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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Municipalité de Sevran et Comité local des Anciens combattants de la Résistance (ANACR), 1989, pt in-8°, 148 pp, 27 photos, annexes, chronologie, broché, bon état
Né à Béziers en 1910, Louis Blesy rejoint en 1937 les brigades internationales et participe à plusieurs combats aux côtés des républicains espagnols jusqu'à la bataille de l'Ebre. Prisonnier de guerre en 1940, il s'évade et rejoint la France libre après un périple de près de 300 km à pied. Il intégre le mouvement de résistance des Francs-Tireurs partisans (FTP) et en devient l'un des dirigeants sous le nom de colonel Granville. En janvier 1944, il prend le commandement militaire de la région Provence et conduit les opérations de sabotage et de guérillas jusqu'à la Libération. Après 1945, Louis Blesy-Granville intégre l'armée active. Il a publié en 1989 « la Résistance à Sevran » aux Editions municipales. Commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre, médaillé de la Résistance et des Evadés, Décédé en 2004 à l'âge de 93 ans, Louis Blesy-Granville restait l'un des derniers compagnons de la Libération en région parisienne.
Perrin, 1997, gr. in-8°, 339 pp, aperçu bibliographique, index, broché, couv. illustrée, bon état
Dans le débat passionné suscité par l'attitude ambiguë du pape Pie XII et par l'action de ses services durant la Seconde Guerre mondiale, ce livre se fonde exclusivement sur les douze volumes d'archives de la Secrétairerie d'Etat. On y trouve, au jour le jour, les informations reçues au Vatican, les propositions du secrétaire d'Etat et de ses collaborateurs, les décisions prises par le pape, les instructions expédiées aux nonces, les notes remises aux ambassadeurs. C'est le tableau le plus crédible qui ait été dressé du comportement de Pie XII et de ses services au fil des 55 mois de conflit face aux informations qui leur parvenaient, aux recours qui leur étaient adressés, aux belligérants, à la diversité des situations. Cet ouvrage constitue une contribution décisive à l'histoire de la Seconde Guerre. — Le pape Pie XII fut au lendemain de sa mort, le 9 octobre 1958, l'objet d'un concert d'hommages admiratifs et reconnaissants. Quelques années plus tard, il devint le héros d'une légende noire : durant la guerre, il aurait assisté impassible et silencieux aux crimes contre l'humanité, qu'un discours de ses lèvres aurait arrêtés (!). Pour revenir de la fiction à la réalité, de la légende à l'histoire, il n'existe qu'un moyen : recourir aux documents originaux, qui expriment directement l'action du pape. D'où la décision prise en 1964 par Paul VI d'autoriser la publication des documents du Saint-Siège relatifs à la guerre. Les archives de la Secrétairerie d'État conservent en effet les dossiers dans lesquels on peut suivre, souvent au jour le jour, parfois d'heure en heure, l'activité du pape et de ses services. C'est ce matériel qui a été rassemblé et publié de 1965 à 1982 par le père Blet et trois de ses confrères dans les 12 volumes des Actes et documents du Saint-Siège relatifs à la Seconde Guerre mondiale. Mais le contenu, sinon même l'existence de cette publication, a encore échappé à beaucoup de ceux qui écrivent sur le Saint-Siège pendant la guerre. C'est pourquoi l'auteur s'est attaché à donner une idée de leur teneur en un seul volume, accessible au grand public. Fidèle aux documents, évitant de se faire juge et avocat, se gardant de tout a priori et de tout anachronisme, le père Blet apporte une contribution majeure à l'Histoire.
Plon, 1963, pt in-8°, 380 pp, 3 cartes, table chronologique, broché, bon état
"C'est en 1942 que commence vraiment l'époque moderne avec l'entrée en guerre des Etats-Unis contre cet anachronisme gigantesque que furent les tentatives allemande et japonaise d'assujettir le monde à leurs ambitions. J. B.-M. retrace une histoire rapide des vingt années écoulées depuis lors, accordant une place importante aux grands hommes, jouant parfois au jeu du « que serait-il arrivé, si ce qui est arrivé n'était pas arrivé...? », insistant plus volontiers sur les crises internationales que sur les difficultés entre alliés des deux blocs. Pour lui, cette histoire est surtout celle des deux grandes puissances, cherchant, malgré des échecs répétés, à établir à leur profit un partage durable du monde." (Revue française de science politique, 1964) — Ancien résistant, adjoint de Bourgès-Maunoury à Bordeaux à la Libération, Jacques Bloch-Morange est un éditeur, essayiste et journaliste français. En 1950, il crée l'hebdomadaire “Don Quichotte” qui dénonce les scandales et se spécialise dans les informations à caractère sensationnel, lequel disparaîtra au bout d'à peine un semestre. Il prétend ainsi en décembre 1950 avoir découvert un réseau d'espions allemands prêts à une nouvelle guerre... Bloch-Morange devient un gaulliste convaincu à l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle en 1958.
Editions Tirésias, 2014, gr. in-8°, 574 pp, broché, couv. illustrée, bon état
La Résistance a rassemblé des gens que tout séparait, sauf l'essentiel. C'est ce que veut montrer ce livre qui donne la parole aux acteurs de cette période. Ils nous font découvrir les différentes facettes de la Résistance : la propagande, la solidarité, les réseaux de renseignements et d'évasion, l'action armée urbaine, l'action des maquis. Mais ils nous disent aussi leurs motivations, leurs espoirs en la fondation d'un monde meilleur. Ils continueront à militer pour changer le monde en faisant connaître l'épopée de la Résistance et en montrant que, même dans les périodes les plus noires, on peut rester debout. Aujourd'hui encore ils pensent que le combat de la Résistance n'est pas terminé. Plus de 37 d'entre eux témoigneront, certains pour la première fois, avec Raymond Aubrac, Robert Chambeiron, Monique Georges, Lise London, Jacqueline Pardon, Madeleine Riffaud, Cécile Rol-Tanguy, Serge Ravanel, Jacques Delarue, Gisèle Guillemot, Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Stéphane Hessel.
Fayard, 1954, pt in-4°, 128 pp, 184 photos en héliogravure, cartes. "Cet album est un complément aux deux livres de Georges Blond, le Débarquement et l'Agonie de l'Allemagne."
Grasset, 1941, in-12, 216 pp, broché, papier jauni, bon état
Blond arriva en Angleterre le 20 juin 1940 à bord du torpilleur Mistral, il fit partie de ceux qui refusèrent de rejoindre les Français Libres et choisirent de revenir en France occupée.
Fayard, 1962, in-8°, 347 pp, 2 cartes, biblio, cart. éd., jaquette illustrée, bon état
"Suite de scènes vivantes, qui, pour le grand public, précisent tous les aspects de la gigantesque opération que fut le débarquement de Normandie, depuis sa conception et sa longue préparation jusqu'a l'écrasement des dernières divisions allemandes dans la « poche de Falaise ». II est difficile d'exploiter plus fidèlement, sans jamais en déformer les données, la volumineuse documentation publiée sur ce sujet tant aux Etats-Unis et en Angleterre qu'en Allemagne." (Revue Historique, 1952)
Presses de la Cité, 1966, in-8°, 587 pp, 48 pl. de photos hors texte, sources, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Dans cette biographie minutieuse et remarquablement écrite, G. B. s'efforce d'accréditer la thèse selon laquelle Pétain aurait été le bouclier nécessaire et conscient contre l'occupant nazi." (Revue française de science politique, 1966) — "Il était logique que l'auteur de “Verdun” écrive le plus intéressant des nombreux livres consacrés à Pétain. A ce livre il aurait mieux fait de donner pour titre “Le Mystère Pétain” en reprenant les mots de Léon Blum au procès du maréchal et en indiquant bien ainsi nettement ce qu'il voulait faire. Tout l'attrait et toute la force de ce livre viennent de ce que l'auteur, très objectivement et en s'en tenant aux faits, cherche l'explication la plus simple, la plus humaine des actes d'un homme qui, de 1914 à 1951, tint toujours une place importante dans l'Histoire de la France. Dans ce récit où rien ne manque, on ne trouve nulle trace de passion ou de parti pris mais un souci constant de comprendre la psychologie d'un chef militaire et les fautes qu'il a pu commettre sans attribuer automatiquement celles-ci, soit à des motifs très bas, soit au déclin et au naufrage de la vieillesse. C'est ainsi qu'un nombre considérable d'anecdotes, de mots, de citations sont mis en valeur, qui avaient été délibérément mis de côté par les hagiographies ou les détracteurs systématiques. C'est ainsi que Georges Blond met en valeur deux faits d'une importance capitale : toujours depuis le temps où il était un très jeune officier de troupe jusqu'au débarquement des troupes alliées en Occident, Pétain attacha, si l'on peut dire, plus d'importance au sort des Français qu'au prestige d'une France en quelque sorte abstraite. En ce qui concerne l'affaire capitale de l'Afrique du Nord, il prouve de façon irréfutable qu'il y eut accord complet entre Darlan à Alger et Pétain à Vichy." (Léon Boussard, Revue des Deux Mondes)
Washington, Potomac Books, 2006, gr. in-8°, xxii-400 pp, 16 pl. de photos hors texte, notes, biblio, index, reliure éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
In August 1942, Hitler directed all German state institutions to assist Heinrich Himmler, the chief of the SS and the German police, in eradicating armed resistance in the newly occupied territories of Eastern Europe and Russia. The directive for "combating banditry" (Bandenbekämpfung), became the third component of the Nazi regime’s three-part strategy for German national security, with genocide (Endlösung der Judenfrage, or "the Final Solution of the Jewish Question") and slave labor (Erfassung, or "Registration of Persons to Hard Labor") being the better-known others. An original and thought-provoking work grounded in extensive research in German archives, Hitler’s Bandit Hunters focuses on this counterinsurgency campaign, the anvil of Hitler’s crusade for empire. Bandenbekämpfung portrayed insurgents as political and racial bandits, criminalized to a greater degree than enemies of the state; moreover, violence against them was not constrained by the prevailing laws of warfare. Philip Blood explains how German forces embraced the Bandenbekämpfung doctrine, demonstrating the equal culpability of both the SS police forces and the "heroic" Waffen-SS combat arm and shattering the contrived postwar distinctions between them. He challenges the traditional view of Himmler as an armchair general and bureaucrat, exposing him as the driving force behind one of the most successful security campaigns in history, and delves into the contentious issue of the complicity of ordinary German police, soldiers, and citizens, as well as the citizens of occupied territories, in these state-sponsored manhunts. This book provokes new debates on the Nazi terrorization of Europe, the blind acquiescence of many, and the courageous resistance of the few.
La Crèche, Geste éditions, 2005, in-8°, 380 pp, préface de Jacques Floch, 16 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Interdit depuis le 26 septembre 1939 par le gouvernement Daladier, le Parti communiste français a continué son action dans la clandestinité. Mais déjà, de nombreux militants sont internés. Et la grande majorité des autres est placée sous la surveillance étroite de la police française au sein de laquelle se crée bientôt une section spécialement chargée de la chasse aux communistes...
Seuil, 1979, in-8°, 285 pp, traduit de l'anglais, notes, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Fondé par Boris Vildé, le groupe du Musée de l'Homme est le premier à s'être réuni pour fonder un journal au titre prophétique de Résistance, dont le premier numéro parut en décembre 1940. Deux ans plus tard, en février 1942, sept exécutions faisaient de ces pionniers des martyrs. Après un procès où le président allemand avait au départ voulu montrer de la correction, le verdict finalement dut se plier aux terribles conséquences de la rivalité entre l'armée et la police SS. Pudique et mesuré, ce récit atteint à l'émotion vraie par la publication de nombreuses lettres ou journaux des condamnés." (Revue française de science politique, 1980)
Trévise, 1979, gr. in-8°, 269 pp, traduit de l'américain, broché, couv. lég. abîmée, état correct
Ceci est une histoire vraie. Ils sont 59, réfugiés aux Etats-Unis. 59 qui ont été, pendant la deuxième guerre mondiale, des S.S. particulièrement sanguinaires, impitoyables, déchaînés. 59 qui ont plusieurs dizaines de milliers de victimes innocentes sur la conscience. 59 qui, plus de trente ans après, coulent des jours paisibles aux Etats-Unis, paradoxalement, scandaleusement protégés par le statut de "Personnes Déplacées" destiné, à l'origine, à offrir un refuge en Amérique à leurs victimes survivantes. 59 qui jouissent en fait d'une immunité totale, face aux demandes d'extradition de leurs pays d'origine, parce que les Etats-Unis n'extradent pas pour des motifs "politiques". Face à ces 59 criminels de guerre, des hommes se sont dressés. Obscurs, dérisoires, mais portés par une colère sacrée que le temps n'émousse pas, ils se battent pour que justice soit faite. Parce qu'il n'y a pas de prescription pour les crimes de guerre. 59 monstres nazis... Un document authentique digne des meilleurs romans à suspense ; un récit poignant des atrocités des années quarante à la chasse à l'homme d'aujourd'hui. (4e de couverture)
Perrin, 2007, in-8°, 198 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Par le seul survivant du complot, le récit de l'opération "Walkyrie" organisée par des officiers allemands en juillet 1944 et destinée à prendre le pouvoir après l'élimination de Hitler. 18 juillet 1944 : Philipp von Boeselager, jeune officier de cavalerie de 27 ans sur le front de l'Est, prend la tête de 1200 cavaliers de la Wehrmacht. Leur objectif opérationnel, connu du seul Philipp : rejoindre la capitale et occuper les lieux de pouvoir du Reich après l'attentat contre Hitler que doit exécuter le colonel von Stauffenberg. Philipp von Boeselager est aujourd'hui le dernier survivant des conjurés du 20 juillet 1944. Elevé dans une famille aristocratique traditionnelle de Rhénanie où la liberté de jugement et le sens des responsabilités étaient la pierre angulaire de l'éducation, il s'est mis rapidement sur le chemin de la désobéissance, puis de la résistance – haute trahison pour les Allemands d'alors. Il raconte ici son itinéraire, notamment en France, puis en Union soviétique. Son témoignage jette une lumière crue sur l'aventure et la déroute de la Wehrmacht en Russie.
Laffont, 1974, gr. in-8°, 267 pp, 4 pl. de photos hors texte, biblio sommaire, index, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Ce jour-là)
8 novembre 1939 : Munich, 21h07. Dans la grande salle de la Bürgerbräukeller, Hitler vient de finir son discours. Il se lève, quitte la salle au milieu des acclamations, passe près d'un pillier de pierre. Dans ce pilier, un homme, agissant seul, a déposé une charge de 50 kg qui doit exploser à 21h25... C'est l'attentat le plus mystérieux contre Hitler.
La Table Ronde, 1952, in-12, 243 pp, broché, bon état
Le premier roman de Pierre de Boisdeffre, sur le procès et la mort d'un "collaborateur", condamné à mort dans la France de 1944. Le personnage principal s'inspire directement de Brasillach. — "Fils d'un grand mutilé de Verdun, héritier d'une famille aristocratique et militaire, Jean de Courty a été élevé dans le culte des valeurs traditionnelles, à un moment de notre histoire où la démocratie paraissait impuissante à résister à l'affrontement du communisme et du fascisme. C'est de ce côté que, le 6 février 1934, le héros s'est reconnu. Il se retrouvera, sous l'occupation, dans le camp des vainqueurs de 1940, avant de répondre de son attitude devant la justice de son pays."
Angoulême, Edition Libréaliste, 1941, in-8°, 286 pp, broché, bon état
SEPE, 1944, in-8°, 64 pp, préface de Georges Duhamel, 30 superbes photos pleine page de la libération de Paris avec légendes en regard par MM. Doisneau, Arthaud, Jahan, Roubier, Roughol, Serge, Zuber et Mme Suzanne Laroche, non paginé, reliure demi-percaline à coins éditeur (dos bleu, plats blanc, coins rouges), une photographie contrecollée au premier plat, C. de bibl., bon état
Saisissants et émouvants témoignages de quelques uns des meilleurs photographes, qui restituent le climat de la libération de Paris.
Le Cherche Midi, 2004, in-12, 172 pp, nouvelle édition revue par Anne Bolloré-Laborde, avant-propos de Jean Marin et de Lord Lovat, postface de Maurice Chauvet, 3 cartes et un plan, broché, couv. illustrée, bon état
Gwenn-Aël Bolloré a été l'un des cent soixante-dix-sept Français qui ont débarqué le 6 juin 1944. Ces volontaires du commando Kieffer étaient intégrés au N°4 Commando britannique sous l'autorité du général de brigade lord Lovat. La mission de cette unité d'élite consistait durant ce « Jour le plus long » à neutraliser le casino-bunker de Ouistreham, avant de prendre le contrôle de la ville, puis à faire la jonction avec les troupes aéroportées du général Gale qui tenaient le pont – désormais célèbre – de Pegasus Bridge : une promenade de dix-sept kilomètres sous le feu de l'ennemi. L'objectif fut atteint au prix de pertes sévères. Ce livre nous raconte, de façon vivante et émouvante, l'odyssée de Gwenn-Aël Bolloré, alors âgé de dix-sept ans, qui avait choisi de gagner l'Angleterre et de s'engager dans les commandos de fusiliers marins. À travers ce témoignage sur l'une des plus audacieuses et des plus grandes opérations militaires de tous les temps, nous pouvons mieux imaginer ce que furent ces journées décisives.
Fayard, 1971 in-8°, 474 pp, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Qui ose vaincra commence en juin 1940 à Londres où un jeune capitaine de trente ans crée une unité parachutiste dont il est le chef... et le seul soldat. L'épopée se termine en avril 1945 en Hollande quand deux régiments entiers de parachutistes français sautent en avant des lignes alliées pour préparer la mise à mort de l´Allemagne. Entre-temps, ce sont les incroyables péripéties vécues par ces volontaires : le premier saut effectué en opération est l’œuvre d'un stick français ; en Crète un groupe de six hommes réalise une des plus belles actions de commando de la seconde guerre mondiale ; le débarquement du 6 juin est préparé, au Jour J-1, par un largage de parachutistes S.A.S., et le premier mort de la libération n´est pas un soldat américain mais un caporal français ; en Bretagne les 2e et 3, R.C.P. affrontent les Allemands dans la furieuse bataille de Saint-Marcel ; au sud de la Loire, des poignées de jeeps armées de mitrailleuses d´aviation s´aventurent en territoire encore occupé et font prisonniers des unités entières allemandes, abrégeant ainsi la durée des hostilités en France. Au passage, on apprendra, entre autres révélations historiques, que les parachutistes français ont, par deux fois, exercé une influence décisive sur le cours de la guerre : le commando de Crète sauva l´île de Malte et assura la victoire des Alliés en Méditerranée ; les parachutages en Bretagne empêchèrent 150.000 Allemands de déferler sur les plages normandes du débarquement. Du désert de Libye aux frontières de l´Allemagne, les parachutistes de la France libre ont sur tous les champs de bataille fait triompher leur orgueilleuse devise : « Qui ose vaincra ».
Genève, Editions du Cheval Ailé, 1948, in-8°, 433 pp, 8 pl. de photos hors texte, broché, bon état (Défense de la Paix, II)
"Avec beaucoup de force et de conviction, G. B. retrace dans ses mémoires son combat pour la paix. Doit-on juger un homme à l'échec de sa politique ? Evitant les justifications reconstruites, G. B. présente un document historique sur la fin de la Troisième République." (Revue française de science politique) — "Ministre des Affaires étrangères d'avril 1938 à septembre 1939, M. Georges Bonnet présente avec une grande loyauté la politique extérieure de la France durant cette période critique. Il apporte ainsi une contribution essentielle à l'histoire des origines du deuxième conflit mondial. Plus que le récit d'un historien : ses souvenirs personnels sont appuyés et complétés par la documentation qu'il avait pu sauvegarder, alors que tant d'archives officielles disparaissaient." (Pierre Genevey, Politique étrangère)
Rennes, Editions Ouest-France, 2015, in-8°, 174 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle, Odette Abadi, Simone Veil, Margarete Buber-Neumann, Odette Fabius, toutes les déportées témoignent de l'importance de l'amitié comme vecteur de survie, que ce soit à Ravensbrück, Auschwitz-Birkenau ou dans les commandos de travail forcé. "On ne pouvait pas vivre seules" disent-elles et nous découvrons dans ce livre comment elles ont pu s'appuyer sur une amie, une soeur, une mère, une religieuse, un groupe de résistantes patriotes, ou une inconnue dont un geste d'affection a pu les sauver du naufrage. Acte de résistance à la déshumanisation, l'amitié est aussi l'expression d'une expérience nouvelle de sororité/fraternité, qui tisse un lieu social "plus profond" que celui qu'elles connaissent à travers la solidarité familiale, politique, voire la sexualité. Par-delà les clivages sociaux qui subsistent, de manière parfois choquante, entre les déportées de nationalités différentes ou entre triangles rouges françaises et triangles noirs allemandes, "politiques" et "asociales", par-delà l'extrême misère générée par la violence nazie, l'amitié demeure cette force de vie humaine et sociale qui les sort de leur statut de victime. — Docteure en histoire, historienne d'art, écrivaine et conférencière, Marie-Jo Bonnet a participé au Mouvement de Libération des Femmes dès 1971 et soutenu la première thèse d histoire des femmes à l université de Paris VII, sur « Les relations amoureuses entre les femmes, XVI-XXe siècles », publiée en 1981 et rééditée en 1995 chez Odile Jacob. Elle a écrit plusieurs ouvrages sur les femmes, l'art et plus récemment, l'Occupation et la Résistance. Aux Editions Ouest-France, elle est l'auteur de "Les voix de la Normandie combattante", "Histoire de l'émancipation des femmes" et "Tortionnaires, truands et collabos".
Editions Hier et Aujourd'hui, 1949, in-12, 476 pp, broché, bon état, envoi a.s.
Déchu de son mandat de député en février 1940, transféré à la prison d'Angers pendant la débâcle, le député communiste Florimond Bonte (1890-1977) connaîtra ensuite treize prisons en métropole (Ile de Ré, Bordeaux, Tarbes) avant d'embarquer pour l'Algérie où il est interné à la prison militaire d'Alger, puis à Maison-Carrée. Il relate cet épisode de sa vie dans son livre 'Le Chemin de l'honneur'. Trois mois après le débarquement allié, le 5 février 1943, sur intervention du général de Gaulle, Florimond Bonte recouvre la liberté. En novembre, le chef de la France libre le nomme, au titre du Parlement, délégué à l'Assemblée consultative provisoire où il représente, avec d'autres, le groupe communiste de la Chambre des députés. Fondateur et rédacteur en chef de l'hebdomadaire Liberté, il contribue à l'entrée des communistes au GPRF. De retour à Paris, en septembre 1944, Florimond Bonte y retrouve sa femme, qui, condamnée à mort par contumace pour faits de résistance, avait pu échapper à la Gestapo ainsi que ses enfants, dont deux avaient été incarcérés par l'occupant. Un mois plus tard, par décision du Conseil des ministres du 28 octobre 1944, prise en application de l'ordonnance du 9 août de la même année portant rétablissement de la légalité républicaine, il a la satisfaction de se voir relever de la déchéance de son mandat de député qui l'avait frappé le 20 février 1940.
Seuil, 2011 in-8°, 187 pp, 28 photos et documents en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée, bon état
En 1942, arrêté la veille de la rafle du Vel' d'Hiv, Henri Borlant est déporté dans le camp d'Auschwitz. Il a quinze ans. Dans ce témoignage, un adolescent raconte comment sa famille fut brisée, comment il a survécu aux camps de la mort, et comment il s'en est évadé. — Juillet 1942. À la veille de la rafle du Vel' d'hiv', Henri Borlant et sa famille vivent depuis trois ans dans une bourgade près d'Angers. Émigrés russes d'origine juive, les parents sont avant tout des français, naturalisés par décret peu avant la naissance d'Henri. Le père est tailleur. Ils ont neuf enfants. A la rentrée scolaire ces derniers sont inscrits d'office à l'école libre où ils reçoivent l'enseignement catholique. A la demande de l'abbé qui leur fait la classe, ils sont baptisés. A 13 ans, Henri devient catholique pratiquant. Le 15 juillet 1942 des soldats allemands l'arrêtent, lui, son père, son frère 17 ans et sa sœur 21 ans. Ils sont déportés directement d'Angers au camp d'Auschwitz Birkenau. Henri ne les reverra jamais. Il survit 28 mois à la faim, au froid, aux coups, aux humiliations, à la tuberculose, aux massacres quotidiens et aux fréquentes sélections pour la chambre à gaz. Fin octobre 1944 le camp est évacué vers l'Allemagne à l'approche de l'armée soviétique. D'Ohrdruf, qui dépend de Buchenwald, Henri réussit à s'évader à la veille de l'arrivée des Américains. 15 jours plus tard, il est à Paris où il retrouve sa mère et cinq de ses frères et sœurs. A 18 ans, il surmonte tous les obstacles et démarre ses études secondaires. Deux ans et demi plus tard il obtient son bac et entre à la faculté de médecine. Installé comme généraliste à Paris depuis 1958, il rechute de la tuberculose en 1974. Un long traitement induira un état dépressif. Il entreprend une psychanalyse. En 1992 on lui demande pour la première fois de témoigner. Depuis il n'a plus cessé de le faire publiquement, aussi bien en France qu'à l'étranger.
Châtillon-sous-Bagneux, chez l'Auteur, 1989, gr. in-8°, 387 pp, 16 pl. de photos hors texte, annexes, biblio, index, illustrations, grand in-8, reliure pleine toile rouge éditeur, titres dorés au 1er plat et au dos, une illustration en noir au 1er plat, bon état. Edition originale