8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Gide, 1861, in-8°, xv-410-(1) pp, notes, index, jolie reliure demi-chagrin carmin, dos à 5 nerfs pointillés, titre et caissons fleuronnés dorés (rel. de l'époque), bon état
Par l'historien et homme de lettres Louis François Nicod de Ronchaud (1816-1887). Il débuta par des recueils de poésies, puis collabora à plusieurs revues, dont la Revue de Paris et la Gazette des beaux-arts. Chevalier servant de la comtesse d'Agoult, il était très lié avec Vigny, Sainte-Beuve, Lamennais, George Sand, et surtout avec le baron d'Eckstein et Lamartine, dont il partageait les attaches jurassiennes et la ligne politique et dont il fut l'exécuteur testamentaire. — "L'art grec est un thème inépuisable sur lequel s'exercent et s'exerceront encore longtemps les esprits enthousiastes aussi bien que les critiques. Et dans cet état, les œuvres de Phidias auront toujours le privilège de passionner davantage, car il est permis d'affirmer qu'elles demeurent le nec plus ultra du génie plastique. Mais pour apprécier convenablement les chefs-d'œuvre du grand sculpteur athénien, il ne suffit pas d'être esthéticien, il faut encore être antiquaire ; il ne suffit pas d'être antiquaire, il faut aussi être esthéticien. Cette heureuse alliance du goût et de la pratique des monuments, M. Louis de Ronchaud a cherché à la réaliser dans ce livre. C'est une étude consciencieuse et complète de l'art grec dans sa plus magnifique expansion ; c'est une histoire de Phidias et de son école faite par les monuments, où la connaissance des auteurs anciens vient en aide à l'intelligence des fragments que nous avons conservés. L'auteur reprend plusieurs questions qui ont été fort agitées dans ces derniers temps ; il fait aussi bien la biographie de Phidias et la description de son œuvre que l'histoire des travaux archéologiques dont cet œuvre a été l'objet. On sent, en étudiant son livre, qu'il a creusé le sujet, et dans un simple volume, il résume des travaux étendus, qu'il analyse et discute en homme compétent et en appréciateur impartial. L'art antique n'était pas séparé de la religion, dont il était la forme vivante, comme la poésie en était le langage ; l'auteur l'a compris, et, en exposant les travaux de Phidias, il prend soin de nettement caractériser les idées mythologiques qui l'inspiraient." (Revue Archéologique, 1861)
De Boccard, 1960, gr. in-8°, 455 pp, notes, index, broché, non coupé, bon état
Thèse pour le Doctorat ès Lettres présentée à la Faculté des Lettres de l'Université de Paris. Labour et semailles ; Elevage et alimentation ; Repas de serviteurs ; Comptabilité ; Fêtes ; Offrandes aux morts.
Payot, 1930, in-8°, 420 pp, préface de D. Parodi, chronologie des successeurs et commentateurs d'Aristote, biblio, index, broché, bon état (Coll. Bibliothèque scientifique)
Clair et simple. Un excellent ouvrage.
Limoges, Société d'Ethnographie du Limousin et de la Marche, 1970, gr. in-8°, 81 pp, préface de Claire-Eliane Engel, 13 photos sur 4 pl. hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état. Edition originale, ex. numéroté (n° 470) et enrichi d'un long envoi a.s. de l'auteur
Cassinomagus est le nom antique d'une agglomération dotée d'un ensemble monumental gallo-romain, établie entre le Ier et le IVe siècle sur l'actuel territoire de la commune de Chassenon, dans le département de la Charente. Ce site archéologique est célèbre pour l'état de conservation exceptionnel de ses thermes du Ier siècle, connus sous le nom de thermes de Chassenon ou « thermes de Longeas ». En 1937 à Chassenon. Léon dit Pierre Devautour dégage un puits dans son champ pour y faire abreuver ses vaches. C’est un puits romain, il y découvre de nombreux objets extraordinaires, dont des cruches, une statuette, des pièces de monnaie, un crâne de cheval et un attelage de petits chevaux datant de l’époque gallo-romaine, qu’il expose chez lui. En 1970, Auguste Rougier, cousin de Léon Devautour, passionné d’archéologie écrit cette brochure « Cassanomagus » avec la photo des petits chevaux en couverture. Il pense qu’il peut s’agir d’un cadeau votif offert à la déesse Epona...
P., Librairie Victor Lecoffre, J. Gabalda éditeur, 1927 et 1925, 2 vol. in-12, xii-172 et x-211 pp, les 2 ouvrages reliés ensemble en un volume demi-toile verte, pièce de titre basane noire, dos lisse orné d'un fleuron et d'un double filet doré en queue, couv. conservées, bon état (Coll. Les Saints)
"M. Rouillon a écrit, à propos de sainte Hélène, fille d'auberge, puis femme de Constance Chlore et mère de Constantin, un petit livre qui n'est pas ennuyeux et où il fait preuve à la fois de bon sens et de sens critique. Il est seulement fâcheux que son héroïne y tienne si peu de place. Était-il bien utile d'aborder un sujet que l'absence de documents réduit à presque rien ? L'auteur n'arrive à grossir un peu son volume qu'en tirant sur les moindres faits et en multipliant les hors-d'oeuvre. A noter une jolie page sur la formation des légendes en Orient, et, surtout, un appendice sur l'invention de la vraie croix, qui est à lire ; M. Rouillon rejette la légende traditionnelle." (Ch. Guignebert, Revue Historique, 1909) — "Mélanie la jeune est un personnage que nous connaissons de près grâce à une quantité de témoignages presque tous sûrs des plus grands noms de la fin du IVe siècle : Paulin de Nole, Rufin, saint Augustin et saint Jérôme, sans compter Palladius et notre Vita Meloniae. Cette aristocrate mariée à son cousin Pinien à l'âge de quatorze ans et dont les deux enfants meurent en bas âge, se voue aussitôt, de pair avec son mari, à la chasteté parfaite. Tous deux liquident leurs biens immenses à la veille de l'incursion d'Alaric contre Rome, ce qui leur acquiert une réputation dans tout le monde romain. Réfugiée d'abord en Afrique, elle passera la seconde partie de sa vie à Jérusalem, célèbre par ses records ascétiques." (Pierre Courcelle, Revue des Études anciennes)
Bruxelles, Revue d'Etudes latines, 1977, gr. in-8°, 106 pp, avant-propos de L. R. Ménager, biblio, broché, bon état (Coll. Latomus, vol. 151)
"Pourquoi, à Rome, était-il interdit aux esclaves et aux condamnés de prendre les armes lors des guerres, sauf cas de conjoncture ? Ce sont ces cas exceptionnels que N. Rouland présente. L'auteur a divisé son étude en deux parties : l'utilisation militaire des esclaves pour la défense de Rome et leur utilisation lors des guerres civiles. (...) Dans la première, il montre que, de toutes façons, toujours, les esclaves ont été présents dans toutes les armées dans des tâches de domestiques, valets d'armes, personnel de bureau. L'auteur s'occupe ensuite du problème des esclaves combattant dans les armées régulières, c'est-à-dire ceux recrutés lors de la seconde guerre puis en de rares occasions ensuite. Les Romains, selon N. Rouland, avaient moins d'hésitations à les utiliser dans la marine. Enfin, il est traité de leur utilisation lors des luttes intestines qui ont déchiré Rome à la fin de la République, l'épisode d'Appius Claudius, lors de la première sécession de la plèbe, n'étant qu'un précédent. La lecture du volume est passionnante et toute la partie qui concerne les esclaves «domestiques» est très instructive et fait connaître un aspect quasi inconnu de l'armée romaine." (Mireille Cébeillac-Gervasoni, L'Antiquité classique, 1979)
London, Penguin Books, 1992, gr. in-8°, xxii-547 pp, 3rd edition, 16 pl. de photos hors texte, 21 illustrations dans le texte, notes bibliographiques, 4 cartes, tables chronologiques, index, broché, couv. illustrée, bon état. Texte en anglais
Stock, 1932, in-12, 234 pp, appendice, chronologie de la vie de César, reliure pleine percaline acajou, dos lisse avec titres dorés, couv. conservée, bon état
"Le redressement opéré par César est l'un des spectacles les plus prodigieux de l'Histoire. Les transformations de l'Italie fasciste et de la Russie bolcheviste peuvent seules aujourd'hui en donner un équivalent approximatif. Ainsi puisque toute l'Histoire de Rome, sa grandeur comme sa décadence, la paix du monde et le sort même de la Civilisation méditerranéenne, toute une immense évolution tantôt heureuse, tantôt funeste, sont dominées par la dictature de César, puisque tant de siècles semblent tour à tour la glorifier ou la condamner, il reste à se pencher sur les principes de cette dictature, à en découvrir les qualités et les défauts apparents ou secrets, enfin à en dégager les leçons ou les exemples à suivre ou à ne pas suivre. Le plus frappant et, si j'ose dire, le plus immédiat des principes césariens, est l'amoindrissement des Assemblées délibérantes, le renforcement du pouvoir exécutif, la restauration de l'idée d'autorité, l'agrandissement de la notion d'Etat et la soumission de l'individu à la collectivité. Réformes nécessaires, imposées par la situation de l'époque. L'individualisme de la Démocratie convenait à la Cité ; le développement de l'Empire et de l'économie internationale devait engendrer un système politique correspondant, c'est-à-dire quifût un ordre collectif. Cette subordination de l'individu à l'Etat impérial est peut-être la caractéristique la plus profonde de l'Etat césarien..." (pp. 207-208)
Seuil, 1985, gr. in-8°, 474 pp, préface de Jean Bottéro, figures et plans dans le texte, tableaux chronologiques, 4 cartes, index, reliure toile éditeur, jaquette illustrée, bon état (Coll. L'Univers historique)
C'est en Mésopotamie, vers trois mille ans avant notre ère, qu'est née la plus vieille civilisation connue et l'une des plus durables. — "Je me félicite que nous soit donné à tous, professionnels aussi bien que grand public cultivé, ce guide excellent, clair, complet, agréable à lire, qui rappellera aux premiers et révélera aux seconds la trajectoire entière de cette antique civilisation exemplaire, désormais intégrée à notre patrimoine." (Jean Bottéro directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, assyriologie) — Georges Roux (1914-1999) est considéré par les assyriologues comme un grand spécialiste de la Mésopotamie.
De Boccard, 1949, in-8°, 417 pp, broché, bon état
"Plutôt qu'une recherche historique, le savant auteur nous apporte une synthèse qui, prenant pour guide principal les Argonautica d'ApolIonios de Rhodes et établissant des rapprochements hardis avec d'autres mythes et des comparaisons avec des mythes éloignés, finnois, etc. et surtout égyptiens, essaye de démontrer qu'il y a au fond du mythe des Argonautes un système d'institutions et de conceptions politiques et morales. (...) Suivant les idées de M. Dumézil et de M. Jeanmaire, « La société des Argonautes » est présentée dans les Chapitres II et III comme une institution primitive de jeunesse, dont les survivances rituelles à l'époque historique étaient liées à des maîtres des Jeunes (p. 157)..." (Martin P. Nilsson, L'Antiquité Classique, 1950)
P., chez H. L. Guérin & L. F. Delatour, 1756, in-12, xii-(3)-599 pp, reliure plein veau, dos à 5 nerfs pointillés ornés de caissons dorés, pièces de titre et de tomaison basane carmin et noire, coupes filetées (rel. de l'époque), coiffes arasées, mors fendus sur 6 cm, coins émoussés, bon état
Tome I seul (sur 2) — Ces récits remontés de l’antiquité chrétienne racontent la brutalité ou le raffinement dans l’invention des supplices, l’émerveillement naïf et nostalgique devant l’évocation des miracles survenus au cours de l’exécution ou sur le tombeau du saint. On y voit vivre, souffrir et mourir des êtres non seulement éminents et exemplaires dans l’affirmation de leur foi et de leur confiance en Dieu, mais également très humains, très sensibles au poids des attaches familiales et sentimentales. Ce sont des êtres de chair, pris dans la tourmente des persécutions tantôt sporadiques tantôt durables qui apparaissent, dans la variété des Actes, comme autant de soubresauts, de saccades violentes et démesurées du pouvoir romain – empereurs en personne ou gouverneurs locaux.
PUF, 1962 pt in-8°, viii-184 pp, 40 pl. d'illustrations hors texte, dont 8 en couleurs, 3 cartes et 10 figures, biblio, cart. illustré de l'éditeur, bon état (Coll. Les Neuf Muses)
"On mesure de mieux en mieux aujourd'hui ce que les arts de la Grèce, surtout prédorienne et archaïque, ont dû à ceux du Moyen-Orient... Mme Rutten s'est assigné pour tâche de retracer l'évolution de l'art d'abord du IIIe millénaire à la conquête d'Alexandre en Mésopotamie et en Iran, puis chez les Hourrites et les Hittites et, enfin, chez les Cananéens et en Chypre. L'illustration, bien choisie, a été conçue de manière à éclairer le texte." (L'Antiquité Classique, 1963)
P., de la Boutique de feu M. Josset, 1713, pt in-8°, (8)-501-(11) pp, texte en latin avec traduction et notes en regard, reliure plein veau glacé, dos à nerfs ornés de caissons dorés, tranches dorées (rel. de l'époque), coiffe sup. manquante, qqs épidermures, bon exemplaire
Revue des Etudes Augustiniennes, 1956, gr. in-8°, 19 pp, broché, bon état (Tiré à part)
Revue des Etudes Augustiniennes, 1973, gr. in-8°, 37 pp, broché, bon état (Extrait de la Revue des Etudes Augustiniennes Vol. XIX, 1973)
Etudes Augustiniennes, 1972, gr. in-8°, 37 pp, broché, bon état (Extrait des Recherches Augustiniennes, vol. 8)
Revue des Etudes Augustiniennes, 1961-1962, 3 vol. gr. in-8°, 22, 10 et 13 pp, brochés, bon état (Tirés à part)
Revue des Etudes Augustiniennes, 1969, gr. in-8°, 32 pp, broché, bon état (Tiré à part)
Revue des Etudes Augustiniennes, 1964-1966-1968, 3 vol. gr. in-8°, 20, 20 et 10 pp, brochés, bon état (Tirés à part)
Revue des Etudes Augustiniennes, 1965, gr. in-8°, 27 pp, broché, bon état (Tiré à part)
Revue des Etudes Augustiniennes, 1964, gr. in-8°, 27 pp, broché, bon état (Tiré à part)
Revue du Moyen Age Latin, 1952, gr. in-8°, 26 pp, broché, bon état (Tiré à part)
PUF, 1952, gr. in-8°, viii-277 pp, préface de Etienne Drioton, broché, bon état
"... Pourquoi l'auteur a t-il choisi la période 1939-1943 ? C'est qu'il se trouve, comme l'écrit fort justement M. Drioton, que. pendant ces cinq années, « tous les grands problèmes posés par l'étude de la religion égyptienne ont été, d'une façon ou d'une autre, reconsidérés » — et souvent renouvelés. Le livre de M. Garnot nous donne donc de la religion égyptienne un inventaire bien au point qui s'ordonne sous deux titres généraux : d'une part les dieux et les croyances dont ils sont l'objet, d'autre part l'homme dans ses rapports avec le divin. La première partie, « La société divine et les idées religieuses », comprend une introduction et six chapitres traitant du concept du monde et de la création, des dieux pt de leur histoire légendaire, des systèmes théologiques d'Héliopolis, de Memphis et d'Hermopolis, des temples, des rites, du pharaon-dieu. La seconde partie, « La société humaine et les idées religieuses ». renferme un même nombre de chapitres, consacrés à l'homme, aux problèmes de la vie et de la mort, à la sépulture, à la magie, et une dernière section (chapitre XIII) où sont réunis en un vaste tableau les traits caractéristiques de chaque grande période de l'histoire religieuse de l'Egypte. En somme, nous avons là un exposé des religions égyptiennes ! Sa nouveauté consiste, me semble-t il, en ce que l'état des questions, toujours clairement présenté, y reçoit un très large développement, les théories dont il est rendu compte n'étant pas seulement soumises à l'analyse, mais, éventuellement, à la discussion, et l'auteur sachant, quand il le faut, prendre parti ; d'autre part, l'accent mis sur les sentiments des fidèles à l'égard de leurs dieux est une tentative appréciable en vue de dégager l'âme d'une religion dont nous sommes généralement trop enclins à ne considérer que les dehors." (Gustave Lefebvre, Journal des Savants, 1952)