8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Oxford University Press, 1989, fort in-12, xlii-501-527 pp, chronologie, biblio, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
I. The Bastille ; II. The Constitution (la Constituante) ; III. The Guillotine. — Par Thomas Carlyle (1795-1881), écrivain, satiriste et historien écossais, dont les écrits eurent une très forte influence durant l'époque victorienne. — "Plusieurs études ont souligné la popularité et l'influence de la Révolution française de Thomas Carlyle. Paru pour la première fois en 1837, réédité à de nombreuses reprises, tiré à des dizaines de milliers d'exemplaires, ce récit a été la représentation dominante de la Révolution française en Grande-Bretagne pendant tout le XIXe siècle, et au-delà. L'ouvrage porte la marque du changement de perspective opéré pendant la décennie qui a précédé sa publication : le « souffle » de la Révolution y est rendu. Mais le peuple, la populace, y sont violents voire féroces, contribuant ainsi à entretenir un stéréotype britannique du XIXe siècle qui opposait le pacifisme du peuple anglais à la brutalité des Français. Et le jacobinisme est fustigé par une histoire dont le premier héros est Mirabeau." (Fabrice Bensimon, L'écho de la Révolution française dans la Grande-Bretagne du XIXe siècle, 2005)
P., Librairie S. Pitrat, 1888, in-12, 322 pp, 3 portraits, broché, bon état
Le Grand Carnot (Lazare Carnot)). La seconde génération (Hippolyte Carnot). Le Président de la République (Sadi Carnot).
Félix Alcan, s.d. (1897), in-12, xv-359 pp, nouvelle édition, reliure demi-chagrin bleu-nuit, dos à 4 faux-nerfs, titres et caissons dorés, encadrements à froid sur les plats, fer doré de la ville de Paris au 1er plat, tranches dorées (rel. de l'époque), bon état
P., Baudouin Frères, 1824, in-8°, xxviii-394 pp, un portrait gravé en frontispice, un fac-similé dépliant hors texte, reliure demi-basane havane, dos lisse avec filets dorés, pièces de titre et d'auteur basane noire, tranches mouchetées (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, dos lég. frotté, bon état (Coll. des Mémoires relatifs à la Révolution française). Edition originale
Il ne s'agit pas de mémoires écrits par Carnot, mais d'une biographie tirée des documents qu'il a laissés. (Tulard, 276)
P., Pagnerre, 1861-1864, 4 vol. in-8°, 592 et 640 pp, un portrait gravé de Lazare Carnot en frontispice du premier volume (qqs rousseurs), reliures pleine toile écrue, dos lisse, pièces de titre basane carmin, couvertures conservées (rel. postérieures), qqs marques au crayon en marges, bon état (Fierro, 270 ; Tulard, 276)
Mémoires sur [Lazare] Carnot, par son fils [Hippolyte]. Edition originale en 2 tomes et 4 volumes : Tome premier (première partie), tome premier (seconde partie), tome second (première partie), et tome second (deuxième partie). Pagination continue par tome. — Un témoignage de premier ordre sur “l'organisateur de la victoire” (1753-1823). — "Ce ne sont pas des mémoires, mais des biographies à partir des papiers laissés par Carnot et de témoignages de contemporains. La Révolution occupe tout le tome 1 et le tiers du second." (Fierro, 270)
Hachette, 1912, in-12, vi-105 pp, 6 gravures hors texte, broché, dos et 2e plat manquant, intérieur propre, état correct, envoi a.s.
Picard, 1947, in-8°, 324 pp, index, broché, bon état
"Bienvenue sera la réédition du Manuel pratique pour l'étude de la Révolution Française, paru en 1912 et depuis longtemps épuisé. Réédition ou plutôt nouvelle édition mise à jour. Cette nouvelle édition du Manuel, outre des renseignements mis à jour sur les sources (manuscrits et imprimés), les travaux, les instruments de travail courant, ainsi que sur l'organisation du travail (organismes administratifs, sociétés, périodiques et collections), outre des appendices de documentation et d'orientation des recherches locales, ou biographiques, comporte, en particulier, un historique des études sur la Révolution, et des réflexions et suggestions finales de l'historien des Massacres de Septembre, fruit d'une longue expérience. « Où en sommes-nous ? » se demande-t-il en manière de conclusion. Et il conclut : « Presque tout est à faire ou à refaire... », en matière d'histoire économique et sociale, par exemple, ce qui ne veut pas dire, pourtant, que l'histoire politique, pendant si longtemps objet à peu près exclusif de l'attention des historiens, puisse être considérée comme mise au point, même provisoirement. On ne cesse de polémiquer sur la Terreur, observe, en effet, P. Caron... Il remarque aussi que le mode de présentation des exposés est devenu nettement inférieur à ce qu'il était récemment encore ; il réclame pour tous des références et des index. Cette vigoureuse critique n'est certes pas pour déplaire aux Annales. Refaire « le Caron » s'imposait : il faut donc remercier M. Caron de s'y être « attelé » et de nous procurer aujourd'hui un instrument de travail vraiment pratique, selon son titre. J'ai personnellement trop de reconnaissance envers l'édition de 1912 qui m'initia à l'histoire révolutionnaire pour ne pas saluer aujourd'hui une résurrection infiniment précieuse pour les chercheurs de demain." (P. Leulliot, Annales ESC, 1949) — "Cet ouvrage, d'une clarté et d'une netteté irréprochables, d'une méthode rigoureuse, rendra de vrais services aux érudits et aux historiens." (Em. Sévestre)
La Table Ronde, 1947, in-8°, 384 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, bon état (Grand Prix Gobert de l'Académie française 1948), envoi a.s.
Un bon travail d'historien, s'appuyant principalement sur les écrits de Carnot (1753-1823). Mathématicien, physicien, général et homme politique, membre de la Convention nationale et du Comité de salut public, il fut celui qui sauva la France et qui mis en place la structure militaire que Bonaparte utilisera et perfectionnera par la suite. Il est surnommé « L'Organisateur de la Victoire » ou « Le Grand Carnot ». Le livre fait ressortir la force de travail, la rigueur et le sens de l'organisation de Lazare Carnot.
P., Ernest Leroux, 1899, gr. in-8°, 16 pp, broché, couv. à rabats brunie, état correct. Rare
Editions littéraires artistiques, 1943, pt in-8°, 333 pp, biblio, broché, bon état. Edition originale
Publié en 1943, un ouvrage entièrement consacré à l'action néfaste des Anglais, des Francs-maçons et des sociétés secrètes pendant la Révolution. — "Cet ouvrage nous change des poncifs habituels sur les « grands ancêtres ». C'est moins une histoire des faits qu'une histoire des origines intellectuelles de la Révolution. Ces pages très objectives et fort bien documentées nous prouvent que les événements qui se déroulèrent à partir de 1789 ont été le résultat d'une action lente et méthodique de l'Angleterre décidée à abattre la seule puissance capable alors de lui tenir tête en Europe et le régime, fondement de cette puissance. L'influence maçonnique de la Grande Loge d'Angleterre fut le moyen employé, et philosophes et encyclopédistes furent les agents plus ou moins conscients de cette désagrégation. Un livre qu'il faut lire." (La Gerbe, rubrique « D'un livre à l'autre » du 16 mars 1944)
SFELT, 1950, in-8°, 301 pp, une gravure en frontispice, sources et biblio, broché, annotations stylo sur 3 pp, bon état
Hachette, 1938, in-8°, 253 pp, biblio, reliure demi-basane marron glacé à bandes, dos lisse avec titres et fleuron doré, couv. illustrée conservée, bon état
Thérésia Cabarrus (1773-1835), épouse d'un marquis d'assez fraîche date et fille d'un banquier espagnol comte de plus fraîche date encore (1789), compagne de Tallien venu contrôler Bordeaux au nom de la politique du Comité de Salut public, puis maîtresse du banquier Ouvrard et merveilleuse en vue avant de finir princesse de Chimay, incarne « la femme manquante », celle qui se situe précisément au coeur de configurations de pouvoir... (Maité Bouyssy)
Club du Livre d'Histoire, 1957, in-8°, [18]-174 pp, 8 gravures hors texte, reliure demi-basane bordeaux éditeur, sous emboîtage
"Lenotre avait coutume de dire que la question Louis XVII est un étrange sujet qui se retournait comme une peau d'anguille ! M. André Castelot en a fait l'expérience puisque la conclusion de son présent ouvrage est exactement contraire à celle de l'étude qu'il avait naguère publiée sur la même énigme. Pour lui, il ne fait plus de doute que le dauphin a été empoisonné sur les ordres du Comité de Sûreté générale par un certain Sigault, dit Brutus. On sait, d'autre part, que l'exhumation récente du corps du fameux horloger prussien a permis une expertise dont on connaît les résultats : Naundorff n'était pas Louis XVII. Saluons ici la bonne foi et la probité intellectuelle d'un historien tel que Castelot et gardons précieusement son dernier Louis XVII en attendant d'ouvrir le volumineux ouvrage qu'il vient de consacrer à Marie-Antoinette." (Bernard Simiot, Hommes et mondes, mai 1953)
Bruxelles, Chabassol, 1947, pt in-8°, 316 pp, qqs photos hors texte, un plan, broché, bon état
"Si, juridiquement, le “déchet” humain mort dans la vieille tour des Templiers le 8 juin 1795 était Louis XVII ; il n'en demeure pas moins qu'historiquement les présomptions sont suffisantes pour croire à l'évasion du dauphin. Un chapitre est consacré à l'étude trichoscopique du Dr. Locard." (Parois, 202) — "Dans cet ouvrage, André Castelot évoque la possibilité d'un accord secret et tacite entre la République et les Orléans. Il semble bien que pour la IIIe et la IVe République, I'intérêt majeur supposé de ce dossier ait été de servir d' arme contre les prétentions des Orléans." (J.-J. Courtenay, Le Dossier Rouge, Carnets Louis XVII, 1993)
Rombaldi, Cercle du Bibliophile, 1968, pt in-8°, 252 pp, 17 gravures et une photo de l'auteur, avec un entretien inédit avec l'auteur en avant-propos, tiré sur papier spécial Moulin de Pradelle, reliure percaline blanche illustrée de l'éditeur (le décor de la reliure représente Madame Royale et de dauphin Louis XVII, par Mme Vigée-Lebrun), rhodoïd (lég. abîmé), bon état
Née en 1778 sous les ors de Versailles, Marie-Thérèse Charlotte meurt en 1851 dans la solitude de l'exil, à Frohsdorf. Cette petite-fille d'empereur, fille, soeur, femme et belle-fille de rois, présente la particularité historique sans équivalent d'avoir connu trois règnes, deux républiques et deux empires. Elle est à la fois le trait d'union entre la France d'Ancien Régime et la démocratie qui s'esquisse; le témoin privilégié d'une France en ruine, celle de la Cour, des familles décimées par la Terreur; la chroniqueuse du malheur de l'exil et des espoirs déçus de royauté lorsqu'en 1830, son mari, le fils de Charles X, devient roi l'espace de quelques heures après l'abdication de son père. Madame Royale, c'est une destinée effroyable et grandiose, digne d'inspirer la plume des plus grands écrivains romantiques qui, à la suite de Chateaubriand, en firent l'ange funèbre de ces temps aventureux. Mais, par son inlassable activité politique, par sa volonté de rétablir les Bourbons contre le vent et les marées de l'histoire, elle représente aussi l'un des acteurs majeurs du long drame qui bouleverse l'Europe pendant soixante ans.
Perrin, s.d. (v. 1973), in-8°, 334 pp, 16 pl. de gravures hors texte, sources, reliure skivertex vert empire de l'éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, rhodoïd, bon état
Née en 1778 sous les ors de Versailles, Marie-Thérèse Charlotte meurt en 1851 dans la solitude de l'exil, à Frohsdorf. Cette petite-fille d'empereur, fille, soeur, femme et belle-fille de rois, présente la particularité historique sans équivalent d'avoir connu trois règnes, deux républiques et deux empires. Elle est à la fois le trait d'union entre la France d'Ancien Régime et la démocratie qui s'esquisse; le témoin privilégié d'une France en ruine, celle de la Cour, des familles décimées par la Terreur; la chroniqueuse du malheur de l'exil et des espoirs déçus de royauté lorsqu'en 1830, son mari, le fils de Charles X, devient roi l'espace de quelques heures après l'abdication de son père. Madame Royale, c'est une destinée effroyable et grandiose, digne d'inspirer la plume des plus grands écrivains romantiques qui, à la suite de Chateaubriand, en firent l'ange funèbre de ces temps aventureux. Mais, par son inlassable activité politique, par sa volonté de rétablir les Bourbons contre le vent et les marées de l'histoire, elle représente aussi l'un des acteurs majeurs du long drame qui bouleverse l'Europe pendant soixante ans. — "M. Castelot a pu consulter près de trois cents lettres inédites de la fille de Louis XVI. Cette documentation lui a été précieuse pour pénétrer plus avant dans la vie et la psychologie profonde de la malheureuse princesse. Il apparaît assez clairement, par exemple, que Madame Royale n'a pas toujours été cette femme revêche, maussade, rancunière, qui a si mal servi, sous la Restauration, la cause de la monarchie. Ce ne sont pas tant, semble-t-il, les souvenirs atroces de la Révolution qui l'ont définitivement marquée, que sa demi-captivité à la Hofburg et son union absurde avec le duc d'Angoulême. L'auteur n'a pas éclairé sans doute tous les « secrets » de Madame Royale, à commencer par le « mystère du Temple », mais il nous a donné sur sa douloureuse existence un livre émouvant. On reste confondu en vérité devant une telle accumulation de malheurs. Entre la sévérité à son égard et la compassion, c'est encore la compassion qui, jugement de l'histoire, devra l'emporter. Dans les premières pages du livre, M. Castelot insiste un peu lourdement sur les débuts malheureux de l'union du dauphin et de Marie-Antoinette. Il eût pu s'exprimer de façon plus discrète sans dommage pour la vérité." (Joseph Lecler, Etudes)
Perrin, 1978, in-8°, 574 pp, 16 pl. de gravures hors texte, sources, reliure skivertex vert de l'éditeur, 2 portraits sur les gardes, bon état
"Avec la précision, la clarté, l'érudition et le style très vivant qui ont fait sa renommée, André Castelot nous entraîne à la découverte de l'une des souveraines les plus fascinantes et controversées de l'histoire de France, une reine au destin tragique que seuls la verve et l'art du grand historien pouvaient à ce point magnifier. Puisant dans une immense masse d'archives, de mémoires et de correspondances souvent oubliés, il nous offre un chef-d'oeuvre coloré et passionnant." Constamment rééditée de 1958 à 2009, la Marie-Antoinette d'André Castelot est non seulement le plus grand de ses innombrables succès, mais reste sans doute le best-seller des biographies, toutes époques et tous personnages confondus. Près d'un million d'exemplaires vendus en librairie. On s'accorde pour estimer, malgré le temps qui passe et les nombreuses biographies parues depuis, que celle de Castelot "n'a pas pris une ride".
Amiot-Dumont, 1954, in-8°, 372 pp, 3e édition revue et corrigée, 4 pl. de gravures hors texte, sources, reliure demi-chagrin carmin, dos à 4 nerfs filetés, auteur, titre et symboles révolutionnaires dorés, couv. illustrée conservée (rel. de l'époque), bon état
"Avec la précision, la clarté, l'érudition et le style très vivant qui ont fait sa renommée, André Castelot nous entraîne à la découverte de l'une des souveraines les plus fascinantes et controversées de l'histoire de France, une reine au destin tragique que seuls la verve et l'art du grand historien pouvaient à ce point magnifier. Puisant dans une immense masse d'archives, de mémoires et de correspondances souvent oubliés, il nous offre un chef-d'oeuvre coloré et passionnant."
Lyon, Lardanchet, 1942, in-12, 292 pp, un portrait en frontispice, notes, broché, pt manque au dos, état correct
"M. Louis Caste n'a pas dédaigné de faire œuvre sérieuse. Zélateur, après tant d'autres, du rôle politique de Mirabeau « génie destructeur selon la légende, constructeur selon l'Histoire », il apporte dans sa démonstration toute la foi désirable. Cependant quelque malice tempère, ici ou là, sa connivence avec un personnage dont les comportements orageux attestent plus la vitalité que la moralité..." (Luc Estang, La Croix, 1942)
P., Editions Artistiques Militaires de E. Person, 1892, gr. in-4°, 208 pp, 7 planches d'uniformes en couleurs par le lieutenant Rozat de Mandres (1735 - Orléans-Dragons ; 1763 - Orléans-Dragons, Ordonnance du Comte de Saint-Germain ; 1786 - Orléans-Dragons, Trompette à la livrée d'Orléans ; 1806 - 16e Régiment de Dragons ; 1812 - 16e Régiment de Dragons ; 1831 - 4e Lanciers ; 1870 - 4e Lanciers), reliure pleine toile rouge, pièce de titre chagrin carmin, couv. illustrée en couleurs conservées, qqs rousseurs sur les planches, bon état
Guerre de la Succession de Pologne ; Guerre de la Pragmatique-Sanction ; Guerre de Sept Ans ; Saint-Domingue ; La Vendée, 1794-1795 ; Campagnes de 1796 et 1797, Armée de Sambre-et-Meuse ; Campagnes de 1798 et 1799 ; Campagne de 1800 ; Campagne de 1805 ; Campagnes de 1806-1807 ; Guerre d'Espagne, 1808-1809 ; Guerre d'Espagne, 1810-1813 - Campagne d'Allemagne, 1813 ; Campagne de 1814 ; Campagne de 1815 ; Historique du Régiment qui a formé le 16e Dragons actuel ; Historique du 4e Lanciers de marche ; Etat du 16e Régiment de Dragons au 1er juin 1891.
Pygmalion, 1984, gr. in-8°, 690 pp, 12 pl. de gravures hors texte, sources et biblio, tableaux généalogiques, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Cet important ouvrage, qui retrace les années de jeunesse du roi Louis-Philippe, s'appuie surtout sur les archives de la maison d'Orléans qui, conservées en Angleterre, n'avaient pas encore été utilisées dans l'ensemble par les historiens. L'auteur a eu la bonne fortune d'y retrouver des Mémoires inédits du roi, en quatre tomes manuscrits, de 500 pages environ chacun, dictés par Louis-Philippe et corrigés de sa main. A cette source principale se sont ajoutés le Journal qu'il avait tenu pendant une partie de son séjour en Amérique, des correspondances inédites, etc. Grâce à cette documentation toute nouvelle, Mme Castillon du Perron a pu rectifier certaines vues traditionnelles, notamment sur Philippe-Égalité, sur Dumouriez, sur la bataille de Valmy, etc. En ce qui concerne l'histoire religieuse, on ne trouvera que quelques notations brèves : sur les sentiments de Louis- Philippe, par exemple, qui « jamais, semble-t-il, n'avait connu la véritable espérance en Dieu », peut-être, en partie, à cause de l'éducation puritaine reçue de Mme de Genlis, ou sur sa méfiance à l'égard du clergé : « II ne faut jamais, disait-il, mettre le doigt dans les affaires de l'Église, il y reste ». Le récit, vif, animé, élégant, est manifestement écrit pour le public cultivé." (Revue d'histoire de l'Église de France)
Perrin, 1963, 2 vol. in-8°, 412 et 393 pp, illustrés, bibliographie, reliures d'éditeur et jaquettes illustrées (petite réparation à la jaquette du tome 2, bon état).
"Cet important ouvrage, qui retrace les années de jeunesse du roi Louis-Philippe, s'appuie surtout sur les archives de la maison d'Orléans qui sont en cours de classement et qui, conservées en Angleterre, n'avaient pas encore été utilisées dans l'ensemble par les historiens. L'auteur de ces deux volumes a eu la bonne fortune d'y retrouver des Mémoires inédits du roi, en quatre tomes manuscrits, de 500 pages environ chacun, dictés par Louis-Philippe et corrigés de sa main. A cette source principale se sont ajoutés le Journal qu'il avait tenu pendant une partie de son séjour en Amérique, des correspondances inédites, etc. Grâce à cette documentation toute nouvelle, Mme Castillon du Perron a pu rectifier certaines vues traditionnelles, notamment sur Philippe-Égalité, sur Dumouriez, sur la bataille de Valmy, etc. En ce qui concerne l'histoire religieuse, on ne trouvera que quelques notations brèves : sur les sentiments de Louis- Philippe, par exemple, qui « jamais, semble-t-il, n'avait connu la véritable espérance en Dieu », peut-être, en partie, à cause de l'éducation puritaine reçue de Mme de Genlis (cf. t. I, p. 79-81), ou sur sa méfiance à l'égard du clergé : « II ne faut jamais, disait-il, mettre le doigt dans les affaires de l'Église, il y reste ». Le récit, vif, animé, élégant, est manifestement écrit pour le public cultivé." (Revue d'histoire de l'Église de France, 1964)
P., Del Duca, 1963, in-8°, 269 pp, biblio, broché, jaquette illustrée (lég. défraîchie), bon état (Coll. Les grandes conspirations de l'Histoire)
Fayard, 1986, in-8°, 596 pp, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La Révolution aurait-elle pu prendre un tour différent et aboutir à une rénovation de l'Ancien Régime sans sacrifier la monarchie et sans verser le sang ? Mirabeau aurait-il, s'il n'était mort en 1791, été le modérateur des excès ? Est-ce là le véritable aspect d'un homme que l'on considère souvent, au contraire, comme le responsable principal du déclenchement des événements de 1789 ? Fut-il un homme corrompu monnayant auprès de factions antagonistes son fabuleux talent oratoire ou bien doit-on voir en lui un véritable génie politique, fort en avance sur les esprits de son temps, ou encore la victime d'une vie privée orageuse qui le déconsidéra aux yeux de l'opinion ? Si l'on veut reprendre dès les origines une existence qui se présente comme l'un des plus passionnants romans d'aventures que connut le XVIIIe siècle, bien des jugements hâtifs sont à réviser.
Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, 1989, pt in-4°, 396 pp, 324 illustrations en noir et en couleurs, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Catalogue de l'exposition tenue à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts du 4 octobre au 7 janvier 1990)