime et de sa découverte que racontent ici Ben Weider et David Hapgood...
Plon, 1888, gr. in-8°, ii-498 pp, broché, bon état
Remarquable étude réalisée à partir d'une correspondance inédite du duc d'Enghien.
Plon, 1888, gr. in-8°, ii-498 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), manque angulaire sur les 3 dernières pages sans atteinte au texte, bon état
Remarquable étude réalisée à partir d'une correspondance inédite du duc d'Enghien.
Plon, 1897, gr. in-8°, viii-493 pp, un portrait d'après Isabey en frontispice, cart. pleine percaline rouge souple, dos lisse avec titres et double filets dorés en tête et en queue (reliure de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état, envoi a.s.
Calmann-Lévy, s.d. (1910), in-8°, viii-388 pp, index, reliure demi-basane noire, dos lisse, titres et quadruples filets dorés (rel. de l'époque), bon état
Histoire de l’ancienne cour royale jusqu’aux tourmentes de la Révolution, de l’Émigration et des grands évènements de l’Empire. Françoise de Chalus était une confidente de Marie-Antoinette. — "Françoise de Chalus, duchesse de Narbonne-Lara, resta toute sa vie au service de Mesdames [les filles de Louis XV], d’abord comme dame d'honneur de la duchesse de Parme auprès de laquelle elle fut placée à quinze ans, au lendemain de son mariage, puis de Madame Adélaïde, qui l’attacha à sa maison en 1761, et dont la mort seule l’obligea à se séparer. La fidélité que témoigna Madame de Narbonne à la fille de Louis XV, l’influence qu’elle paraît avoir exercée sur elle et qui autorise avec une certaine vraisemblance l’auteur à lui attribuer une partie du rôle que cette princesse s’efforça de jouer, ne constituent pas le seul titre de la dame d'honneur de Madame Adélaïde à l’intérêt des historiens. N’oublions pas qu’elle fut aussi la mère de ce fameux Louis de Narbonne qui, après avoir été ministre de la guerre dans le court ministère constitutionnel de 1791, entra au service de l’Empire et passe pour avoir été l’un des plus séduisants gentilshommes de la fin de l’ancien régime. Bien qu’élevé dans l’entourage des tantes du roi, protégé par elles, jusqu’au jour où il les protégera à son tour au moment de leur fuite, Narbonne fut un de ceux qui avec Lafayette se rallièrent les premiers aux idées nouvelles. Constitutionnel sans doute, mais rien au delà, la chute de la Royauté l’obligea à émigrer. Il se réfugie d’abord à Londres, puis à Coppet, dans la vieille demeure des Necker qui vit se dérouler sa liaison avec Mme de Staël. Rentré en France avec l’Empire, il y demeura dans l’inaction jusqu’en 1809, date à laquelle l’empereur qui avait jusqu’à ce jour accueilli avec une certaine froideur ses demandes de services se décida à l’employer. Successivement ministre de France en Bavière, aide de camp de Napoléon pendant la campagne de Russie, chargé de missions diplomatiques par l’empereur, Narbonne semblait réservé de nouveau au plus brillant avenir quand la chute de l’Empire, comme autrefois celle de la Royauté, vint brusquement l'arrêter. Les Cent-Jours le retrouvèrent gouverneur de Torgau sur l’Elbe, où il mourut le 17 novembre 1813, âgé seulement de cinquante-huit ans." (René Girard, Revue d'histoire moderne, 1911)
La Vouivre, 1998, 2 vol. in-8° carré, iv-294 pp, (pagination continue), traduction de Bernadette de Castelbajac et d'Hubert Pichelin, texte sur 2 colonnes, 3 cartes et 3 croquis hors texte, index, brochés, bon état
Envoyé par le gouvernement anglais auprès de l’état-major russe, Wilson participe aux batailles de Smolensk et Malo-Jaroslavets, aux conseils houleux entre les généraux russes, à la libération de la Russie. Dans sa relation, traduite pour la première fois en français, il raconte sa campagne avec un détachement et une fatuité des plus britanniques. Sans concession pour les vainqueurs comme pour les vaincus, il s’attache à révéler les erreurs des commandants, les conflits et tensions des états-majors, les dessous d’une campagne titanesque.
London, William Heinemann, 1906, pt in-8°, 361 pp, un portrait du Premier Consul Bonaparte en frontispice, reliure percaline brique éditeur (frottée), 1er plat illustré d'une gravure de Bonaparte en pied, état correct. Texte en anglais
Notes de voyage du radical anglais Henry Redhead Yorke. — "Souvenirs d'un voyage à Paris en 1802 : la police, les Tuileries, les théâtres, une revue au Carrousel, l'Institut, l'atelier de David." (Tulard, 1523)
Perrin, 1921, pt in-8°, xix-376 pp, préface de Teodor de Wyzewa, 9 pl. de gravures hors texte, broché, bon état
"Souvenirs d'un voyage à Paris en 1802 : la police, les Tuileries, les théâtres, une revue au Carrousel, l'Institut, l'atelier de David." (Tulard, 1523)