8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Payot, 1931, in-8°, 245 pp, traduit de l'anglais, 8 gravures hors texte, broché, annotations stylo sur 2 feuillets, état correct (Coll. Bibliothèque historique)
"Il se dégage du livre de ces deux historiens anglais, un Nelson que l'on devinait à peine, un nouveau Nelson bien plus humain que l'autre et partant, bien plus émouvant. Le héros anglais, loin d'être un homme heureux, traîna, presque toute sa vie, une existence douloureuse, soumise sans cesse à quelque pouvoir féminin. Déjà lorsqu'il n'avait que vingt ans, il s'en était fallu de peu qu'il désertât son navire pour les beaux yeux d'une jeune Américaine. Les années avaient passé, et les femmes. Il s'était marié et croyait enfin tenir le calme et le bonheur quand il rencontra celle qui devait être la grande passion de sa vie. Et comment aurait-il résisté aux charmes de cette Emma Hamilton, au trouble passé, mais que les chaudes toiles de Romney nous montrent si jolie ? Il venait de se couvrir de gloire à Aboukir. L'Italie le fêtait en libérateur... Le héros se laissa enchaîner. Et dès lors, aussi étrange que cela paraisse, c'est Emma et elle seule qui explique la conduite de Nelson, homme de guerre. La société londonienne refusa de recevoir l'ancienne déesse du Temple de l'Hymen. Les multiples affronts que subissait quotidiennement le pauvre Nelson déterminèrent son attitude à Copenhague et à Trafalgar. A Copenhague, tandis que les boulets danois labouraient le pont de l'Elephant, il déclarait qu'il n'eût pas voulu « être ailleurs pour un million ». A Trafalgar, il tint à entrer le premier dans la mêlée. Plein d'amertume, et pourtant incapable de s'arracher à l'emprise d'Emma Hamilton, il cherchait visiblement la mort. Il la trouva, et la victoire que son intrépidité lui avait value par surcroît. (...) MM George Edinger et E.-J.-C. Neep, faisant la première place à la vie privée de Nelson, ont relégué au second plan ses exploits maritimes. Même ils les ont, à notre avis, un peu trop amoindris. S'ils déclarent justement que ce fut le capitaine Foley, commandant le navire de tête à Aboukir, qui eut l'idée de passer entre la terre et la ligne, des vaisseaux français, entraînant dans son sillage toute l'avant-garde britannique, ils auraient dû, pour être justes, souligner que Nelson, en conduisant le reste de son escadre entre l'ennemi et la haute mer, sut admirablement mettre à profit l'initiative heureuse de son subordonné. Par cette manœuvre, décidée sur-le-champ, la moitié de notre malheureuse flotte se trouva prise comme dans un étau de feu. Ainsi, la présence d'esprit de Nelson décida de la victoire..." (Hubert de Lagarde, Le Figaro, 1932)
Promotion et Edition, 1967, pt in-8°, 221 pp, biblio, broché, bon état
Le général Dominique-Louis Klein, plus volontiers nommé comte Louis vers la fin de sa vie, à sa place marquée dans les fastes de la Révolution et de l'Empire. Né à Blâmont, en 1761, il entra dans les armées de la République en 1791, fut adjudant général après Fleurus, se couvrit de gloire dans l’Armée de Sambre-et-Meuse, et fut promu général de division, en 1808, en récompense de ses brillants états de services Nous le retrouverons, plus tard, aux côtés des grands généraux de l'Empire. Napoléon Ier, qui se connaissait en hommes, rendit hommage à sa valeur militaire en lui conférant ses plus hautes décorations et, après l'avoir fait comte, en voulant que son nom figurât, parmi ceux de ses braves, sur l'Arc de triomphe de l'Etoile.
Military Illustrated, 2000, in-4°, 144 pp, nombreuses illustrations, biblio, index, reliure pleine toile noire de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
EMPERIUS (Johann Friederich Ferdinand), J.-W. Goethe, J.-G. Schadow, J.-G. Puhlmann, L. Völkel, M. Daru, V. Denon et W. Emperius.
Reference : 103126
(1999)
La Vouivre, 1999, in-8° carré, viii-107 pp, édition de Bénédicte Savoy, traduction d'Aurélie Duthoo, texte sur 2 colonnes, 33 illustrations dans le texte et hors texte, index, broché, bon état
Lorsqu’en 1806 intervint la reddition de la Prusse, Vivant Denon, directeur du Musée Napoléon (Louvre) et Ministre des arts de l’empereur, fut chargé de recueillir en Allemagne du Nord, dans les palais, galeries et châteaux des villes conquises, tous les chefs-d’œuvre susceptibles d’enrichir les collections de son musée, destiné à devenir "le plus beau musée de l’univers". En l’espace de huit mois, Denon fit expédier d’Allemagne en France plus de deux cent cinquante caisses remplies d’œuvres d’art – tableaux, statues, curiosités – saisies notamment à Berlin, Potsdam, Cassel et Brunswick. C’est autour du témoignage de Johann Christian Emperius, directeur du musée de Brunswick et victime de Denon, autour de correspondances et de récits suscités par le passage de celui que l’on surnommait l’Œil de Napoléon, et qui fut l’ami de Goethe, que nous découvrons l’un des épisodes les plus importants de l’histoire de l’art et des musées au XIXe siècle.
Albatros et DUC, 1986, in-8°, 314 pp, broché, bon état
Hachette, 1878, in-12, 225 pp, modeste reliure de bibliothèque pleine toile écrue, dos muet (rel. de l'époque), intérieur propre et sans rousseurs, état correct
Philippe Henri de Girard (1775-1845) est un ingénieur-mécanicien, inventeur de la machine à filer le lin. – Joseph Marie Charles dit Jacquard (1752-1834), est un inventeur, à qui l'on doit le métier à tisser semi-automatique.
P., Albert Méricant, s.d. (1908), gr. in-12, 324 pp, préface de Henry Houssaye, gravures dans le texte (estampes, gravures, autographes et documents de l'époque), reliure pleine toile bordeaux, pièce d'auteur et de titre basane noire, filets dorés, 1er plat conservé, bon état
Plon, 1934, pt in-8°, iii-282 pp, un portrait en frontispice, reliure pleine toile brique, pièce de titre basane chocolat, couv. et dos conservés, bon état
"Brillant et jeune officier aux gardes françaises en 1789, Bourmont émigre dès 1791, mais il rentre en France en 1793 et ne tarde pas à rejoindre les bandes vendéennes et chouannes. Il évite d'ailleurs de se compromettre, se réservant sans cesse pour des temps meilleurs qu'il espère proches. Après le 18 brumaire, voyant s'évanouir ses espérances, il se rapproche de Bonaparte, mais impliqué dans l'attentat de la machine infernale il est arrêté, emprisonné à Besançon. Il peut s'évader, se réfugie à Libonne, rejoint en 1808 le corps expéditionnaire de Junot, et revenu à Paris, il est admis dans l'armée impériale dont il franchit rapidement les grades. En 1814, il est général de division. Au retour de Louis XVIII, il s'empresse de se rallier au drapeau blanc. Un an plus tard, Bourmont sert dans le corps de Ney. Comme son chef, il a promis de ramener l'usurpateur mort ou vif. Comme son chef il trahit Louis XVIII pour Napoléon Ier ; mais à la différence de Ney, il abandonne sa division le matin de la bataille de Ligny, le 14 juin 1815, pour rejoindre à Gand le roi de France. Comblé d'honneurs sous la seconde restauration, Bourmont, témoin au procès de Ney, charge vilainement son ancien général. En 1823, commandant une division française en Espagne, le ministre ultra Villèle doit le rappeler, car le zèle dont Bourmont fait preuve pour la cause royale en Espagne menace de compromettre la politique extérieure de la France. C'est à un tel homme que Polignac fit appel en 1829. Cependant Bourmont n'eut pas le courage de prendre ses responsabilités quand il sentit la révolution imminente. II abandonna son poste de ministre, tout en gardant le titre, pour aller commander le corps expéditionnaire français en Algérie La conquête d'Alger est le seul titre de gloire de ce traître qui termina de 1830 à 1846 son existence en la partageant encore entre les complots légitimistes et l'exil. Bourmont dont le nom pendant longtemps signifia trahison a été traîné dans la boue par la plupart des historiens, mais il a eu aussi deux apologistes, son fils Charles, et, de nos jours, M. Gautherot. M. Henry d'Estre a entrepris d'examiner impartialement le cas Bourmont. Son livre se lit comme un roman, mais on sent sous les chapitres une bonne documentation. Sa compétence militaire l'aide d'ailleurs à résoudre certains problèmes restés obscurs pour des civils. Dans la vie si mouvementée de ce gentilhomme de grands chemins qu'a été Bourmont, il retient particulièrement deux points : la trahison de Ligny et le procès Ney. A Ligny, Bourmont a déserté, mais il n'a pu livrer à l'ennemi aucun document susceptible de compromettre les chances de succès de la Grande Armée. Au procès Ney, la déposition de Bourmont est certes blâmable, mais eut-elle été favorable à Ney, elle n'eut pas évité la condamnation à mort du brave des braves. Au reste, à l'avis de M. Henry d'Estre, la conquête d'Alger rachète les erreurs, les crimes même du maréchal." (Jacques Godechot, Annales historiques de la Révolution française, 1935)
Perrin, 1978, in-8°, 347 pp, 16 pl. de gravures hors texte, reliure skivertex éditeur, demi-jaquette illustrée, rhodoïd, bon état
"Alfred Fabre-Luce (1899-1983), auteur de plus de quatre-vingt-dix ouvrages, occupa, pendant plusieurs décennies, une place considérable, retenant l’attention d’un vaste public. D’une inlassable curiosité, il fut un des grands témoins des années 1920-1970. Libéral dans la lignée de Tocqueville, admirateur de Benjamin Constant, à qui il consacra une belle biographie, Fabre- Luce était avant tout un anticonformiste, un inclassable. « Alfred Fabre-Luce, comme Raymond Aron ou Bertrand de Jouvenel, notait Roger Nimier en 1960, appartient à ces esprits qui n’entrent dans une définition ou une case que pour en sortir aussitôt »." (Christian Brosio, 2009)
Hachette, 1952, pt in-8°, 241 pp, broché, couv. illustrée, bon état
FACON (Patrick), Renée GRIMAUD et François PERNOT.
Reference : 98709
(2003)
ISBN : 9782731227918
Editions Atlas, 2003, in-4°, 128 pp, très nombreuses illustrations et cartes en couleurs, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (Coll. La glorieuse épopée de Napoléon)
"L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir." (Napoléon Bonaparte, Empereur des Français)
Londres, Bossange, Barthès et Lovvel ; Paris, Delaunay, 1827, 2 vol. in-8°, ix-449 et 493 pp, 7 cartes et plans dépliants (dont une grande carte dépliante de la marche sur Moscou et du retour), index, reliures demi-veau glacé fauve à coins, dos lisses richement ornés en long, pièces de titre basane noire, têtes dorées (rel. anglaise de l'époque), mors lég. frottés, qqs rousseurs éparses, bon état
Ce témoignage est considéré comme fondamental par les historiens du Premier Empire. "Sources de tout premier ordre pour l’histoire de l’Empire" (Tulard, 522).
P., Imp. de Plon Frères, s.d. (1830), in-8°, (4)-394 pp, un fac-similé de l'abdication de Napoléon en fontispice, une carte dépliante hors texte de la campagne de 1814, appendices, table alphabétique et raisonnée des matières, broché, couv. imprimée, pt mque au dos, rousseurs, état correct
P., Belin, Volland, Bossange, Masson et Besson, Arthus-Bertrand, Belin fils, 1807, 10 vol. in-8°, xlvi-391, 448, 442, 442, 431, 446, 454, 468, 470, 135 et 258 pp, reliures demi-veau glacé, dos lisses ornés de motifs et filets dorés, pièces de titre et de tomaison carmin et noir (rel. de l'époque), qqs épidermures et coiffes abîmées, intérieur frais, état correct. Peu courant. En appendice au tome I, on trouve une liste des notables convoqués en 1787 avec les titres qu'ils portaient alors et une liste alphabétique des députés à l'Assemblée constituante
On trouve, relié à la suite du tome X et dernier, le Supplément à l'Histoire philosophique de la Révolution de France, depuis le Traité de paix définitif d'Amiens, jusqu'à la paix de Presbourg avec l'Autriche, et à celle de Paris avec la Russie (par J. F. André. Paris, Belin, Volland,..., 1806, 258 pp). Edition la plus complète, et remaniée par l'auteur (4 volumes en 1797, 9 en 1801). Préface des 1ère et 4ème éditions. — "Il est le plus ancien historien de la Révolution, et c'est lui qu'il faut consulter si l'on veut avoir une idée des salons du Directoire et de la politique panachée qu'on y menait. Desodoards avait pu consulter déjà les mémoires de Dumouriez, ceux de Louvet, de Meilhan, de Garat, et l'Appel à l'Impartiale postérité de Mme Roland". (Boursin et Challamel, p. 259)
La Palatine, 1964, in-12, 179 pp, broché, bon état
Biographie de Belle de Zuylen (Mme de Charrière). L'auteur analyse en détail les péripéties de sa liaison avec Benjamin Constant.
P. & Nancy, Berger-Levrault, 1899, pt in-folio, ix-46 pp, Nouvelle édition refondue et augmentée. 6 tableaux à double page, 2 très grandes cartes dépliantes en couleurs, petit in-folio, reliure d'époque demi-chagrin vert, dos lisse à filets dorés (cachets, talon frotté)
Les Indes savantes, 2016, gr. in-8°, 414 pp, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Cet ouvrage, issu d’un travail de recherche universitaire en Sorbonne, ne constitue pas une nouvelle biographie de Napoléon, ni même un nouveau panorama du bonapartisme ; il ne s’agit pas davantage de relater une nouvelle histoire de l'« idée républicaine » ou du « modèle » qui en résulte. Le présent livre vise à combler un vide sur les rapports complexes et ambigus de Bonaparte et de la République comme idéal philosophique et comme régime politique ; il est également destiné à mettre en exergue ce que cette relation incestueuse révèle de l’inconscient collectif hexagonal. Le rapport d’attraction-répulsion entretenu par Napoléon avec la République, de ses années d’apprentissage jusqu’à sa prise du pouvoir en Brumaire, exige d’analyser de manière lucide et critique, non seulement le républicanisme napoléonien (dans ses réflexions, discours et actes personnels ou politiques), mais également les ambiguïtés et mutations de l’idéal et du régime républicains. Ce qui suppose de déterminer les influences ayant contribué à forger son républicanisme, comme les ambivalences de la relation de Bonaparte à la République. Au final, et sans préjuger de ce que devient et fait par la suite le Premier Consul puis l’empereur, cette étude tente de répondre à cette question importante et récurrente : Napoléon est-il vraiment républicain ?
P., Clermont-Ferrand, Sorlot, 1943, in-12, 91 pp, 19 gravures et portraits, un fac-similé et un plan de Longwood sur 15 pl. hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Plon-Nourrit, 1903, gr. in-8°, xvi-547 pp, un portrait en frontispice, reliure demi-toile verte, dos lisse orné d'un fleuron doré, pièce de titre basane brune, couv. conservée (rel. de l'époque), bon état, envoi a.s.
Horizons de France, 1946, in-12, 188 pp, broché, bon état (Coll. Le roman de l'histoire)
Notes extraites de : Correspondance et relations de J. Fiévée avec Bonaparte, premier consul et Empereur, pendant onze années (1802 à 1813).
Bruxelles, Brepols, 1965, in-8°, 362 pp, préface d'Emmanuel Bondeville, 8 portraits hors texte, 14 portraits et 36 fac-similés de signatures dans le texte, reliure toile éditeur, jaquette, bon état
« Napoléon aimait la musique avec passion, surtout la musique italienne » affirme Constant, le valet de chambre de l'Empereur. Il s'agit réellement d'une sensibilité musicale intime. En 1794, n'a-t-il pas conseillé à sa première fiancée, Désirée Clary, d'apprendre la musique ? Durant son règne, les compositeurs (dont les académiciens Boieldieu, Gossec, Grétry, Lesueur, Méhul, Paër, Paisiello, Spontini) et les interprètes sont encouragés et protégés, l'enseignement musical développé, l'Institut rendu accessible aux compositeurs, les théâtres lyriques réorganisés en Académie impériale de musique...
Editions Colbert, 1944, gr. in-8°, 320 pp, marbre de Canova représentant Pauline Bonaparte en frontispice, 2 pl. hors texte, broché, bon état (Coll. Au temps jadis)
Pauline, la préférée, la plus fidèle des soeurs de Napoléon. À Sainte-Hélène encore, Napoléon affirmait qu’elle avait été « sans contredit la plus jolie femme de Paris ». Sa liberté de moeurs était grande. On sait comment, fière de ses charmes, elle se fit sculpter par Canova en Vénus victorieuse. Relayés par les mémoires attribués à Fouché qui prétendent que Napoléon, « au sortir de ses ravissements », proclamait sa soeur « la belle des belles », les pamphlets de la Restauration ont affirmé que l’Empereur aurait entretenu des relations incestueuses avec sa soeur. Pure calomnie. Mais il semble d’après certains billets publiés dans la “Revue des Deux Mondes” par Fleuriot de Langle en juin 1939, que la Paolina ait servi parfois d’entremetteuse à la cour, en glissant dans les bras du maître quelques jeunes beautés...
Genève, Mégariotis, s.d. (v. 1978), fort in-8°, xvi-416 et 400 pp, 2 tomes reliés en un seul fort volume, reliure simili-cuir éditeur, bon état. Réimpression de l'édition de 1819-1820, mais notre exemplaire contient malheureusement 8 pages non imprimées dans le premier tome (pages 26-27, 30-31, 34-35 et 38-39). Tel quel
Fleury de Chaboulon (1779-1835) était préfet de la Marne en 1814. Au retour de l'Ile d'Elbe, il rejoignit Napoléon à Lyon et devint son secrétaire, puis alla en mission à Bâle tenter une négociation avec l'empereur d'Autriche. — "Source importante pour le retour de l'île d'Elbe et les Cents Jours, notamment en ce qui concernent les intrigues de Fouché." (Tulard, 551)
P., Les Belles Lettres, Annales littéraires de l'université de Besançon, 1978, fort in-8°, vii-601 pp, un portrait, notes, broché, bon état. Texte dactylographié
"La biographie du général Michaud a été présentée comme thèse de doctorat d'Etat à l'Université de Besançon par Robert Fonville, conseiller maître honoraire à la Cour des Comptes. Le général Michaud était bien oublié, néanmoins l'auteur a trouvé beaucoup de renseignements sur lui aux archives de la guerre et dans les papiers de la famille. Né à La Chaux-Neuve (Doubs) en 1751, Michaud fut d'abord soldat aux chasseurs du Gévaudan, en 1780. Comme Davout, il fut élu lieutenant-colonel d'un bataillon de volontaires en 1791. Comme Davout, Michaud devint vite général, et en l'an II combattit à l'armée du Rhin, qu'il commanda même à titre provisoire. Mais la s'arrêtent les ressemblances. Michaud n'arriva en effet jamais à un commandement important. Sous le Directoire, il servit à l'armée d'Angleterre, qu'il commanda encore par intérim. Pendant l'Empire il commanda enfin la petite armée de Hollande, puis servit à Magdebourg et à Dantzig. L'auteur estime que ce sont les idées « jacobines » de Michaud qui entravèrent sa carrière. II manquait aussi d'esprit d'intrigue..." (Jacques Godechot, Revue historique, 1981)