8, rue Bréa
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France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 P., Thorin, 1878, gr. in-8°, xiv-384 pp, broché, dos bruni, non coupé, bon état
P., J. de Gigord, 1939, gr. in-12, 176 pp, une carte, 59 gravures et portraits, cart. éditeur, dos toilé, bon état
P., J. de Gigord, 1936, gr. in-12, 199 pp, 64 gravures et portraits, cart. éditeur, bon état
PUF, 1982, pt in-8°, 412 pp, 8 cartes, 2 plans, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Nouvelle Clio)
"La période concernée va de la bataille d'Actium (31 av. J.-C.) à la mort de Commode (192 apr. J.-C). (...) Le livre se révèle à l'usage comme une excellente mise au point de tous les aspects généraux du Haut Empire ; il offre un exposé critique et bien informé de la production historique récente à leur sujet, y compris celle des historiens de l'Est pour les questions économiques et sociales ; P. Petit, en effet, a fait l'effort de se mettre à la langue russe pour profiter lui-même et faire profiter ses collègues et les étudiants de l'apport de la science soviétique : à elle seule cette optique, qui n'entraîne nullement une adhésion globale aux thèses ou positions qu'il recense, sera particulièrement appréciée par les lecteurs. La conclusion discute le point de savoir si le Haut Empire constitue réellement l'apogée de Rome et, sans le nier, si ces « siècles d'or » n'ont pas eu leur revers, leurs faiblesses, qui ont éclate ensuite au grand jour avec la crise de Marc-Aurèle, puis au IIIe siècle. Huit cartes et plusieurs croquis accompagnent cet ouvrage, qui constitue un excellent instrument de travail et un utile répertoire bibliographique en même temps qu'une mise au point d'ensemble et un état des questions pour toute la période et pour le vaste domaine géographique auxquels il s'est attaché." (André Chastagnol, Annales ESC, 1970)
Nouvelles Editions Latines, 1957, in-8°, 206 pp, biblio, index, tableaux, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Etudes prosopographiques)
"Les lettres de Libanius (la moitié d'entre elles concerne de près ou de loin la clientèle « studieuse » du maître) se prêtaient à une étude de ce genre en raison de la richesse de leur contenu. Encore fallait-il les passer au crible d'un examen minutieux. M. P. a eu ce courage, et l'exploitation de cette mine de renseignements que sont les textes de Libanius a porté ses fruits. Sur le plan prosopographique d'abord (c'est sous le signe de cette discipline que le livre est placé) : les 148 noms d'étudiants identifiés par Seeck se sont grossis, grâce à une méthode fondée sur l'étude critique du vocabulaire, de 50 éléments nouveaux. – Sur le plan sociologique ensuite : les détails fournis par cette correspondance ont permis de reconstituer le milieu social (et religieux) auquel appartiennent ces jeunes gens, et l'auteur a pu tenter ainsi de présenter, comme il le dit, « l'histoire naturelle et sociale d'un groupe humain », recruté surtout parmi les familles de fonctionnaires, de curiales, de professeurs et d'avocats. – Sur le plan plus particulier de la vie scolaire et universitaire enfin : l'existence de ces étudiants apparaît, avec leurs difficultés matérielles, leurs moments de distraction et de loisir (les vacances : elles permettent à l'auteur d'introduire la notion de scolarité), le problème du choix des carrières, les chaudes relations humaines qui se nouent entre le rhéteur et ses auditeurs." (Louis Harmand, Revue des Etudes grecques, 1960)
PUF, 1965 in-8° carré, 351 pp, 2e édition revue, 21 cartes dépliantes hors texte, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état
"Les cartes, nombreuses, claires, établies avec grand soin, contribuent à faire de ce Précis un manuel appelé à rendre de grands services à ceux qui s'initient aux études historiques." (Pierre Grillon, Bibliothèque de l'Ecole des Chartes)
Payot, 1953, in-8°, 267 pp, traduit de l'italien, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll.Bibliothèque historique)
"Il n'est pas besoin d'insister sur la valeur du livre de M. Pettazzoni. La première édition, parue en 1921, a été considérée pendant longtemps par ceux qui lisent l'italien comme un des meilleurs exposés de la religion dans la Grèce jusqu'à Alexandre le Grand. Sa solidité est prouvée par le fait que l'auteur a pu conserver son ancien texte pour la traduction française, comme il l'a fait dans la nouvelle édition italienne, parue récemment. La bibliographie à la fin de chaque chapitre a été complétée et les notes remaniées, en fonction de la production, qui a été considérable depuis 1921. Il y a une exception importante : l'introduction a été entièrement refondue, en tenant compte de l'élargissement de nos connaissances et de nos vues sur les temps les plus anciens." (Nilsson Martin Persson, L'Antiquité classique, 1953)
Delagrave, 1897 in-12, xxi-546 pp, 43 gravures, 11 cartes et plans, un tableau synoptique et 3 tableaux généalogiques, reliure percaline bleue de l'éditeur, bon état
Avec de nombreuses illustrations d'après les monuments et des cartes.
Périgueux, Bousquet, 1987, in-8°, 95 pp, abondamment illustrée : 41 photos, 155 figures et une carte, broché, couv. illustrée, bon état
Seghers, 1978, in-8°, 230 pp, 24 pl. de photos hors texte, 4 cartes, broché, couv. illustrée, bon état
Grâce à la légende d'Héraklès, le dieu aux pommes d'or, l'auteur nous fait découvrir l'hellénisation de la Gaule méridionale.
Picard, 2000, gr. in-8°, 368 pp, 48 pl. de gravures hors texte, biblio, index, glossaire, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Antiquité synthèses)
... L'immensité des temps préhistoriques sur environ quatre millions d'années, peut dérouter le profane qui, souvent, ne garde de l'enfance que le souvenir d'images floues de chasseurs traquant les rennes ou de "sorciers" dessinant quelques silhouettes de mammouths sur les parois de leur grotte. Cet ouvrage écrit dans un souci pédagogique, vise à fournir aux amateurs, des notions élémentaires qui leur permettront d'approfondir leurs connaissances. Il s'adresse également aux étudiants désireux de combler d'inévitables lacunes. Sans tomber dans une vulgarisation facile, il n'est cependant pas possible d'être exhaustif, et seules les notions essentielles admises par tous, seront abordées. Seront formulées toutefois les hypothèses récentes et les perspectives originales suscitées par les progrès de la recherche. Mais, pour l'essentiel il s'agit d'un ouvrage de synthèse.
Belin, 1961, gr. in-8°, 255 pp, 195 illustrations et 26 cartes en noir et en couleurs, cart. illustré de l'éditeur, très bon état (Manuel scolaire, classe de 5e)
P., J. de Gigord, 1928, in-12, xxiii-235 pp, 9e édition, texte latin et notes explicatives en français, lexique latin-français pp 173-232, cart. éditeur, dos toilé, état correct
D'origine Thrace et esclave affranchi, Phèdre est le premier à avoir fait entrer le genre de la fable en langue latine. Son œuvre, ‘Les Fables ésopiques de Phèdre, affranchi d'Auguste’ (Phaedri Augusti Liberti Fabulae Æsopiae), est un recueil de cinq livres comportant cent-vingt trois fables vérifiées. Profondément inspirées par Esope (même si seulement 47 pièces lui seraient directement empruntées), ses fables mettent en scène des animaux, des personnages humains ou Phèdre lui-même. De sa vie, on ne connaît en effet que ce qu'il révèle au travers de ses fables. Entre 14 et 31, il se fait connaître par un premier livre de fables qui lui vaut probablement l'exil. En effet, sous couvert d'apologues, son œuvre renferme parfois nombre d'allusions politiques sur la cour de l'Empire Romain. Phèdre ne sera jamais reconnu par ses contemporains. Il tombe dans l'oubli, pour être abondamment pillé par les fabulistes du Moyen Âge, et n'en ressortir qu'à la Renaissance, avec la découverte d'un manuscrit ancien. — Prêtre érudit, historien et archiviste, Emmanuel Debrie (1865-1941), nommé curé d’Ahuy en 1900, s’adonna aux recherches historiques : abonné à diverses revues, fréquentant les bouquinistes, il déchiffrait, copiait, annotait sans trêve. Il a peu publié : cet ouvrage, Phaedri Augusti Liberti Fabulae Aesopiae (1897 ; 10e éd. en 1938), étude de la langue latine et une trentaine d'articles ; il a surtout, accumulé une énorme documentation, aujourd’hui conservée à la Bibliothèque municipale de Dijon : 67 volumes, registres, cahiers, liasses, fiches, etc., dictionnaires toponymiques de la Côte-d’Or, notes généalogiques, propres du diocèse de Dijon, fichiers du clergé côte-d‘orien, histoire d’Ahuy, mélanges littéraires... instruments de travail pour tous les chercheurs et les curieux.
PUF, 1948, pt in-8°, xi-332 pp, biblio, index, broché, bon état (Coll. « Mana », Les Religions de l'Europe ancienne, I)
"Cette magistrale étude projette une vive lumière, non seulement sur la Crète et la Grèce préhelléniques, mais sur toute la civilisation de l'âge du Bronze dans le bassin oriental de la Méditerranée. Elle paraît au moment où, après les découvertes crétoises, les fouilles de Syrie ont révélé le haut développement de ce pays au IIe millénaire avant notre ère..." (René Dussaud, Syria. Archéologie, Art et histoire, 1949) — "On ne résume pas un livre aussi dense, aussi suggestif, aussi débordant de matière, un livre à la lecture duquel l'archéologue, l'historien de l'art, le linguiste ou le philologue ne prendront guère moins d'intérêt que l'historien proprement dit des religions. Ces « Religions préhelléniques » débordent généreusement le domaine religieux... Et l'on admirera aussi que tant de discussions savantes, tant de mises au point scrupuleuses, tant de recherches de détail n'aient pas étouffé chez l'auteur la vivacité de l'esprit non plus que l'alacrité de la plume : ce n'est pas le moindre charme d'un exposé qui allie l'élégance de la présentation à l'érudition la plus minutieuse. Un index alphabétique fort détaillé (pp. 307-328) achève de faire de ce beau volume un instrument de travail de premier ordre." (Maurice Leroy, Revue belge de philologie et d'histoire, 1950) — "Dans le cadre étroit qui lui était prescrit, ce manuel déborde de substance, donnant ainsi une juste idée de ce qu'est la matière préhellénique. Ce nouveau livre de la collection « Mana », sœur de « Clio », répond fort bien, me semble-t-il, au but poursuivi : faire le point des résultats acquis, mais aussi tourner les curiosités vers ce qui reste obscur, ouvert, poser des problèmes, donner des directions de recherche. A ce rôle d'éveilleur d'idées, l'auteur excelle et a toujours excellé." (Pierre Demargne, Revue de l'histoire des religions, 1949)
Picard, 1948, 2 vol. in-8°, 898 pp, pagination continue, 12 planches hors texte, 395 illustrations dans le texte, chronologie, brochés, très bon état
La formation d'un nouveau classicisme ; Premiers maîtres d'Attique et de Grèce centrale ; L'art ionien ; Oeuvres et artistes du Péloponnèse ; La jeunesse de Praxitèle ; Scopas statuaire ; Silanion et Euphranôr.
Picard, 1954-1963, 2 vol. in-8°, 1507 pp, pagination continue, 32 planches hors texte (dont 2 en couleurs), 559 illustrations dans le texte, chronologie, brochés, très bon état
Vol. 1 : Scopas et Praxitèle ; Vol. 2 : Lysippe, Léocharès, Bryaxis, maîtres divers et oeuvres anonymes.
Picard, 1966, in-8°, xi-231 pp, broché, bon état
Hachette, 1970, in-8°, 315 pp, une carte, chronologie, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"L'intérêt que suscite le monde de Carthage va croissant. Le tableau magistral de Colette et Gilbert-Charles Picard vient donc à point. Cette oeuvre de vulgarisation mais de haute qualité aura assurément les faveurs du public cultivé. Travail de synthèse dépouillé d'un apparat scientifique et bibliographique trop lourd, – du moins rien d'essentiel n'est-il omis – ce livre présente aussi les résultats des recherches menées par les auteurs, spécialistes en la matière : leur apport personnel est immense. Cette mise au point des connaissances, panorama clair et de lecture agréable, rend les plus utiles services et laisse ouverte la porte à des recherches et discussions ulterieures. La Chronologie de l'Histoire de Carthage (p. 297-304) est un outil de travail bienvenu." (J. Debergh, Latomus, 1971)
Sirey, 1968, gr. in-8°, 213 pp, biblio, broché, bon état
Picard, 1987, in-8°, 276 pp, 16 figures dans le texte, bibliographie d'Edouard Piette (1827-1906), index biographique, broché, bon état (Coll. Classiques français de l'histoire de l'art)
PUF, 1939, fort pt in-8°, li-576 pp, 11 tableaux généalogiques, importante biblio, index, broché, état correct (Coll. Clio)
Excellent manuel (niveau universitaire). — "On connaît suffisamment l'excellente collection Clio pour n'avoir pas à insister sur ses caractéristiques et sur ses mérites. De ce volume consacré à l'histoire romaine, des origines à la chute de l'Empire d'Occident, qu'il nous suffise de dire qu'il n'est pas inférieur à ses devanciers. Ce type d'ouvrage, où chaque chapitre, forcément succinct et rapide, est accompagné d'une étude critique des sources, d'une bibliographie complète et de l'exposé condensé des principaux problèmes historiques, requiert une science et un labeur énormes. L'éminent historien qu'est M. Piganiol s'est acquitté de sa lourde tâche avec aisance. Ce sont surtout les notes de fin de chapitres qui rendront grand service aux travailleurs. L'histoire religieuse n'y est pas oubliée : outre les bibliographies initiales, on trouvera les indications nécessaires sur la Gaule chrétienne dans les notes des derniers chapitres." (J.-R. Palanque, Revue d'histoire de l'Église de France, 1940)
PUF, 1939, pt in-8°, lii-656 pp, 11 tableaux généalogiques, importante biblio, index, broché, bon état (Coll. Clio)
Excellent manuel (niveau universitaire). — "On connaît suffisamment l'excellente collection Clio pour n'avoir pas à insister sur ses caractéristiques et sur ses mérites. De ce volume consacré à l'histoire romaine, des origines à la chute de l'Empire d'Occident, qu'il nous suffise de dire qu'il n'est pas inférieur à ses devanciers. Ce type d'ouvrage, où chaque chapitre, forcément succinct et rapide, est accompagné d'une étude critique des sources, d'une bibliographie complète et de l'exposé condensé des principaux problèmes historiques, requiert une science et un labeur énormes. L'éminent historien qu'est M. Piganiol s'est acquitté de sa lourde tâche avec aisance. Ce sont surtout les notes de fin de chapitres qui rendront grand service aux travailleurs. L'histoire religieuse n'y est pas oubliée : outre les bibliographies initiales, on trouvera les indications nécessaires sur la Gaule chrétienne dans les notes des derniers chapitres." (J.-R. Palanque, Revue d'histoire de l'Église de France, 1940)
PUF, 1954, pt in-8°, lii-656 pp, 4e édition, 11 tableaux généalogiques, importante biblio, index, broché, bon état (Coll. Clio)
Excellent manuel (niveau universitaire). — "On connaît suffisamment l'excellente collection Clio pour n'avoir pas à insister sur ses caractéristiques et sur ses mérites. De ce volume consacré à l'histoire romaine, des origines à la chute de l'Empire d'Occident, qu'il nous suffise de dire qu'il n'est pas inférieur à ses devanciers. Ce type d'ouvrage, où chaque chapitre, forcément succinct et rapide, est accompagné d'une étude critique des sources, d'une bibliographie complète et de l'exposé condensé des principaux problèmes historiques, requiert une science et un labeur énormes. L'éminent historien qu'est M. Piganiol s'est acquitté de sa lourde tâche avec aisance. Ce sont surtout les notes de fin de chapitres qui rendront grand service aux travailleurs. L'histoire religieuse n'y est pas oubliée : outre les bibliographies initiales, on trouvera les indications nécessaires sur la Gaule chrétienne dans les notes des derniers chapitres." (J.-R. Palanque, Revue d'histoire de l'Église de France, 1940)
Félix Alcan, 1930, fort in-8°, 526 pp, deuxième édition revue et augmentée, 2 cartes dépliantes hors texte, index, broché, scotch au dos, état correct (Coll. Peuples et Civilisations)
"Sous le titre La Conquête romaine, M. Piganiol a écrit, en réalité, une histoire de Rome depuis les débuts les plus reculés de la "res romana" jusqu'à l'avènement d'Auguste. Tout au plus peut-on dire qu'il s'est particulièrement attaché à la partie militaire de la puissance de Rome et qu'il a moins développé ce qui a trait aux institutions, à la civilisation, aux questions sociales. Il y a pourtant touché avec succès et parce que les deux ordres de faits sont connexes et parce que l'influence des vainqueurs sur les vaincus et des vaincus sur les vainqueurs fait partie dans un certain sens de la mainmise des Romains sur le monde antique. (...) M. Piganiol n'est pas un admirateur aveugle des Romains ; malgré la puissance de l'œuvre qu'ils ont accomplie, il a parfois pour eux de dures paroles. Il ne se laisse pas non plus éblouir par le prestige de leurs grands hommes dont il sait démêler les défauts et les vices. (...) Un livre de cette sorte réclame de son auteur, outre une vaste érudition, une vue générale du sujet qui aide à saisir la relation des faits entre eux, une précision extrême dans le détail, une grande clarté dans l'exposition. On trouvera tout cela dans le volume de M. Piganiol." (René Cagnat, Journal des savants, 1928)
PUF, 1940, in-8°, 522 pp, troisième édition revue et augmentée, 2 cartes dépliantes hors texte, biblio, index, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs pointillés, pièces de collection et de titre basane havane (rel. de l'époque), dos uniformément passé, bon état (Coll. Peuples et Civilisations)
"Sous le titre La Conquête romaine, M. Piganiol a écrit, en réalité, une histoire de Rome depuis les débuts les plus reculés de la "res romana" jusqu'à l'avènement d'Auguste. Tout au plus peut-on dire qu'il s'est particulièrement attaché à la partie militaire de la puissance de Rome et qu'il a moins développé ce qui a trait aux institutions, à la civilisation, aux questions sociales. Il y a pourtant touché avec succès et parce que les deux ordres de faits sont connexes et parce que l'influence des vainqueurs sur les vaincus et des vaincus sur les vainqueurs fait partie dans un certain sens de la mainmise des Romains sur le monde antique. (...) M. Piganiol n'est pas un admirateur aveugle des Romains ; malgré la puissance de l'œuvre qu'ils ont accomplie, il a parfois pour eux de dures paroles, comme au ch. VI, où il parle sans aménité de leur « politique perfide » et de leur « patient travail d'espionnage et de trahison ». Il ne se laisse pas non plus éblouir par le prestige de leurs grands hommes dont il sait démêler les défauts et les vices ; témoin le portrait qu'il trace de César : « La personnalité de César, dit-il, est complexe. Il y a toutes sortes de César : le patricien fier de descendre des rois et des dieux, le débauché qui se plaît auprès des femmes et de la jeunesse dorée, l'ami délicat et fidèle, le soudard qui met le budget en péril pour gorger des bandes, le révolutionnaire qui spécule sur la misère des pauvres, le législateur à la pensée logique, universelle, le visionnaire qui voudrait être roi d'un Etat méditerranéen. » Un livre de cette sorte réclame de son auteur, outre une vaste érudition, une vue générale du sujet qui aide à saisir la relation des faits entre eux, une précision extrême dans le détail, une grande clarté dans l'exposition. On trouvera tout cela dans le volume de M. Piganiol." (René Cagnat, Journal des savants)