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Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1976, in-8°, 299 pp, 4 pl. de photos hors texte, un plan de Berlin, notes bibliographiques, index, broché, couv. lég. frottée, 2 feuillets lég. salis (p. 132-133), sinon bon état
La Résistance allemande à Hitler est une page d'histoire peu connue ou mal comprise. On ignore l'héroïsme des martyrs allemands. On oublie que Dachau et Buchenwald ont été créés par Hitler dès 1933 à l'intention de ses propres nationaux. Quelques chiffres puisés dans les archives de la Gestapo : 250.000 Allemands, sans compter les Juifs, condamnés entre 1933 et 1939... 302.000 détenus politiques à la date du premier avril 1939, souvent expédiés sans jugement dans un camp de concentration, parfois assassinés. On ne songe pas d'avantage aux centaines de milliers d'Allemands émigrés avec, parmi eux, des Einstein, Heinrich et Thomas Mann, Erich-Maria Remarque, Paul Tillich, Berthold Brecht, Emil Ludwig et Stefan Zweig qui menèrent avec ferveur l'action anti-fasciste à l'étranger. C'est d'abord leur histoire poignante que relate dans ce livre le professeur Henri Bernard. Mais pour permettre de bien la comprendre, il décrit aussi, dans une première partie rédigée avec le souci de la vérité allié au non-conformisme qui le caractérise, l'ascension du nazisme et procède, avec une absolue sincérité, au risque de compromettre certaines réputations bien établies, à un authentique examen de conscience européen.
Charles-Lavauzelle, 1987, in-4°, 126 pp, préface du général Alain Le Ray, 181 photos,
Oyonnax, Grenoble, les Glières, Vercors, guérilla en Montagne, Oisans, Haute-Savoie, Isère, Ain, Savoie, Drôme, Lyon.
Gallimard, 1957, in-8°, 279 pp, broché, couv. un peu défraîchie, bon état
Ce livre relate les tribulations d'un soldat de la France Libre. Jeune lycéen en juin 1940, il rejoint l'Angleterre, qu'il quitte en 1941 pour aller combattre en Afrique dans la colonne nouvellement formée sous les ordres de Leclerc. Après deux campagnes éprouvantes, il est, bien malgré lui, fait prisonnier. Envoyé en Italie, libéré grâce à un subterfuge, il traverse l'Allemagne occupée, gagne le Danemark, d'où il parvient à passer en Suède. Son séjour y est à la fois désolant et joyeux, et durerait longtemps s'il ne réussissait à revenir en Angleterre, après bien des difficultés, mais juste à temps pour participer à la campagne de Normandie et revoir Paris en libérateur... Un livre alerte, presque toujours drôle, et quelquefois émouvant. — Souvenirs de Christian Berntsen retranscrits par Robert Soulat, écrivain et critique littéraire, qui succédera à Marcel Duhamel à la direction de la Série Noire de 1977 à 1991.
Albin Michel, s.d. (1939), in-12, 32 pp, note bibliographique, broché, un portrait de Descartes en médaillon en couv., bon état (Coll. Descartes - Pour la vérité). Edition originale, avec un carton “Hommage de l'auteur”
"Machiavel a été le mauvais génie de l'Allemagne." Dès la déclaration de guerre, Henri Berr publiera dans le cadre de la collection « Descartes - Pour la vérité », qu'il vient de créer « pour mettre en lumière les attentats contre la vérité que l'Allemagne a commis », cette brochure de 30 pages résumant son point de vue. Dans cette étude, Berr assume entièrement son rôle, son devoir patriotique d'intellectuel alsacien-lorrain : il s'agit de lutter contre la violence machiavélique au nom des valeurs du rationalisme cartésien.
Tallandier, 2008, in-8°, 300 pp, préface de Patrick Modiano, 8 pl. de photos et documents hors texte, broché, couv. illustrée, qqs annotations stylo, bon état
"Il y avait sûrement en 1942 des après-midi où la guerre et l'Occupation semblaient lointaines et irréelles dans ces rues. Sauf pour une jeune fille du nom d'Hélène Berr, qui savait qu'elle était au plus profond du malheur et de la barbarie ; mais impossible de le dire aux passants aimables et indifférents. Alors, elle écrivait un journal. Avait-elle le pressentiment que très loin dans l'avenir, on le lirait ? Ou craignait-elle que sa voix soit étouffée comme celles de millions de personnes massacrées sans laisser de traces ? Au seuil de ce livre, il faut se taire maintenant, écouter la voix d'Hélène et marcher à ses côtés. Une voix et une présence qui nous accompagneront toute notre vie." (Patrick Modiano)
Albatros, 1975, in-8°, 250 pp, 8 pl. de photos hors texte, chronologie, index, broché, bon état
Les événements qui se sont succédés en Afrique du Nord de 1940 à 1944 ont fait l’objet d’une abondante littérature car bien des personnalités qui y furent mêlées ont narré l’enchaînement politique des faits, mais ils ont bien souvent donné à leurs récits la forme d’un plaidoyer ! Après une victoire il y a toujours bousculade au portillon de la gloire ! Ce livre est d’une autre nature : il montre, présenté en un style, rapide toute une galerie de tableaux qui donnent, au niveau des exécutants, une vue kaléidoscopique et véridique des circonstances qui décidèrent du « tournant de la Deuxième Guerre Mondiale » et mirent les Alliés sur le « plan incliné de la Victoire ». Il montre comment l’Armée d’Afrique, qui était demeurée impuissante en 1940 fut reconstituée par Weygand et Juin, prépara patiemment sa revanche. En attendant d’avoir le matériel qui lui permettrait de rentrer dans la lutte, elle mena contre l’Axe le jeu subtil et dangereux que les Prussiens avaient conduit contre Napoléon après 1807. Ces pages sont écrites pour les témoins qui revivront ainsi un peu de leur jeunesse passée et aussi pour que les générations d’aujourd’hui sachent que même aux jours les plus sombres de notre Histoire leurs aînés n’ont jamais désespéré de la France. — "L'auteur est un officier qui a passé la première partie de sa carrière, avant et pendant la seconde guerre mondiale, en Afrique du Nord. Ce qu'il a écrit, c'est, nous dit-il, un témoignage et un « livre de combat ». Témoignage, parce qu'il nous rapporte des souvenirs vécus ou des anecdotes qui lui ont été rapportées sur la vie en Afrique du Nord, non seulement à l'époque de Weygand, mais jusqu'en novembre 1942 et au-delà. Livre de combat surtout, car les positions qu'il prend sont fermes et sans équivoques, ses jugements nets sinon toujours bien étayés. Pour lui, l'armée d'Afrique du Nord a été « la chance de la France ». Après novembre 1942, tournant décisif de la guerre, les Alliés se sont élancés sur le fameux « plan incliné de la victoire », et ceci grâce à I'armée française, qui a été leur « fer de lance ». On notera que si, dans cette large perspective, les Américains sont souvent maltraités (le débarquement de novembre 1942 n'est-il pas comparé à la violation de la neutralité belge en 1914 ?, p. 233) et les Anglais accusés des pires noirceurs (il est bien connu que l'Intelligence Service est à l'origine de tous nos malheurs), l'Union soviétique n'est même pas mentionnée. Si ces heureux résultats ont été obtenus, c'est d'abord grâce à Weygand et après lui à Giraud, qui a remis I'armée française dans la guerre, mais aussi à Pétain, qui a pratiqué le double jeu et qui, rejetant « l'ultimatum » de Hitler du 16 juillet 1940 réclamant des bases aériennes en Afrique du Nord, a sauvé celle-ci de l'occupation : « en conservant libre cet atout stratégique, il décida probablement de l'issue victorieuse de la guerre » (p. 39). En revanche, s'il y a un grand absent, c'est de Gaulle. II est à peine cité, et toujours avec précautions. Les attaques sont réservées à « la dissidence » sous une forme anonyme, au CFLN qui introduit en Afrique du Nord des règlements de compte « qui n'avaient rien à voir avec la poursuite de la guerre ou l'intérêt national ». Derrière tout cela, on sent le nostalgique de la Révolution nationale. Son combat est sans doute dirigé avant tout contre la république et la democratie, dont il dénonce le manque de discipline « dans les régiments de fils d'électeurs » (p. 30). A ce titre, ce livre est vraiment un témoignage, un temoignage de mentalité." (J.-M. D'Hoop, Revue Historique, 1977) — Par le général Louis Berteil (1904-1979), auteur de nombreuses études militaires, dont ce livre, et d'un récit de la campagne d'Italie : “Baroud pour Rome” (1967).
Laffont, 1967, in-8°, 342 pp, broché, couv. à rabats, bon état
L'agonie de la IIIe République ; la France paralysée en juin 1940 ; les efforts de la reconstruction malgré les Allemands ; l'ascension et la chute de Darlan ; le retour de Laval ; la lente capitulation du Maréchal. — "Directeur du Cabinet d'Anatole de Monzie, ministre des Travaux publics (août 1938-juin 1940), membre de la délégation française d'armistice à Wiesbaden (juin-juillet 1940), enfin secrétaire d'Etat aux communications (7 septembre 1940-17 avril 1942), J. Berthelot est assurément un témoin privilégié de cette période de notre histoire. Ce ne sont pas les aspects techniques de sa tâche (pourtant largement évoqués) qui l'ont conduit à choisir un titre ambigu à ces mémoires présentés sous forme de journal, mais la thèse selon laquelle la continuité d'un régime à l'autre pouvait suffire à porter au pouvoir un technicien peu féru de politique." (Revue française de science politique, 1968)
Genève, Editions de Crémille, 1994, in-8°, 251 pp, 12 photos hors texte, cartes, reliure simili-cuir éditeur, bon état
Librairie Française, 1976, in-8°, 272 pp, broché, bon état
Premier volume seul (sur 3) de la thèse de Francis Bertin (dir. M. Baumont) consacrée aux alliés et collaborateurs de l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Une analyse, pays par pays, des forces qui se sont trouvées aux côtés de l'Allemagne hitlérienne. Tome 1 : Le démembrement de la Tchécoslovaquie. Le protectorat de Bohême-Moravie. La Slovaquie indépendante. La Pologne du gouvernement général. Les collaborateurs anglais. Belges, Flamands, Wallons. La collaboration hollandaise. L'annexion du Luxembourg. La collaboration danoise. La Norvège et le cas Quisling. Conclusion.
Rennes, Ouest-France, 1979, gr. in-8°, 125 pp, 150 photos, cartes et dessins de l'auteur, broché, couv. illustrée, découpure sur la 1ère page de garde, bon état
Bruxelles, Libro-Sciences, 1979, in-4°, 127 pp, préface de Michel Mosser, 180 photos et documents, 4 cartes, cart. illustré de l'éditeur, bon état
France-Empire, 1978, pt in-8°, 292 pp, 16 pl. de cartes et photos hors texte, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s.
Avec le Vercors, la Franche-Comté fut une des premières régions française où se constituèrent des maquis, durant la Seconde Guerre mondiale. Dès la fin 1942, des dizaines des jeunes hommes traqués par la Gestapo et la Milice, trouvèrent refuge dans les hameaux isolés du Haut-Pays et commencèrent une lutte sans merci contre l'occupant...
Chez l'Auteur, s.d. (1995 ?), in-4°, 188 pp, 164 photos, reproductions de documents et fac-similés, broché, couv. illustrée recouverte d'un film transparent autocollant, qqs annotations et précisions de l'auteur à l'encre en marges, bon état. Peu courant
Souvenirs d'un ancien de Rhin et Danube originaire de La Javie, près de Digne (Alpes de Haute-Provence). Table : L'enfance au village ; L'adolescence. Les études ; Au service de mon pays. Les années 1941 à 1944 ; Le débarquement des Américains du 7 novembre 1942. Préparation à la guerre ; Retour en France : le débarquement de Provence. La guerre ; Au sana. Mes occupations en Forêt noire. Retour au pays.
Plon, 1969, in-8°, 238 pp, traduit par R. Jouan, préfaces d'Alain Decaux et Karl Heinz Janssen, 16 pl. de photos hors texte, cart. éditeur, jaquette, bon état
"Le dernier acte de Hitler – son suicide, le 30 avril 1945, alors que, dans Berlin, les troupes soviétiques se rapprochaient de son bunker – a été aussi son ultime acte identitaire, et des batailles féroces ont été livrées autour de son cadavre et de ce qu'il peut nous apprendre sur lui. Les résultats de l'autopsie pratiquée par les Soviétiques ne furent révélés qu'en 1968, dans un livre – La Mort d'Adolf Hitler – d'un journaliste russe, Lev Bezymenski. Les médecins soviétiques rapportèrent avoir trouvé sur les mâchoires brûlées du dictateur les débris de verre provenant d'une capsule de cyanure, ce qui les avait conduits à penser que le décès était dû au poison. Sur la base de ce rapport et d'un récit attribué au valet de Hitler, Heinz Linge, qui se trouvait devant la porte de la chambre, Bezymenski affirme que le dictateur est mort non pas en héros, mais en lâche : il aurait brisé une ampoule de cyanure, puis, la chose faite, Linge serait entré dans la chambre et lui aurait tiré une balle dans la tête afin de donner l'illusion que le Führer avait connu le sort d'un soldat. Mais une bonne partie de ce qu'a livré ce rapport depuis sa publication, en 1968, a contribué à le rendre suspect en lui conférant l'allure d'un document plus politique que médical. C'est le cas de l'autre "révélation" controversée qu'il rapporte : les médecins n'auraient pas retrouvé trace du testicule gauche dans le corps partiellement brûlé de Hitler. Il pourrait s'agir d'une invention grossière visant à le discréditer un peu plus : le testicule serait ainsi la preuve objective du manque de virilité auquel les Soviétiques ont imputé son mode de suicide..." (Ron Rosenbaum, L'Express, 1998)
Emile-Paul, 1940, in-12, 186 pp, broché, couv. piquée, bon état
"A mes camarades du Camp de Prisonniers de X..., ces réflexions sur une guerre perdue qui ont formé la trame de tant de nos conversations, lorsque nous confrontions nos songes outragés et nos illusions flétries avec notre peine présente et nos vaines colères."
Seuil, 1951, in-12, broché, bon état
"Le directeur du Monde a rassemblé dans ce petit volume les plus significatifs des articles qu'il a écrits depuis vingt ans. Ces Réflexions politiques conservent un grand intérêt. Les deux premières parties du recueil groupent une dizaine d'articles antérieurs à la guerre de 1939. On ne peut que souligner la lucidité de jugement dont ils témoignent, qu'il agisse des problèmes de l'Europe danubienne, des méthodes de la politique hitlérienne ou de l'aveuglement, de la faiblesse et des dangers de l'attitude prise par la France et la Grande-Bretagne en face de cette politique. Beuve-Méry est de ceux qui, avant Munich, avaient multiplié des avertissements ; qui, après Munich, ont dénoncé avec le plus de courage la faute capitale qui venait d'être commise... Viennent ensuite des textes écrits “sous la botte” de l'occupation et dont plusieurs furent diffusés clandestinement. C'est ici l'équité, la maîtrise de soi conservée par l'auteur, qui frappent le plus vivement le lecteur de 1952. Le long “Témoignage d'un Occupé” d'avril-mai 1944 en particulier, contient à l'égard de la notion de trahison, et sur la nécessité d'esquisser en pleine lutte les réconciliations de l'avenir des développements dont il est bien dommage qu'ils n'aient pas eu plus d'influence avant et après la Libération. Mais ce sont naturellement les articles postérieurs à 1944, presque tous consacrés à la situation internationale et à la politique extérieure de la France qui retiennent le plus l'attention..." (François Goguel, Revue française de science politique, 1952)
Moscou, Editions du Progrès, s.d. (1964), in-8°, 583 pp, traduit du russe, 29 photos, 13 documents en fac-similé, 4 cartes, cart. éditeur, bon état
Le grand complot, de la Reichswehr à la Wehrmacht jusqu'en 1939. – Hitler et ses généraux pendant la Seconde Guerre mondiale. – Les généraux sans Hitler, de la Wehrmacht à la Bundeswehr. — "Une curieuse façon d'expliquer l'histoire allemande depuis les années 1930 par le rôle des seules Reichswehr, Wehrmacht et Bundeswehr. Sans méconnaître l'influence des deux premières sur les événements politiques et sans vouloir ignorer le problème de l'origine des cadres de la troisième et de leur idéologie, on ne peut cependant se contenter d'explications aussi simplistes, qui taisent systématiquement un certain nombre de réalités. Notons également que toute la période 1939-1945 est surtout consacrée à la guerre contre l'URSS." (Revue française de science politique, 1966)
Les Presses du Siècle, 1965, gr. in-8°, 382 pp, annexes, notes, index, reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs filetés et soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état. Bel exemplaire très bien relié
Mémoires de l’ancien ministre des Affaires étrangères de la IVe République : entré dans la Résistance sous l'Occupation, Georges Bidault succéde à Jean Moulin comme président du C.N.R. (1943) et devient ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Gaule de 1944 à 1946. Il est par la suite plusieurs fois président du Conseil et ministre des Affaires étrangères. Pendant la guerre d'Indochine il doit s'effacer devant Mendès-France qui met fin au conflit. Eloigné désormais du pouvoir, il évolue vers le nationalisme, devient un ardent partisan de l'Algérie française, rallie l'O.A.S., et s'oppose systématiquement au régime gaulliste. — "Dans la galerie de portraits de ceux qui ont fait la politique étrangère de la France, quelle place occupe Georges Bidault ? La première de loin au cours de la période 1944-1958, pour ce qui est de la longévité de ses fonctions. Il fut en effet ministre des Affaires étrangères pratiquement sans interruption du 10 septembre 1944 au 25 juillet 1948, puis du 8 janvier 1953 au 19 juin 1954. Il a ainsi incarné le Quai d'Orsay pendant le tiers du temps qu'a duré la IVe République, sans compter les intervalles où il fut président, vice-président du Conseil, ou ministre de la Défense nationale. En contrepoint, l'image qu'il a laissée ne correspond pas à cette permanence au pouvoir. Les grandes idées ne sont pas de lui. Il n'est apparemment pas l'homme de la réconciliation franco-allemande. Il n'est pas le père de l'Europe, comme Robert Schuman. A fortiori il n'a pas laissé, comme Pierre Mendès France et plus tard Charles de Gaulle, l'image de l'homme de la décolonisation. Il n'a attaché son nom à aucun des actes diplomatiques majeurs de la IVe République. Le pacte franco-soviétique, c'est de Gaulle. Le pacte franco-britannique concrétisé par le traité de Dunkerque, Bidault le signe bien, mais c'est Léon Blum qui en est l'initiateur. Le pacte de Bruxelles, Georges Bidault y coopère, sans enthousiasme et en regardant plutôt de l'autre côté de l'Atlantique. Le pacte atlantique qu'il a contribué à lancer, c'est Robert Schuman qui le signe. La Communauté européenne du charbon et l'acier trouve son origine dans le plan Schuman, suggéré au ministre des Affaires étrangères d'un gouvernement présidé par... Georges Bidault. La Communauté européenne de défense est une idée de René Pleven que Georges Bidault, ministre des Affaires étrangères, ne se décide pas à faire aboutir. La paix en Indochine est obtenue par Pierre Mendès France lors de la conférence de Genève, voulue par Georges Bidault. Une telle série est particulièrement impressionnante. A elle seule, elle explique peut-être – autant que l'épisode algérien – la relative défaveur dans laquelle est mort le deuxième président du Conseil national de la résistance. (...) Par sa politique extérieure en 1944-1948, confirmée d'ailleurs par la suite, Georges Bidault laisse le souvenir d'un homme d'Etat profondément original." (Maurice Vaïsse, « Georges Bidault », Politique étrangère, 1986)
New York, The Viking Press, juillet 1944, in-8°, 241 pp, 16 illustrations en sépia hors texte, 40 illustrations au trait et 4 cartes, reliure pleine toile de l'éditeur (salie), 1er plat illustré, C. de bibl., état correct. Texte en anglais
L'auteur (1885-1973), illustrateur pour le magazine Life, journaliste et soldat, livre ses souvenirs de huit mois de campagnes en Algérie, Tunisie, Sicile et Italie avec les troupes américaines de la 3e Division d'Infanterie.
Genève, Ed. du Milieu du Monde, 1941, in-12, 254 pp, 6 cartes, couv. lég. abîmée et salie. Le livre est parsemé de passages blancs, passages supprimés par la censure française de l'époque
Grenoble, Arthaud, 1945, in-12, 204 pp, 8 pl. de photos et une carte en dépliant hors texte, une carte dans le texte, annexes, broché, jaquette illustrée, bon état
"Rédigé en 1943, cet ouvrage retrace les opérations de sept chasseurs de sous-marins dans la Manche et la mer du Nord, depuis la période de la drôle de guerre coïncidant avec l'achèvement de la construction, suivie par les opérations en Hollande, l'évacuation de Dunkerque et jusqu'à la débâcle. Ecrit à la gloire de la Marine, il ne laisse passer aucune occasion d'en mettre l'action en valeur, fût-ce en critiquant les autres armes." (J. Vidalenc, Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale, 1951)
Presses de la Cité, 1979, in-8°, 268 pp, une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Précipités par la débâcle de 40 dans les camps allemands, transformés en main-d'oeuvre corvéable à merci, des dizaines de milliers de prisonniers français ont choisi de ne pas subir l'esclavage nazi. Au péril de leur vie, ils ont franchi les barbelés, creusé des tunnels, sauté de trains en marche... Pour tromper les gardes de forteresses inexpugnables, ils ont imaginé les plus invraisemblables stratagèmes. Ils se sont déguisés en fantassins allemands, en jolies Gretchens, voire en croque-morts. Ils ont traversé des campagnes hostiles, gravi les montagnes, franchi des fleuves à la nage. Ils ont connu la faim et la soif, les geôles disciplinaires – certains en sont morts. Fous de liberté, ils n'ont pas cessé de combattre aux quatre coins de l'Europe depuis les premières heures de la défaite, en juin 1940, jusqu'aux ultimes jours de mai 1945. “Les Evadés” n'est pas seulement un livre sur la Seconde Guerre mondiale. C'est aussi et surtout un roman d'aventures vécues, le récit du courage quotidien et anonyme. C'est enfin un hommage rendu à ces héros oubliés, qui, prisonniers au coeur du Ille Reich, ont sauvé l'honneur français.
P., CDJC/Editions du Centre, 1950, in-8°, 110 pp, avant-propos de I. Schneersohn, préface de François de Menthon, 2 fac-similés dont une carte, broché, bon état
L'Impérialisme raciste ; Le Génocide à retardement ; Le Génocide par l'homicide ; Le Génocide à l'échelle de l'univers.
Laffont/GLM, 2001, gr. in-8°, 594 pp, 8 pl. de documents hors texte, sources, index, reliure souple éditeur, bon état
France-Empire, 1955, pt in-8°, 317 pp, 12 pl. de photos hors texte, broché, jaquette illustrée, bon état
Souvenirs sur Jean L'Herminier (1902-1953), demeuré au sein de la Marine de Vichy après l'armistice, il parvient à maintenir le sous-marin “Casabianca” en état de prendre la mer, en dépit des restrictions sur le carburant et les pièces détachées. Lors du sabordage de la flotte à Toulon, il fait défection et rejoint Alger, alors revenu dans le camp allié. Le Casabianca participe a plusieurs opérations de contrebande d'armes en faveur des maquis et de débarquements de forces spéciales. Il participe à la libération de la Corse en 1943.