8, rue Bréa
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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1991, in-8°, xv-323 pp, 19 illustrations, broché, couv. illustrée, bon état
Contributions de Maurice Agulhon, Odile Rudelle, J.-M. Mayeur, Raoul Girardet, Pierre Guillen, Pierre Barral, Jacqueline Lalouette, François Ewald, Philippe Vigier, etc. — Après la défaite puis la démission de Mac-Mahon, la Troisième République – consolidée – est « aux républicains », suivant l'expression consacrée. Mais que pensent ces hommes, que vont-ils faire ? On les appellera « opportunistes » parce qu'ils veulent mettre en oeuvre, dans le programme républicain traditionnel, seulement ce qui leur paraît opportun. Désormais la République n'est plus seulement une espérance, un programme, elle doit être un « gouvernement ». Le problème essentiel pour ces hommes est de passer d'une culture d'opposition à une culture de gouvernement. Tous les domaines, constitutionnel, social, colonial, scolaire, culturel, international et militaire, sont ici examinés sous la direction de Léo Hamon.
JC Lattès, 1988, in-4°, 269 pp, très nombreuses illustrations (gravures et photos, affiches et dessins) en noir et en couleurs, chronologie, tableaux et graphiques, cartes et plans, biblio, reliure pleine toile de l'éditeur, jaquette illustrée, bon état
Manufacture des Glaces de Saint-Gobain (1665), forges de Pont-à-Mousson (1854), fusionnées en 1970. — Fondée en 1665 par Colbert, Saint-Gobain est l'unique survivante des manufactures privées d'alors. Entreprise plus que tricentenaire, elle offre le paradoxe d'être devenue l'un des groupes internationaux les plus jeunes après sa fusion avec Pont-à-Mousson en 1970. L'histoire de cette multinationale "à la française" est celle d'un parcours de plus de trois siècles au cœur des sociétés et des temps successifs, avec ses acteurs de chair et de sang. Le lecteur comprendra, au fil du récit historique, pourquoi Saint-Gobain a fini par incarner une forme de patrimoine industriel dynamique et irremplaçable, comment au gré d'évolutions totalement différentes ont fini par se rencontrer, "du soleil à la terre", les glaces de Versailles, les vitres des carrosses du Roi Soleil et les tuyaux de Pont-à-Mousson... — Par Maurice Hamon, né en 1947, archiviste paléographe (1971), ancien conservateur aux Archives nationales, créateur et directeur depuis 1974 du Service des archives de la Compagnie de Saint-Gobain, historien spécialisé dans l’histoire et la culture d’entreprise.
CNRS, Université de Toulouse-Le Mirail, 2006, fort gr. in-8°, 750 pp, préface de Jean-Pierre Amalric, 4 cartes et 4 plans, 45 tableaux et 18 graphiques, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Méridiennes)
Alors que l'histoire du travail a été depuis une quinzaine d'années revisitée par des sociologues comme Robert Castel ou des philosophes comme Dominique Méda, la question du passage entre l'univers corporatif, dominé par la figure du maître artisan, et le monde industriel, où l'ouvrier d'usine occupe une position centrale, constitue encore une sorte de hiatus. Le découpage chronologique traditionnel des champs historiographiques, la force du paradigme révolutionnaire dans l'approche du phénomène industriel et de la naissance de la société libérale empêchent d'apprécier l'impact de la disparition des anciennes communautés de métier sur les économies urbaines et d'appréhender le changement social entre l'époque des Lumières et les débuts de l'industrialisation. Le choix d'une perspective transversale dans le temps s'accompagne ici d'une démarche comparative qui permet de mettre en relation l'expérience abolitionniste française avec celle de la progressive extinction observée en Espagne. Les cas comparés de Toulouse et de Saragosse donnent l'occasion de mesurer les changements intervenus entre 1760 et 1830 dans les villes encore peu touchées par le développement de nouvelles techniques productives que l'histoire des débuts de l'industrialisation a longtemps négligé en dépit de leur nombre, de leur rang et de leur obéissance. L'étude comparée débouche sur la mise en évidence d'une sorte de modèle d'évolution du monde du travail dans des économies urbaines qui, tout en participant à l'industrialisation, se caractérisent toujours par une intensification des modes déjà existants de production. La mort des corporations, brutale ou lente, n'a pas été le prélude à une progressive extinction de l'artisanat urbain. C'est bien plutôt une multiplication des agents économiques de faible envergure en situation d'indépendance formelle qui s'observe en milieu urbain dans les premières décennies du XIXe siècle et qui, dans le cas français, paraît avoir été défavorisée par la fameuse loi d'Allarde.
P., Ancienne Librairie Furne, 1904-1908, 4 forts vol. gr. in-8°, xi-639, viii-707, 731 et viii-783 pp, un portrait de l'auteur en frontispice et 18 photos hors texte, brochés, qqs rousseurs, état correct
Complet. Tome I : Le gouvernement de M. Thiers ; Tome II : La présidence du maréchal de Mac Mahon. 1. L'échec de la monarchie ; Tome III : La présidence du maréchal de Mac Mahon. 2. La constitution de 1875 ; Tome IV : La République Parlementaire.
Ancienne Librairie Furne, Combet et cie, 1904, fort gr. in-8°, xi-639 pp, un portrait de l'auteur en frontispice et 4 photos hors texte, broché, qqs rousseurs, dos fendu recollé, sinon bon état
Tome I seul (sur 4) : La guerre. L'Assemblée nationale à Bordeaux. La Commune. Première crise constitutionnelle. Le traité de Francfort. — "M. Hanotaux parle de tous les partis sur un ton modéré qui contraste heureusement avec les formes violentes de certains écrivains conservateurs. Il parle même avec sang-froid de la Commune. Les jugements sur le caractère de Thiers, semés en différents passages, laissent apercevoir, à travers des formules de respect conventionnelles, un discernement clairvoyant des côtés mesquins du personnage. Ce livre porte encore quelques traces de l'éducation historique que M. H. a reçue il y a vingt ans. Malgré l'absence de bibliographie et le système rudimentaire des références, il semble qu'il a connu et examiné les principales sources allemandes sur les négociations de 1871. Son séjour aux Affaires étrangères se marque par une connaissance précise des relations entre les Etats dans cette crise. Son passage à la Chambre lui a ouvert l'esprit sur la nature des partis politiques français..." (Ch. Seignobos, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1903)
Ancienne Librairie Furne, Combet et cie, 1906, fort gr. in-8°, viii-707 pp, 4 photos hors texte, broché, qqs rousseurs, dos fendu recollé, sinon bon état
Tome II seul (sur 4).
Flammarion, 1897, pt in-8°, 142 pp, reliure demi-toile bleue, dos lisse, pièce de titre chagrin noir, couv. conservées, bon état
Au service de la France, le Danois Julius Hansen, journaliste, propagandiste, agent et diplomate, aura passé plus de dix ans à forger dans l'ombre le pacte franco-russe. — Le 22 août 1891, au nom de leurs gouvernements, le baron de Mohrenheim et le ministre français des Affaires étrangères paraphent le texte de l'entente dont les termes vont être longtemps tenus secrets. (...) Il aura fallu attendre trois ans avant la conclusion du pacte franco-russe. La France est secouée par des scandales politiques. Mais le « conseiller honoraire d'ambassade » Jules Hansen sait patienter. Cela fait dix ans qu'il travaille à forger cette alliance. De plus, le danger n'est plus imminent. Le 18 mars 1890, le chancelier Bismarck a démissionné, Guillaume II supportant mal son autoritarisme. Le jeune empereur affiche des attitudes plus conciliantes. « En France, on eut le sentiment qu'une ère nouvelle allait s'ouvrir, expliquera Hansen, et qu'on serait enfin délivré de l'oppression et de l'anxiété constantes créées par la politique brutale de M. de Bismarck. » Tour à tour journaliste et propagandiste, au service du Danemark puis de la France, diplomate longtemps sans fonction officielle et agent de renseignement, Julius-Jules Hansen est l'homme des missions secrètes et de la diplomatie de coulisses... (Véronique Soulé, Libération, 18 juillet 2001)
P., J. Baudry, 1880, in-8°, (2)-391 pp, broché, couv. imprimée abîmée avec pt mques, dos fendu recollé, intérieur propre et sans rousseurs
Jules Hansen, danois, fut envoyé en mission en France en 1866, par un groupe de patriotes danois, pour plaider la cause de son pays face à l'attaque de l'Allemagne et au "laisser-faire" des autres pays européens. Il séjourna ensuite en Allemagne d'où il adressa au Conseiller d'Etat Nyholm une correspondance sur l'état d'esprit qu'il rencontrait en Europe. Cet intéressant ouvrage rend compte de son séjour en France et de son voyage en Allemagne et relate les évènements politiques, la guerre et les approches diplomatiques.
P., Alphonse Lemerre, 1871, in-12, 258 pp, reliure demi-basane époque. Edition originale
L'auteur, journaliste à l'"Opinion nationale", déclare avoir écrit cet ouvrage "au courant des événements, sous leur impression immediate" (p. 2). (Del Bo, p. 97 ; Le Quillec, 1178).
Picard, 1967, gr. in-8°, 305 pp, 10 pl. hors texte, biblio, index, broché, annotations crayon, bon état
Franz Liszt est le père de la technique pianistique moderne et du récital. Avec lui, naissent l’impressionnisme au piano, le piano orchestral (Mazeppa, la quatrième étude d’exécution transcendante) et le piano littéraire (les Années de pèlerinage). Innovateur et promoteur de la « musique de l'avenir » Liszt influença et soutint plusieurs figures majeures du XIXe siècle musical : Richard Wagner, Hector Berlioz, Camille Saint-Saëns, Bedrich Smetana, Edvard Grieg et Alexandre Borodine. Aussi féconde que diverse, son œuvre a inspiré plusieurs courants majeurs de la musique moderne, qu'il s'agisse de l'impressionnisme, de la renaissance du folklore, de la musique de film ou du dodécaphonisme sériel.
P., Michel Lévy Frères, 1859, in-12, (4)-239 pp, nouvelle édition, reliure demi-basane verte, dos lisse avec titre et triples filets dorés (rel. de l'époque), dos et plats lég. frottés, bon état
Biographie d'après sa correspondance de la duchesse Hélène d'Orléans née Mecklembourg-Schwerin (1814-1858). Allemande, protestante et libérale, elle avait épousé en 1837 Ferdinand-Philippe d'Orléans, fils aîné de Louis-Philippe Ier et de la reine Marie-Amélie de Bourbon. Le décès accidentel de son mari, en 1842, endeuille la famille royale et inquiète les Orléans, car le prince était populaire et laisse de très jeunes enfants. En février 1848, le roi Louis-Philippe est poussé à l'abdication par sa famille et quitte le territoire français sans résister aux insurgés. Cependant, la duchesse d'Orléans n'est pas disposée à renoncer aux droits de ses deux enfants, le comte de Paris et le duc de Chartres. Elle se présente donc à l’Assemblée avec eux, accompagnée par son beau-frère, Louis d'Orléans, duc de Nemours, pour essayer de faire proclamer l’aîné roi des Français. Cette tentative est un échec : l'Assemblée proclame la République. Hélène de Mecklembourg-Schwerin gagne alors l'Allemagne avec ses enfants et c'est le début d'une longue période d'errance. Pendant la IIe République et les débuts du Second Empire, elle maintient ses positions politiques et continue à réclamer les droits du jeune comte de Paris. Elle empêche ainsi pendant longtemps les princes d'Orléans de se rapprocher du prétendant légitimiste au trône de France, Henri d'Artois, « comte de Chambord », et de réunir ainsi définitivement les monarchistes français. La bru de Louis-Philippe n'a pas suscité beaucoup de biographies : celle-ci connut un certain succès à sa sortie, puisque trois éditions successives parurent à peu de temps d'intervalle.
P., Michel Lévy Frères, 1859, in-8°, (4)-239 pp, reliure demi-basane fauve, dos à 5 nerfs pointillés soulignés à froid et doubles filets dorés, pièce de titre basane carmin (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, un mors faible, sinon bon état. Edition originale
Biographie d'après sa correspondance de la duchesse Hélène d'Orléans née Mecklembourg-Schwerin. Allemande, protestante et libérale, elle avait épousé en 1837 le fils aîné de Louis-Philippe, Ferdinand-Philippe mort d'un accident de voiture à Neuilly. De leur union sont issus Philippe d'Orléans comte de Paris et Robert, duc de Chartres. Elle tenta de se faire reconnaître Régente par la Chambre des députés le 24 février 1848. La bru de Louis-Philippe n'a pas suscité beaucoup de biographies : celle-ci connut un certain succès à sa sortie, puisque trois éditions successives parurent à peu de temps d'intervalle.
P., Michel Lévy Frères, 1859, in-8°, (4)-239 pp, 2e édition, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs filetés soulignés à froid, titre et caissons dorés, double encadrement doré sur les plats, tranches dorées (rel. de l'époque), bon état
Biographie d'après sa correspondance de la duchesse Hélène d'Orléans née Mecklembourg-Schwerin. Allemande, protestante et libérale, elle avait épousé en 1837 le fils aîné de Louis-Philippe, Ferdinand-Philippe mort d'un accident de voiture à Neuilly. De leur union sont issus Philippe d'Orléans comte de Paris et Robert, duc de Chartres. Elle tenta de se faire reconnaître Régente par la Chambre des députés le 24 février 1848. La bru de Louis-Philippe n'a pas suscité beaucoup de biographies...
Payot, 1937, in-8°, 274 pp, traduit de l'anglais par Maurice Soulié, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Bibliothèque historique)
Presses de la FNSP, 1984, in-8°, 401 pp, une carte, biblio, index, broché, qqs soulignures crayon, bon état
"Cet ouvrage est la réécriture allégée, ramassée, dense, d'une fort longue thèse d'Etat de quelque cinq mille pages dactylographiées (texte et annexes statistiques en parts égales) intitulée : “Industries, patronat et ouvriers du Valenciennois pendant le premier XXe siècle ; développements et restructurations capitalistes à l'âge du charbon et de l'acier”. (...) La recherche d'Odette Hardy a abouti à une œuvre fort solide. Elle fait honneur à l'historiographie française. Ajoutera-t-on qu'avec une grande pudeur Odette Hardy s'est cachée derrière son œuvre ? Elle parle d'un pays, d'un milieu, qu'elle connaît intimement et auxquels elle est profondément attachée." (Jean Bouvier, Annales ESC, 1986)
Hatier, 1977, in-8°, 172 pp, 41 gravures et photos, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Editions de l'EHESS, 2005, pt in-8°, 285 pp, notes, index, broché, bon état
L'histoire semble aller de soi. Pourtant, prononcer "l'évidence de l'histoire", c'est aussitôt ouvrir un doute. L'évidence est le fil conducteur de ces pages qui interrogent le statut du récit historique, l'écriture de l'histoire, la figure de l'historien, hier et aujourd'hui, de la Méditerranée antique à la France de la fin du XXe siècle. Depuis Hérodote, l'histoire est devenue une affaire d'œil et de vision. Voir et dire, écrire ce qui s'est passé, le réfléchir comme un miroir : tels ont été quelques-uns des problèmes constituant l'ordinaire de l'historien. Les nombreuses reformulations modernes ont poursuivi ce travail sur la frontière du visible et de l'invisible. Parvenir à la vue réelle des choses, en voyant plus loin et plus profond. Mais, avec la fin du XXe siècle et la domination du présent, cette forte évidence de l'histoire s'est trouvée mise en question. Quel rôle pour l'historien face au "défi narrativiste", à la montée du témoin, à celle du juge, et alors même que mémoire et patrimoine sont devenus des évidences ?
Flammarion, 1986, gr. in-8°, 277 pp, traduit de l'anglais, 255 illustrations, notes, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (série Art, Histoire, Société)
Cet ouvrage retrace l'évolution du goût artistique en Angleterre et en France de la Révolution française à la Première Guerre mondiale. L'auteur examine de façon empirique les raisons de ces changements, résultant de facteurs très divers : impact et validité des chefs-d'oeuvre reconnus par les collectionneurs et les "connaisseurs" ; rôle de l'art contemporain qui modifie souvent l'appréciation du passé ; importance des fidélités politiques et religieuses ; rayonnement des collections publiques et privées ; influence de la littérature d'art et des nouvelles techniques de reproduction. Chemin faisant, Francis Haskell campe toute une série de portraits de collectionneurs, critiques, écrivains, rendant hommage à tous ceux qui, en regard d'un goût "Officiel" flottant, éclectique voire inexistant, furent de véritables découvreurs. — "La traduction attendue d'un grand livre." (Annales ESC, 1986)
Julliard, 1946, in-12, 357 pp, broché, bon état. Edition originale, ex. du SP
Les Chénier, frères ennemis ; Le suicide de Robespierre ; Commediante ! Tragediante ! ; La survivance du duc de Praslin ; L'évasion de Bazaine.
Fayard, 1962 in-12, 294 pp, plans des deux étages de la prison du Temple, broché, couv. lég. salie, bon état
Un décès suspect au Temple, survenu en 1810 : celui d'un officier anglais, le capitaine Weight ; En 1810, la Querelle d'Allemand que Napoléon Ier suscita à son frère Louis, roi malgré lui, afin de la contraindre à abdiquer la couronne de Hollande ; La brillante carrière militaire du prince Bagration sous le règne des tsars autocrates ; L'affaire Petit sous le règne de Louis-Philippe ; Le véritable Badinguet, qui s'évada avec Louis-Napoléon du fort de Ham.
P., Martial Ardant frères, 1843, gr. in-8°, (4)-512 pp, reliure demi-basane fauve, dos lisse, titre, tomaison, quadruples filets et fleurons dorés (rel. de l'époque), dos et coiffes frottés, qqs rares rousseurs, bon état
Tome II seul (sur 5). Extraits des voyages de Christophe Colomb, Pizarre, La Condamine, Walter Raleigh, Mistress Troloppe, Bullock, Tavernier, Bernier, Tachard, Marco Polo, Chappe, Kaempfer, Morier, Drouville, Burchkardt, André Brue, Bruce, Levaillant, Volney, Campbell, Magellan, Byron, Wallis, Bougainville, Surville, Marion, Cook, Lapérouse, D'Entrecasteaux, Peter, Dillon, Dumont d'Urville, etc., etc.
Le Mouvement Social, 1980, in-8°, 281 pp,
nombreux témoignages, 12 études érudites sur l'histoire sociale, bibliographie de G. Haupt, grand historien du mouvement ouvrier et socialiste
Le Mouvement Social, 1979, gr. in-8°, 164 pp, broché, qqs rares marques au stylo, bon état
7 études érudites : La petite bourgeoisie en Europe occidentale avant 1914 (Philippe Vigier) ; La petite bourgeoisie, une classe inconnue (Heinz-Gerhard Haupt) ; La petite bourgeoisie britannique au XIXe siècle (Geoffrey Crossick) ; Les patentables à Bruxelles au XIXe siècle (Ginette Kurgan-van Hentenryk) ; La mobilité sociale dans le milieu boutiquier parisien au XIXe siècle (Jean Le Yaouanq) ; L'épicerie parisienne au XIXe siècle ou la corporation éclatée (Alain Faure) ; Petit commerce et apprentissage à Brême au début du XXe siècle (Charlotte Niermann et alii).
Maspero, 1974, in-8°, 391 pp, broché, couv. à rabats, bon état, envoi a.s. de Georges Haupt
P., Editions de la Maison des sciences de l'homme, 1993, gr. in-8°, 302 pp, traduit de l'allemand, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
L'histoire sociale de la France des XIXe et XXe siècles est ici revisitée par un historien allemand qui s'appuie sur les recherches menées en France, mais aussi sur la littérature anglo-saxonne et allemande sur le sujet. Il introduit des éclairages comparatifs et met en évidence les mécanismes et les logiques propres à l'évolution sociale et économique française, resituée dans son contexte politique et culturel. Selon la thèse centrale de cette étude, la société française, dans son cheminement vers une société de classes, a fait en quelque sorte un détour par la société des notables, donnant ainsi le jour à une structure sociale originale qui la distingue de ses voisins européens.