8, rue Bréa
75006 Paris
France
E-mail : clio.histoire@free.fr
Phone number : 01 43 54 43 61 Presses de la FNSP, 1984, in-8°, 401 pp, une carte, biblio, index, broché, qqs soulignures crayon, bon état
"Cet ouvrage est la réécriture allégée, ramassée, dense, d'une fort longue thèse d'Etat de quelque cinq mille pages dactylographiées (texte et annexes statistiques en parts égales) intitulée : “Industries, patronat et ouvriers du Valenciennois pendant le premier XXe siècle ; développements et restructurations capitalistes à l'âge du charbon et de l'acier”. (...) La recherche d'Odette Hardy a abouti à une œuvre fort solide. Elle fait honneur à l'historiographie française. Ajoutera-t-on qu'avec une grande pudeur Odette Hardy s'est cachée derrière son œuvre ? Elle parle d'un pays, d'un milieu, qu'elle connaît intimement et auxquels elle est profondément attachée." (Jean Bouvier, Annales ESC, 1986)
Hatier, 1977, in-8°, 172 pp, 41 gravures et photos, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Editions de l'EHESS, 2005, pt in-8°, 285 pp, notes, index, broché, bon état
L'histoire semble aller de soi. Pourtant, prononcer "l'évidence de l'histoire", c'est aussitôt ouvrir un doute. L'évidence est le fil conducteur de ces pages qui interrogent le statut du récit historique, l'écriture de l'histoire, la figure de l'historien, hier et aujourd'hui, de la Méditerranée antique à la France de la fin du XXe siècle. Depuis Hérodote, l'histoire est devenue une affaire d'œil et de vision. Voir et dire, écrire ce qui s'est passé, le réfléchir comme un miroir : tels ont été quelques-uns des problèmes constituant l'ordinaire de l'historien. Les nombreuses reformulations modernes ont poursuivi ce travail sur la frontière du visible et de l'invisible. Parvenir à la vue réelle des choses, en voyant plus loin et plus profond. Mais, avec la fin du XXe siècle et la domination du présent, cette forte évidence de l'histoire s'est trouvée mise en question. Quel rôle pour l'historien face au "défi narrativiste", à la montée du témoin, à celle du juge, et alors même que mémoire et patrimoine sont devenus des évidences ?
Flammarion, 1986, gr. in-8°, 277 pp, traduit de l'anglais, 255 illustrations, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (série Art, Histoire, Société)
Cet ouvrage retrace l'évolution du goût artistique en Angleterre et en France de la Révolution française à la Première Guerre mondiale. L'auteur examine de façon empirique les raisons de ces changements, résultant de facteurs très divers : impact et validité des chefs-d'oeuvre reconnus par les collectionneurs et les "connaisseurs" ; rôle de l'art contemporain qui modifie souvent l'appréciation du passé ; importance des fidélités politiques et religieuses ; rayonnement des collections publiques et privées ; influence de la littérature d'art et des nouvelles techniques de reproduction. Chemin faisant, Francis Haskell campe toute une série de portraits de collectionneurs, critiques, écrivains, rendant hommage à tous ceux qui, en regard d'un goût "Officiel" flottant, éclectique voire inexistant, furent de véritables découvreurs. — "La traduction attendue d'un grand livre." (Annales ESC, 1986)
Julliard, 1946, in-12, 357 pp, broché, bon état. Edition originale, ex. du SP
Les Chénier, frères ennemis ; Le suicide de Robespierre ; Commediante ! Tragediante ! ; La survivance du duc de Praslin ; L'évasion de Bazaine.
Fayard, 1962 in-12, 294 pp, plans des deux étages de la prison du Temple, broché, couv. lég. salie, bon état
Un décès suspect au Temple, survenu en 1810 : celui d'un officier anglais, le capitaine Weight ; En 1810, la Querelle d'Allemand que Napoléon Ier suscita à son frère Louis, roi malgré lui, afin de la contraindre à abdiquer la couronne de Hollande ; La brillante carrière militaire du prince Bagration sous le règne des tsars autocrates ; L'affaire Petit sous le règne de Louis-Philippe ; Le véritable Badinguet, qui s'évada avec Louis-Napoléon du fort de Ham.
P., Martial Ardant frères, 1843, gr. in-8°, (4)-512 pp, reliure demi-basane fauve, dos lisse, titre, tomaison, quadruples filets et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos et coiffes frottés, qqs rares rousseurs, bon état
Tome II seul (sur 5). Extraits des voyages de Christophe Colomb, Pizarre, La Condamine, Walter Raleigh, Mistress Troloppe, Bullock, Tavernier, Bernier, Tachard, Marco Polo, Chappe, Kaempfer, Morier, Drouville, Burchkardt, André Brue, Bruce, Levaillant, Volney, Campbell, Magellan, Byron, Wallis, Bougainville, Surville, Marion, Cook, Lapérouse, D'Entrecasteaux, Peter, Dillon, Dumont d'Urville, etc., etc.
Le Mouvement Social, 1980, in-8°, 281 pp,
nombreux témoignages, 12 études érudites sur l'histoire sociale, bibliographie de G. Haupt, grand historien du mouvement ouvrier et socialiste
Le Mouvement Social, 1979, gr. in-8°, 164 pp, broché, qqs rares marques au stylo, bon état
7 études érudites : La petite bourgeoisie en Europe occidentale avant 1914 (Philippe Vigier) ; La petite bourgeoisie, une classe inconnue (Heinz-Gerhard Haupt) ; La petite bourgeoisie britannique au XIXe siècle (Geoffrey Crossick) ; Les patentables à Bruxelles au XIXe siècle (Ginette Kurgan-van Hentenryk) ; La mobilité sociale dans le milieu boutiquier parisien au XIXe siècle (Jean Le Yaouanq) ; L'épicerie parisienne au XIXe siècle ou la corporation éclatée (Alain Faure) ; Petit commerce et apprentissage à Brême au début du XXe siècle (Charlotte Niermann et alii).
Maspero, 1974, in-8°, 391 pp, broché, couv. à rabats, bon état, envoi a.s. de Georges Haupt
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1993, gr. in-8°, 302 pp, traduit de l'allemand, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'histoire sociale de la France des XIXe et XXe siècles est ici revisitée par un historien allemand qui s'appuie sur les recherches menées en France, mais aussi sur la littérature anglo-saxonne et allemande sur le sujet. Il introduit des éclairages comparatifs et met en évidence les mécanismes et les logiques propres à l'évolution sociale et économique française, resituée dans son contexte politique et culturel. Selon la thèse centrale de cette étude, la société française, dans son cheminement vers une société de classes, a fait en quelque sorte un détour par la société des notables, donnant ainsi le jour à une structure sociale originale qui la distingue de ses voisins européens.
Armand Colin, 1916, in-12, vi-290 pp, broché, manque angulaire au 1er plat, qqs annotations crayon, état correct
P., Michel Lévy, 1850, in-12, 314 pp, nouvelle édition, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs filetés et caissons dorés, doubles filets dorés sur les plats, tranches jaspées (rel. de l'époque), bon état
Premier volume seul (sur 2) : 1830-1841. Défense de la politique extérieure du gouvernement de Louis-Philippe par le gendre du duc de Broglie.
Calmann-Lévy, 1879, in-8°, 460 pp, 2e édition, reliure demi-chagrin acajou, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), bon état
Édition en volume de diverses études politiques et littéraires parues en revues, ainsi que les discours que l'auteur (1809-1884) à prononcés à l'Académie française et une longue notice sur la vie de son père, Charles d'Haussonville (1770-1846), chambellan de Napoléon Ier, opposant libéral au ministère Villèle pendant la Restauration, Pair de France (71 pp). — Table; La vie de mon père ; Qui nous sommes ; Deux épisodes diplomatiques : I. Conférence de Châtillon ; II. Congrès de Vienne ; M. de Cavour et la crise Italienne ; Discours de réception à l'Académie française ; Réponse au discours de M. Camille Rousset ; Réponse au discours de M. Alexandre Dumas. — "Nous sommes assez heureux pour avoir obtenu de M. le comte d’Haussonville l’autorisation de réunir en un volume différentes études politiques et littéraires, publiées à diverses époques par cet éminent écrivain, et qu’il était difficile de retrouver dans les journaux et les revues où elles ont paru d’origine. Nous croyons qu’on nous saura gré de remettre au jour certains morceaux de l’honorable académicien, auxquels on a fait, dans ces derniers temps, de si nombreux emprunts. Notre recueil comprend en outre les discours que M. le comte d’Haussonville a prononcés à l’Académie française, et une très-curieuse notice sur la vie de son père." (Avis au lecteur)
Amiot-Dumont, 1948, in-8°, 249 pp, broché, un portrait de Lamennais en couverture, bon état (Coll. Archives d'histoire contemporaine). Edition originale
Une histoire qui tient plutôt du pamphlet, où la haine et les imprécations tiennent lieu d’arguments, l’auteur n’admettant pas que ceux qui ont applaudi à la condamnation de l’Action Française puissent se réclamer du catholicisme. — "Robert Havard de la Montagne (1877-1963), journaliste royaliste et catholique, auteur d'une "Histoire de la Démocratie chrétienne" et d'une "Histoire de l'Action française", avait été l'un des premiers rédacteurs du quotidien fondé par Henri Vaugeois, Léon Daudet et Charles Maurras. Entre les deux guerres, il publiait un journal catholique et monarchiste, "Rome", édité dans la capitale italienne. Il collabora ensuite pendant de longues années à "Aspects de la France" où il signait Villedieu. Il était le fils d'Oscar Havard de la Montagne, ancien dirigeant de la Ligue Française Antimaçonnique." (Lectures Françaises, 1963)
Flammarion, 1990, gr. in-8°, 277 pp, suivi d'une pièce inédite en un acte, "Le Drame de l'avenue d'Antin", 16 pl. de gravures hors texte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Grandes Biographies)
Avant de devenir un écrivain célèbre et comblé, membre de l'Académie Goncourt, Georges Courteline fit le désespoir de sa famille : cancre obstiné, piètre soldat et fonctionnaire épisodique au Ministère des Cultes, il ne semblait doué que pour le farniente. Pas facile d'être le digne fils de Jules Moinaux, célèbre vaudevilliste du Second Empire ! Dans cette biographie Emmanuel Haymann fait revivre le bouillonnement artistique de Montmartre à la fin du XIXe siècle, cette bohême où Courteline se lia avec Aristide Bruant, Jules Renard, Alphonse Allais. On y rencontre aussi Ernest Flammarion, Antoine et son Théâtre Libre, Catulle Mendès, Lucien Guitry. On y savoure enfin l'irrésistible art du canular auquel Courteline a consacré sa vie et son oeuvre. Car le spectacle de l'insondable bêtise de ses congénères avait de quoi faire enrager ce témoin ironique. Armé d'un sens de l'humour ravageur, il part au combat : dans les "Gaités de l'escadron", il tourne en ridicule la vie militaire, dans "Messieurs les ronds de cuir", l'administration est la cible de ses flèches, dans "Le Commissaire est bon enfant", il s'en prend à la justice et à la police. Ces troufions de comédie, ces gratte-papiers dilettantes, ces magistrats extravagants, il les a réellement rencontrés. Avec eux, il a vidé des bocks et joué à la manille ; des cartes et un bon verre, cela seul importait ! Au soir de sa vie, il resta fidèle à sa devise : "Je m'en fous". Il meurt le jour de son anniversaire, le 25 juin 1929.
New York, 1910, fort in-8°, xxv-830 pp, 14 cartes en couleurs hors texte, reliure toile éditeur (American Historical Series)
Sirey, 1973, in-8° carré, 372 pp, 6 cartes, biblio, index, broché, bon état (Coll. Histoire de l'Europe)
"Les éditions Sirey publient en traduction française l'Histoire de l'Europe dirigée par Denis Hay (de l'Université d'Edimbourg), rédigée par une équipe d'universitaires anglais et américains et éditée à Londres en original. Nous recevons le tome X, l'Europe au XIXe siècle, 1830-1880, œuvre du professeur H. Hearder, de la London School of Economics. La présentation en est claire et pratique (table des matières très détaillée, notes bibliographiques par chapitre, index, quelques cartes), et le parti est très délibérément synthétique : sur quinze chapitres, onze sont généraux et quatre seulement sont consacrés spécialement à des Etats (l'un pour la France et la Grande-Bretagne, un autre pour les « nouvelles nations » : Allemagne et Italie, un troisième pour les « expériences modérées »: Belgique, Hollande et Suisse, un quatrième enfin pour l'Europe centrale et orientale). (...) De cette civilisation l'auteur a une vue consciemment non matérialiste (p. 36 à propos de sa décision d'étudier la pensée politique avant l'évolution économique et sociale) mais complète, large, généreuse (« j'ai évoqué non seulement les monarques, les politiciens et les diplomates, mais aussi les écrivains et les techniciens, les artistes et les fermiers, les ouvriers et les banquiers. Je ne présente pas d'excuses à propos des longueurs au sujet des conditions sociales et de l'éducation, car je crois que ces deux importantes parties de la communauté — les pauvres et les enfants — ont trop souvent été oubliés dans les livres d'histoire de l'Europe. Je n'ai pas voulu diminuer pour autant les thèmes plus traditionnels de l'histoire constitutionnelle et diplomatique », etc., ainsi l'auteur définit-il lui-même son but dans l'introduction, et le programme est-il effectivement rempli)." (Maurice Agulhon, Annales ESC, 1975)
PUF, 1971, in-12, 92 pp, broché, bon état (Coll. Dossiers Clio)
Hachette, 1973, gr. in-8°, 272 pp, + un atlas de 16 cartes hors texte in fine, index, broché, bon état
Cet ouvrage constitue une synthèse claire et précise sur la période 1815-1914. Pour mieux en dégager les lignes de forces, il adopte une approche thématique, au lieu de reprendre les schémas traditionnels des histoires nationales. Les illustrations, définitions, et graphiques en marge, ainsi que l’atlas de fin d’ouvrage, le rendent particulièrement utile. — Au XIXe siècle, l'histoire semble soudain s'accélérer. L'ordre ancien est ébranlé par une succession de révolutions : démographique, économique, sociale, politique, culturelle. Les pays qui se développent alors sont encore aujourd'hui les plus riches et les plus libres. Recul de la moralité, croissance à long terme ininterrompue, essor de la démocratie libérale et représentative, épanouissement de la culture scientifique, tels sont quelques-uns des legs que nous a laissés un siècle où les progrès émergent au milieu des tensions sociales. L'exposé met l'accent sur les analyses structurelles et les grandes tendances ; il retrace les évolutions non seulement dans le monde occidental, mais aussi dans les autres parties du globe qu'on a parfois trop tendance à négliger. Il s'appuie sur tout l'apparat pédagogique nécessaire : cartes, bibliographies, définitions de termes techniques, citations de textes, index et modèles d'explication de documents. — Table : 1.La population. 2. La vie économique. 3. La vie sociale. 4. La vie politique. 5. Les relations internationales. 6. La vie scientifique.
Gallimard, 1949, in-8°, 266 pp, traduit de l'allemand,
1820. Après vingt-cinq ans de guerre européenne, Hegel croit voir se lever au ciel de l'histoire, l'oiseau du crépuscule, annonciateur des dénouements. Souveraineté de la personne et absolutisme de la totalité sociale, liberté économique et suprématie de l'État, pouvoir de la volonté et nécessité du Destin, toutes les antinomies éternelles rajeunies par la crise révolutionnaire et la conscience philosophique, il les voit résolues dans un monde germanique où toutes les valeurs européennes seraient rassemblées et sauvées. Mais l'histoire a des ruses plus subtiles que les plus subtils devins et la raison des ironies cruelles pour le dialecticien égaré dans l'éclectisme. L'« esprit qui toujours nie » s'est remis en marche après un instant d'illusion spéculative. Compromis par la puissance même qui était désignée pour l'incarner, l'équilibre est menacé de ruine et l'idéalisme fait place dans sa patrie même, au naturalisme le plus grossier. Les solutions que le livre avait cru offrir, il faut les conquérir à nouveau sur les champs de bataille.
Vrin, 1978, in-8°, 163 pp,
dans la Revue de Paris, 1897, gr. in-8°, 27 pp, broché, bon état
On trouve dans ce même numéro une étude sur les moeurs politiques et le Palais-Bourbon sous la Troisième République, par Léouzon Le Duc (La Chambre basse, 34 pp), des lettres de Lamennais à Montalembert (30 pp), des souvenirs du duc de Richelieu (Ma retraite du pouvoir, I, 22 pp), etc.
P., Michel Lévy, 1866, in-12, xv-420 pp, nouvelle édition, reliure demi-basane chagrinée carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état (Coll. Oeuvres complètes)
Fuyant l'antisémitisme allemand qui l'empêchait de trouver un emploi, Heine vint s'installer à Paris en 1831, et fit de la France sa seconde patrie. Il devint tout naturellement le médiateur entre les deux cultures.
Groupement des Intellectuels Aveugles ou Amblyopes et PUF, 1952, pt in-8°, 128 pp, 10 pl. de gravures hors texte, broché, bon état