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France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Michel Lèvy frères, 1872 in-12, iii-(iv)-485 pp, 9e édition revue et augmentée, 2 grandes cartes dépliantes hors texte in fine (campagne de Paris et campagne de l'Est), reliure demi-veau glacé fauve, dos à 5 nerfs filetés et caissons fleuronnés dorés, pièce de titre chagrin noir (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état. Exemplaire très joliment relié
Préface. Période du 2 septembre au 10 octobre 1870. Réorganisation des services. Mesures administratives. Campagne de Paris. Retraite sur Le Mans. Engagements divers. Campagne de l'Est. Bataille du Mans. Campagne du Nord. L'armistice. Causes de nos désastres. Conclusion. — "Technicien, homme d'ordre et excellent fonctionnaire, [Freycinet] n'avait jamais témoigné d'hostilité au gouvernement impérial, qu'il avait bien servi et qui lui en avait tenu compte ; après sa chute, il offrit au Gouvernement de la Défense nationale ses services, son activité et son expérience des affaires. Gambetta lui donna d'abord le poste de préfet du Tarn-et-Garonne ; Freycinet partit pour Montauban le 6 sept. 1870, mais n'y demeura pas longtemps ; le 7 octobre, il rejoignait à Tours Gambetta qui, trois jours plus tard, le chargea, avec le titre de délégué au département de la Guerre, de régler les questions relatives à la défense nationale dans les provinces. Il réalisa une oeuvre gigantesque grâce à son esprit méthodique, à son opiniâtreté et sa remarquable puissance de travail. Le mérite en fut, plus tard, attribué au seul Gambetta." (Dictionnaire de biographie française, 14, 1260). “La Guerre en province” est une source essentielle sur l'oeuvre réalisée par la délégation de Tours du 10 octobre 1870 au 9 février 1871. — “Jusqu’alors, Freycinet était peu porté sur les activités politiques, se contentant d’un mandat de Conseiller général. En septembre 1870, il se rendit auprès de Gambetta pour lui exposer ses idées et lui proposer ses services. Une grande carrière politique s’ouvrait devant lui...” (Jean Tulard)
Calmann-Lévy, 1906, in-8°, 451 pp, bradel demi-toile grise, pièce de titre chagrin noir (bradel vieilli, intérieur frais)
Charles de Freycinet (1828-1923) s’était opposé, comme chef du gouvernement, en 1882 à une participation française à une intervention militaire en Égypte aux côtés des Anglais. — Table : L'expédition d'Egypte, la question d'Orient. – Le canal de Suez, le condominium anglo-français. – La crise égyptienne. – L'occupation anglaise. — "Le livre de M. de Freycinet est inspiré par cette idée générale, que la meilleure solution de la question égyptienne est que l'Egypte n'appartienne en propre à aucune des grandes puissances européennes, mais que, demeurant sous la suzeraineté du sultan, son intégrité soit garantie par toute l'Europe, comme celle du reste de l'empire ottoman. Ceci étant, le recours à l'Europe et la substitution d'une action collective des puissances à un condominium franco-anglais, qui fut en 1882 l'idée directrice de la politique égyptienne de M. de F., se justifie d'elle-même. Parce que M. de F. n'a pas réussi, s'ensuit-il que les principes dont il s'est inspiré fussent mal fondés ou appliqués à contretemps ? Sans doute M. de F. n'a pas rencontré auprès des puissances un concours aussi empressé que celui qu'il escomptait, et il a reçu trop tard de vingt-quatre heures l'adhésion, soit tacite, soit formelle, de l'Europe à une intervention française en Egypte, alors que la Chambre venait de condamner cette intervention par un vote qui entraîna la démission du cabinet. Mais, en somme, cette adhésion, il l'a reçue, et, sans la décision de la Chambre, il aurait été à même de tirer tous les avantages qu'elle comportait. La véritable cause de notre échec égyptien doit être recherchée dans une défaillance au moment décisif de l'opinion publique et du Parlement français. Voilà la thèse. (...) Bien qu'il justifie la politique d'un homme qui fut très attaqué, le livre de M. de F. ne donne pas l'impression d'une apologie ou d'une défense personnelles. Le ton est simple, sans aucun effet oratoire. La personnalité de l'auteur, même quand il prend les responsabilités principales, semble s'effacer ; les jugements sur les hommes sont mesurés et courtois, toujours exempts de passion. D'autre part, quoique la thèse se dégage et soit dégagée à certains endroits très nettement, on n'a pas le sentiment en lisant le livre d'une construction artificielle. Cela tient d'abord au grand nombre de faits et de documents qu'il renferme. Cela tient aussi aux qualités de clarté, de sobriété et de précision de l'auteur. Le livre est certainement très remarquable par sa forme. Nous n'avons pu ici que montrer son intérêt quant au fond. Souhaitons que des études de détail permettent de reprendre et de discuter les idées et les théories que l'auteur a présentées avec une habileté consommée." (P. Muret, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1905)
Seuil, 1972, in-8°, 359 pp, 7 graphiques, 2 cartes, annexes pp. 313-355 (organigramme, stratégies et politiques d'exportation, statistiques, effectifs, plans des usines), sources, biblio, index, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Univers historique)
Seul volume paru. — Comment est née cette grande entreprise dans les quinze dernières années du XIXe siècle, comment parmi les premières, elle introduisit en France le taylorisme, quel bond en avant elle fit pendant la Première Guerre mondiale, avec quelle habileté elle sut "négocier" la crise des années 30, c'est ce que P. Fridenson nous fait vivre dans cet ouvrage qui est l'histoire d'une grande aventure industrielle et humaine. A l'encontre des idées reçues, l'auteur montre que tout le patronat français d'avant-guerre n'était pas malthusien : un Louis Renault, mais aussi un André Citroën, étaient déjà pénétrés de "l'impératif industriel". Renault, ou les origines de la France contemporaine. — "A travers la première histoire de l'automobile française, l'image un peu inhabituelle d'une France non-malthusienne, avec un patronat dynamique et l'émergence de la grande entreprise française en marche consciente vers une « société de consommation » à l'exemple de l'Amérique, et en contrepoint un Parti communiste nullement surpris par les grèves de 1936." (Le Choix des Annales, Annales ESC, 1972)
Fayard, 1987, gr. in-8°, 427 pp, index, broché, bon état, envoi a.s. de P. Fridenson, A. Straus et J. Bouvier à Ernest Labrousse
Montreuil, Edition de la Fédération des Postes et Télécommunications, 1994, in-8°, 341 pp, 2e édition revue et corrigée, 50 gravures et fac-similés, biblio, index, broché, couv. illustrée à rabats, état correct
Versailles, 1907, gr. in-8°, 23 pp, 2 planches hors texte (un portrait et un fac-similé), broché, bon état (Extrait de la “Revue de l'Histoire de Versailles et de Seine-et-Oise”)
Versaillais de naissance et d'origine, avocat célèbre en son temps, représentant du peuple en 1848, élu en Seine-et-Oise par 12.000 suffrages, commissaire du Gouvernement à Paris, secrétaire de l'Assemblée nationale, conseiller d'État, Landrin n'a pas eu seulement, dans sa ville natale, une popularité passagère ; il a joué à diverses reprises, notamment de 1848 à 1851, un véritable rôle historique, et cependant, aujourd'hui, son nom est presque oublié. Cette étude rappelle la vie publique et privée de Landrin qui fut à la fois le type accompli du républicain de 1848 et un adversaire résolu de l'anarchie ; elle constitue une excellente et précieuse biographie. (Revue des Études historiques, 1908)
P., Chez tous les Marchands de Nouveautés, 1847, gr. in-8°, (1)-75 pp, un portrait en frontispice (par Ch. Borely) et une planche hors texte, reliure demi-chagrin noir, dos lisse orné en long, titres dorés, couv. conservées (rel. de l'époque), qqs rousseurs, bon état
Elisa Verneuil, née à Meaux en 1804, est morte à Rouen le 24 septembre 1846. — "Mademoiselle Verneuil, née à Meaux en 1804, ancienne actrice du Théâtre-Français, de l’Odéon et de la Gaîté, où elle avait créé le rôle d’Amélie dans "Il y a seize ans", rôle qui avait commencé sa réputation à Paris. Elle était venue donner six représentations à Bruxelles en 1825, et le 7 mars 1826 elle fut engagée au théâtre de la Monnaie, qu’elle quitta à l’époque de la révolution de 1830..." (Annuaire dramatique de la Belgique pour 1845) — "... MM. Delafosse, Monrose, Guiaud, Kime et Mademoiselle Maillet ont tiré de leur rôle tout le parti possible. Mademoiselle Verneuil a su à force de distinction et de sentiment sauver ce que son personnage avait d'un peu risqué elle a trouvé de véritables inspirations qui lui ont valu d'unanimes applaudissements. Notre excellente jeune première de comédie a eu aussi une représentation à bénéfice. Un public nombreux et enthousiaste s'était empressé de se rendre à cette solennité pour laquelle on avait repris "II y a seize ans" qui a dû remettre en mémoire à Mademoiselle Verneuil l'époque où à Paris elle créa le principal rôle de ce drame avec un immense succès et le temps plus rapproché où en Italie elle était rappelée jusqu à six fois pendant le cours de la représentation. Cette pièce montée avec beaucoup de soin est fort bien jouée. (...) Le jeu de Mademoiselle Verneuil a excité un véritable enthousiasme. Aussi triples salves d'applaudissements, rappel, bouquets, rien n'a manqué à son succès." (Revue de Rouen et de Normandie, 1842, pour la représentation de la comédie "une Chaîne").
Plon, 1899, in-12, xxiii-286 pp, broché, bon état
Récit du voyage d'Eugène Fromentin à travers le sud algérien, de Medeah à Tadjemout-Aïn-Mahdy, et de son séjour à Laghouat pendant l'été 1853. C'est le début de la colonisation française en Algérie. Contrairement à ce qu'aurait décrit un "touriste ordinaire", Eugène Fromentin ne se satisfait pas de simples descriptions, de trajets, de portraits et de paysages. Il y ajoute de l'émotion, de la sensualité, des couleurs et de l'odeur. La justesse de l'écriture ajoute un supplément de sensation et fait surgir, chez le lecteur, une folle envie de découverte et de besoin d'exotisme.
P., Guillaumin, 1850, 2 vol. in-8°, (4)-xv-560 et (4)-560 pp, pièces justificatives, reliures papier fantaisie à la bradel, dos lisse, pièce de titre basane verte, plats de couv. imprimés conservés (rel. fin XIXe), dos uniforméments passés, pt mques de papier sur un mors, bon état. Edition originale. Très rare
"Un des ouvrages les plus complets depuis Delamare jusqu'à nos jours. Etude très sérieuse – avec textes à l'appui – de diverses attributions de la police non seulement dans ses tâches traditionnelles : politique, maintien de l'ordre et recherche criminelle, mais également en matière d'approvisionnement, d'hygiène, de voirie, etc... Se cantonne exclusivement à la ville de Paris." (Le Clère, Bibliographie critique de la police, 384)
Plon, 1909, in-8°, xix-560 pp, nouvelle édition ornée d'un portrait en héliogravure hors texte, index, broché, couv. lég. salie, bon état
"Monarchiste ultra, admirateur de Charles X, mais très critique à l'égard de Louis XVI et de Louis XVIII, il manifeste une hostilité sans faille à la Révolution. Au 10 août, il fait partie des troupes qui protègent la retraite du roi vers l'Assemblée et le récit qu'il en fait est de premier ordre. Réfugié après les massacres de septembre à Loches, il n'émigre pas et décrit le mouvement révolutionnaire jusqu'au bout, de 1789 à 1800." (Fierro, 575) – "Les mémoires de Frénilly (1768-1828), nous donnent le point de vue d'un royaliste sur Napoléon. Ils évoquent la vie du Faubourg Saint-Honoré sous l'Empire : difficultés financières, salons parisiens, rapports avec les ralliés." (Tulard, 573) – "Esprit entier, le baron François-Auguste Fauveau de Frenilly (1768-1848) brosse des portraits pleins d'esprit et souvent très critiques de la cour et de la société de la Restauration. Son témoignage est intéressant et la franchise du personnage le préserve des semi-vérités." (Bertier, 438)
PUF, 1967, gr. in-8°, vii-178 pp, préface de Robert Besnier, 16 graphiques, une figure et 3 cartes, broché, qqs soul. crayon, bon état
"Une telle publication était fort souhaitable ; elle répond parfaitement à l'intérêt porté à l'histoire des prix depuis de longues années. Ces mercuriales toulousaines ainsi mises à la portée de tous les historiens de l'économie retiendront d'autant mieux l'attention qu'elles sont plus riches, plus étendues (cinq siècles pour les céréales, trois siècles pour le vin) que les précieuses mercuriales parisiennes déjà éditées, et d'une remarquable continuité. Ces archives posent en fait deux ordres de problèmes successivement, car pour en tirer un excellent instrument de travail, il faut trancher un certain nombre de questions (métrologie et surtout influences des variations monétaires) avant d'aborder l'analyse de l'évolution des prix en elle-même. Les éditeurs des mercuriales toulousaines le montrent dans une introduction complète et précise en justifiant leur méthode de présentation. Les auteurs sont amenés d'autre part, si l'analyse des séries de prix n'est pas leur but présent, à éclairer les conditions du marché à travers cette longue période historique et par là rencontrent d'autres problèmes fort importants : l'introduction du maïs dans la région du Sud-Ouest, le développement du commerce du blé et l'influence dans ce domaine de la construction du canal du Midi, le développement de la viticulture dans cette région à partir du XVIe siècle, etc. Cette large introduction aborde ainsi l'ensemble des problèmes alimentaires sous l'Ancien Régime à propos de l'évolution toulousaine. L'ouvrage témoigne enfin d'un louable effort de bibliographie qui pourra offrir un utile point de départ à ceux qu'intéressent les recherches d'histoire des prix." (Jean Hilaire, Revue économique, 1968)
Aubier, 1947 in-8°, 559 pp, index, broché, bon état
Une biographie intérieure du poète, qui nous conduit jusqu'en 1775, à l’arrivée à Weimar, où Albert Fuchs cherche à appréhender le « fait humain », accorde une « large place à la vie profonde de la personnalité créatrice » ; ce qui le fascine, ce n’était pas tant le poète et l'écrivain, le penseur et le savant, c’est «Gœthe homme », «un homme face à la vie ». — "Disons dès maintenant que c'est un livre bien pensé et bien écrit ; les qualités de l'auteur : clarté, goût, esprit de synthèse, nous les retrouvons toutes dans cette étude. La préface est à la fois une justification nuancée de son ouvrage et une analyse serrée de l'humanité goethéenne et de son actualité. La lecture de la préface nous apprend la signification que donne l'auteur à cet « essai de biographie intérieure ». Nous y lisons notamment que ce travail n'a pas essentiellement en vue Goethe poète et écrivain, ni Goethe penseur et savant, administrateur ou politique, mais Goethe homme. Sans doute les diverses activités trouveront la place qui leur est due ; mais elle leur sera assignée sous l'angle de la vie vécue (p. 8). Le point de vue est intéressant sinon nouveau, et M. F. l'exploite avec infiniment de perspicacité. (...) Signalons pour terminer que l'on s'oriente facilement dans cet excellent ouvrage grâce à deux index : l'un des matières, l'autre des ouvrages de Goethe." (Simon Schreiber, Revue belge de philologie et d'histoire, 1950) — Albert Fuchs (1896-1983) fut d’abord libraire-imprimeur à Saverne ; en 1920 la comtesse de Pange et F. Baldensperger l’engagèrent à faire des études d’allemand ; reçu premier à l’agrégation en 1924 ; professeur aux lycées de Quimper (1925-1928) et Nancy (1928-1935). Thèse d’État en 1934 et, la même année, professeur à l’Université de Strasbourg. En 1939 lieutenant-interprète au Centre de contre-espionnage à Paris. De 1940 à 1943 professeur à l’Université de Clermont-Ferrand (suite au repli de l’Université de Strasbourg). Début 1944, arrêté avec sa femme par la Gestapo, internés, lui au camp de concentration de Ravensbrück, elle à Dachau ; libérés le 10 et le 30 mai 1945. A repris sa chaire à Strasbourg, qu’il occupa jusqu’à sa retraite (1966).
Casterman, 1980, pt in-4°, 156 pp, nombreuses planches en couleurs, cart. illustré de l'éditeur, bon état
Tome 2 seul (sur 2) : La cavalerie et l'artillerie. Le premier tome concerne l'infanterie et la marine.
Valmonde, 1999, in-8°, 78 pp, avant-propos de Simon Leys, cart. éditeur illustré, bon état
Plon, 1896, in-8°, vii-337 pp, pièces justificatives, broché, qqs rares rousseurs, bon état
Souvenirs diplomatiques du marquis de Gabriac qui, après avoir été, pendant la guerre de 1870, chargé d'affaires à Saint-Pétersbourg, eut le pénible honneur d'avoir été "choisi" par M. Thiers pour reprendre comme chargé d'affaires, en 1871, les rapports diplomatiques entre la France et l'Allemagne, avant l'envoi du vicomte de Gontaut-Biron, comme ambassadeur, en 1872. — "... On doit savoir gré à M. de Gabriac d'avoir recueilli ses Souvenirs, qui éclairent plusieurs points obscurs et sont un des documents importants de notre histoire contemporaine. Son livre laisse une impression salutaire. C'est au premier chef l'oeuvre d'un homme de bien, qui fut le serviteur dévoué de son pays vaincu." (Pierre de La Gorce, Revue des questions historiques, 1896)
Moulins, Editions des Cahiers Bourbonnais, 1970, in-8°, 202 pp, broché, non coupé, bon état. Edition originale
Etudes historiques sur trois épisodes de l'histoire du Bourbonnais : Un attentat moulinois contre Ledru-Rollin ; L'affaire de la Brande des Mottes (Commentry) ; Charles Madet, représentant du Peuple (Ygrande). — Le Bourbonnais est généralement présenté comme une « province rouge » où les idées progressistes se seraient installées très tôt et très profondément. Si cette lecture de sociologie politique repose sur des éléments mis en évidence il y a une quarantaine d’années par Jean-François Viple et Camille Gagnon, une nouvelle approche de ce caractère historique est néanmoins nécessaire. La résistance au Coup d’Etat bonapartiste du 2 décembre 1851 apparaît généralement comme l’acte fondateur de la gauche républicaine bourbonnaise et pourtant les masses rurales de notre province furent loin de se lever comme un seul homme à l’annonce du coup de force du Prince-Président...
P., Librairies-imprimeries réunies, 1898, pt in-8°, 55 pp, 6 reproductions, biographie et bibliographie, suivi de la description de 86 gravures, peintures et dessins, broché, couv. illustrée, bon état
Claude-Ferdinand Gaillard, né à Paris le 7 janvier 1834 et mort dans la même ville le 20 janvier 1887, est un graveur, peintre, illustrateur et écrivain. Lauréat du prix de Rome en 1856 et président de la Société des graveurs au burin, le critique contemporain Henri Beraldi le qualifia de « grand et d'incomparable graveur ».
Fayard, 1989, fort in-8°, 730 pp, chronologie, sources et biblio, index, reliure souple illustrée de l'éditeur, bon état
Des générations d'élèves ont appris d'instituteurs en blouse grise ce qu'ils devaient à Jules Ferry. Mais l'œuvre de cet ardent républicain va bien au-delà du domaine scolaire, et sa vie se confond avec l'histoire au jour le jour de la construction d'un régime enfin stable et durable, la IIIe République. Avocat nourri des idéaux de 1789, journaliste et pamphlétaire, opposant déterminé à l'Empire, puis député des Vosges, il est nommé ministre de l'Instruction publique en 1879, et exerce deux fois, jusqu'en 1885, la présidence du Conseil. C'est à lui que l'on doit, pour beaucoup, l'école laïque et son aspiration à l'Egalité des chances, les libertés fondamentales, la paix civile, le suffrage universel, le parlementarisme. Ainsi, en homme d'Etat, marque-t-il son temps. Ses combats politiques, Jules Ferry les mena comme ses passions amoureuses, en romantique, allant toujours au fond de lui-même dans l'exaltation comme dans l'abattement, même s'il n'en laissa rien paraître. Il fut parfois très impopulaire, comme le montrent les surnoms que lui valut son action : "Ferry l'Allemand" pour sa complaisance supposée envers Bismarck, enfin "Ferry Tonkin" pour avoir colonisé l'Indochine. mais jamais il ne renonça à ses idées et, bien que diminué par un attentat, il continua à les défendre pour que vive la République. — La vie de Jules Ferry, qu'elle soit publique ou privée, est déjà en soi un roman, ainsi que le révèle ici le contenu d'archives familiales accessibles pour la première fois.
Nathan Université, 1991, in-8°, 192 pp, biblio, broché, bon état
Nathan, 1984, in-8°, 192 pp, cartes et tableaux, biblio, broché, couv. illustrée, bon état, envoi a.s. à Ph. Vigier
Calmann-Lévy, 1953, pt in-8°, 289 pp, un dessin de Jean Cocteau en frontispice, broché, bon état
P., Bossange, 1828, in-8°, (6)-486 pp, reliure demi-veau glacé fauve, dos lisse avec pièces d'auteur et de titre basane fauve, filet, filets pointillés, roulette en tête, palette en queue, tranches marbrées (rel. de l'époque), bon état. Rare
Mémoires de la campagne du général Francisco Espoz y Mina (1781-1836) en Catalogne, par son aide de camp Florencio Galli. L’expédition d’Espagne est la campagne menée en avril 1823 par la France afin de mettre fin au régime constitutionnel instauré à la suite de la Révolution de 1820. Le 22 janvier 1823, un traité secret est signé lors du congrès de Vérone, qui permet à la France d'envahir l'Espagne pour rétablir Ferdinand VII en monarque absolu. Avec cet accord de la part de la Sainte-Alliance, Louis XVIII annonce le 28 janvier 1823, que « cent mille Français sont prêts à marcher en invoquant le nom de Saint Louis pour conserver le trône d'Espagne à un petit-fils d'Henri IV ». Les Espagnols appelleront l'armée française : los Cien Mil Hijos de San Luis (les Cent Mille Fils de Saint Louis) ; le corps expéditionnaire français comporte en réalité 95.000 hommes. L'armée constitutionnelle espagnole, y compris les milices actives, ne s'élevait pas à plus de 120.000 hommes, dont le 2e corps ou armée de Catalogne, commandé par le lieutenant-général Mina. En Catalogne, le maréchal Moncey parvint difficilement à réduire les unités régulières et les guérilléros du général Mina. Les troupes françaises passèrent la frontière les 13 et le 14 avril 1823. Mina, pris au dépourvu, résistera pendant plus de deux mois, avec 6.000 hommes, au maréchal Moncey, dont l'armée forte de 20.000 fantassins et de 2.500 chevaux est appuyée par plus de 7.000 insurgés... Le gouvernement constitutionnel ayant été renversé à Madrid, Mina entrera en pourparlers le 1er novembre 1823 avec le maréchal Moncey et obtiendra une capitulation honorable.
P., Garnier Frères, s.d. (1897), fort pt in-4°, 954 pp, 120 illustrations en couleurs par L. Bombled, 14 cartes et plans, dans le texte et à pleine page, reliure percaline carmin de l'éditeur décorée d'une plaque polychrome représentant l'ile de Madagascar sur laquelle un soldat plante le drapeau français, tranches dorées, bon état
Tome II seul (sur 2) : La colonne légère - Les combats des 27, 28, 29, 30 septembre - Capitulation de Tananarive - L'organisation de la conquête - Révoltes et massacres - Les héros d'Antsirabe - Historique des régiments du corps expéditionnaire - L'annexion.
Strasbourg, Istra, 1974, gr. in-8°, 213 pp, 53 illustrations dans le texte et hors texte, biblio, broché, bon état (Coll. Recherches et Documents, Tome XIX)
Editions du Rocher, 1995, in-8°, 358 pp, préface de S.A.S. le Prince Rainier III de Monaco, 16 pl. de photos hors texte, 3 tableaux généalogiques, annexes, biblio, reliure cartonnée illustrée de l'éditeur, bon état (ouvrage couronné par l'Institut social de France et de l'Union Européenne)
Ce livre retrace l'action de mécénat entreprise par la famille de Polignac, de 1880 à nos jours. Commandé par le prince Rainier III pour saluer le centenaire de son père, ce livre, en réalité, cherche à faire revivre l'actualité intellectuelle, artistique, musicale et littéraire de la France durant toute cette période, à travers des figures marquantes : le Prince Edmond (mort en 1901), son épouse, Winnaretta Singer, Armande de Polignac, Jean et Marie-Blanche de Polignac, enfin, Pierre de Polignac, devenu par son mariage Prince de Monaco...