8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Michel de l'Ormeraie, 1974, in-4°, vi-145 pp, 72 planches légendées hors texte, reliure plein chagrin bleu de l'éditeur, dos lisse à caissons ornés et titre doré, encadrements doré, à froid et décor doré sur les plats, tranches dorées, signet, ex. numéroté et nominatif, bon état
Réimpression de l'édition de Paris, 1857. C'est à la suite de séjours qu'il fait dans les Pyrénées, et notamment à Gavarnie, que Sulpice-Guillaume Chevallier dit Paul Gavarni (1804-1866) choisit son pseudonyme Gavarni. Remarqué par l’abbé de La Mésangère, qui publia plusieurs de ses œuvres dans le Journal des dames et des modes, puis par Emile de Girardin, il collabora à La Mode. Ses dessins furent aussi publiés dans d’autres journaux tels que L'Artiste et L'Illustration, avec notamment sa série des fumeurs de pipe. Vers 1835, il devient un collaborateur régulier du Charivari, journal satirique d'opposition républicaine. Ses séries lithographiques (Les Enfants terribles, Fourberies de femmes) et ses dessins en font un observateur moqueur, parfois amer, de la société parisienne sous Louis-Philippe et le Second Empire.
Les Indes savantes, 2011, gr. in-8°, 213 pp, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état
La question, portée par l'actualité, est de savoir si le capitalisme est moral ou moralisable. L'historienne analyse les pratiques privées et publiques qui, dans le passé, ont répondu à la volonté d'associer la morale à l'économie comme y invite la doctrine sociale catholique. Chemin faisant, la notion d'économie-sociale est reliée à la morale qu'inspire la justice, économie et morale sont associées pour répondre aux nécessités de l'homme en société. Conduite dans la longue durée des civilisations, la réflexion met en évidence que l'économie, dont la vocation est de servir l'homme et la société, se coupe de sa raison d'être en l'absence de mobiles sociaux moraux. Elle fait ressortir que les rapports économiques qui lient les hommes entre eux ne peuvent se construire durablement sur d'égoïstes intérêts. Nombreux ont été les Français à en acquérir la certitude depuis le début du XIXe siècle, et à exprimer conséquemment leur prédilection pour une organisation économique qui permette à chacun de vivre décemment de son travail dans le respect de celui d'autrui. Une définition claire et simple de l'économie tout à la fois sociale et morale, et des propos particulièrement opportuns en ces temps de crises.
Editions du Temps, 2005, gr. in-8°, 286 pp, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Synthèse d'histoire contemporaine)
C'est à Paris que bat le pouls de l'Europe lors de la Révolution française : la France constituerait-elle un puissant tremplin pour la doctrine libérale venue de Grande-Bretagne où elle s'est tissée d'individualisme foncier ? C'est à Trèves que naît Karl Marx, théoricien de la doctrine socialiste, et philosophe du matérialisme historique ; la critique de la propriété privée y est omniprésente. C'est du Vatican que souffle la pensée thomiste de Léon XIII, venue réactualiser la doctrine de l'Église catholique ; la propriété familiale en guide l'ardeur. Trois doctrines mises au service d'une actualité ouverte à tous les changements. Et toutes trois, chacune à sa façon, traitent de la «propriété», clé de voûte de la société rurale postrévolutionnaire. A la rencontre de l'histoire, et à l'épreuve des faits de terrain, la pensée européenne prend ici tout son relief, en une synthèse qui s'inscrit dans la riche historiographie française, pour englober des pans entiers de l'histoire économique, sociale, politique contemporaine. L'ouvrage fournit une grille de lecture pour scander les étapes de la longue marche des paysans ; l'accent est mis sur l'itinéraire français.
Plon, 1998, gr. in-8°, 558 pp, traduit de l'anglais, biblio, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. Civilisations et Mentalités)
"Il y a sans doute certains éléments crispants dans ce gros livre. Tenant d'une psychohistoire très reconnue outre-Atlantique, Peter Gay introduit dans son texte des notions (le surmoi, la libido, etc.) ou des relations (entre agressivité et sexualité) auxquelles l'historiographie française est peu habituée. On peut aussi être gêné par le parti pris globalisant de l'auteur, prompt à considérer une « société occidentale » dont il accentue les aspects homogènes. Quelles que soient les réticences, la Culture de la haine est un livre qui fait date dans la mesure où il répond à cet appel naguère lancé par Lucien Febvre en faveur d'une histoire des sentiments qui, si fertile qu'elle fût dans les domaines de l'amour ou de la peur, avait jusqu'à présent laissé celui de la haine en chantier. Le projet de Peter Gay, adossé à une érudition incontestablement maîtrisée, vient ainsi jeter les bases de cette histoire de la haine à venir. Et quelles bases ! Peter Gay réunit ici le fruit de recherches commencées en 1976, et développées au fil de multiples conférences. En six gros chapitres, il explore les différentes facettes de cette « culture de la haine » en Occident de 1815 à 1914, qui illustre selon lui le goût bourgeois du duel et singulièrement du Mensur prisé par la « sous-culture universitaire allemande ». Les « prétextes » de l'agressivité (du darwinisme social au racisme en passant par le culte de la virilité), les pathologies sociales, le césarisme, les représentations du « sexe faible », les jeux du rire et du mot d'esprit ; les tentatives de maîtrise de l'agressivité sont ainsi étudiées successivement. Le nombre et la diversité des exemples convainquent. Le style, qui se donne comme celui d'un vagabondage érudit, rend la lecture agréable. Peter Gay remet en cause certaines idées trop sûres d'elles-mêmes (la rupture provoquée par Darwin dans le domaine des représentations) ; il produit, propose, provoque, suscite le débat et les questionnements. Il invite, au total, à une nouvelle lecture du XIXe siècle, dont il serait dommage de se priver." (Sylvain Venayre, Histoire, économie et société, 1999)
P., Daragon, 1908, 7 vol. pt in-8°, (xviii)-396, 334, 358, 360, 353, 358 et 346 pp, brochés, qqs dos abîmés et recollés, état correct. Rare (Saffroy, I, 11506b)
"... “Les d'Orléans au tribunal de l'histoire” sont avant tout une oeuvre de sincérité et de vérité historique, où l'on pourra recueillir tous les faits qui y sont consignés pour l'éternelle honte d'une famille princière, qui est l'opprobe de la France et qu'un de nos adversaires politiques, M. de Lourdoueix, a marquée lui-même de cette flétrissure ineffaçable : « Si vous pouviez voir les flots de sang que cette famille a fait verser, les désolations et les ruines qu'elle a causées, vous diriez avec nous qu'aucun fléau de l'humanité n'a produit de plus grands ravages. » Cette histoire consiste simplement en une longue et gigantesque exposition de faits, narrés sans prétention, mais méthodiquement groupés et présentés avec une netteté que nous nous sommes efforcé de rendre lumineuse..." (Préface) —Table : Tome I. Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV, chef de la Maison d'Orléans (1640-1701) ; Le Régent, fils de Philippe d'Orléans (1674-1723). – II. Le Régent ; Louis d'Orléans-Sainte-Geneviève (1703-1752). – III. Philippe-Louis d'Orléans, dit le Gros-Philippe (1725-1785). – IV. Philippe-Egalité (1747-1793) et Louis-Philippe (1773-1850), leur vie pendant la Révolution (1ère partie). – V. Philippe-Egalité (1747-1793) et Louis-Philippe (1773-1850), leur vie pendant la Révolution (2e partie). – VI. Philippe-Egalité (1747-1793) et Louis-Philippe (1773-1850), leur vie pendant la Révolution (3e partie). – VII. Philippe-Egalité (1747-1793) et Louis-Philippe (1773-1850), leur vie pendant la Révolution (4e partie) ; Louis-Philippe, sa vie de 1793 à 1830.
P., Bloud et Cie, 1912, in-12, vi-292 pp, broché, bon état
"Les éditeurs ont réuni dans ce volume une vingtaine d'articles où Gebhart a conté ses impressions de voyage en Italie et en Grèce, surtout aux temps déjà lointains où il était élève à l'École d'Athènes. Il s'y trouvait au moment où fut renversé le roi Othon (1862), et les pages qu'il a consacrées à cet événement, outre qu'elles sont fort agréables, ont le mérite de nous apporter le témoignage direct d'un observateur très avisé. De même, il a connu et il décrit d'amusante façon la Rome de Pie IX avant 1870..." (Ch. Bémont, Revue Historique, 1912)
Lausanne, Editions Rencontre, s.d. (1968), 2 vol. pt in-8°, 259 et 279 pp, préface de Julien Cain, 40 gravures et documents en noir et en couleurs (dont Daumier, Philippoteaux "Lamartine repousse le drapeau rouge", portraits de Blanqui), imprimé sur papier offset vergé, reliures simili-cuir bordeaux de l'éditeur, dos ornés avec titres, doubles filets et fleurons dorés, premiers plats avec double encadrement et fleurons dorés, bon état (Coll. Douze meilleures oeuvres historiques ; le dos de l'ouvrage porte : Blanqui l'enfermé)
Auguste Blanqui passa plus de trente ans en prison, le surnom « l'Enfermé » lui fut donné de son vivant. — “La plus émouvante biographie de Blanqui.” (Le Quillec, 1048)
P., Bureaux du journal “L'Attaque”, 1898, in-8°, 105 pp, broché, bon état. Edition originale, envoi a.s. Très rare
Témoignage acerbe d'un ancien inspecteur du service des enfants assistés : « En décrivant anecdotiquement leur douloureux calvaire, je ferai le procès de la tutelle administrative, inintelligente et volontairement aveugle, sous laquelle ils s'acheminent, par de douloureux cahots, vers leur majorité.»
University of Minnesota, 1965, in-4°, ix-334 pp, 4 cartes, 2 croquis, 11 tableaux, notes, biblio, index, broché, bon état. Reproduction en photocopie. Texte en anglais
Ph.D. dissertation, Dept. of History, University of Minnesota.
Hatier, 1968, in-8°, 512 pp, très nombreuses gravures, photos et cartes dans le texte, 816 planches hors texte (8 en couleurs), documents, cart. illustré de l'éditeur, découpures au bas des 2 premiers feuillets (cachets découpés), état correct (Coll. d'histoire Hatier, Classe de Première)
Excellent manuel.
Londres, chez Debrett ; Hambourg, chez F. Perthès ; P., chez Treuttel et Wurtz et P., Baudouin frères, 1800 et 1824, 2 vol. in-8°, xii-275 et xix-359 pp, les deux volumes reliés ensemble demi-basane havane, dos lisse, titres et filets dorés (rel. de l'époque), dos lég frotté, bon état
Edition originale de l'ouvrage de Gentz qui, d'après Blanqui, "est emprunt d'une partialité évidente pour l'Angleterre ; mais il a la valeur de dix volumes, et son étude est du plus grand intérêt pour un français..." (INED, 2010).
Editions Hazan, 1986, gr. in-8°, 95 pp, 62 illustrations en noir (11 en couleurs) dans le texte et à pleine page, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. XIXe siècle/Histoire, dirigée par Madeleine Rebérioux)
"Le XIXe siècle a créé la rue."
Perrin, 1972, in-8°, 298 pp, 16 pl. de photos, gravures et documents hors texte, chronologie, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
"Pendant de longues années, l'affaire Dreyfus a bouleversé la France à un point que nous avons aujourd'hui peine à imaginer. Le pays fut, dira-t-on, « ravagé comme par un tremblement de terre ». La nation se divisa en deux camps dressés l'un contre l'autre dans un incroyable déchaînement de fureur, de haine, de violence. A cette heure encore il n'est pas absolument sûr que tout ce feu soit complètement éteint. Le grand mérite de Georges Roux est d'en parler avec une hauteur de vues et une indépendance d'esprit qui le placent nettement au-dessus de la mêlée. De plus, cette histoire dramatique aux péripéties multiples, sans cesse rebondissantes, souvent tragiques, nous est contée dans un style très simple, très alerte, qui en rend la lecture facile comme celle d'un roman."
Flammarion, 1969, gr. in-8°, 457 pp, sources, reliure pleine toile verte de l'éditeur, rhodoïd, bon état
"Napoléon ler, à Sainte-Hélène, disait : « Quel roman que ma vie ! » A plus forte raison faudrait-il le dire de l'autre Bonaparte qui monta sur le trône de France. Enfant royal, exilé, plus ou moins aventurier, prisonnier à Ham, évadé, au seul bénéfice de son nom, il est porté à la Présidence de la République par une France déconcertée. Et ce fut le règne aux apparences fastueuses. Puis l'effondrement en quelques semaines. Dans un récit clair, rapide, M. G. Roux raconte tout cela. Quelle matière à réflexion !" (E. Tesson, Etudes, 1969) — "La figure et le caractère de Napoléon III sont décevants pour les historiens, qui les décrivent difficilement, tant ils paraissent flous, changeants, discutables. Georges Roux, comme ses prédécesseurs, s’est heurté au mystère – si mystère il y a – de cet homme d’aventure que le peuple français porta au poste suprême, dans un élan d’enthousiasme incontrôlé, et que, déçu par les désastres des débuts de la guerre de 1870, il oublia presque aussitôt. Le seul fait qu’il était le neveu – mais l’était-il ? – du grand Napoléon n’explique pas l’engouement des Français pour l’homme ni cette extraordinaire réussite politique, qui, de conspirations en geôles, mène Napoléon III au trône. L’ouvrage est centré sur Napoléon III lui-même : il a favorisé personnellement la naissance en France de l’économie moderne, de la législation sociale, de l’urbanisme ; il a continué la politique de regroupement des États allemands et italiens qu’avait inaugurée son oncle ; il s’est laissé emporter par la vague de chauvinisme et d’aveuglement qui précipita notre pays dans la guerre contre la Prusse, qu’il ne désirait pas et dont il comprit rapidement qu’elle ouvrait une ère sanglante pour l’Europe et pour le monde. Il a eu, des questions coloniales, une vue moderne, très en avance sur son temps. Autant de titres contradictoires, certes, mais qui devraient le placer à un rang, dans notre histoire, auquel les historiens ne l’ont pas fait accéder." (Jean Nemo, Revue de Défense nationale, 1969)
Université de Lille III, Service de reproduction des thèses, 1981, 2 vol. gr. in-8°, 914 pp, pagination continue, texte dactylographié, biblio, chronologie, 3 index, brochés, bon état
"Loin d’être un ennemi de l’histoire, comme certaines apparences pourraient le faire croire, Péguy est au contraire un passionné d’histoire. Pour lui, l’histoire – non seulement la grande histoire, celle qui se fait avant de s’écrire, l’histoire en tant que devenir de l’humanité, mais l’histoire comme connaissance (Geschichte) – est l’épicentre de l’existence. C’est pourquoi le sujet a inspiré d’excellents travaux, notamment Françoise Gerbod, “Écriture et histoire dans l’œuvre de Péguy”, thèse, université de Lille III, 1981." (François Bédarida, “Histoire et mémoire chez Péguy”, in Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 2002)
Editions Sun, 1951, in-8°, 298 pp, broché, état correct
Mémoires de l'écrivain André Germain (1881-1971), fils du fondateur du Crédit Lyonnais Henri Germain (1824-1905). — "Thiers, qui vit mon père à l'oeuvre, conçut pour lui une estime et une admiration très grandes. Il lui en donna la preuve en lui offrant le Ministère des Finances. Ce Ministère fut, au fond, le rêve constant de la vie de mon père. Seulement, il ne voulait l'accepter que de mains dignes et sûres. II l'avait refusé l'année précédente quand, par l'intermédiaire de M. Léon Chevreau, l'Empire expirant le lui proposa, il allait le refuser encore, dix ans plus tard, quand Gambetta lui proposa de faire partie du « grand Ministère ». Cette fois, il accepta avec enthousiasme. Or, à la dernière minute, il se produisit une intervention extraparlementaire bien étrange. M. Alphonse de Rotschild fit savoir qu'il n'admettait pas la nomination de mon père. Thiers s'inclina. Il poussa même la défaite jusqu'à accepter, des mains de M. de Rotschild, le nouveau ministre des Finances, Léon Say. La puissance des Rotschild, comme, plus tard, la puissance des Wendel, était au-dessus des lois..."
Editions Fernand Lanore, François Sorlot, éditeur, 1985 in-8°, 338 pp, 2 gravures, 8 cartes, 2 tableaux généalogiques, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
Descendant d'une lignée de charpentiers rémois, Drouet d'Erlon, engagé en 1792, fit une brillante carrière militaire à travers les combats de la Révolution et de l'Empire. Général de division en 1803, à 38 ans, il participa aux malheureuses opérations du « guêpier espagnol ». Après la première abdication de l'Empereur, il obtint un commandement de Louis XVIII, mais le débarquement de Golfe Juan entraîna son ralliement. A Waterloo, il racheta par une charge ultime et inutile sur la Haie-Sainte ses atermoiements aux instants décisifs des batailles de Ligny et des Quatre-Bras. Condamné à mort par un Conseil de Guerre, il n'échappa au peloton d'exécution que par une fuite en Bavière. Après quinze années d'exil, sous la protection du roi Maximilien, l'amnistie de Charles X et la confiance de Louis-Philippe lui firent reprendre du service. A Nantes, il réprima le soulèvement vendéen et l'équipée de la duchesse de Berry. Il fut alors désigné comme le premier gouverneur de l'Algérie. Son rôle y fut ambigu. Rappelé en France, le général d'Erlon termina sa carrière comme un « bon citoyen nantais ». En 1843, il sollicita d'être élevé à la dignité de maréchal de France qui, à ses yeux, valait mieux que le titre de comte que Napoléon lui avait conféré après Austerlitz et Friedland. Il mourut dans la pauvreté à Paris l'année suivante. Le Gouvernement prit en charge ses obsèques et permit de réaliser le voeu du vieux soldat républicain : reposer dans sa ville natale.
Flammarion, 1947, in-8°, 331 pp, sources, recueils des documents diplomatiques utilisés, index, broché, papier lég. jauni, bon état, envoi a.s. On joint une lettre de l'auteur
Biographie de Pauline von Metternich (1836-1921), petite-fille du fameux chancelier, épouse de Richard de Metternich, ambassadeur d'Autriche à Paris de 1860 à 1871. Sa vivacité, l'originalité de son caractère, ses manières et ses mots d'esprit redoutés lui valurent l'amitié de l'Impératrice Eugénie. Elle évolue dans ce milieu de la cour en triomphatrice, grâce à son esprit, son affabilité et aussi son élégance qui créa la mode à Paris. La charmante princesse, « la jolie laide » comme l'appelaient ses amis, restera une des salonnières les plus brillantes du Second Empire.
Albin Michel, 1909, in-12, 405 pp, 9 pl. de portraits photographiques hors texte, dont un portrait de Gambetta en frontispice, 2 photos et 5 fac-similés, reliure demi-chagrin vert à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titre et fleurons dorés (rel. de l'époque), bon état
"Ce n'est pas sous la voûte du Panthéon, c'est dans la pleine lumière du Midi, dans ce familial cimetière de Nice, que devait reposer Gambetta. Si l'on en doutait, le livre que vient de publier M. Gheusi “Gambetta par Gambetta”, viendrait éloquamment le démontrer ; ce livre, ces feuillets d'histoire, restera comme l'un des plus beaux titres du grand patriote ; il s'y révèle, en effet, tout entier, sans aucune arrière-pensée, sans préoccupation extérieure et ces lettres spontanées, familières, écrites au cours de toute une vie, à son père, à sa tante, à quelques très intimes amis, nous offrent l'extraordinaire surprise d'un homme public qui, dans le laisser-aller d'une correspondance intime, se montra égal et semblable à lui-même, parfois supérieur, puisqu'il ne prend pas le soin de cacher, de tamiser, les élans de sa généreuse bonté ; Gambetta enfant, étudiant, avocat, député, homme d'Etat, nous livre, dans ces pages, l'envers de sa vie publique, et c'est, je vous assure, la plus belle, la plus noble, là plus touchante histoire qui ait été écrite jamais, du grand homme qui fut l'âme de la Patrie blessée." (Le Figaro)
Flammarion, 1937, pt in-8°, 96 pp, 11 illustrations hors texte en héliogravure, reliure demi-maroquin vert bouteille à coins, dos à 5 nerfs soulignés à froid, titres dorés, couv. illustrées conservées, bon état
Quand le lit du curé d'Ars prit feu, une nuit, il dit : « Le démon n'a pas pu brûler l'oiseau, il n'a brûlé que la cage. » Un jour une personne corpulente lui dit : « Quand vous irez au Ciel, je tâcherai de m'accrocher à votre soutane », et le curé d'Ars, qui n'avait que la peau sur les os à force de toujours tout donner et de refuser la nourriture un peu reconstituante que ses paroissiennes essayaient de lui prodiguer, de répondre : « Gardez-vous-en bien ! L'entrée du Ciel est étroite, et nous resterions tous deux à la porte. » Né en 1786 et mort en 1859, saint Jean-Marie Vianney a réveillé la foi dans le petit village d'Ars où il avait été envoyé. Saint patron des prêtres, il est une immense figure de simplicité et de foi. — Henri Vangeon, en littérature Henri Ghéon, né à Bray-sur-Seine (Seine-et-Marne) le 15 mars 1875 et mort à Paris le 13 juin 1944, est un médecin et écrivain français, à la fois poète, auteur dramatique et critique littéraire.
P., Champion, 1927, gr. in-8°, viii-227 pp, 3 planches hors texte, très importante bibliographie, broché, couv. à rabats lég. salie, état correct
Gallimard, 1996, fort in-12, 1840 pp, chronologie 1887-1925, notices, notes sur le texte, annexes, notes et variantes, reliure plein cuir doré à l'or fin de l'éditeur, rhodoïd, étui cartonné imprimé, bon état (Coll. Bibliothèque de la Pléiade) (Prix éditeur : 76 €)
Le Journal que Gide donna à la Pléiade en 1939 était une œuvre, composée par lui et qui laissait dans l'ombre près d'un tiers du Journal intégral. La présente édition reproduit cette œuvre et y ajoute, à leur date, les passages écartés. Ces inédits – aisément repérables, puisqu'imprimés sous une forme distincte – ne sont pas seulement « l'Enfer » du Journal ; certes, ils contiennent de nombreuses pages impudiques ou scabreuses, mais ils abordent tous les sujets, de la littérature à la famille en passant par la morale et la politique. Quant aux textes déjà connus, ils ont été révisés sur les manuscrits.
L'Arche, 1948, in-8°, (vii)-131 pp, imprimé en noir et rouge sur beau papier, qqs extraits de musique notés, broché, couv. lég. défraîchie, bon état
Laffont, 1947, in-12, 360 pp, broché, couv. illustrée, bon état
"Le relèvement de la France après les guerres de l'Empire et les débuts du régime représentatif à travers les vicissitudes politiques ou militaires sont les thèmes essentiels de cet ouvrage, qui accorde une grande place aux questions financières, en particulier à l'oeuvre du baron Louis, non sans quelques allusions à la vie politique la plus contemporaine." (J. Vidalenc, Revue Historique, 1951)
Gallimard, 1931, in-12, 252 pp, broché, bon état (Coll. Sous la Troisième)