8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Le Portulan, 1948 in-8°, 549 pp, biblio, reliure demi-basane verte, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. conservée (rel. de l'époque), dos lég. épidermé, bon état
Par Albéric Varenne, pseudonyme de Jacques Laurent. — Lié à l'Action française avant la guerre, avec des attaches familiales cagoulardes, Jacques Laurent publie en 1947 « Caroline chérie » sous le pseudonyme de Cecil Saint-Laurent ; il perce en 1951 à la Table Ronde, sous l'égide de François Mauriac. « Quand la France occupait l'Europe » fait à dessein ressembler l'Europe napoléonienne à l'Europe hitlérienne. — "Le livre est essentiellement, résolument anecdotique. Il extrait d'une centaine de Mémoires et Souvenirs les détails caractéristiques de l'occupation française, avec le souci constant, hélas, de les rapprocher des scènes analogues que nous avons vécues hier lors de l'occupation allemande. La leçon est qu'il n'y a pas de bons ou de mauvais occupants, que toutes les occupations militaires se valent et reproduisent les mêmes spectacles dégradants pour la personnalité humaine. C'est vite dit, sinon inexact. En tous cas, « quand la France occupait l'Europe », le continent n'a pas été témoin seulement de pillages et de massacres. Les armées de la République et de l'Empire ont porté dans toute l'Europe, « sans y prendre garde, comme disait Péguy, les idées de liberté et d'égalité dans les fontes de leurs lanciers, dans les cantines de leurs vivandières... » C'est ce lent cheminement qu'A. Varenne ne nous montre pas." (Jacques Godechot, Annales ESC, 1951)
P., Dufey, 1835 4 vol. in-8°, 392, 432, 406 et 418 pp, reliures demi-veau fauve, dos lisses avec titre, tomaison, doubles filets et palette dorés (rel. de l'époque), bon état. Rare
Edition originale de cet ouvrage estimé et peu commun. Guillaume de Vaudoncourt (1772-1845) est un général qui servit pendant les campagnes de la Révolution et de l’Empire dans l'armée du Royaume d'Italie ; à la seconde Restauration, il se réfugia à l’étranger et fut condamné à mort par contumace. Il joua un rôle actif lors de la Révolution de 1830. — "Lieutenant général durant les Cent-Jours, Vaudoncourt fut condamné à mort par contumace au second retour des Bourbons. Il se réfugia à Londres, en Belgique, à Munich, auprès du prince Eugène, voyagea en Italie et en Espagne y assista au début de l'intervention française en 1823. Amnistié en 1825 et aussitôt réformé, il combattit dans les rangs des insurgés en juillet 1830." (Bertier et Fierro, 980). — "Le premier volume commence avec l'arrivée de l'auteur à Mons, le 26 octobre 1815. Mais, dès le deuxième chapitre, il donne un « coup d'œil sur les évènements passés » et reprend ses souvenirs au début de l'année 1812. Tout le premier volume fait donc ainsi l'objet de la relation des années 1812, 1813 et 1814. Remarquable témoignage d'un général de brigade de l'armée d'Italie, intelligent et cultivé." (Tulard, 1464) — "Homme cultivé et combattant de la liberté, le général Frédéric Guillaume de Vaudoncourt a laissé ses Mémoires (Quinze années d’un proscrit), dans lesquels il retrace avec talent son itinéraire atypique, celui d’un soldat de la République devenu général de Napoléon, poursuivant sa quête libérale à travers tout le continent."
La Vouivre, 1999 in-8° carré, xiv-146 pp, édition de Thierry Rouillard, texte sur 2 colonnes, 2 cartes hors texte, index, broché, bon état
L’ensemble des textes présentés gravitent autour de la bataille de Baylen et du général Vedel. Cette bataille donna lieu à la première capitulation des armées napoléoniennes et marqua un tournant dans l’histoire de l’Empire. Ce général fut l’un des acteurs les plus critiqués par les contemporains et les historiens de la campagne. Il était donc important de faire connaître sa version de ces événements. Avec les textes de Vedel sont réunis quelques témoignages significatifs qui couvrent les débuts de la campagne et se prolongent jusqu’aux évasions des pontons espagnols : Souvenirs d’Espagne, de Jean-Baptiste Chevillard, Relation de ma captivité en Espagne en 1808-1809 et 1810, de Louis Demanche, et Souvenirs sur Baylen, d’Henry de Montgardé.
P., Fayard frères, s.d. (1900) in-12, 323 pp, reliure demi-basane mordorée, dos à 4 nerfs, pièces d'auteur et de titre basane carmin et noire (rel. de l'époque), coiffes frottées, pt accroc à la coiffe sup., bon état. Rare
Première série, seule parue. L'auteur, historien militaire réputé et collaborateur du Temps, souhaite rendre hommage aux Allemands qui ont « vaillamment combattu sous nos drapeaux, dans les guerres du premier Empire ». Il s'appuie sur des mémoires militaires allemands relatifs aux campagnes de 1805 à 1809 : Les alliés allemands de la France sous l’Empire ; Campagne de 1805 ; Campagnes de 1806-1807 ; Opérations en Silésie ; 1809 ; Opérations dans le Tyrol. Il a publié, sous son nom ou sous le pseudonyme de P. de Pardiellan, plusieurs ouvrages militaires et historiques concernant surtout l'Allemagne et ses armées.
Albatros, 1977, in-8°, 201 pp, 8 pl. de gravures et fac-similés hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Voici, après deux siècles, la première biographie du père de Napoléon, personnage étrange et attachant, passé sans le savoir à côté du plus grand spectacle de l'Histoire qu'il a si fort contribué pourtant à mettre en place. Entièrement réalisé à partir de documents originaux conservés aux Archives de Corse, l'ouvrage est suivi de la publication du "Livre de Raison" de Charles Bonaparte, encore inédit. Le texte proposé, dû à l'un des meilleurs historiens actuels de la Corse, offre à notre curiosité un tableau précis de la vie ajaccienne à la veille de la Révolution, ajoute un personnage inconnu à la galerie des Bonaparte et éclaire d'une façon tout à fait nouvelle le milieu familial et les jeunes années de l'Empereur.
Editions Universitaires, s.d. (v. 1960) pt in-8°, 85 pp, 12 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Perrin, 2017 gr. in-8°, 439 pp, 8 pl. d'illustrations en couleurs hors texte, notes, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le véritable portrait de la souveraine la moins connue et la plus détestée de l'histoire du Premier Empire. A l'instar de sa tante Marie-Antoinette, Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine a été victime de sa légende noire. En 1810, son mariage avec Napoléon fait d'elle le symbole de la paix fragile entre la France et l'Autriche. Mère de l'héritier du trône impérial, elle soutient Napoléon malgré ses premières défaites. Pourtant, dès 1814, lorsqu'elle refuse de rejoindre son mari à l'île d'Elbe, le regard change et l'épouse modèle se transforme en traîtresse. Depuis lors, elle passe pour une femme égoïste, futile, infidèle et nymphomane. En s'appuyant sur des archives inédites, Charles-Eloi Vial s'applique avec talent à restituer la personnalité de cette princesse cultivée au tempérament d'artiste, dévouée à sa famille et à ses enfants. Devenue duchesse de Parme grâce au soutien des Alliés, elle joue aussi un rôle majeur sur l'échiquier diplomatique européen pendant trois décennies. Au fil des pages, nous découvrons ainsi un destin hors du commun et une personnalité ignorée, révélée par un historien d'envergure.
Perrin, 2017 gr. in-8°, 431 pp, notes, sources, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Exemplaire d'épreuves non corrigées réservé à la presse
Le véritable portrait de la souveraine la moins connue et la plus détestée de l'histoire du Premier Empire. A l'instar de sa tante Marie-Antoinette, Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine a été victime de sa légende noire. En 1810, son mariage avec Napoléon fait d'elle le symbole de la paix fragile entre la France et l'Autriche. Mère de l'héritier du trône impérial, elle soutient Napoléon malgré ses premières défaites. Pourtant, dès 1814, lorsqu'elle refuse de rejoindre son mari à l'île d'Elbe, le regard change et l'épouse modèle se transforme en traîtresse. Depuis lors, elle passe pour une femme égoïste, futile, infidèle et nymphomane. En s'appuyant sur des archives inédites, Charles-Eloi Vial s'applique avec talent à restituer la personnalité de cette princesse cultivée au tempérament d'artiste, dévouée à sa famille et à ses enfants. Devenue duchesse de Parme grâce au soutien des Alliés, elle joue aussi un rôle majeur sur l'échiquier diplomatique européen pendant trois décennies. Au fil des pages, nous découvrons ainsi un destin hors du commun et une personnalité ignorée, révélée par un historien d'envergure.
Perrin, 1908, fort in-8°, 437 pp, 12 gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
"En 1908, Pierre Vialles, un historien montpelliérain qui a déjà fait paraître un ouvrage sur la cour des Comptes de Montpellier, publie cette biographie importante. L'auteur a disposé de documents inédits sur sa carrière à Montpellier. Il insiste aussi sur le rôle de chef d'Etat qu'a tenu Cambacérès en 1794 et 1795." (Laurence Chatel de Brancion) — "L'œuvre de M. P. Vialles est solide, exacte, intéressante. Il nous fait mieux connaître l'intéressante figure de ce petit conseiller à la Cour des Aides de Montpellier que la Révolution porta jusqu'aux plus hautes charges de l'Etat. On a coutume de l'y voir briller au second rang, comme second consul ou archi-chancelier de l'Empire. L'un des mérites de ce livre est de nous rappeler que Cambacérès sut occuper dignement le premier rang, puisqu'il fut, depuis Thermidor jusqu'à la fin de la période conventionnelle, le véritable chef du gouvernement, comme président des Comités de législation, de sûreté générale et de salut public. Le livre de M. V. mérite plus particulièrement d'être signalé ici pour le long chapitre (pp. 12-66) consacré à la vie de Cambacérès à Montpellier jusqu'au début de la Révolution. On y trouve de précieux détails sur l'administration municipale du père de Cambacérès, qui fut maire de Montpellier durant de longues années (1753-1756 et 1761-1778), et sur la célèbre querelle de la Cour des Aides et des Etats de Languedoc. On a l'impression que dans ces conflits entre la noblesse terrienne, la noblesse de robe et la noblesse administrative doit résider la cause déterminante qui fit, dès les premiers jours de 1789, de hardis révolutionnaires d'hommes aussi éminemment modérés et amis de l'ordre que le président Bonnier ou le conseiller Cambacérès..." (L.-J. Thomas, Annales du Midi, 1910) — "M. Vialles a écrit un livre consciencieux, intéressant, souvent même amusant, et par certains endroits légérement scabreux, sur celui qui fut le grand jurisconsulte de la Convention, le second consul de la République et l'archichancelier de l'Empire. La tâche était rendue difficile par la disparition de documents importants tels le dossier Cambacérès qui a existé dans les papiers de la police générale jusqu'en 1814, et la collection des lettres que l'archichancelier envoyait quotidiennement à l'Empereur absent, et qu'il semble avoir brûlées dans la nuit du 29 au 30 mars 1814, avant de partir pour Blois avec Marie-Louise. Quarante et une de ces intéressantes lettres envoyées par Cambacérès à Napoléon pendant la campagne de France, du 25 janvier au 28 février 1814, échappées au feu et conservées aux Archives nationales, ont été réimprimées en annexe par M. Vialles." (André Fribourg, Revue de synthèse historique, 1908)
PUF, 1936-1947, 2 vol. pt in-8°, lxxii-421 et cviii-357 pp, avant-propos de S. Charléty, biblio, index, reliures demi-basane noire à coins, dos à 4 nerfs guillochés, titres dorés, signets (rel. de l'époque), dos lég. frottés, bon état (Coll. Clio)
"Le deux volumes préludent à l'exposé des faits par de longs commentaires historiographiques et bibliographiques (sources manuscrites, imprimées, ouvrages modernes). Il m'a rarement été donné de lire matière aussi complexe et ingrate sous une forme aussi attrayante et riche en aperçus de tous genres. M. Villat domine la littérature gigantesque de son sujet. Pour la France, tout au moins, je crois bien que, virtuellement, aucun texte – et il les cite par centaines et centaines – n'a échappé à son analyse. Chaque chapitre de l'ouvrage comprend un exposé général et objectif des faits, en texte serré. Le chapitre terminé, M. Villat développe un jeu de notes qui poursuit un triple but : commenter les sources, établir la bibliographie de chaque thème, mettre au point l'état des questions controversées. La manière dont M. Villat s'est acquitté de ce triple devoir m'a littéralement émerveillé. Redisons-le : l'auteur joue de son sujet en virtuose et commente sa littérature avec tant de verve et de savoir que la lecture de ces nombreuses pages de pure érudition devient un régal. Une ombre à ce tableau cependant. Pour ne pas enfler démesurément ses volumes, M. Villat a laissé imprimer ses « notes » en caractères millimétriques. Leur lecture procurera infailliblement d'ici peu une importante clientèle d'escholiers aux opticiens et aux oculistes..." (Frans van Kalken, Revue belge de philologie et d'histoire, 1937) — "... M. Villat excelle à faire d'une analyse bibliographique quelque chose de vivant et d'intéressant en soi. De chaque ouvrage il dégage avec art les lignes directrices, les parties originales. Il évite à merveille l'aridité ou la sécheresse dans ce difficile travail critique, qu'il rend d'un bout à l'autre extrêmement attachant. (...) Un volume où les étudiants ne seront pas seuls à s'instruire et à trouver de précieux instruments, des mises au point remarquables et bien des suggestions." (A. Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, 1938)
PUF, 1940-1942, 2 vol. pt in-8°, lxxii-421 et cviii-357 pp, 1er volume dans la reliure pleine toile bleue de l'éditeur, titres dorés au dos, 2ème volume broché, bon état (Coll. Clio)
"Le deux volumes préludent à l'exposé des faits par de longs commentaires historiographiques et bibliographiques (sources manuscrites, imprimées, ouvrages modernes). Il m'a rarement été donné de lire matière aussi complexe et ingrate sous une forme aussi attrayante et riche en aperçus de tous genres. M. Villat domine la littérature gigantesque de son sujet. Pour la France, tout au moins, je crois bien que, virtuellement, aucun texte – et il les cite par centaines et centaines – n'a échappé à son analyse. Chaque chapitre de l'ouvrage comprend un exposé général et objectif des faits, en texte serré. Le chapitre terminé, M. Villat développe un jeu de notes qui poursuit un triple but : commenter les sources, établir la bibliographie de chaque thème, mettre au point l'état des questions controversées. La manière dont M. Villat s'est acquitté de ce triple devoir m'a littéralement émerveillé. Redisons-le : l'auteur joue de son sujet en virtuose et commente sa littérature avec tant de verve et de savoir que la lecture de ces nombreuses pages de pure érudition devient un régal. Une ombre à ce tableau cependant. Pour ne pas enfler démesurément ses volumes, M. Villat a laissé imprimer ses « notes » en caractères millimétriques. Leur lecture procurera infailliblement d'ici peu une importante clientèle d'escholiers aux opticiens et aux oculistes..." (Frans van Kalken, Revue belge de philologie et d'histoire, 1937) — "... M. Villat excelle à faire d'une analyse bibliographique quelque chose de vivant et d'intéressant en soi. De chaque ouvrage il dégage avec art les lignes directrices, les parties originales. Il évite à merveille l'aridité ou la sécheresse dans ce difficile travail critique, qu'il rend d'un bout à l'autre extrêmement attachant. (...) Un volume où les étudiants ne seront pas seuls à s'instruire et à trouver de précieux instruments, des mises au point remarquables et bien des suggestions." (A. Latreille, Revue d'histoire de l'Église de France, 1938)
Flammarion, 1969 in-8°, 418 pp, biblio, index, cart. éditeur, jaquette, bon état
Excellent essai consacré aux « Idéologues, cette vermine... » ainsi que Napoléon appelait ces opposants. — "Les oppositions à Napoléon furent diverses et sans cesse renaissantes. Celle qui est au centre de ces pages est celle des « idéologues », des disciples des Encyclopédistes, de la « société d'Auteuil ». Ils commencèrent par approuver le Coup d'Etat de brumaire, mais s'éloignèrent de plus en plus de l'empereur à mesure que son gouvernement devenait plus dictatorial. A l'Institut, au Tribunat, au Sénat, ils défendirent, autant qu'ils le purent les principes démocratiques. On trouvera aussi un aperçu, mais bien court, des conspirations militaires et royalistes, ainsi qu'un exposé de l'action de Mme de Staël. Cette confrontation est assez neuve." (E. Tesson, Etudes, 1969) — C'est toute l'intelligence française qui fut réfractaire à la dictature de Napoléon Bonaparte, après avoir espéré en lui et approuvé le Dix-Huit Brumaire. Héritiers des Encyclopédistes, ayant survécu à la terreur, les républicains de la "Société d'Auteuil" et de l'institut défendirent les principes de 89 au Tribunat dont ils se firent exclure et maintinrent au sein du Sénat la continuité d'une contestation. On trouvera ici les vissicitudes de la résistance trop méconnue de ces "Idéologues", perpétuelle obsession de l'Empereur, les épisodes de la résistance militaire, un aperçu des conspirations royalistes, les péripéties de l'action de Madame de Staël attisant à travers l'Europe les ressentiments contre le "Tyran", enfin les soulèvements des nations prétendument libérées par lui et distribuées à sa famille. Confrontation en somme, de la politique napoléonienne avec l'idéal démocratique : l'auteur du Code Civil n'a-t-il pas bâillonné la presse et rétabli l'esclavage des Noirs ? Ce fils de maquisards corses qui voulut s'emparer du monde n'avait-il pas eu d'abord qu'une passion, la liberté de son île ? Un survol, sous cet angle, de cette prodigieuse aventure, n'avait pas encore été tenté.
P., Didier, 1854 in-8°, 494 pp, reliure demi-chagrin vert, dos à 5 nerfs filetés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état. Edition originale
Biographie du comte Louis de Narbonne, ministre du roi Louis XVI sous l'Assemblée Législative, et aide de camp de l'Empereur Napoléon en 1812. C'est surtout la période napoléonienne qui est étudiée. Un deuxième volume a été publié deux ans plus tard, consacré aux Cent-Jours, tels que Villemain les vécut à Paris. — "Le premier volume intéresse la vie universitaire, notamment l'Ecole normale supérieure. Abel-François Villemain (1791-1870) était secrétaire de Narbonne qui fut l'un des confidents de Napoléon à son apogée. Il rapporte en les arrangeant quant à la forme, les propos de l'Empereur à la veille de l'expédition de Russie. Ces souvenirs constituent une source de premier ordre pour les dernières années de l'Empire." (Tulard, 1491)
P., Didier et Cie, 1855-1856 2 vol. in-8°, 494 et 538 pp, mention de 5e édition (1856) au tome I, notes et pièces justificatives, brochés, qqs rousseurs éparses, bon état. Un précédent lecteur a recopié au stylo l'opinion de Sainte-Beuve sur l'ouvrage (Causeries du lundi, tome 11, p. 489) au verso de la page de titre du tome I
Mémoires sur la période révolutionnaire et impériale (1789-1815), par le secrétaire du comte de Narbonne, ancien ministre du roi Louis XVI sous l'Assemblée Législative, puis aide de camp de l'Empereur Napoléon en 1812, dont l'auteur avait obtenu la protection. On trouvera rapportée dans le premier volume la fameuse conversation où Napoléon expose à Narbonne son grand dessein. — "Le premier volume intéresse la vie universitaire, notamment l'Ecole normale supérieure. Abel-François Villemain (1791-1870) était secrétaire de Narbonne qui fut l'un des confidents de Napoléon à son apogée. Il rapporte en les arrangeant quant à la forme, les propos de l'Empereur à la veille de l'expédition de Russie. Le deuxième tome concerne les Cent-Jours. Ces souvenirs constituent une source de premier ordre pour les dernières années de l'Empire." (Tulard, 1491)
Perrin, 2002 fort in-8°, 634 pp, 16 pl. de gravures en couleurs hors texte, 7 cartes, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, bon état (Grand Prix de la Fondation Napoléon et prix des Ambassadeurs)
A travers le Napoléon de la fin, ce livre raconte une des périodes les plus riches de notre histoire. Tout commence en 1814 avec les adieux de Fontainebleau. Trahi, abandonné, Napoléon découvre sur le chemin de l'exil la haine et l'humiliation. L'île d'Elbe devient le refuge où cet homme blessé panse ses plaies et médite sur sa chute avant de tenter le pari fou du retour. Le 1er mars 1815 commence l'extraordinaire aventure du vol de l'Aigle. De clocher en clocher, acclamé par le peuple et l'armée, l'Empereur reconquiert son trône sans tirer un coup de fusil. Mais déjà le piège se referme : l'Europe le condamne et les notables s'éloignent. Entre une dictature aux relents révolutionnaires et un pacte libéral, il hésite avant de donner une constitution qui ne satisfait personne puisqu'elle lui aliène le peuple sans lui rallier les élites. Seul, dépouillé de son mystère impérial, Napoléon joue le tout pour le tout en s'en remettant au verdict du champ de bataille. Ouverte en fanfare, la titanesque campagne de Belgique trouve son dénouement cruel à Waterloo...
P., Guy Le Prat, 1945, 2 vol. in-12, 243 et 251 pp, 8 pl. de gravures hors texte, index, brochés, bon état (Coll. Jadis et Naguère)
Mémoires très plaisants, de première importance pour la petite et la grande histoire de la première moitié du 19e siècle, documentation vivante sur la fin de l'Empire, la Restauration, et le début du Second Empire. — "Docteur en médecine, Louis-Désiré Véron (1798-1867) souhaitait devenir le mémorialiste de Paris au XIXe siècle, dans la lignée de L'Estoile et de Barbier. Rédacteur à "La Quotidienne" en 1828, fondateur de la "Revue de Paris" en 1829, il consacre près de la moitié de ses mémoires à la fin de l'Empire et à la Restauration. On y trouve de nombreux portraits d'hommes politiques ou de lettres, d'artistes, de médecin, de très nombreuses anecdotes. Ces mémoires représentent bien la mentalité de la bourgeoisie du temps." (Bertier, 986 ; Tulard, 1476 ; Vicaire VII, 1019)
JC Lattès, 1986, gr. in-8°, 545 pp, 23 gravures sur 8 pl. hors texte, chronologie, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Née avant la Révolution et morte sous la présidence du futur Napoléon III, Juliette Récamier, la Belle des Belles, est la pure incarnation de l'intelligence et du charme féminins. Par sa beauté, son raffinement, son sens de l'amitié, elle sut, tout au long de sa vie, rassembler ce que l'Europe comptait de mérites politiques, artistiques, littéraires et faire de son salon un lieu d'échange d'une qualité inégalée. Riche, avenante, d'une élégance discrète, vouée au blanc, Juliette connaît très tôt la renommée. Mariée à 15 ans, sa relation purement affectueuse avec le banquier Récamier, dont elle apprendra qu'il est son père, fait d'elle une femme célébrée sinon heureuse. Elle règne sur le Paris consulaire mais, sous l'Empire, elle lutte inlassablement en faveur de ses amis opposants au régime, notamment Mme de Staël et Benjamin Constant. Elle ne faiblit jamais et sa fidélité aux proscrits lui vaudra les rigueurs de l'exil. Sous la Restauration et la monarchie de Juillet, son rayonnement s'étend sur la brillante société qui se retrouve chez elle, à l'Abbaye-aux-Bois. Elle encourage la création et favorise l'éclosion de la pépinière Romantique, sous l'égide de Chateaubriand, qu'elle a su s'attacher et avec lequel elle forme, pendant trente ans, un couple éblouissant, légendaire : il la fera entrer dans l'immortalité en lui consacrant des pages inoubliables des Mémoires d'outre-tombe. — "Celle qui fut la star de son temps méritait ce livre passionnant et peut-être définitif qui fait revivre toute une époque." (Jean d'Ormesson)
P., Emile Lechevalier, 1894 gr. in-8°, 28 pp, reliure pleine toile verte, dos lisse, titres dorés, bon état
la bibliographie d'Alberto Lumbroso (Essai d'une bibliographie raisonnée pour servir à l'histoire de l'époque napoléonienne, Modène, 1894).
Honoré Champion, 2001 gr. in-8°, 292 pp, reliure pleine toile bleu-ciel de l'éditeur, bon état
Joseph Noël de la Morinière fut journaliste, agent de renseignements ou Inspecteur général des Pêches de France : un jeune bourgeois à talents puis un honnête homme ordinaire. Mais il a été aussi un polygraphe fécond dont l'oeuvre témoigne des mutations ou des pesanteurs de la culture, de la sensibilité et des modes de pensée de la société française de cette époque.
Editions Trois-Pistoles, 1997 in-8°, 353 pp, 40 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Ben Weider retrace ici la vie et l'oeuvre d'un homme qui a modelé la France moderne, promulgué un important Code de lois, fondé un ordre prestigieux, imaginé une politique de libéralisme religieux et jeté les bases de l'Europe unie. Il s'agit d'un ouvrage essentiel, non seulement pour la compréhension du XIXe siècle mais pour celle de l'épogue tumultueuse dans laquelle nous vivons. (L'Editeur)
Laffont, 1982 in-8°, 284 pp, préface de Jean Boisson, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, bon état
Qui a tué Napoléon ? A Sainte-Hélène, l'Empereur n'est pas mort d'un cancer : il a été empoisonné à l'arsenic... Cette révélation sensationnelle est fondée sur les recherches d'un médecin suédois, expert en toxicologie : vingt ans d'enquête l'ont conduit à cette certitude. Et il désigne le coupable : un fidèle au-dessus de tout soupçon. C'est l'histoire de ce crime et de sa découverte que racontent ici Ben Weider et David Hapgood...
Laffont, 1982 gr. in-8°, 284 pp, préface de Jean Boisson, 8 pl. de gravures hors texte, broché, couv. illustrée, état correct
Qui a tué Napoléon ? A Sainte-Hélène, l'Empereur n'est pas mort d'un cancer : il a été empoisonné à l'arsenic... Cette révélation sensationnelle est fondée sur les recherches d'un médecin suédois, expert en toxicologie : vingt ans d'enquête l'ont conduit à cette certitude. Et il désigne le coupable : un fidèle au-dessus de tout soupçon. C'est l'histoire de ce crime et de sa découverte que racontent ici Ben Weider et David Hapgood...
Plon, 1888 gr. in-8°, ii-498 pp, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), manque angulaire sur les 3 dernières pages sans atteinte au texte, bon état
L'enlèvement d'Ettenheim et l'exécution de Vincennes. Louis Antoine de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, petit-fils du prince de Condé, lié aux émigrés royalistes et soupçonné d'implication dans la conspiration de Georges Cadoudal, fut enlevé sur le territoire de l'électorat de Bade à la suite d'une opération de la police secrète dirigée par Savary et menée par le général Ordener. Le prince est jugé sommairement et exécuté dans les fossés du château de Vincennes, le 21 mars 1804. Remarquable étude réalisée notamment à l'aide d'une correspondance inédite du duc d'Enghien.
Plon, 1893 gr. in-8°, iv-427 pp, 2 portraits hors texte d'après Gérard, reliure demi-chagrin fauve à coins, dos à 5 nerfs filetés, titres et fleurons dorés, filets dorés sur les plats, tête dorée (rel. de l'époque), bon état
"En étudiant dans ses diverses phases l'affaire Ney, du 7 mars au 7 décembre 1815, M. Welschinger a écrit une page d'histoire générale, du plus puissant intérêt. Louis XVIII, Talleyrand, Fouché, le duc de Richelieu, Wellington, et derrière eux la foule des étrangers et des ultras, y figurent unis contre son héros dans une coalition meurtrière. Ce récit, très vivant et très documenté, est écrit d'un bout à l'autre sur le ton du plaidoyer. L'auteur met en lumière, dans ce procès, « l'impatience des juges, l'àpreté fougueuse du procureur général, l'abus fait par le chancelier de son pouvoir discrétionnaire, l'interdiction de plaider à fond les moyens importants » ; il indique mieux qu'on ne l'avait fait jusqu'ici comment l'Europe victorieuse s'acharna à la perte du vaincu de Waterloo, à son exécution par des mains françaises ; enfin dans le chapitre intitulé « La faute », il apprécie de haut, en invoquant avec à-propos les précédents de Condé et de Turenne, ce que la sentence des pairs de 1815 a appelé la « haute trahison » de Ney." (Revue des lectures)