8, rue Bréa
75006 Paris
France
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Phone number : 01 43 54 43 61 P., Dentu, 1861, in-8°, vii-450 pp, reliure demi-chagrin noir, dos à 4 nerfs soulignés à froid, titres dorés (rel. de l'époque), qqs rares rousseurs, bon état
« Première histoire d'Autriche. Ecrite d'après des documents authentiques. » — "... Telles sont les sources diverses auxquelles j'ai puisé. Elles m'ont fourni une histoire vraiment secrête du gouvernement autrichien, de son ambition déloyale, de ses pernicieux manèges et de sa violence hypocrite. Mon œuvre ne contient pas une phrase, ni même un seul membre de phrase, qui ne soit appuyé sur une preuve. Le cabinet de Vienne le sait bien, car ses scribes n’ayant pu me réfuter, il a pris, en 1857, la mesure grossière d'interdire dans toute la monarchie le journal “Le Siècle”, où mon livre paraissait en articles, constatant par cette maladresse l'exactitude de mes renseignements et la fidélité de mes récits. Lorsqu'ils eurent été publiés en volume, la même mesure frappa l'ouvrage : un décret spécial lui ferma la frontière, l'empécha d’éclairer les populations autrichiennes. Aussi l'éditeur de la traduction hollandaise a-t-il fait dessiner sur la couverture un billot et une hache, accompagnés de ces mots : “In Oostenryk verboden” (Interdit en Autriche). (...) Le livre que j'offre au public montrera l’origine du système autrichien, la manière dont il s'est constitué, dont il a fonctionné depuis Ferdinand II. Beaucoup de lecteurs seront étonnés de voir jusqu'où il plonge ses racines dans le passé, comme d’apprendre qu'il est parvenu jusqu’à nos jours sans la moindre modification. Le régime infâme sous lequel s’est longtemps débattu l’ltalie n'avait pas été inventé pour elle, ne lui était nullement particulier. Toutes les provinces de l'Autriche ont été successivement ou simultanément traitées avec la même hypocrisie sanguinaire, avec la même stupidité implacable. Les archives de l’histoire n'offrent rien de pareil. La démence des empereurs romains pâlit elle-même à côté de la démence des Habsbourgs. Plus d’une fois, nous avons frémi en écrivant ces pages lugubres..." (préface)
P., E. Cornely, s.d. (1904), fort in-12, 730 pp, nombreuses gravures et cartes, biblio, reliure pleine toile violine de l'éditeur, dos lisse avec titres dorés et caissons à frois, encadrements à froid sur les plats, fer doré de la ville de Paris au 1er plat, couv. lég. frottée, bon état
Félix Alcan, 1903, in-8°, iv-591 pp, reliure demi-percaline brique, dos lisse avec fleuron et et double filet doré en queue, pièce de titre basane noire (rel. de l'époque), bon état. Edition originale, envoi a.s.
"... Alors que l’action politique directe lui était refusée à l’exception de son activité parlementaire, le parti social-démocrate allemand s’est tourné entre 1878 et 1890 vers la formation et la tenue de conférences moins suspectes aux yeux de la loi. Cet aspect est particulièrement bien retranscrit par un témoin de l’époque, l’économiste Edgar Milhaud, qui a passé plusieurs années en Allemagne aux côtés de militants de la social-démocratie." (Jean-Numa Ducange, Karl Kautsky et le centenaire de la révolution française, 2006)
L'Age d'Homme, 1997, in-8°, 329 pp, traduit du serbe, broché, bon état
Toutes les créations de l’esprit humain sont marquées par des facteurs étrangers aux lois de leur discipline propre. Il est donc légitime de se demander dans quelle mesure ces «perturbations» extérieures bouleversent la structure et le contenu d’une création intellectuelle. Avec sa Psychologie de la connaissance, Nicolas Milochevitch entreprend de relire les oeuvres à la lumière des complexes psychologiques de leurs auteurs. Un essai enthousiasmant par son intelligence et sa lucidité.
Masson, 1970, gr. in-8°, 173 pp, 5 cartes, biblio, broché, bon état (Coll. Un siècle d'histoire, 1870-1970)
"Ouvrage classique, clair, bien présenté et bien informé, destiné aux étudiants. Sur 16 chapitres, 4 sont consacrés à la papauté : trop brefs pour être souvent plus qu'allusifs, assez précis pour éviter d'égarer. En ce domaine où les idées sont généralement si nébuleuses, voire déformantes, c'est une qualité qu'on appréciera. Et il est bon que l'action de la papauté puisse être replacée dans le cadre de la péninsule dont son destin a si longtemps paru inséparable." (Emile Poulat, Archives de sociologie des religions, 1972) — Table : Les grandes étapes de l'Unité italienne ; Les débuts du royaume d'Italie ; Vers la maturité (1896-1914) ; L'Italie dans la première guerre mondiale ; Naissance et avènement du gascisme ; Mise en place et évolution intérieure de l'Etat fasciste (1922-1940) ; Evolution économique et sociale de l'Italie fasciste ; Politique extérieure de l'Italie fasciste ; L'Italie dans la seconde guerre mondiale ; Le « miracle italien » (1945-1970) ; Pie IX (1846-1878) ou le refus du monde moderne ; De Léon XIII à Benoit XV (1878-1922) ; Pie XI et Pie XII (1922-1958) ; Jean XXIII et Paul VI (1958-1970) — L'histoire de l'Italie de 1870 à 1970 a été rédigée par Pierre Milza ; celle de la Papauté par Serge Berstein.
P., Imprimerie Nationale, 1895, in-16, 178 pp, cart. papier vert imprimé de l'éditeur, état correct
Charles-Lavauzelle, 1895, in-16, 298 pp, cart. papier bleu imprimé de l'éditeur lég. sali, annotations sur les gardes, état correct
P., Imprimerie Nationale, 1890, in-16, 270 pp, cart. papier bleu imprimé de l'éditeur, pt mque au dos, bon état
P., Imprimerie Nationale, 1891, in-16, 52 pp, tableaux, broché, couv. lég. salie, bon état
P., Imprimerie Nationale, 1886, in-16, 247 pp, 117 figures dans le texte et à pleine page, une grande planche dépliante, cart. papier bleu imprimé de l'éditeur, dos manquant, état correct
Gymnastique d’assouplissement, appliquée, natation, boxe française, canne et bâton.
Albin Michel, 2000, in-8°, 254 pp, postface de Jean-Louis Darcel, notes bibliographiques, broché, couv. illustrée, bon état
En 1802, Joseph de Maistre, écrivain, magistrat, noble exilé par la Révolution, est nommé, par Victor-Emmanuel 1er de Sardaigne, ambassadeur auprès du Tsar. Pendant quinze ans, il va observer le monde depuis Saint-Pétersbourg (notamment la Russie et le destin de Napoléon). Historien, Bastien Miquel livre ici une partie de sa correspondance (1803-1820), issue des archives de la famille de Maistre. — En 1802, Joseph de Maistre, écrivain et philosophe, exilé en Savoie puis en Sardaigne par la Révolution, est nommé par le roi Victor-Emmanuel 1er de Sardaigne ambassadeur auprès du tsar Alexandre 1er. La route est longue – Pompéi, Rome, Florence, Venise, Bologne, puis Vienne et Cracovie – qui le mènera jusqu'à Saint-Pétersbourg. C'est de cette ville éclatante où de nombreux Européens ont trouvé refuge qu'il va, quinze années durant, observer et commenter le destin de la France, contempler Napoléon, ses gloires et ses défaites. C'est là aussi qu'il écrira Les Soirées de Saint-Pétersbourg, publiées en 1821. Fondé sur des archives familiales inédites, cet ouvrage reconstitue l'extraordinaire parcours d'un des personnages les plus controversés de son époque. Décrié par Sartre, redécouvert par Camus puis par Cioran qui souligne son importance dans la philosophie de l'histoire, le sulfureux comte savoyard méritait aujourd'hui d'être reconsidéré. En historien passionné, Bastien Miquel s'y attache avec un indéniable talent.
MIQUEL (Jacques) et Aurélien PIERRE (dir.).
Reference : 121145
(2017)
ISBN : 9782812612800
Editions du Rouergue, Musée Fenaille, 2017, in-4°, 256 pp, chronologie, biblio, index, broché, couv. à rabats, bon état
Le meurtre de Fualdès, ancien procureur impérial de l'Aveyron, le 19 mars 1817, est l'une des plus célèbres affaires criminelles du dix-neuvième siècle. Formidable fiasco policier et judiciaire, elle a vu la naissance de la presse à sensation, des reporters dépêchés sur place faisant partager à la France puis à l'Europe entière, et jusqu'aux États-Unis, le feuilleton des évènements. Ce livre écrit par des historiens nous montre comment l'opinion s'emparant du fait divers sécrète une mythologie du crime. — Au matin du 20 mars 1817, le corps du procureur Antoine Bernardin Fualdès était retrouvé égorgé dans l’Aveyron. Une extraordinaire affaire commençait, retentissant fiasco policier et judiciaire sur lequel se sont penchées plusieurs générations d’historiens, de chercheurs et de criminologues. Deux cents ans après les faits, le musée Fenaille revient sur l’incroyable feuilleton qui passionna la France et toute l’Europe. Dans un pays usé par les guerres napoléoniennes, agité par des complots et des conspirations, l’affaire Fualdès agit comme un révélateur. Elle annonce le mariage entre la presse écrite et les chroniques judiciaires, le crime et les récits populaires, l’encre et le sang. En fait foi la profusion d’images produites : lithographies et estampes sont publiées par dizaines. La riche iconographie rassemblée dans ce livre témoigne de la postérité de l’affaire dans la culture populaire mais nous rappelle aussi que de grands artistes tels que Théodore Géricault s’emparèrent du sujet. Quant aux chansonniers, ils propagèrent une complainte qui sera fredonnée jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle. Guidé tour à tour par le regard de différents historiens : Frédéric Chauvaud, Jean-Michel Cosson, Diane Joy, Dominique Kalifa, Jacques Miquel, Aurélien Pierre et Jean-Noël Tardy, le lecteur est invité à pénétrer les arcanes d’une chronique judiciaire dont nul ne saura sans doute jamais le fin mot. Récit collectif totalement fantasmé, l’affaire Fualdès nous rappelle comment, l’opinion s’emparant du fait divers, s’invente une mythologie du crime.
Fayard, 1984, fort in-8°, 636 pp, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Cette réédition vient à son heure. D'abord parce qu'elle décrit, avec toutes les informations nécessaires, la vie d'un président confronté à ce grand drame national. Mais surtout parce qu'elle analyse le cheminement de cet homme du centre, venu de l'Est, dans les grands problèmes politiques de son temps – l'école, l'affaire Dreyfus, la guerre, la crise de l'après-guerre. Comment rester républicain et libéral dans l'accumulation des épreuves? Cela fut le problème de Raymond Poincaré. Pierre Miquel, professeur à la Sorbonne, agrégé d'histoire, avait écrit à 30 ans cette biographie de Raymond Poincaré, homme de l'Est, président de la République pendant la Grande Guerre.
Fayard, 1961, fort in-12, 636 pp, biblio, broché, bon état (Coll. Les Grandes études historiques)
Une biographie de Raymond Poincaré, homme de l'Est, président de la République pendant la Grande Guerre, qui décrit, avec toutes les informations nécessaires, la vie d'un président confronté à ce grand drame national. Mais surtout parce qu'elle analyse le cheminement de cet homme du centre, venu de l'Est, dans les grands problèmes politiques de son temps – l'école, l'affaire Dreyfus, la guerre, la crise de l'après-guerre. Comment rester républicain et libéral dans l'accumulation des épreuves ? Cela fut le problème de Raymond Poincaré. — "Le Poincaré de P. M. n'est pas seulement le personnage conventionnel que l'on a souvent représenté : le Lorrain patriote, l'homme des économies et de la rigueur budgétaire, le gardien des institutions républicaines; il a en même temps un caractère d'exception : deux fois sauveur de la France, en des périodes particulièrement déterminantes pour l'histoire du pays, et ne cessant pourtant de lutter contre le mythe que la presse donnait de lui à l'opinion publique, il apparaît à travers les archives parlementaires, les documents personnels et les témoignages de ses contemporains, les articles de journaux et les caricatures, comme un personnage solide, tenace, sans compromission et en même temps un caractère complexe, secret, difficile à saisir. Faut-il l'ajouter, P. M. lui témoigne une sympathie très admirative." (Revue française de science politique, 1961)
PUF, 1972, in-12, 96 pp, chronologie, biographies, éléments bibliographiques, broché, couv. salie, bon état (Coll. Dossiers Clio)
P., Gustave Havard, 1859, pt in-12, 87 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, broché, dos lég. abîmé, qqs rousseurs, état correct (Coll. Les Contemporains)
P., Gustave Havard, 1859, pt in-12, 88 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, broché, couv. défraîchie, rousseurs, état correct (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1856, pt in-12, 92 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1855, pt in-12, 92 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
P., Gustave Havard, 1856, pt in-12, 95 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Chez l'auteur, 1857, pt in-12, 94 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, bon état (Coll. Les Contemporains)
Gustave Havard, 1859, pt in-12, 89 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, qqs rousseurs, état correct (Coll. Les Contemporains)
P., Gustave Havard, 1856, pt in-12, 94 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, qqs rousseur, état correct (Coll. Les Contemporains)
P., Gustave Havard, 1859, pt in-12, 90 pp, un portrait et un fac-similé hors texte, édition originale, broché, qqs rousseurs, état correct (Coll. Les Contemporains)
P., Librairie des Contemporains, 1870, pt in-12, 64 pp, un portrait gravé en frontispice, broché, bon état (Les Contemporains – Portraits et Silhouettes au XIXe siècle)
La célèbre Galerie des Contemporains d'Eugène Jacquot, dit de Mirecourt (1812-1880) contient une foule de renseignements sur les personnages les plus célèbres du Second Empire. Elle connut un grand succès, surtout certaines monographies soulevèrent de vives polémiques et valurent à Mirecourt des réponses virulentes des "biographiés" et quelques semaines de prison. Victor Hugo considérait que Mirecourt possédait « un beau talent et un beau courage » avec un style « excellent et solide ». — "Si quelque chose, en France, excite la curiosité chez cette masse de lecteurs qui dévorent nos publications modernes, c'est évidemment l'histoire privée, l'histoire intime des écrivains illustres. Assister à leurs débuts, les suivre dans leur carrière, savoir comment ils ont obtenu les faveurs de cette fée inconstante qu'on nomme la Gloire, les surprendre en déshabillé comme de simples mortels, voilà sans contredit un aiguillon puissant, irrésistible, un attrait auquel nous cédons tous..." (E. de Mirecourt)