8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Dervy, 1996, in-8° étroit, 376 pp, figures dans le texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Parce que le chemin était suivi volontairement et ne concernait que l'individu, la religion égyptienne n'eut jamais l'esprit missionnaire, Elle était tolérante avec le monde et bienveillante avec ses enfants. L'Egypte ne voulut jamais chercher ailleurs que dans ses temples sa conscience du monde. Elle ne souhaita jamais l'imposer aux autres, c'est pourquoi elle ne reçut qu'avec réticence quelques étudiants grecs à qui elle reprochait leur ignorance et leurs bavardages. Ils avaient pour nom Homère, Solon, Pythagore, Démocrite, Eudoxe, Hérodote, Jamblique, Platon, Plutarque et Thalès. Cependant, par un paradoxe dont l'histoire a le secret, ce sont les Grecs qui chantèrent partout le nom de l'Egypte et répandirent dans toute l'Europe le culte d'Isis et d'Osiris. Ce sont eux qui révélèrent quelques aspects de la sagesse des anciens prêtres. Respectueux, ils turent ce qu'ils avaient acquis de la Connaissance cachée dans les sanctuaires. Habiles dans l'art de la parole, ils laissèrent le Voile d'Isis recouvrir les secrets initiatiques dont ils devinrent les héritiers. Dans notre millénaire finissant Connaissance et Lumière sont recouvertes de ténèbres, mythes et divinités ont disparu à nos regards. Nul Homère ne chante l'apparition des dieux, nul pharaon n'accueille plus le Soleil. Pourtant c'est vers l'Egypte que les yeux se tournent lorsque la nuit gagne les consciences. C'est toujours dans ce miroir du ciel que brillent les Lumières célestes. il suffit de regarder et d'ouvrir sa conscience, comme l'affirmait Guillaume Apolinaire : "il est grand temps de rallumer les étoiles".
P., Didier, 1879, in-12, iv-441 pp, deuxième édition, reliure demi-chagrin vert, dos à 4 nerfs, titres et caissons dorés, tranches dorées, encadrements à froid sur les plats, couv. conservées (rel. de l'époque), bel exemplaire, très frais et sans rousseurs (Coll. Récits de l'histoire romaine au Ve siècle)
P., Ernest Leroux, 1880, in-12, xxiii-276 pp, traduit du hollandais par Maurice Vernes, reliure demi-chagrin havane, dos à 4 nerfs filetés soulignés à froid; titres et doubles filets dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
Sommaire : Les religions sous l'empire de l'Animisme ; La religion chez les Chinois ; La religion chez les Chamites et les Sémites ; La religion ches les Aryens (Indo-Européens), excepté les Grecs et les Romains (anciens Aryens, Hindous, Perses, Slaves et Germains) ; La religion chez les Aryens sous l'influence des Sémites et des Chamites, c'est-à-dire chez les Grecs et les Romains.
Les Belles Lettres, 1954, in-8°, viii-196 pp, texte établi par Jean Bayet et traduit par Gaston Baillet, une carte de l'Italie centrale hors texte, broché, C. de bibl., bon état (Coll. Budé). Texte latin avec traduction en regard
Début de la République (Brutus) jusqu'aux campagnes contre les Eques et les Volsques.
Les Belles Lettres, 1940, in-8°, cxxxii-269 pp, texte établi par Jean Bayet et traduit par Gaston Baillet, appendice rédigé par Raymond Bloch, un plan de Rome dépliant hors texte, broché, bon état (Coll. Budé). Texte latin avec traduction en regard
Les origines et la royauté. — Le "Livre des Rois" : ainsi mériterait de s'intituler le premier tome de la plus ambitieuse œuvre historique de l’Antiquité, élaborée par Tite-Live à l’aube de l’Empire. Ce livre I ne témoigne pas seulement des commencements - la geste glorieuse des fils d'Enée -, il forme aussi une unité à lui seul. Nous suivons pierre à pierre l'édification de la royauté : de son esquisse à son apogée jusqu’à sa déchéance, de Romulus à Tarquin, l’occupant étrusque, du viol de Rhéa Silvia par le dieu Mars à celui de Lucrèce par le tyran débauché. Tout à la fois poésie et reflet de vérité, ces légendes appartiennent à la mémoire collective de Rome qui se forge à l’ombre tutélaire de la Louve totémique. — Les 142 livres de l'Histoire romaine conduisent le lecteur de l’arrivée d’Énée en Italie jusqu’à la mort de Drusus, frère de Tibère, en 9 avant J.-C. Nous n’en possédons que les livres I-X, XXI-XLV, peu de fragments du reste ; des résumés, ou Periochae, très inégales de développement et de précision, nous indiquent ce que contenaient les livres perdus...
Les Belles Lettres, 1946, in-8°, viii-258 pp, texte établi par Jean Bayet et traduit par Gaston Baillet, broché, C. de bibl., bon état (Coll. Budé). Texte latin avec traduction en regard
De la diatribe des consuls et du discours de Canuléius jusqu'à la guerre contre les Volsques et la prise d'Arténa.
Les Belles Lettres, 1954, in-8°, viii-265 pp, texte établi par Jean Bayet et traduit par Gaston Baillet, une carte de l'Etrurie en dépliant hors texte, broché, C. de bibl., bon état (Coll. Budé). Texte latin avec traduction en regard
Du siège de Véies à Camille et la reconstruction de Rome.
P., J. de Gigord, 1927, in-12, xv-296 pp, 6e édition, un plan et une carte repliés, texte latin et notes explicatives en français, cart. éditeur, dos toilé, bon état
Athènes, Cacoulidès, s.d. (1960), in-12, 53 pp, + 30 pl. de photos hors texte, un plan et 2 figures, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Les Belles Lettres, 1952, gr. in-8°, 153-13 pp, biblio, broché, bon état
Renaissance du Livre, 1927, in-8°, xxvi-439 pp, 13 cartes et plans, biblio, index, broché, dos recollé, bon état (coll. L'Evolution de l'humanité)
Flammarion, 1996, gr. in-8°, 421 pp, traduit de l'anglais, 32 gravures et photos sur 16 pl. hors texte, une carte sur double page, 20 gravures dans le texte et à pleine page, 5 plans à pleine page, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Grandes biographies)
La controverse actuelle. Les débuts d'un self-made man. Du grand périple aux premières recherches archéologiques. Divorce, doctorat et remariage. Premières tranchées, premières tribulations. A l'assaut d'Hissarlik. Le « trésor de Priam ». Le procès et la grande tournée des musées. Les Lions de Mycènes. La coqueluche de Londres. Ithaque, Troie et la réconciliation avec l'Allemagne. Ilios, Orchomène et les honneurs allemands. Dôrpfeld, Troja et les Thermopyles. Marathon, Tirynthe et la rupture avec Virchow. Cuba, Le Caire et Cythère. La tête de Cléopàtre et la querelle avec Bôtticher. Troie, Halle et Naples. L'héritage de Schliemann. Il y a ensuite cinq Annexes, dont une utile liste chronologique des déplacements de Schliemann entre 1868 et 1890 (pp. 367-372).
P., Librairie J. Rothschild, Lucien Laveur éditeur, 1902, in-8°, xxviii-472 pp, traduit sur la 4e édition de E. Guhl et W. Koner, 2e édition ornée de 578 gravures, index, reliure percaline rouge de l'éditeur, tranches dorées, bon état
UNEF, 1966, 2 vol. in-4°, (2)-19 et (4)-19 pp, texte dactylographié (Union nationale des étudiants de France / Section de l'institut d'histoire). Syracuse. Sélinonte. La colonisation dorienne de la Sicile. La colonisation dorienne de l'Italie méridionale.
Grasset, 1939, in-12, 252 pp, broché, bon état
Par l'helléniste Jean-Germain Tricot (1905-1940), critique littéraire, auteur et collaborateur de la revue "Esprit", il meurt lors du bombardement de Sully-sur-Loire (Loiret) en 1940 à l'âge de 35 ans... Un chapitre sur Montherlant et l'Antiquité.
Londres, Cassell, 1974, in-8°, (8)-209 pp, une carte de l'empire Romain vers 200, généalogie, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état. Texte en anglais
Sur les épouses des Sévères. — "Four women from an Eastern province wielded unprecedented power throughout the vast dominions of Rome at the end of the second century AD and into the start of the third. This is their story well researched from the historical records available. Includes a table of Roman Emperors from the Foundation of the Empire, Genealogical Table of Julius Bassianus, high priest of Elagabal, and double-page map of the Roman Empire circa AD 200."
PUF, 1966, gr. in-12, xii-325 pp, 24 pl. de photos hors texte, 25 cartes et plans, index, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Nous partons pour...)
Belfond, 1976, in-4°, 286 pp, traduit de l'allemand, un plan, une carte, qqs figures, généalogie de la 18e dynastie (1570-1345 av. J.-C.), tableau chronologique, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
"A l'entrée de la Grande Pyramide, cette inscription : « Les ailes de la mort frapperont celui qui osera troubler mon repos ». Le 17 février 1922, les archéologues Howard Carter et Lord Carnavon franchissent le portail qui mène au premier tombeau des Pharaons : c'est l'éblouissement. Une véritable muraille d'or et de bijoux scintille devant eux, dressée depuis plus de 3000 ans : la chambre funéraire du grand Tout-Ankh-Amon. Quelques semaines après sa découverte, Lord Carnavon est saisi d'un violent accès de fièvre qui se transforme très vite en agonie. Ses derniers mots furent : « J'ai entendu son appel, je le suis... » Depuis, plus de trente archéologues ont pénétré dans l'enceinte du tombeau de Tout-Ankh-Amon pour périr, peu de temps après, de mort violente. Les anciens Egyptiens avaient-ils le pouvoir de protéger ainsi, à des millénaires de distance, la sépulture de leurs rois ? Tant de morts brutales, ce n'est plus une coïncidence, mais une énigme. Immense. Historien d'art et archéologue, Philipp Vandenberg a enquêté trois ans durant sur les origines de cette malédiction. Il s'est rendu trois fois en Egypte, a interrogé les savants atomistes, et, procédant par juxtapositions, recoupements et synthèses, propose dans ce livre, pour la première fois, une explication de ce mystère, à partir des plus récentes données sur les découvertes nucléaires et les pouvoirs parapsychiques. Un extraordinaire document." (4e de couverture)
PUF, 1995, in-8°, cxiii-710 pp, 5 cartes, liste des rois, biblio, index, broché, qqs soulignures crayon, état correct (Coll. Nouvelle Clio)
Les mille ans qui sont l'objet de ce volume voient, après la fin de l'Ancien Empire, l'ensemble de la vallée du Nil entrer dans l'histoire. L'Egypte se défend alors contre le monde extérieur en repoussant toujours plus loin, au sud, puis au nord, les frontières de ce qui devient une sorte d'empire colonial. Cette première lumière qui s'est allumée dans l'angle nord-est de l'Afrique éclaire alors largement le monde encore obscur qui l'environne. Conquêtes et explorations fournissent les plus anciennes informations historiques, géographiques et ethnographiques sur l'Afrique du Haut Nil, sur la Palestine et les régions voisines. La jonction se fait entre le domaine égyptien et celui de la Syrie et des Etats mésopotamiens : l'histoire s'internationalise. La civilisation égyptienne atteint des sommets en littérature et dans les beaux-arts. C'est la période la plus créative de cette longue histoire, que l'intense activité égyptologique du dernier demi-siècle a enrichie, mais souvent bouleversée.
PUF, 1944, pt in-8°, xlviii-240 pp, précédée d'une Introduction à l'histoire des religions par René Dussaud, bibliographie générale par H.-Ch. Puech, bibliographie de la religion égyptienne, index, broché, dos abîmé recollé, qqs soulignures crayon, état correct (Coll. Mana. Introduction à l'histoire des religions - Les anciennes religions orientales, I)
Cet excellent ouvrage se présente de la manière suivante : 1) Bibliographie générale de la religion égyptienne ; 2) le corps de l'ouvrage, c'est à-dire six chapitres : Les dieux et la religion primitive, La théologie et les légendes, La religion funéraire, Le roi et la religion d'État, Le culte et les fêles, La magie et la religion populaire et une brève Conclusion.
Picard, 1988, fort in-8°, viii-609 pp, 394 illustrations, notes, broché, couv. à rabats, bon état (Coll. Grands manuels Picard). Réimpression de l'édition de 1952
"Le conservateur en chef du Département des Antiquités égyptiennes au Musée du Louvre, entreprend un “Manuel d'archéologie égyptienne”. Le tome I rendra d'autant plus de services que la préhistoire égyptienne, longtemps niée, sort à peine de la pénombre. Sans diminuer la difficulté des problèmes posés, M. Vandier clarifie les questions et fixe le degré de certitude que comportent les diverses théories. C'est un gros travail fort méritoire et il est important qu'il ait été entrepris par un égyptologue qui perçoit le lien avec les époques historiques. Des renseignements fort curieux sur l'ancien peuplement du désert égyptien et de la vallée du Nil sont fournis par les gravures rupestres que les préhistoriens ont fort habilement démêlées. (...) L'originalité des Égyptiens domine sur les produits fabriqués dans la vallée du Nil ; elle se marque avec éclat dans la sculpture dont M. Vandier montre la progression depuis l'époque badarienne jusqu'à la seconde époque de Nagada et à l'époque thinite où elle achève son développement." (René Dussaud, Syria, 1953) — "Dans son avant-propos, l'auteur exprime le désir de nous offrir en son livre un guide. Ce guide est indispensable, car les publications des fouilles et les travaux concernant les questions spéciales d'archéologie égyptienne sont devenus si nombreux qu'une orientation est nécessaire, même pour ceux qui s'intéressent à l'histoire ancienne de l'Egypte. Le culte des morts, si caractéristique de l'Egypte, qui fait de la tombe une habitation, le climat égyptien, l'emplacement fréquent des tombes à la bordure du désert forment un ensemble de causes grâce auxquelles nous sommes relativement bien renseignés sur les objets de la vie quotidienne de ce pays.La situation géographique égyptienne favorisa un développement de culture plus autochtone qu'ailleurs ; il est par suite plus facile de constater les influences étrangères et de fixer leurs points de départ. D'autre part, la longueur de la vallée du Nil nous a donné des civilisations indépendantes l'une de l'autre. La préhistoire et les fouilles nous offrent un commentaire matériel des textes des pyramides, la plus ancienne collection de textes religieux. La période mouvementée avant l'époque historique, la forte influence asiatique en Egypte, la prépondérance de la civilisation du Delta à une certaine époque préhistorique (ne citons que l'importance du dieu Horus) ont leur répercussion dams la religion et l'art de l'Egypte..." (P. Bucher, Revue des sciences religieuses, 1954) — "Si, dans les domaines de l'histoire, de la religion, de l'esthétique, de la littérature, l'égyptologie dispose de nombreux ouvrages d'ensemble, il était au moins étrange que son archéologie n'ait pas encore été l'objet d'une vaste synthèse. L'ouvrage de Jacques Vandier vient à son heure pour remédier à cette lacune de l'information en abordant, cette fois, l'étude « plus pratique que théorique » des innombrables monuments que nous a légués l'ancienne Egypte. Le premier tome est consacré aux époques de formation, préhistoire, époque thinite et IIIe dynastie..." (Raymond Lantier, Journal des Savants, 1954)
Hachette, 1985, in-8°, 339 pp, 3 cartes, index, broché, couv. illustrée, bon état
"Sous ce titre volontairement provocant, H. Van Effenterre livre au public, à l'issue d'une longue et brillante carrière de professeur, d'archéologue et d'historien, le bilan de ses réflexions sur le monde grec de l'époque archaïque, auquel il a consacré la majeure partie de ses recherches depuis un demi-siècle. L'ouvrage est dense, écrit avec alacrité et brio, muni d'un appareil de références parfaitement au point et qui n'écrase pas le texte (elles sont essentiellement présentées dans un appendice bibliographique très clair, pp. 297-319). Je ne connais pas de synthèse sur cette vaste période de l'histoire, embrassant plus d'un millénaire (du XVIe au VIe siècle avant notre ère), qui soit actuellement plus vigoureuse, mieux informée ni plus suggestive. Tous ceux qui s'intéressent aux problèmes des origines de l'hellénisme, depuis la Grèce mycénienne jusqu'au début du monde classique, ont avantage à la lire et à la méditer. (...) Un ouvrage d'une rare ampleur, aussi attrayant qu'enrichissant." (Fr. Chamoux, Revue des études grecques, 1987)
P., de Boccard, 1968, gr. in-8°, 340 pp, une planche de documents et une carte dépliante hors texte, biblio, index, reliure pleine toile écrue de l'éditeur, titres en noir au 1er plat et au dos, bon état (Bibliothèque des Ecoles françaises d'Athènes et de Rome, 163). Réimpression de l'édition de 1948
"Si, grâce aux découvertes archéologiques de ces cinquante dernières années, nous avons appris à connaître la Crète minoënne et, même, dédalique, l'histoire de cette île, à partir de l'époque classique, reste encore obscure. Quelque méritoires qu'aient été les travaux de de Muttelsee et de notre compatriote van der Mijnsbrugge, ils n'ont pas réussi à élucider tous les problèmes, et certaines des solutions qui s'y trouvent proposées n'ont pu être tenues pour satisfaisantes. M. van Effenterre a donc été heureusement inspiré de reprendre en profondeur ces questions dans un ouvrage d'ensemble où d'ingénieuses hypothèses explicatives rendent compte de bien des événements qui, jusqu'à présent, avaient déconcerté les érudits par leur apparente incohérence. (...) Désormais on ne pourra plus parler de la Crète à partir du Ve siècle, sans se référer aux opinions défendues dans ce livre, dont on louera, non moins que l'érudition solide, l'élégance du style." (Charles Delvoye, l'Antiquité classique, 1949)
Toulouse, Editions des Hespérides, 1978, in-8°, 239 pp, 32 pl. d'illustrations hors texte, 45 figures dans le texte, 8 cartes, biblio, broché, jaquette illustrée, bon état (Coll. Archéologie, horizons neufs)
"Ce beau volume, remarquablement présenté et illustré, retrace dans une langue simple et toujours accessible aux non-spécialistes l'histoire de la civilisation mycénienne depuis ses débuts, au XIVe siècle avant notre ère, jusqu'à sa disparition, vers 1200. L'auteur est historien et archéologue renommé, la documentation est donc de grande valeur, marquée de tout le sérieux, la prudence et la sérénité souhaitables. On se passionne pour cette brève mais brillante époque qui permit l'épanouissement en terre grecque d'un type assez remarquable de civilisation où la douceur et la liberté crétoises ont fait si bon ménage avec l'efficacité et l'allant des nouveaux venus. Vers 1200 on constate presque partout l'abandon des lieux de peuplement après incendie et destruction. Ne peut-on supposer que l'explosion volcanique de Santorin, déclenchant des cataclysmes variés (par mer et air) a brutalement compromis les conditions de vie sur un vaste territoire et a exercé un encore plus vaste effet dévastateur en lançant des masses terrifiées et pillardes à l'assaut de bien des zones préservées ?" (P. Prigent, Revue d'Histoire et de Philosophie religieuses) — "Le choix quelque peu apocalyptique du titre de cet excellent ouvrage fera peut-être sourire les préhistoriens habitués au cycle incessant de la naissance et de la mort des civilisations depuis la première apparition de l'Homme. Mais il faut entrer dans le jeu : le monde mycénien, si proche de nos premières civilisations protohistoriques, si proche de nous-mêmes, par le truchement de la geste homérique, ne peut laisser indifférent et sa fin brutale peut, somme toute, être comparée au mythe cosmogonique du Déluge. L'ouvrage bien illustré, écrit dans une langue attrayante, se lit comme un roman." (T. Briard, Bulletin de la Société préhistorique française, 1975)
UNEF/FGEL, 1966, in-4°, 105 pp, texte dactylographié, broché, bon état (Union nationale des étudiants de France / Section de l'institut d'histoire)