8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Flammarion, s.d. (1895), pt in-4°, xlvi-319 pp, 104 gravures hors texte et 24 illustrations in texte dans le texte, cartonnage percaline rouge et or, 1er plat orné d'une plaque signée Albert Souze représentant des soldats de la Grande Armée lors de sa retraite pris dans le froid et les escarmouches, coupes bisautées, tranches dorées (rel. de l'éditeur), reliure défraîchie, dos décoloré, intérieur en très bon état, frais et sans rousseurs
L’importance de la documentation iconographique fait du journal de Faber Du Faur, officier de l’artillerie wurtembergeoise, un véritable reportage d’un « intérêt considérable ». — "Témoignage capital sur la campagne de Russie." (Tulard, 516). — Ouvrage solide d'une grande fraîcheur et peu courant en cartonnage illustré de l'éditeur.
Perrin, 1978 in-8°, 347 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
"Vif, direct, rapide, avec des éclairs de bretteur, tel est le talent habituel de M. Alfred Fabre-Luce. Dans ce bel ouvrage, consciencieux et disert, il semble que son scalpel se soit quelquefois ralenti dans les complications et les détours de l'âme et de la vie de son personnage. Les mots « d'équivoque, d'ambigu, de faiblesse de caractère » ne peuvent échapper à la plume de l'analyste. Son héros est-il Suisse ou Français ? Il se marie plusieurs fois et n'ose avouer son ou ses mariages. Il part à la conquête des femmes pour les rejeter. Il s'enchaîne longuement à celle qu'il n'aime pas. Un jour il attaque furieusement Napoléon ; le lendemain se rallie à lui. Tout cela n'est guère plaisant et en tout cas difficile à découper, à recoller, à rebâtir. Et cependant, pour ses contemporains, Benjamin Constant est un grand homme. A sa mort, en décembre 1830, on réclame à hauts cris pour lui le Panthéon ! Pourquoi ? Parce qu'il paraît héraut de la Liberté. Individualiste passionné, également passionné de la chose publique, il voudrait transformer l'esprit de la nation, c'est-à-dire jouer un rôle politique. Être un tribun : il a l'éloquence et la foi. Mais le Tribunat de Bonaparte, où il entre, n'admet pas l'opposition. Dès 1802 Benjamin Constant en est exclu. Rien de plus fort et de plus prophétique contre les dictatures présentes et à venir que son essai sur l'Esprit de conquête et l'usurpation. Enfin, après la seconde Restauration et la dissolution de la Chambre « introuvable », il devient député et prend la tête de l'opposition constitutionnelle. Ce sont les dernières années de sa vie ; dans une atmosphère sentimentale apaisée (il vit enfin avec sa femme Charlotte), il donne toute sa mesure d'orateur, de pamphlétaire et de théoricien politique. Il acquiert alors une immense popularité. (...) Remercions M. Alfred Fabre-Luce de nous avoir montré tous les aspects de cet esprit d'un autre siècle, enchaîné par l'amour et combattant pour la liberté." (Pierre-Olivier Lapie, Revue des Deux-Mondes) — "Alfred Fabre-Luce (1899-1983), auteur de plus de quatre-vingt-dix ouvrages, occupa, pendant plusieurs décennies, une place considérable, retenant l’attention d’un vaste public. D’une inlassable curiosité, il fut un des grands témoins des années 1920-1970. Libéral dans la lignée de Tocqueville, admirateur de Benjamin Constant, à qui il consacra une belle biographie, Fabre-Luce était avant tout un anticonformiste, un inclassable. « Alfred Fabre-Luce, comme Raymond Aron ou Bertrand de Jouvenel, notait Roger Nimier en 1960, appartient à ces esprits qui n’entrent dans une définition ou une case que pour en sortir aussitôt »." (Christian Brosio, 2009)
Hachette, 1952 pt in-8°, 241 pp, broché, couv. illustrée, bon état
FACON (Patrick), Renée GRIMAUD et François PERNOT.
Reference : 98709
(2003)
ISBN : 9782731227918
Editions Atlas, 2003 in-4°, 128 pp, très nombreuses illustrations et cartes en couleurs, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. La glorieuse épopée de Napoléon)
"L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir." (Napoléon Bonaparte, empereur des Français)
P., Delaunay, 1827, in-8°, 494-(2) pp, 4 cartes dépliantes (bataille de la Moskowa, région de Moscou, passage de la Bérézina, et une grande "Carte des pays compris entre la Vistule, Moscou et St Pétersbourg pour servir à l’intelligence du Manuscrit de 1812"), pièces historiques, table alphabétique et raisonnée (38 pp), reliure demi-veau fauve, dos lisse, titres, filets et palette dorés, tranches marbrées (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état. Édition originale. Bon exemplaire très frais et sans les habituelles rousseurs, mais il manque le premier tome
Tome II seul (sur 2) : bataille de la Moskowa, incendie de Moscou, Bérézina, retraite vers Wilna et départ de l'empereur. — Ouvrage essentiel pour la campagne de Russie. Ce témoignage est considéré comme fondamental par les historiens du Premier Empire. "Sources de tout premier ordre pour l’histoire de l’Empire." (Tulard, 522)
P., Imp. de Plon Frères, s.d. (1830) in-8°, (4)-394 pp, un fac-similé de l'abdication de Napoléon en fontispice, une carte dépliante hors texte de la campagne de 1814, appendices, table alphabétique et raisonnée des matières, broché, couv. imprimée, pt mque au dos, rousseurs, état correct
P., Belin, Volland, Bossange, Masson et Besson, Arthus-Bertrand, Belin fils, 1807, 10 vol. in-8°, xlvi-391, 448, 442, 442, 431, 446, 454, 468, 470, 135 et 258 pp, reliures demi-veau glacé, dos lisses ornés de motifs et filets dorés, pièces de titre et de tomaison carmin et noir (rel. de l'époque), qqs épidermures et coiffes abîmées, intérieur frais, état correct. Peu courant. En appendice au tome I, on trouve une liste des notables convoqués en 1787 avec les titres qu'ils portaient alors et une liste alphabétique des députés à l'Assemblée constituante
On trouve, relié à la suite du tome X et dernier, le Supplément à l'Histoire philosophique de la Révolution de France, depuis le Traité de paix définitif d'Amiens, jusqu'à la paix de Presbourg avec l'Autriche, et à celle de Paris avec la Russie (par J. F. André. Paris, Belin, Volland,..., 1806, 258 pp). Edition la plus complète, et remaniée par l'auteur (4 volumes en 1797, 9 en 1801). Préface des 1ère et 4ème éditions. — "Il est le plus ancien historien de la Révolution, et c'est lui qu'il faut consulter si l'on veut avoir une idée des salons du Directoire et de la politique panachée qu'on y menait. Desodoards avait pu consulter déjà les mémoires de Dumouriez, ceux de Louvet, de Meilhan, de Garat, et l'Appel à l'Impartiale postérité de Mme Roland". (Boursin et Challamel, p. 259)
La Palatine, 1964, in-12, 179 pp, broché, bon état
Biographie de Belle de Zuylen (Mme de Charrière). L'auteur analyse en détail les péripéties de sa liaison avec Benjamin Constant.
P. & Nancy, Berger-Levrault, 1899, pt in-folio, ix-46 pp, Nouvelle édition refondue et augmentée. 6 tableaux à double page, 2 très grandes cartes dépliantes en couleurs, petit in-folio, reliure d'époque demi-chagrin vert, dos lisse à filets dorés (cachets, talon frotté)
Les Indes savantes, 2016, gr. in-8°, 414 pp, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Cet ouvrage, issu d’un travail de recherche universitaire en Sorbonne, ne constitue pas une nouvelle biographie de Napoléon, ni même un nouveau panorama du bonapartisme ; il ne s’agit pas davantage de relater une nouvelle histoire de l'« idée républicaine » ou du « modèle » qui en résulte. Le présent livre vise à combler un vide sur les rapports complexes et ambigus de Bonaparte et de la République comme idéal philosophique et comme régime politique ; il est également destiné à mettre en exergue ce que cette relation incestueuse révèle de l’inconscient collectif hexagonal. Le rapport d’attraction-répulsion entretenu par Napoléon avec la République, de ses années d’apprentissage jusqu’à sa prise du pouvoir en Brumaire, exige d’analyser de manière lucide et critique, non seulement le républicanisme napoléonien (dans ses réflexions, discours et actes personnels ou politiques), mais également les ambiguïtés et mutations de l’idéal et du régime républicains. Ce qui suppose de déterminer les influences ayant contribué à forger son républicanisme, comme les ambivalences de la relation de Bonaparte à la République. Au final, et sans préjuger de ce que devient et fait par la suite le Premier Consul puis l’empereur, cette étude tente de répondre à cette question importante et récurrente : Napoléon est-il vraiment républicain ?
Plon-Nourrit, 1903, gr. in-8°, xvi-547 pp, un portrait en frontispice, reliure demi-toile verte, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre basane brune, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s.
Horizons de France, 1946 in-12, 188 pp, broché, bon état (Coll. Le roman de l'histoire)
Notes extraites de : Correspondance et relations de J. Fiévée avec Bonaparte, premier consul et Empereur, pendant onze années (1802 à 1813).
Bruxelles et P., Brepols, 1963, in-8°, 245 pp, 12 pl. en couleurs hors texte, une planche en noir, 9 bois dans le texte, annexes, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
"Tout était remarquable dans ces hommes granitiques." (Pons de l'Hérault)
Bruxelles, Brepols, 1965 in-8°, 362 pp, préface d'Emmanuel Bondeville, 8 portraits hors texte, 14 portraits et 36 fac-similés de signatures dans le texte, reliure toile éditeur, jaquette, bon état
« Napoléon aimait la musique avec passion, surtout la musique italienne » affirme Constant, le valet de chambre de l'Empereur. Il s'agit réellement d'une sensibilité musicale intime. En 1794, n'a-t-il pas conseillé à sa première fiancée, Désirée Clary, d'apprendre la musique ? Durant son règne, les compositeurs (dont les académiciens Boieldieu, Gossec, Grétry, Lesueur, Méhul, Paër, Paisiello, Spontini) et les interprètes sont encouragés et protégés, l'enseignement musical développé, l'Institut rendu accessible aux compositeurs, les théâtres lyriques réorganisés en Académie impériale de musique...
Editions Colbert, 1944 gr. in-8°, 320 pp, marbre de Canova représentant Pauline Bonaparte en frontispice, 2 pl. hors texte, broché, bon état (Coll. Au temps jadis)
Pauline, la préférée, la plus fidèle des soeurs de Napoléon. À Sainte-Hélène encore, Napoléon affirmait qu’elle avait été « sans contredit la plus jolie femme de Paris ». Sa liberté de moeurs était grande. On sait comment, fière de ses charmes, elle se fit sculpter par Canova en Vénus victorieuse. Relayés par les mémoires attribués à Fouché qui prétendent que Napoléon, « au sortir de ses ravissements », proclamait sa soeur « la belle des belles », les pamphlets de la Restauration ont affirmé que l’Empereur aurait entretenu des relations incestueuses avec sa soeur. Pure calomnie. Mais il semble d’après certains billets publiés dans la “Revue des Deux Mondes” par Fleuriot de Langle en juin 1939, que la Paolina ait servi parfois d’entremetteuse à la cour, en glissant dans les bras du maître quelques jeunes beautés...
Perrin, 1923, in-12, 285 pp, 2e édition, broché, bon état
Table : Un débiteur récalcitrant, Lord Massareenne ; Un anglais membre de la Convention nationale (Thomas Paine) ; Un général massacré par ses troupes, Théobald Dillon ; Un diplomate bien éprouvé, Sir Neil Campbell ; La disparition de Benjamin Bathurst ; Le mystérieux suicide de la Tour du Temple
Lyon, Lardanchet, 1940, in-8°, 259 pp, un portrait du duc de Richelieu en frontispice, appendices, biblio, broché, bon état
"Un ouvrage sur l'homme qui, après Talleyrand, de septembre 1815 à l'automne 1821, a dirigé la politique française. Le "troisième Richelieu", descendant du grand cardinal et petit-fils d'un éminent maréchal du même nom, a dû, après la défaite de la France et la fin du règne de Napoléon, résoudre une tâche aussi difficile et ingrate à l'intérieur qu'à l'extérieur. Avec une grande habileté, une modération d'homme d'Etat et une grande fiabilité, il a fait sortir son pays d'une époque de profonde humiliation et de faiblesse. Il s'agit d'un livre qui mérite d'être lu à l'heure actuelle. Construit sur une étude approfondie des sources, doté d'une riche bibliographie, écrit de manière intéressante et vivante, l'ouvrage sera une source d'inspiration précieuse pour tous ceux qui s'intéressent aux questions historiques." (Die Friedens-Warte, Vol. 41, No. 2/3, 1941) — Par Jacques Fouques Duparc (1897-1966), diplomate, ambassadeur à Rome, Chef de cabinet de Léon Blum en 1946.
P., Dentu, 1874 in-12, 105 pp, broché, couv. imprimée lég. défraîchie, bon état. Edition originale
Edition originale posthume d'une lettre adressée par Fourier au ministre de la Justice en 1803. Fourier répond aux accusations portées contre lui à la suite d'un article qu'il avait publié dans le “Bulletin de Lyon”. Il y prophétisait une "épouvantable guerre européenne" qui se terminerait par la "paix perpétuelle". L'article eut un retentissement suffisamment important pour qu'il parvienne au Premier Consul. La Lettre est suivie de deux articles de Fourier reproduits du “Journal de Lyon” et de trois essais de Charles Pellarin. (Del Bo, p. 9).
La Vouivre, 2009 in-8° carré, xiii- pp, édition établie par Sébastien Artus et Thierry Rouillard, texte sur 2 colonnes, 9 ill. dans le texte et hors texte, index, broché, bon état
Jean-Baptiste Fournier conclut ses Mémoires en 1841. Pendant plus de trente ans il s'est dévoué au duc de Padoue, cousin de l'Empereur, et l'a accompagné dans la guerre et dans la paix. Son récit est le seul témoignage contemporain sur la vie d'Arrighi de Casanova. Destiné à passer officier après deux campagnes en tant que vélite de la garde, Fournier préfère rester auprès de Jean Thomas Arrighi de Casanova, duc de Padoue, après la campagne d'Autriche de 1809. Il devient son aide de camp jusqu'à Wagram puis son secrétaire particulier, le suivant dans tous ses déplacements. Il voyage à travers toute l'Europe, participe aux campagnes d'Espagne et d'Autriche, séjourne en Italie et aux Pays-Bas, suit la retraite de 1813-1814 et se rend en Corse durant les Cent-Jours. Avec le duc, il part en cure à Baden, puis en Piémont pour rechercher des déserteurs, voyage en Hollande pour l'inspection des côtes, et participe enfin à la défense de Leipzig. Durant les Cent-Jours, il accompagne le duc à qui l'Empereur confie le gouvernement de la Corse. En 1817, il partit pour Courson remplir le rôle de régisseur, remettant le château et le parc en état. Au retour d'exil du duc il restera au domaine continuant à le servir. Ses Mémoires sont donc à la fois un témoignage sur la vie d'un aide de camp sous l'Empire et la seule biographie contemporaine d'Arrighi, présentant de façon précise et détaillée, parfois teintée d'humour, le quotidien d'un général et administrateur impérial.
Editions de Fallois, 2002, in-8°, 399 pp, 16 pl. d'illustrations en noir et en couleurs hors texte, 9 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Napoléon et Venise : la chute de la Sérénissime République a été racontée bien souvent. Mais la liaison forcée entre Napoléon et Venise ne s'arrête pas à ces prémices. Elle se prolonge tout au long de la prodigieuse épopée de l'Aigle, dans un chaos d'événements qui vont bouleverser la carte de l'Europe, et singulièrement celle de l'Italie. Aucun livre n'avait jusqu'à présent relaté l'étroite et étrange relation qui, de 1796 à 1814, s'est établie entre le conquérant le plus célèbre de toute l'Histoire moderne et la ville la plus célébrée dans toutes les littératures. En cédant, après l'avoir trahie et dépouillée, la vieille dame des lagunes à l'Autriche qui en rêvait depuis toujours, Bonaparte ouvrait la route de la fortune à Napoléon. Ce forfait allait salir durablement sa gloire. Devenu président de la première République italienne, empereur des Français, il n'aura de cesse de coiffer la couronne de fer des rois lombards pour racheter sa faute et régner sur cette Italie dont Venise était le joyau. Venise "napoléonisée", c'est aussi une page mal connue de cette histoire que la légende a quelque peu escamotée. Malgré une visite réussie dans la Cité des Doges et de sérieuses réformes pour la sauver de la ruine, l'aventure se solda par un échec cuisant et le rejet complet de la présence française. "Je serai un Attila pour Venise", la terrible menace prononcée par le général en chef de l'armée d'Italie en 1797 était décidément prophétique. L'Aigle et le Lion n'ont jamais fait bon ménage.
P., Baudouin frères, 1827 4 vol. in-8°, xv-403, 421, 406 et 379 pp, un tableau dépliant et 8 fac-similés dépliants hors texte, reliure demi-veau fauve, dos lisses avec pièces de titre chagrin noir, filets et tomaisons dorés (rel. de l'époque), qqs pages lég. salies, bon état
Journal des campagnes au Portugal et en Espagne du général Foy. Ce dernier mena une rapide et brillante carrière militaire: sous-lieutenant à 16 ans, chef de bataillon avant 20 ans et colonel en 1801. Mais ses convictions républicaines bloquèrent sa carrière pendant sept ans. C’est néanmoins grâce aux combats menés en Espagne et au Portugal au cours d’une guerre « inglorieuse » – selon sa propre terminologie – qu’il devient général de brigade en novembre 1808 et de division en 1810. Il prit une part active à toutes les campagnes de Portugal et d'Espagne jusqu'à la bataille d'Orthez où il fut grièvement blessé, et tint « à chaud » un journal qui servira de matériau à cette “Histoire de la guerre de la Péninsule sous Napoléon”, qu’il commencera à rédiger en 1815 mais qui ne sera publiée qu’après sa mort.
P., Baudouin frères, 1827 4 vol. in-8°, xv-403, 421, 406 et 379 pp, un tableau dépliant et 8 fac-similés hors texte, certains dépliants, brochés, rousseurs éparses, état correct. Sans le très rare atlas
Le général Foy mena une rapide et brillante carrière militaire : sous-lieutenant à 16 ans, chef de bataillon avant 20 ans et colonel en 1801. Mais ses convictions républicaines bloquèrent sa carrière pendant sept ans. Il prit une part active à toutes les campagnes de Portugal et d'Espagne jusqu'à la bataille d'Orthez où il fut grièvement blessé.
Bruxelles, Presse, Conseil & Développement, 2000 2 vol. in-8°, 352 et 310 pp, préface de Jean Tulard, gravures et cartes, sources, index, brochés, couv. illustrées à rabats, bon état
Plon, 1909, in-8°, xix-560 pp, nouvelle édition ornée d'un portrait en héliogravure hors texte, index, broché, couv. lég. salie, bon état
"Monarchiste ultra, admirateur de Charles X, mais très critique à l'égard de Louis XVI et de Louis XVIII, il manifeste une hostilité sans faille à la Révolution. Au 10 août, il fait partie des troupes qui protègent la retraite du roi vers l'Assemblée et le récit qu'il en fait est de premier ordre. Réfugié après les massacres de septembre à Loches, il n'émigre pas et décrit le mouvement révolutionnaire jusqu'au bout, de 1789 à 1800." (Fierro, 575) – "Les mémoires de Frénilly (1768-1828), nous donnent le point de vue d'un royaliste sur Napoléon. Ils évoquent la vie du Faubourg Saint-Honoré sous l'Empire : difficultés financières, salons parisiens, rapports avec les ralliés." (Tulard, 573) – "Esprit entier, le baron François-Auguste Fauveau de Frenilly (1768-1848) brosse des portraits pleins d'esprit et souvent très critiques de la cour et de la société de la Restauration. Son témoignage est intéressant et la franchise du personnage le préserve des semi-vérités." (Bertier, 438)
Laffont, 1989, fort in-8°, xiv-1476 pp, introduction de Xavier du Boisrouvray, 16 pl. de gravures hors texte, 16 cartes, dictionnaire biographique, dictionnaire géographique et bibliographie, broché, couv. illustrée, ex-dono manuscrit sur la page de faux-titre, état correct (Coll. Bouquins)
Contient le texte intégral de ses quatre ouvrages indispensables à l'amateur de la période : La Révolution et la Vendée – Napoléon et la Vendée – Les Bourbons et la Vendée – L'Angleterre et la Vendée.