8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Albin Michel, 1961, in-8°, 267 pp, broché, couv. lég. salie, bon état. Edition originale (il n'est pas annoncé de grand papier), prière d'insérer, envoi a.s.
Editions Christophe Colomb, 1985, in-4°, 144 pp, 195 photos (qqs-unes en couleurs), 2 cartes en couleurs, reliure skivertex bordeaux de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Depuis plus de quatre ans, Français, Belges et Hollandais vivent à l'heure allemande. Mais, au cours de l'été 1944, la victoire change de camp : après le débarquement en Normandie, voici les Alliés qui abordent les côtes de la Provence et c'est la réussite de l'opération « Dragoon ». Août 1944 : la 2e D.B. libère Paris. Après la peur et la haine, c'est l'explosion de joie et le général de Gaulle qui descend les Champs-Élysées sous une formidable ovation. Mais la tâche n'est pas finie, il reste à libérer Lyon, le Nord du territoire, l'Est de la France puis la Belgique et la Hollande qui souffrent encore. Les résistants rejoignent les rangs des troupes régulières et luttent aux côtés des Alliés. Ville après ville, région par région, la France se libère du joug nazi. En Belgique et en Hollande, les Allemands résistent avec l'énergie du désespoir et parviennent à mettre en échec l'opération « Market Garden ». Mais la marche en avant des troupes alliées est désormais irréversible. C'est cette formidable épopée que vous revivrez grâce au récit enrichi de nombreuses photos prises sur le vif.
Bayard, 2004, in-8°, 480 pp, annexes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Mémoires d'un jeune batteur de jazz, à Londres et engagé dans les Forces Françaises Libres dès 1940 : missions en France et aux Etats-Unis, puis speaker à la BBC pour déclarer tous les soirs : « Ici, Londres, les Français parlent aux Français ». Chaque soir, Franck Bauer a prononcé cette phrase légendaire, au micro de la BBC ! Il n'est qu'un adolescent de quatorze ans en 1933 quand, au retour d'un séjour linguistique dans l'Allemagne nouvellement nazie, il déclare à ses parents : "On va avoir la guerre, on va la perdre et ce jour-là, je m'en irai..." Il tient sa promesse dès juin 1940. Avec sa jeune sœur, devant l'invasion allemande, il traverse la France à vélo. Sa sœur blessée, Franck embarque seul au Verdon-sur-Mer, sur un bateau chargé de soldats polonais. Personne n'a encore entendu parler de De Gaulle. Quelques jours plus tard, pourtant, à vingt et un ans, Franck Bauer est à Londres engagé dans les Forces françaises libres. Ce jeune batteur de jazz était bien mal préparé aux missions militaires qui allaient lui être confiées ! Envoyé en Cornouailles britannique auprès des pêcheurs bretons ralliés à de Gaulle, il participe à deux missions en territoire français occupé, dont une sur l'île de Sein. Puis, le voici expédié aux Etats-Unis, pour y vérifier qu'un complot ne se fomente pas contre la marine marchande fidèle à l'amiral Muselier. A son retour, Franck Bauer est détaché par Maurice Schumann à la BBC, la radio de la vérité et de l'espoir. En France, la famille de Franck attendra deux ans avant de savoir qu'il est à Londres, où entre deux bombardements il retrouve Stéphane Grappelli et tapote sur le clavier avec un piètre pianiste mais non moins grand pilote du nom de Mouchotte... 40 à Londres est un récit mi-héros mi-zazou, où l'éducation sentimentale se fait en même temps que se forge la conscience politique. Dans la folie d'une époque où tout se joue et où tout compte.
P., Del Duca, 1963, in-8°, 261 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Les grandes conspirations de l'histoire)
Payot, 1969, in-8°, 363 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. Etudes et documents)
"Dans quelle mesure la seconde guerre mondiale était-elle en germe dans le traité de Versailles ? De 1914 à 1945, est-ce un même conflit qui se poursuit, ranimé en 1939 après une pause d'un quart de siècle ? M. B., qui est porté à le croire, voit cependant dans la personnalité de Hitler la cause déterminante de la guerre ; c'est l'année 1933 qui « établit la ligne de partage entre les deux guerres mondiales ». Aussi, après avoir consacré quatre des trente chapitres de son livre au prologue (les relations internationales de 1919 à 1933), il s'attache surtout à montrer, d'étape en étape jusqu'à l'éclatement du conflit, le cheminement d'une volonté démoniaque et toute-puissante." (Revue française de science politique, 1970)
Seuil, 1998, gr. in-8°, 512 pp, biblio, index, broché, bon état
Jean Moulin a été moins victime d'une trahison que des circonstances, telle est la conclusion à laquelle l'auteur est parvenu après vingt et un ans d'investigations dans les archives privées et publiques américaines (Département d'Etat, FBI, OSS), britanniques, françaises (notamment de la DST), hongroises, suisses. Une démonstration qui s'appuie sur des documents et témoignages en partie inédits.
Michalon, 1997, gr. in-8°, 305 pp, broché, bon état
L'auteur était membre des Forces Françaises Libres et des services secrets alliés. Il raconte sa participation à la guerre, de la campagne de France aux Balkans en passant par le désert de Lybie et l'Egypte. — "Derrière les grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale s'était engagée une guerre de l'ombre, secrète, invisible. Membre des Forces Françaises Libres et des services secrets alliés, ce petit soldat de plomb fut non seulement un témoin privilégié de ces batailles invisibles mais y joua aussi un rôle déterminant. De la campagne de France aux Balkans en passant par le désert de Libye et l'Egypte, il raconte avec émotion ses coups d'éclat et les dessous d'une guerre absurde. Une guerre vécue comme un roman picaresque par un personnage hors du commun, hors norme et haut en couleur." — "M. Jean-Marie de Beaucorps est né en 1922. Il aura attendu 1997 pour faire paraître le récit d'une guerre qu'il revit sans affectation d'exemplarité. Puisqu'il oublie de le dire, on le dira pour lui : voici l'histoire d'un héros français. Que l'on en juge. Engagé volontaire à 18 ans, M. de Beaucorps, conducteur de char au 2e cuirassés, carbonise quelques blindés allemands pendant la campagne de France - Médaille militaire croix de guerre avec palmes - mais pas assez pour éviter un armistice humiliant, qui lui permet toutefois de condenser ses conceptions politiques en quatre mots : « J'emmerde le Maréchal. » Le 29 octobre 1940, via Lisbonne, il arrive à Liverpool. Les voyages formant la jeunesse, on l'envoie en Cyrénaïque avec un détachement des FFL, qui, sur 30 hommes, comportait 15 républicains espagnols, 4 Polonais, 3 Tchèques et 3 juifs allemands. Incorporé dans un bataillon français des SAS, M. de Beaucorps s'amuse : il imagine, en substance, d'attaquer les roulantes de la Wehrmacht pour affamer les premières lignes de Rommel. Déguisé en Bédouin, aidé par d'impavides chameliers, le jeune roumi cause quelques dégâts à l'ennemi - Military Medal remise par le général Alexander lui-même - dans des étendues de sable où il dit avoir croisé plusieurs fennecs, des Ecossais en kilt et les fantassins de la 4e division indienne, zigzaguant entre les mines antipersonnel (les « découilleuses ») pour mieux aborder, parfois à la baïonnette, les dunes de Benghazi. Les Anglais ne sont pas mauvais sires : ils paient alors à M. de Beaucorps un stage diplômant à l'Imperial Intelligence College de Poona (India), où le colonel Wingate enseigne, avec un air de destin, quelques techniques à base de guerre secrète et de cordons Bickford. Monsieur de B. est bon élève : le voici déposé sur la côte dalmate par un sous-marin, déguisé en officier de la LVF, pour quelque discrète opération du côté de Vienne. L'auteur est ravi : il adore faire du tourisme chez l'ennemi. Avril 1943. Un Liberator B-24 le largue à 40 kilomètres de Mostar. A peine sorti des enfances où on lit Fenimore Cooper - il a 21 ans - le voici tel un dinamitero chez les Pancho Villa de Bosnie, car c'est aux soldats de la 7e division prolétarienne du maréchal Tito qu'il vient prodiguer ses conseils. « Incursion en enfer », note M. de Beaucorps, qui exagère rarement. Au coeur des ténèbres, sous le feu des Messerschmitt 109 en patrouille, des colonnes infernales se croisent, Tchetniks et Oustachi, partisans et soldats de la division SS « Prinz Eugen ». Ce ne sont que villages brûlés, femmes violées, corps torturés, charniers enterrés - comme c'est étrange. M. de Beaucorps, lui, a la charge de 500 kilos d'explosifs parachutés. Il s'en sert. Cette guerre d'un seul homme n'est pas desservie par quelques penchants anarchistes ; mais ce Tintin franc-tireur n'est jamais en mal de fraternité (« Nos gars », écrit-il des soldats de Tito) et ne se refuse pas le plaisir d'un « Vive la France ! » hurlé sous les futaies yougoslaves par ses compagnons, non plus que celui de reconnaître ceux qu'il dézingue (« Mes bons vieux chleuhs », dit-il quand il tient quelques fantassins allemands dans sa ligne de mire). Ce crabe-tambour n'est pas un colonel Kurtz ; sa seule métaphysique est d'avoir été là. Le porridge du Caire était bon. La soupe yougoslave, moins. C'était comme ça. On ne s'étonnera pas de le voir ensuite villégiaturer dans la France de 1943-1944, empruntant les Lysander britanniques comme d'autres le métro. Commis-voyageur du BCRA, M. de Beaucorps dissémine des postes émetteurs dans le bocage breton, essuie un crash de Liberator dans un champ de pommiers, abat deux gendarmes lors d'un contrôle - la petite routine. Il est arrêté à Besançon, interrogé au nerf de boeuf par quelques SS mal lunés, mais il a la ressource de s'évader, ce que d'ailleurs il fait. En décembre 1944, ses chefs estiment qu'il a mérité quelques congés : on lui propose d'aller harceler les Japonais à partir de la frontière sino-tonkinoise. Les monts du Kwansi, les cailloux de la baie d'Along, le pays des Han, c'est un beau dépliant touristique. Il y va. Etc., etc." (Marc Lambron, Le Point, 12 avril 1997)
Librairie Jules Tallandier, 1972-1974, 11 vol. in-4°, 2691-80 pp, pagination continue, 10 volumes de texte très richement illustrés en noir et en couleurs, avec de nombreuses cartes + un onzième volume d'index (80 pp), l'ensemble en reliure skivertex éditeur, premiers plats ornés (volumes lég. défraîchis, pt accroc en haut du dos du tome I)
Le texte est rédigé par les meilleurs historiens français et étrangers, complété par de nombreux témoignages d'anciens combattants des divers camps. Bien complet de l'indispensable volume d'index (6 index : Géographie ; Politique et divers ; Personnages ; Opérations terrestres et armement ; Aviation, opérations aériennes et aéroportées ; Marine, opérations navales), qui manque souvent.
Gourcuff Gradenigo, 2010, gr. in-8°, 160 pp, préface de Dominique Lormier, plus de 300 illustrations et photos en noir et en couleurs, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Soixante-dix ans après les événements qui ont marqué la mémoire collective des Français, cet ouvrage évoque l'année 1940 sous une forme chronologique. Il dresse un tableau des forces en présence et étudie les acteurs de la "Drôle de Guerre", de la campagne de France, du sursaut de juin et de l'armistice qui suivit. Enfin, il évoque l'appel lancé par le général de Gaulle depuis Londres le 18 juin et les hommes qui ont refusé la défaite et grâce auxquels la France a pu figurer parmi les vainqueurs conflit en 1945. Edité en partenariat avec la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du ministère de la Défense, ce livre est abondamment illustré de photographies des hommes, des armes et du matériel utilisé, mais aussi de reproductions de lettres, d'articles de journaux ou d'affiches conservés au sein des musées de la Défense.
Presses de la Cité, 1967 in-8°, 347 pp, 8 pl. de photos hors texte, 17 cartes, 2 tableaux, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Les opérations dans le Nord du 10 au 24 mai 1940. Le point de vue d'un officier de réserve d'état-major français. – "... Le lecteur trouvera là l'exposé rigoureusement fidèle des combats de Dunkerque, le mécanisme de leur genèse et les raisons du poids important que cet épisode a eu sur la suite des événements. Ce récit repose, non seulement sur des souvenirs notés au jour le jour, mais aussi sur les documents du commandement de la défense..."
Laffont, 1963, in-8°, 373 pp, avant-propos de Rémy, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
"Ce livre, qui voudrait restituer une des périodes mes plus troubles et les plus cruelles de notre histoire, fera naître des polémiques de tous côtés... Comment peut-on juger Pierre Laval ? Tel est le problème posé par le livre. Guy Bechtel se garde bien de le trancher. Priorité est ici donnée au fait brut, à l'anecdote, sans commentaire. C'est l'homme Pierre Laval qui est étudié, au jour le jour. C'est lui dans tous ses actes, fumant, mangeant, négociant, politiquant, bref vivant, en son public et en son privé, avec ses goûts et ses dégoûts, ses qualités et ses défauts, qui est la matière de l'ouvrage." (4e de couv.) — "Laval était-il un traître ou un patriote qui s’est trompé ? A cette question, que tous les Français se sont posée après la libération, l’auteur s’efforce de répondre dans un volumineux ouvrage fort bien écrit." (Le Monde diplomatique, février 1963)
France Loisirs, 2001, in-8°, 366 pp, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Chronique vraie de la vie quotidienne dans l'Autriche nazie, récit intime du combat d'une femme contre la mort programmée, méditation bouleversante sur les tragiques déchirements de l'identité, voici un chapitre, aussi inédit qu'indispensable, de l'histoire de la Shoah. 1938. Vienne ouvre les bras à Hitler et sombre très vite dans la terreur antisémite. Arrestation par la Gestapo, confinement dans le ghetto, étoile jaune sur le manteau, envoi dans un camp de travail : la jeune Edith Hahn devra traverser seule toutes ces épreuves. Alors que sa mère est déportée et que son fiancé l'a abandonnée, elle choisit de fuir et de gagner Munich sous une fausse identité. Là, elle rencontrera Werner Vetter, un nazi qui, amoureux d'elle, l'épousera malgré l'aveu de sa condition juive. Du filet tentaculaire des S.S. à la réalité vécue de la clandestinité, de la délation ordinaire à l'aide des anonymes, de son impossible union à la naissance de sa fille dans un hôpital du Reich en 1944, Edith Hahn raconte, sans concession mais avec une extrême sensibilité, l'enfer de la guerre, la banalité du mal et le terrible dilemme de la survie. Un livre de femme. Un témoignage hors du commun. Un appel à la conscience.
Calmann-Lévy, 2009 gr. in-8°, 638 pp, 42 photos sur 24 pl. hors texte, 16 cartes, glossaire, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Le débarquement allié en Normandie, le 6 juin 1944, passe à juste titre pour un des grands tournants de la Seconde Guerre mondiale – à tel point que, dans l'esprit de nombreux Français, le reste de la guerre ne fut qu'une formalité. Or il n'en est rien. La bataille de Normandie fut longue, difficile, émaillée d'atrocités – et décisive.“D-Day et la bataille de Normandie” est le premier livre d'historical narrative à l'anglo-saxonne sur ces trois mois de guerre totale publié en France depuis “Le Jour le plus long”, de Cornelius Ryan (1959). Antony Beevor a pu consulter des archives récemment ouvertes aux États-Unis et en Angleterre, mais aussi des documents inédits allemands, français et canadiens, et retrouver des enregistrements originaux, dont les debriefings des soldats américains sur le terrain, nous offrant ainsi une reconstitution entièrement nouvelle et à rebours des mythes dominants. Un travail monumental, parcouru d'émotion et d'intelligence, servi par une écriture limpide. (Christian Makarian, L'Express)
Editions de Fallois, 2002, in-8°, 492 pp, 49 photos sur 24 pl. hors texte, 16 cartes et plans, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
Le récit de la chute de Berlin consacre, en 1945, l'effondrement du Troisième Reich. C'est avec une terrible soif de vengeance, après les exactions commises par les Allemands en Russie, que l'Armée rouge atteint les frontières du Reich puis s'approche inexorablement de Berlin, devenu pour elle "l'antre de la bête fasciste". Et cette vengeance sera effroyable : villes et villages anéantis, civils écrasés par les chenilles des chars, viols et meurtres en série, pillage systématique. Des centaines de milliers de femmes et d'enfants vont périr, souvent de faim ou de froid, et plus de sept millions de personnes s'enfuiront vers l'ouest pour tenter d'échapper à la mort et à la terreur. Mais, en même temps qu'il est assailli par un ennemi à l'incroyable férocité - encore que quelques traits d'humanité viennent parfois éclairer une fresque digne de Goya -, le peuple allemand est souvent sacrifié par des gouvernants que l'orgueil et le fanatisme conduisent à l'aberration la plus meurtrière. S'appuyant sur des archives souvent inédites, Antony Beevor nous livre non seulement un document historique capital, mais aussi un grand récit tragique et poignant, où l'on voit se déchaîner, portées à leur paroxysme, toutes les passions humaines, où l'orgueil rejoint la folie, la ruse côtoie la bêtise, l'héroïsme cohabite avec la peur, l'abnégation avec la cruauté.
France Loisirs, 2013 fort gr. in-8°, 1004 pp, traduit de l'anglais, 32 pl. de photos hors texte, cartes, notes, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
La Seconde Guerre mondiale est le plus grand conflit de l'histoire par ses destructions, le nombre de ses victimes et les bouleversements provoqués dans l'ordonnancement du monde et dans le paysage mental des êtres humains. Sur la base de documents anciens et d'archives inédites, Antony Beevor nous emmène de l'Atlantique Nord au Pacifique Sud, de la Sibérie à la Lybie, de la jungle birmane à Berlin bombardé, des lambris dorés des chancelleries à Leningrad assiégé, sans rien nous épargner des horreurs de la guerre, qu'il s'agisse des Einsatzgruppen sur le front Est, des prisonniers du goulag enrôlés dans des bataillons suicide, ou des exactions sadiques perpétrées par l'armée japonaise en Chine.
Editions de Fallois, 1999, in-8°, 443 pp, 31 photos sur 16 pl. hors texte, 6 cartes, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Un tableau complet de l'affrontement qui changea les donnes de la Seconde Guerre mondiale, la bataille de Stalingrad (hiver 1942-43), basé sur les archives soviétiques, celles de la Wehrmacht et des témoignages de survivants allemands. — "Stalingrad est sans doute le tournant capital de la Seconde Guerre mondiale. Sa chute aurait livré à Hitler les pétroles du Caucase. Et quel symbole que de prendre la ville qui portait le nom du "petit père des peuples"... De ces enjeux résulta un des plus gigantesques – et des plus atroces – affrontements militaires de l'Histoire. La Wehrmacht en ressortit brisée, l'Armée rouge y forgea la légende d'un communisme libérateur. Pour conter cette épopée, où l'héroïsme et la barbarie se côtoient à chaque page, l'historien britannique Antony Beevor a pu accéder, le premier, aux archives soviétiques, jalousement tenues secrètes jusqu'à la chute du régime, qu'il a confrontées aux archives allemandes ainsi qu'à d'innombrables témoignages. Opérations militaires, relations entre les hauts gradés et le pouvoir politique, souffrances quotidiennes des combattants des deux bords et des civils : à tous les niveaux, ce récit rigoureux et inspiré apporte des révélations et des éclairages nouveaux. Il nous fait revivre au jour le jour une bataille où se joua le sort du monde. On sort de ce bilan magistral abasourdi par l'ampleur et l'horreur des destructions humaines... mais aussi par le temps qu'il a fallu à l'Histoire pour qu'elle reprenne, sur un tel sujet, ses droits. Voilà qui est fait." (Pierre Daix, Le Figaro littéraire)
Sans lieu, Chez l'Auteur, s.d. (2007), in-4°, 165 pp, 9 photos, notes, repères généalogiques, broché, couv. illustrée, dos à spirale, bon état
André Abraham Dennery est né le 8 octobre 1892 à Paris. Il resta sept ans sous les drapeaux (service militaire plus guerre de 14-18). A sa démobilisation, il entra dans l'industrie du caoutchouc et fonda quelques années plus tard sa propre entreprise où il resta jusqu'en 1940. Son épouse, Denise Nanette Lévy est née le 6 septembre 1903 à Paris. Leur fille Jacqueline naît le 24 juillet 1929 à Paris. Dès l'invasion allemande, André Dennery, conscient de l'énorme danger qui menace sa famille parvient à emmener son épouse et sa fille en zone libre. Ils vont déménager environ 25 fois pendant la guerre...
Armand Colin, 1961, in-12, 264 pp, 64 illustrations et fac-similés, sources et biblio, broché, bon état (Coll. Kiosque. Les faits, la presse, l'opinion). Edition originale, ex. du SP, envoi a.s. à Jean-Marie Domenach
"Témoignage émouvant des prouesses accomplies par une forme de résistance particulièrement efficace, ce petit livre brosse un tableau équitable des périodiques parus clandestinement de 1940 à 1944. A travers les périodiques mentionnés et les larges extraits qui en sont cités, c'est toute l'histoire de la période qui se dessine, en particulier sous son aspect idéologique. Des notes abondantes, des illustrations bien choisies achèvent de faire de ce « Kiosque » un modèle du genre." (Revue française de science politique, 1962) — "Ce petit volume, dû à l'actuel directeur du “Parisien Libéré”, retrace les étapes qui permirent aux Mouvements de Résistance de créer progressivement une véritable presse en dépit des efforts de la police, de la milice et de l'occupant. Il rappelle les efforts des premiers auteurs et les difficultés des premiers diffuseurs de tracts, de bulletins d'une périodicité bien irrégulière, reproduits dans des conditions précaires, au prix de véritables acrobaties techniques. L'organisation progressive des mouvements devait seule permettre le passage des feuilles polycopiées, voire même recopiées à la main, à des impressions plus soignées, et surtout tirant à des nombres d'exemplaires dont les premiers initiateurs, au lendemain de la défaite de 1940 n'auraient osé rêver. Les étapes de cet essor, marqué par bien des échecs, bien des drames, bien des morts, coïncident naturellement avec les grands épisodes de la seconde guerre mondiale sur le front occidental et sur le front russe principalement, avec d'abord des variantes entre la France occupée et celle de Vichy, bientôt recouvertes par les mêmes armées et surveillées par les mêmes polices. Le rôle de l'entrée en guerre de l'URSS, celui des échecs devant Moscou et devant Stalingrad, du débarquement en Afrique du Nord sont ainsi mis eu relief de même que l'aggravation croissante des mesures policières d'autant plus vigilantes que la propagande de Vichy se sentait perdre progressivement l'audience des attentistes. L'auteur trace au passage l'histoire des périodiques les plus importants, les plus durables, ce ne sont évidemment pas toujours les mêmes, des bulletins plus ou moins spécialisés s'adressant à un public limité que les diverses organisations de Résistance dans le cadre professionnel réussirent peu à peu à mettre sur pied. Les aspects anecdotiques, que pouvaient seuls connaître des gens mêlés de très près aux difficultés et aux dangers de vie des organisations clandestines, fout de ce petit volume un témoignage particulièrement précieux, en même temps qu'une histoire commode d'un aspect essentiel de la vie de la France résistante sous l'occupation." (Jean Vidalenc, Bulletin de la Société d'histoire moderne, 1962)
Rabat, Editions Internationales du Document, 1951, in-4°, 207 pp, préface de Georges Duhamel, illustré de très nombreux dessins, documents et reproductions in et hors texte, broché, couverture à rabats ornée d' un dessin d'encadrement de barbelés, C. de bibl., exemplaire signé par les 2 auteurs, bon état
Bibliographie des "journaux de camp" avec de nombreux fac-similés. Très riche documentation.
Economica, 2007, gr. in-8°, 346 pp, 7 cartes, sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Campagnes & stratégies)
« En mai 1940, l'erreur d'appréciation la plus manifeste de la part des chefs alliés, civils et militaires confondus, fut de croire que, le temps travaillant pour eux, ce qui était vrai, ils en disposeraient selon leurs propres calculs, ce qui se révéla cruellement faux. Cette erreur d'appréciation sur le plan stratégique verra ses effets décuplés par la même erreur sur le plan opérationnel et tactique de la part du haut commandement français. L'erreur des chefs responsables des opérations en Belgique et sur le théâtre du nord est, les généraux Billotte et Georges, qui crurent que le repli sur le territoire national les sauverait du désastre, ne fut pas compensée par la faute lourde du général Gamelin, généralissime allié, qui avait ordonné le plan initial et l'entrée en Belgique et qui, malgré une appréciation plus exacte de la situation, n'imposa pas de s'y tenir. Au rebours de la question ordinairement posée de savoir s'il fallait entrer en Belgique, la réponse qui s'impose à nous est : le 16 mai 1940, il fallait y rester. Le choix militaire malheureux qui fut alors fait entraîna inéluctablement la capitulation belge et la capture ou le rembarquement en catastrophe à Dunkerque des armées du nord franco-britanniques. Il contenait en germe la dissociation des intérêts vitaux de la France et du Royaume Uni. Il annihilait de ce fait, par avance, les effets d'une Full Alliance qui, par la volonté conjointe de leurs gouvernements, ne fut jamais poussée aussi loin dans l'histoire des deux pays et qui devait leur garantir la victoire sur le long terme. Les conséquences pour l'Europe n'en sont pas épuisées. » (4e de couverture)
Editions du Conquistador, 1951, in-8°, 311 pp, 6 pl. de photos hors texte, broché, papier jauni comme toujours, bon état, bel envoi a.s. au Maréchal Juin
Plaidoyer en faveur du Maréchal Pétain.
Payot, 1950, in-8°, 199 pp, 19 croquis, biblio, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre)
"Cet ouvrage se recommande par la richesse de son information, la clarté de l'exposé, la perspicacité des jugements et des perspectives dévoilées. L'amiral de Belot met à la portée de tous, dans une langue simple et claire, une masse de renseignements qu'il faudrait des mois et des mois pour trouver ailleurs. Son ouvrage est indispensable pour ceux qui veulent placer un événement de la guerre aéronavale dans l'Atlantique dans son cadre véritable." (La Revue nautique)
Payot, 1957, in-8°, 204 pp, 28 croquis, biblio, broché, bon état (Coll. de mémoires, études et documents pour servir à l'histoire de la guerre)
"Précieuse synthèse qui ne se limite pas à un simple récit chronologique des opérations. Les facteurs qui expliquent les succès puis les défaites japonaises sont soigneusement analysés ainsi que l'évolution de la tactique et de la stratégie aéronavales." (Bulletin critique du livre français)
Fayard, 1998, gr. in-8°, x-793 pp, préface de Serge Berstein, notes, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Pour une histoire du XXe siècle), envoi a.s.
Quitter clandestinement la patrie pour la reconquérir, c'est la dangereuse et douloureuse expérience du départ et du déracinement qu'ont vécue une partie de ceux qui ont choisi de ne pas s'accommoder d'une France soumise au joug nazi, acceptant de transgresser frontières et interdits proférés par Vichy. L'épopée relatée ici est le fait d'individus, pour la plupart très jeunes, qui ont franchi les Pyrénées avec l'idée de revenir libérer la France les armes à la main. Le futur maréchal Leclerc, Joseph Kessel et Maurice Druon, Marcel Bleustein-Blanchet, Pierre Dac ou Francis Jeanson et tant d'autres côtoient dans cette histoire près de 30 000 héros moins célèbres. Tous ont connu des pérégrinations qui les ont conduits parfois en déportation, plus fréquemment à croupir des mois dans les geôles ou les camps de concentration de l'Espagne franquiste, avant de pouvoir embarquer pour Londres ou, plus souvent, l'Afrique du Nord, nouveau pôle de ralliement après le débarquement de novembre 1942. Il s'agit d'une modalité particulière et décisive de résistance, injustement méconnue et qui n'a fait l'objet jusqu'ici d'aucune étude de grande ampleur. A partir d'archives - françaises et étrangères - à peu près toutes inédites et de témoignages oraux, voici reconstitué l'itinéraire géographique et intellectuel des évadés de France par l'Espagne, et évalué le poids de ce phénomène sur le plan politique, militaire, économique, diplomatique. C'est aussi l'histoire inimitable de la légation dissidente de France à Madrid, née d'une sécession au sein de l'ambassade de Vichy et de la création d'un organisme semi-clandestin émanant de la Croix-rouge française, dirigée par un prêtre pittoresque dont la mission était de prendre en charge les évadés et de négocier leur sortie de la péninsule. Une histoire qui permet d'observer sous un jour nouveau la manière dont se sont comportées les trois France (France de Vichy, France de Londres, France d'Alger) et le rôle tenu tant par les Britanniques et les Américains que par Franco dans ce jeu compliqué.
Larousse, Sélection du Reader's Digest, 2004 in-4°, 320 pp, texte sur 2 colonnes, nombreuses photographies, illustrations et fac-similés en noir et en couleurs, index, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état
L'épopée des « hommes de l'ombre » avec de nombreux documents inédits. — "Si Robert Belot s’est fortement investi dans l’histoire de la Résistance des chefs à travers la biographie qu’il a consacrée à Henri Frenay, le patron du mouvement Combat, il a voulu, aidé en cela par Bénédicte Vergez-Chaignon et Éric Alary, rendre hommage à celles et à ceux que Pierre Brossolette a dénommés les « soutiers de la gloire ». Ce qui nous vaut mieux qu’un « beau livre », un ouvrage de qualité où l’iconographie est soignée et où les faits et gestes du résistant de base sont relatés avec justesse. Les auteurs n’en oublient pas pour autant ce qu’ils nomment « leur paysage intérieur », leur imaginaire. L’essentiel est dit et bien dit." (Revue L'Histoire n° 283, 2004) — "A côté de vous, parmi vous sans que vous le sachiez toujours, luttent et meurent des hommes – mes frères d'armés –, les hommes du combat souterrain pour la Libération. Ces hommes, fusillés, arrêtés, torturés, chassés toujours de leur foyer, coupés souvent de leurs familles, combattants d'autant plus émouvants qu'ils n'ont point d'uniformes ni d'étendards, régiment sans drapeau dont les sacrifices et les batailles ne s'inscriront point en lettres d'or dans le frémissement de la soie mais seulement dans la mémoire fraternelle et déchirée de ceux qui survivront ; saluez-les. La gloire est comme ces navires où l'on ne meurt pas seulement à ciel ouvert mais aussi dans l'obscurité pathétique des cales. C'est ainsi que luttent et que meurent les hommes du combat souterrain de la France. Saluez-les, Français ! Ce sont les soutiers de la gloire." (Pierre Brossolette, à la BBC, le 22 septembre 1942)