8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 Julliard, 1946, in-12, 357 pp, broché, bon état. Edition originale, ex. du SP
Les Chénier, frères ennemis ; Le suicide de Robespierre ; Commediante ! Tragediante ! ; La survivance du duc de Praslin ; L'évasion de Bazaine.
Fayard, 1962, in-12, 294 pp, plans des deux étages de la prison du Temple, broché, couv. lég. salie, bon état
Un décès suspect au Temple, survenu en 1810 : celui d'un officier anglais, le capitaine Weight ; En 1810, la Querelle d'Allemand que Napoléon Ier suscita à son frère Louis, roi malgré lui, afin de la contraindre à abdiquer la couronne de Hollande ; La brillante carrière militaire du prince Bagration sous le règne des tsars autocrates ; L'affaire Petit sous le règne de Louis-Philippe ; Le véritable Badinguet, qui s'évada avec Louis-Napoléon du fort de Ham.
Le Mouvement Social, 1980, in-8°, 281 pp,
nombreux témoignages, 12 études érudites sur l'histoire sociale, bibliographie de G. Haupt, grand historien du mouvement ouvrier et socialiste
Le Mouvement Social, 1979, gr. in-8°, 164 pp, broché, qqs rares marques au stylo, bon état
7 études érudites : La petite bourgeoisie en Europe occidentale avant 1914 (Philippe Vigier) ; La petite bourgeoisie, une classe inconnue (Heinz-Gerhard Haupt) ; La petite bourgeoisie britannique au XIXe siècle (Geoffrey Crossick) ; Les patentables à Bruxelles au XIXe siècle (Ginette Kurgan-van Hentenryk) ; La mobilité sociale dans le milieu boutiquier parisien au XIXe siècle (Jean Le Yaouanq) ; L'épicerie parisienne au XIXe siècle ou la corporation éclatée (Alain Faure) ; Petit commerce et apprentissage à Brême au début du XXe siècle (Charlotte Niermann et alii).
Maspero, 1974, in-8°, 391 pp, broché, couv. à rabats, bon état, envoi a.s. de Georges Haupt
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1993, gr. in-8°, 302 pp, traduit de l'allemand, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'histoire sociale de la France des XIXe et XXe siècles est ici revisitée par un historien allemand qui s'appuie sur les recherches menées en France, mais aussi sur la littérature anglo-saxonne et allemande sur le sujet. Il introduit des éclairages comparatifs et met en évidence les mécanismes et les logiques propres à l'évolution sociale et économique française, resituée dans son contexte politique et culturel. Selon la thèse centrale de cette étude, la société française, dans son cheminement vers une société de classes, a fait en quelque sorte un détour par la société des notables, donnant ainsi le jour à une structure sociale originale qui la distingue de ses voisins européens.
Armand Colin, 1916, in-12, vi-290 pp, broché, manque angulaire au 1er plat, qqs annotations crayon, état correct
P., Michel Lévy, 1850, in-12, 314 pp, nouvelle édition, reliure demi-chagrin carmin à coins, dos à 5 nerfs filetés et caissons dorés, doubles filets dorés sur les plats, tranches jaspées (rel. de l'époque), bon état
Premier volume seul (sur 2) : 1830-1841. Défense de la politique extérieure du gouvernement de Louis-Philippe par le gendre du duc de Broglie.
Amiot-Dumont, 1948, in-8°, 249 pp, broché, un portrait de Lamennais en couverture, bon état (Coll. Archives d'histoire contemporaine). Edition originale
Une histoire qui tient plutôt du pamphlet, où la haine et les imprécations tiennent lieu d’arguments, l’auteur n’admettant pas que ceux qui ont applaudi à la condamnation de l’Action Française puissent se réclamer du catholicisme. — "Robert Havard de la Montagne (1877-1963), journaliste royaliste et catholique, auteur d'une "Histoire de la Démocratie chrétienne" et d'une "Histoire de l'Action française", avait été l'un des premiers rédacteurs du quotidien fondé par Henri Vaugeois, Léon Daudet et Charles Maurras. Entre les deux guerres, il publiait un journal catholique et monarchiste, "Rome", édité dans la capitale italienne. Il collabora ensuite pendant de longues années à "Aspects de la France" où il signait Villedieu. Il était le fils d'Oscar Havard de la Montagne, ancien dirigeant de la Ligue Française Antimaçonnique." (Lectures Françaises, 1963)
Flammarion, 1990, gr. in-8°, 277 pp, suivi d'une pièce inédite en un acte, "Le Drame de l'avenue d'Antin", 16 pl. de gravures hors texte, sources et biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Grandes Biographies)
Avant de devenir un écrivain célèbre et comblé, membre de l'Académie Goncourt, Georges Courteline fit le désespoir de sa famille : cancre obstiné, piètre soldat et fonctionnaire épisodique au Ministère des Cultes, il ne semblait doué que pour le farniente. Pas facile d'être le digne fils de Jules Moinaux, célèbre vaudevilliste du Second Empire ! Dans cette biographie Emmanuel Haymann fait revivre le bouillonnement artistique de Montmartre à la fin du XIXe siècle, cette bohême où Courteline se lia avec Aristide Bruant, Jules Renard, Alphonse Allais. On y rencontre aussi Ernest Flammarion, Antoine et son Théâtre Libre, Catulle Mendès, Lucien Guitry. On y savoure enfin l'irrésistible art du canular auquel Courteline a consacré sa vie et son oeuvre. Car le spectacle de l'insondable bêtise de ses congénères avait de quoi faire enrager ce témoin ironique. Armé d'un sens de l'humour ravageur, il part au combat : dans les "Gaités de l'escadron", il tourne en ridicule la vie militaire, dans "Messieurs les ronds de cuir", l'administration est la cible de ses flèches, dans "Le Commissaire est bon enfant", il s'en prend à la justice et à la police. Ces troufions de comédie, ces gratte-papiers dilettantes, ces magistrats extravagants, il les a réellement rencontrés. Avec eux, il a vidé des bocks et joué à la manille ; des cartes et un bon verre, cela seul importait ! Au soir de sa vie, il resta fidèle à sa devise : "Je m'en fous". Il meurt le jour de son anniversaire, le 25 juin 1929.
New York, 1910, fort in-8°, xxv-830 pp, 14 cartes en couleurs hors texte, reliure toile éditeur (American Historical Series)
Sirey, 1973, in-8° carré, 372 pp, 6 cartes, biblio, index, broché, bon état (Coll. Histoire de l'Europe)
"Les éditions Sirey publient en traduction française l'Histoire de l'Europe dirigée par Denis Hay (de l'Université d'Edimbourg), rédigée par une équipe d'universitaires anglais et américains et éditée à Londres en original. Nous recevons le tome X, l'Europe au XIXe siècle, 1830-1880, œuvre du professeur H. Hearder, de la London School of Economics. La présentation en est claire et pratique (table des matières très détaillée, notes bibliographiques par chapitre, index, quelques cartes), et le parti est très délibérément synthétique : sur quinze chapitres, onze sont généraux et quatre seulement sont consacrés spécialement à des Etats (l'un pour la France et la Grande-Bretagne, un autre pour les « nouvelles nations » : Allemagne et Italie, un troisième pour les « expériences modérées »: Belgique, Hollande et Suisse, un quatrième enfin pour l'Europe centrale et orientale). (...) De cette civilisation l'auteur a une vue consciemment non matérialiste (p. 36 à propos de sa décision d'étudier la pensée politique avant l'évolution économique et sociale) mais complète, large, généreuse (« j'ai évoqué non seulement les monarques, les politiciens et les diplomates, mais aussi les écrivains et les techniciens, les artistes et les fermiers, les ouvriers et les banquiers. Je ne présente pas d'excuses à propos des longueurs au sujet des conditions sociales et de l'éducation, car je crois que ces deux importantes parties de la communauté — les pauvres et les enfants — ont trop souvent été oubliés dans les livres d'histoire de l'Europe. Je n'ai pas voulu diminuer pour autant les thèmes plus traditionnels de l'histoire constitutionnelle et diplomatique », etc., ainsi l'auteur définit-il lui-même son but dans l'introduction, et le programme est-il effectivement rempli)." (Maurice Agulhon, Annales ESC, 1975)
PUF, 1971, in-12, 92 pp, broché, bon état (Coll. Dossiers Clio)
Hachette, 1973, gr. in-8°, 272 pp, + un atlas de 16 cartes hors texte in fine, index, broché, bon état
Cet ouvrage constitue une synthèse claire et précise sur la période 1815-1914. Pour mieux en dégager les lignes de forces, il adopte une approche thématique, au lieu de reprendre les schémas traditionnels des histoires nationales. Les illustrations, définitions, et graphiques en marge, ainsi que l’atlas de fin d’ouvrage, le rendent particulièrement utile. — Au XIXe siècle, l'histoire semble soudain s'accélérer. L'ordre ancien est ébranlé par une succession de révolutions : démographique, économique, sociale, politique, culturelle. Les pays qui se développent alors sont encore aujourd'hui les plus riches et les plus libres. Recul de la moralité, croissance à long terme ininterrompue, essor de la démocratie libérale et représentative, épanouissement de la culture scientifique, tels sont quelques-uns des legs que nous a laissés un siècle où les progrès émergent au milieu des tensions sociales. L'exposé met l'accent sur les analyses structurelles et les grandes tendances ; il retrace les évolutions non seulement dans le monde occidental, mais aussi dans les autres parties du globe qu'on a parfois trop tendance à négliger. Il s'appuie sur tout l'apparat pédagogique nécessaire : cartes, bibliographies, définitions de termes techniques, citations de textes, index et modèles d'explication de documents. — Table : 1.La population. 2. La vie économique. 3. La vie sociale. 4. La vie politique. 5. Les relations internationales. 6. La vie scientifique.
Gallimard, 1949, in-8°, 266 pp, traduit de l'allemand,
1820. Après vingt-cinq ans de guerre européenne, Hegel croit voir se lever au ciel de l'histoire, l'oiseau du crépuscule, annonciateur des dénouements. Souveraineté de la personne et absolutisme de la totalité sociale, liberté économique et suprématie de l'État, pouvoir de la volonté et nécessité du Destin, toutes les antinomies éternelles rajeunies par la crise révolutionnaire et la conscience philosophique, il les voit résolues dans un monde germanique où toutes les valeurs européennes seraient rassemblées et sauvées. Mais l'histoire a des ruses plus subtiles que les plus subtils devins et la raison des ironies cruelles pour le dialecticien égaré dans l'éclectisme. L'« esprit qui toujours nie » s'est remis en marche après un instant d'illusion spéculative. Compromis par la puissance même qui était désignée pour l'incarner, l'équilibre est menacé de ruine et l'idéalisme fait place dans sa patrie même, au naturalisme le plus grossier. Les solutions que le livre avait cru offrir, il faut les conquérir à nouveau sur les champs de bataille.
Vrin, 1978, in-8°, 163 pp,
dans la Revue de Paris, 1897, gr. in-8°, 27 pp, broché, bon état
On trouve dans ce même numéro une étude sur les moeurs politiques et le Palais-Bourbon sous la Troisième République, par Léouzon Le Duc (La Chambre basse, 34 pp), des lettres de Lamennais à Montalembert (30 pp), des souvenirs du duc de Richelieu (Ma retraite du pouvoir, I, 22 pp), etc.
P., Michel Lévy, 1866, in-12, xv-420 pp, nouvelle édition, reliure demi-basane chagrinée carmin, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres et fleurons dorés (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état (Coll. Oeuvres complètes)
Fuyant l'antisémitisme allemand qui l'empêchait de trouver un emploi, Heine vint s'installer à Paris en 1831, et fit de la France sa seconde patrie. Il devint tout naturellement le médiateur entre les deux cultures.
Groupement des Intellectuels Aveugles ou Amblyopes et PUF, 1952, pt in-8°, 128 pp, 10 pl. de gravures hors texte, broché, bon état
Neuilly, Chez l'Auteur, 1996, in-8°, 319 pp, 8 planches d'illustrations en couleurs hors texte, 35 illustrations et 3 fac similés dans le texte, généalogie, repères historiques, sources, index des établissements, index des noms, broché, couv. illustrée, bon état
Sur Edouard Hentsch et sa famille. Il reprit les affaires de son grand-père à Paris et devint l'un des grands financiers de la place. Il fut un des fondateurs de la Société Générale, puis de la Banque de Paris et des Pays-Bas. Nommé président du Comptoir d'Escompte de Paris en 1872, aujourd'hui la BNP, il fut en 1875 le fondateur et premier président de la Banque de l'Indochine, aujourd'hui Indo-Suez...
JC Lattès, 2011, in-8°, 392 pp, traduit de l'anglais, 16 pl. de photos hors texte, broché, couv. illustrée, tranche lég. salie, bon état
A la fin des années 1880, Frank Lenz, coureur de grand-bi renommé et amateur du tourisme longue-distance, originaire de Pittsburgh, rêvait de faire le tour du monde. Il finit par saisir sa chance en se présentant comme champion de la "bicyclette de sûreté" aux pneus gonflables, précurseur du vélo de route moderne. Au printemps 1892, Lenz démissionna de son poste de comptable et s'élança vaillamment vers l'ouest, avec pour objectif de parcourir, en tant que correspondant du magazine Outing, trente-deux mille kilomètres sur trois continents. Deux ans plus tard, après avoir survécu à d'innombrables péripéties, il arriva en Europe pour la phase finale de son voyage. Un voyage dont il ne vit jamais la fin. Sa mystérieuse disparition en Turquie orientale déclencha un tollé international qui obligea Outing à envoyer un autre cycliste, William Sachtleben, sur les traces de Lenz. Nourris de riches informations, le récit captivant d'Herlihy retrace les joies comme les dangers de cette aventure à bicyclette, avant l'avènement des routes pavées et de l'automobile. Cette histoire inédite atteint son point d'orgue avec les efforts héroïques de Sachtleben pour traîner les accusés du meurtre de Lenz devant la justice, alors même que la Turquie déchirée est sur le point de s'effondrer.
PUF, 1983, in-8°, 256 pp, broché, bon état
A partir d'une analyse comparative de la démocratie portant essentiellement sur la Grande-Bretagne, la France et les Etats-Unis, l'auteur s'interroge sur les raisons pour lesquelles d'autres pays comme l'Allemagne ou ceux de l'Amérique latine qu'il connaît bien n'ont pas pu mener à son terme un processus identique. Guy Hermet analyse les expériences espagnole, italienne (le transformismo), colombienne ou argentine, à partir une masse de données comparatives. Assez curieusement, on ne trouve que très peu d'ouvrages en langue française sur la démocratie. La science politique semble se détourner de cette question cruciale pour aborder davantage l'étude des problèmes du comportement électoral, l'analyse des systèmes de partis, ou encore pour réfléchir de manière souvent normative sur le totalitarisme, le libéralisme ou l'apparition des utopies... (Pierre Birnbaum, Revue française de science politique, 1985)
Fayard, 2001, gr. in-8°, 479 pp, biblio, index, broché, qqs soulignures et annotations crayon, bon état
Plon, 1962, fort in-8°, 517 pp, traduit de l'anglais, 11 gravures hors texte, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Tout qui a été dit et qui restait à dire sur Mme de Staël, je crois bien le trouver dans le livre que M. J. Christopher Herold vient de nous donner. Le livre, en effet, est une puissante et vivante synthèse où s'unit tout ce qu'on avait trop souvent séparé, et qui est pourtant inséparable : la vie amoureuse, la création littéraire, la pensée et l'action politiques de Mme de Staël ; et, au-delà de l'histoire et des passions d'une femme, les passions et l'histoire mêmes de l'Europe. Entre autres mérites, ce vaste panorama historique et critique est tracé avec une verve, un mordant, un humour que nous sommes peu habitués à trouver dans les ouvrages de ce genre et qui nous ravissent, même et surtout quand ils nous scandalisent un peu. (...) M. Herold démonte sans complaisance la figure et la légende de Necker..." (Yves Florenne, Le Monde)
Flammarion, 1948, in-8°, 268 pp, reliure demi-basane verte à coins, dos à 4 nerfs soulignés à froid, auteur et titre dorés (rel. de l'époque), dos lég. frotté, bon état
Premier volume (sur 2) des souvenirs de Edouard Herriot (1872-1957). Fils d’un officier d’infanterie, il obtint une bourse pour préparer l’École normale supérieure. Il y fut reçu en 1891, et obtint en 1893 son agrégation de lettres, qui lui ouvrit les portes d’une brillante carrière d’universitaire. Il fut d’abord professeur à Nancy, puis à Lyon, en classe de rhétorique. Après un premier ouvrage consacré à Philon le Juif et l’école d’Alexandrie, couronné par le prix Victor Cousin de l’Académie des Sciences morales et politiques, il soutint sa thèse de doctorat sur Madame Récamier. À Lyon, il s’engagea dans l’Affaire Dreyfus aux côtés d’Emile Zola, Anatole France et Charles Péguy, et fonda la section lyonnaise de la ligue des Droits de l’Homme. Il entra véritablement en politique dans le sillage du maire de la capitale des Gaules, Augagneur, qui, en 1904, le prit sur sa liste aux élections municipales. Herriot allait lui succéder à la mairie en 1905. Figure montante du parti radical, il fut élu en 1912, à quarante ans – l’âge minimum requis –, sénateur du Rhône...