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Phone number : 01 43 54 43 61 Plon, 1897, gr. in-8°, viii-493 pp, un portrait d'après Isabey en frontispice, cart. pleine percaline rouge souple, dos lisse avec titres et double filets dorés en tête et en queue (reliure de l'époque), qqs rousseurs éparses, bon état, envoi a.s.
London, William Heinemann, 1906, pt in-8°, 361 pp, un portrait du Premier Consul Bonaparte en frontispice, reliure percaline brique éditeur (frottée), 1er plat illustré d'une gravure de Bonaparte en pied, état correct. Texte en anglais
Notes de voyage du radical anglais Henry Redhead Yorke. — "Souvenirs d'un voyage à Paris en 1802 : la police, les Tuileries, les théâtres, une revue au Carrousel, l'Institut, l'atelier de David." (Tulard, 1523)
Perrin, 1921 pt in-8°, xix-376 pp, préface de Teodor de Wyzewa, 9 pl. de gravures hors texte, broché, bon état
"Souvenirs d'un voyage à Paris en 1802 : la police, les Tuileries, les théâtres, une revue au Carrousel, l'Institut, l'atelier de David." (Tulard, 1523)
Payot, 1948, in-8°, 323 pp, traduit de l'anglais, un plan de Constantinople hors texte, broché, couv. illustrée, bon état (Bibliothèque Historique)
L'empire romain – L'empire byzantin – L'empire osmanli – L'empire ottoman. — "Il s'agit de la traduction française du volume "Constantinople" de George Young publié à Londres en 1926. Ce livre présente une certaine valeur pour les observations personnelles et les souvenirs, souvent teintés d'humour, de l'auteur, qui a longtemps servi la diplomatie britannique à Constantinople et qui est l'auteur du "Corps de Droit Ottoman" (Oxford, 1906-1907, 7 volumes). On peut néanmoins trouver bizarre la curieuse distinction faite par l'auteur entre l'empire osmanli (jusqu'au début des réformes sous Mahmoud II, 1808-1839) et l'empire ottoman (jusqu'en 1922)." (Ettore Rossi, Oriente Moderno, 1935)
Belfond, 1984 in-8°, 296 pp, index des ouvrages cités, index des personnes citées, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'épopée napoléonienne)
Soumis au grandiose programme de redéfinir la carte de l'Europe après la chute de Napoléon, le Congrès de Vienne rassembla, de l'automne 1814 au printemps 1815, souverains et diplomates. Dès les premières semaines, les convoitises des vainqueurs de la France créèrent de telles difficultés aux négociateurs, que le vieux prince de Ligne put s'exclamer : Le Congrès ne marche pas, mais il danse ! En effet, on dansait beaucoup à Vienne. Valses et polonaises se succédaient, au cours de fêtes plus fastueuses ou plus divertissantes les unes que les autres, tandis que les aventures galantes des jolies femmes, et de quelques princes entreprenants, faisaient jaser la ville. D'un prodigieux foisonnement de personnages illustres, émergent les figures du tsar Alexandre de Russie, de l'empereur François d'Autriche, des rois de Prusse, de Danemark, de Bavière et de Wurtemberg, les travaux étant menés par les plénipotentiaires des grandes puissances, notamment Metternich, Castlereagh et Talleyrand. Ce dernier nous apparaît, ici, sous un aspect bien différent de celui qu'a popularisé sa légende. L'auteur – qui a eu accès à de nombreux documents inédits – fait revivre les plus riches et les plus secrètes heures du Congrès, dont il dresse l'exact bilan politique. L'oeuvre accomplie à Vienne était fragile. Aujourd'hui, l'Europe des Nations a fait oublier l'Europe des Princes.
Udine, Edizioni del Confine, 2010, gr. in-8°, 112 pp, 9 gravures et portraits en noir et 8 pl. d'uniformes en couleurs, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en italien
Les mémoires du général de division Carlo Zucchi (1777-1863), l'un des plus habiles commandants de l'armée italienne à la suite de Napoléon Bonaparte, de la République cisalpine à la chute du royaume en 1814. Carlo Zucchi a été soldat toute sa vie et sa carrière s'est déroulée principalement dans l'armée du Royaume d'Italie de Napoléon Ier, où il s'est engagé dès la formation des premières unités et s'est élevé au rang de général de division, participant à diverses campagnes militaires. Il a également reçu le titre de baron de l'Empire français, signe de l'estime particulière de l'empereur. À la chute de Napoléon, il participa aux guerres du Risorgimento et connut pendant de longues années les prisons des Habsbourg ; plus tard, ayant recouvré la liberté, il reprit son engagement à la tête des milices italiennes. Ses mémoires constituent un témoignage précieux sur le côté italien des guerres napoléoniennes.
P., Club du meilleur livre, 1957, in-8°, (16)-209-(8) pp, traduit de l'allemand, 21 illustrations en noir hors texte (la plupart dépliantes), reliure pleine toile rouge décorée d'une vignette au 1er plat, rhodoïd, signet, bon état
Joseph Fouché (1759-1820) est l'une des figures les plus énigmatiques de son temps. Elevé chez les Oratoriens, il fut un pilleur d'églises. Conventionnel modéré, il massacra les royalistes de Lyon. Ayant voté la mort de Louis XVI, il fut ministre de Louis XVIII. Napoléon, qui en fit son ministre de la Police, le chassa et le rappela : il le craignait et avait besoin de lui. La postérité n'a longtemps vu en Fouché que l'opportuniste cynique, capable de toutes les infamies et de toutes les trahisons pour assouvir son goût du pouvoir. Il le fut, mais il sut aussi s'opposer habilement à Robespierre comme à Napoléon, et, en quelques occasions décisives, agir en fonction du bon sens et de l'intérêt de son pays. Stefan Zweig nous donne ici un saisissant portrait de ce personnage, en qui il voit la première incarnation d'un type politique moderne : l'homme de l'ombre, dissimulé, manipulateur, actionnant en coulisses les mécanismes du pouvoir réel.